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Accueil du site > Tribune Libre > Vive le désordre

Vive le désordre

Nous assistons actuellement, sans nous en douter, à une aberration universelle, celle dont la fin s’est toujours terminée par un retour brutal à une homéostasie du système considéré, par le passage à un état chaotique.

Ou comment expliquer que le mieux est l’ennemi du bien.

Je m’explique :

L’univers dans lequel nous vivons est soumis au principe thermodynamique de l’entropie.

On appelle entropie le processus par lequel l’énergie disponible qui est consommée se transforme en partie en énergie non disponible.

L’entropie représente la dégradation de l’énergie sous ses formes cohérentes et organisées, en forme non cohérente qu’est la chaleur (mouvement aléatoire et désordonnée de la matière) ; l’univers ou l’ensemble des transformations qu’il subit évolue vers une dégradation de l’énergie après son usage éventuel : l’entropie augmente.

Plus l’entropie du système est élevée, moins ses éléments sont ordonnés, liés entre eux, capables de produire des effets mécaniques, et plus grande est la part de l’énergie inutilisée pour l’obtention d’un travail ; c’est-à-dire gaspillée de façon incohérente.

Si quelque part dans notre univers de l’énergie est consommée pour créer de l’ordre (naissance d’une étoile ou bien d’une planète par exemple) alors une quantité proportionnelle de désordre, constitué par l’énergie perdue, nommée entropie, sera libérée, rétablissement ainsi l’équilibre du système.

La nature ne supportant pas la perfection, elle tendra toujours vers une entropie maximale, dès que l’occasion lui est donnée.

La vie en est un bonne exemple, elle est le plus haut degré d’ordre connu, mais elle se rapproche inexorablement vers sont niveau d’entropie maximale : la mort

Nous pourrions extrapoler cette loi à notre société, qui est la finalité de mon article :

 Par exemple les efforts sécuritaire des politiques française, européenne et même mondiale sont tels, que plus les efforts et l’énergie déployés pour y arriver seront puissants et plus le désordre engendré (énergie perdu incohérente et inutilisable) sera grand.

Concrètement, prenons l’exemple de la sécurité routière :

Des radars de plus en plus perfectionnés et nombreux sur les routes sauvant des vies, (vies qui sont éminemment ordonnée) engendrent un nombre de conducteurs sans permis qui augmentera proportionnellement, certains perdant leur travail, glissant vers la précarité et/ou l’illégalité, faisant glisser le système vers une entropie grandissante.

Petite hypothèse pour celles et ceux qui aimerait y réfléchir :

Si nous ramenions ça à tous les continents, il serait "intéressant" de calculer par exemple, si le nombres de vies sauvées par un dispositif ou une loi tiers n’engendre pas un désordre comparable en vie perdues, respectant ainsi sans doute la loi de Pareto qui veut que 20% de la population s’accapare 80% des richesses, et inversement, que les 80% de population restante se partage les 20% de richesses.

Mais revenons à nos moutons :

Pouvons-nous croire que les plus grandes inventions soien nées d’un cerveau bien rangé ?

Et pouvons-nous penser que l’ordre mené à son extrême n’ait pas créé des désastres ?

Plus nos vies seront ordonnées, (pensez à l’énergie nécessaire pour créer cet ordre) et plus le chaos s’imposera en force, bouleversent ainsi notre existence.

L’homme en général et la nature en particulier ont un besoin vital de chaos, en considérant cet état de fait, il faut lui faire une place en chacun de nous, une place dans notre société, une place dans notre vie de tous les jours afin de garantir la stabilité de notre édifice.

Cet article à uniquement pour but de signifier que le désordre doit faire partie de notre société, pas complètement bien sûr, mais il doit être présent en quantité suffisante pour équilibrer un ordre de plus en plus envahissant, qui, si l’on n’en croit les lois physiques de l’univers et l’histoire de l’humanité, ne peut pas résister bien longtemps.

Il ne faut jamais oublier que le mieux est l’ennemi du bien.

J’espère que mon article vous aura interpelé malgré une vulgarisation scientifique peut-être mal explicitée.

ALARIC


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30 réactions à cet article    


  • sleeping-zombie 22 août 2009 10:17

    Ahhh l’entropie.
    Le principal problème avec l’entropie, c’est que tous ceux qu’en parlent en quittant le domaine mathématique, c’est à dire la création d’outils de modélisation pour dégager des prévisions de comportement en physique, finissent par en dire n’importe quoi... comme ton « exemple » avec la vie et la mort.

    Et tout pour dire que t’aime pas les radars ? Les radars engendrent des conducteurs sans permis ? Merci pour cette franche poilade, qui m’a rappelée quelques vieilles conversations avec des potes de prépas aux kiki tout dur quand il découvraient ce mot...


    • Dudule 22 août 2009 23:54

      Euh, je suis désolé, mais l’entropie n’est pas un concept mathématique, mais physique, et en physique, il s’applique plutôt assez bien... pour ne pas dire parfaitement bien... il me semble...

      Ce n’est pas une idée en l’air, mais quelque chose de mesurable, mesuré, théorisé et approuvé depuis presque deux siècles, incontesté par quiconque n’a fait ne serait-ce qu’une année de fac de science.

      S’il s’agit de critiquer ceux qui ne comprennent pas le second principe de la thermodynamique et mettent l’entropie à toutes les sauces, je serai assez d’accord... mais critiquer les physiciens sur ce point et soit une faute de frappe, soit la manifestation d’une profonde ignorance.

      Je dirait plutôt l’inverse : ceux qui disent n’importe quoi sur l’entropie ne seraient-ils pas ceux qui quittent les bases de la physique pour construire d’obscures théories mathématiques, ou tout simplement n’y comprennent rien du tout ?

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Deuxi%C3%A8me_principe_de_la_thermodynamique


    • Loule 22 août 2009 10:59

      A part une dizaine de fautes d’orthographe, votre article est insipide : quel est votre message ?


      • Ecométa Ecométa 22 août 2009 11:45

        L’entropie...ou comment expliquer que le mieux est l’ennemi du bien.

        C’est là un sacré raccourci !

        En effet, cette notion, de bien et de mal, n’a rien à voir avec la physique, avec la nature physique, qui est ce qu’elle est, telle qu »elle est ; mais plutôt tout à voir avec la « métaphysique » : la métaphysique humaine ! Qui plus est : elle est très relative cette notion de mal et de bien ; il existe une incertitude car un bien, au bout du compte, peut avec la flèche du temps, s’avérer un mal, comme à l’inverse, un mal s’avérer un bien : il n’y a pas d’absolu que du relatif !

        Vous dites : cet article à uniquement pour but de signifier que le désordre doit faire partie de notre société, pas complètement bien sûr, mais il doit être présent en quantité suffisante pour équilibrer un ordre de plus en plus envahissant, qui, si l’on n’en croit les lois physiques de l’univers et l’histoire de l’humanité, ne peut pas résister bien longtemps.

        La perfection n’existe pas, en fait elle est impossible, et c’est tant mieux car dans un monde en perpétuelle évolution, elle serait le signe de la fin : celui de la régression ! La perfection n’existe pas... cependant, à ce point de non sens, de contresens, de contradictions, et non d’imperfection, nous avons forcément un problème : mais lequel ?

        En fait ce n’est pas un problème d’ordre ou de désordre mais de « déterminisme » et d’ « indéterminisme » ; trop de déterminisme, trop de rationalisme, tue l’évolution favorable ! Toute évolution implique une certaine forme d’indéterminisme et non de déterminisme : non pas de désordre mais d’indéterminisme ! Le problème c’est notre approche rationalo mathématico technoscientiste, qui, si elle est appliquée, aux machines, ne posent pas problème, mais, appliquée à l’humain en pose de sérieux ! Un rationalisme mécaniste qui nie la rationalité humaine, combien complexe, plus ou moins indéterministe, est u rationalisme crétin !

        L’homéostasie, c’est dans la « Nature », une tendance des êtres vivants à maintenir constants et en équilibre leur milieu interne et leurs paramètres physiologiques. Le problème c’est que, opposition culture / nature oblige, culturellement nous avons développé un savoir en totale négation de la nature et des états de nature... dont la nature humaine, qui, par trop imprévisible, pourtant tellement adaptative,  ne conviendrait pas d’un point de vue rationaliste !


        • COLRE COLRE 22 août 2009 12:12

          Ecometa,

          Le problème c’est notre approche rationalo mathématico technoscientiste, qui, si elle est appliquée, aux machines, ne posent pas problème,

          Je me demande si c’est vrai. Je pense que bien des machines ont aussi besoin d’un minimum de désordre pour fonctionner : je pense par exemple aux moteurs de voiture. Un peu « d’huile dans les rouages » est LA solution technique et le « jeu » entre les pistons est nécessaire, sinon, ça casserait.

          L’horlogerie de précision traditionnelle peut se permettre un minimum de jeu dans les engrenages car l’objet subit très peu de dommages et de chaos pendant son utilisation « au poignet » (et il faut quand même du lubrifiant, d’ailleurs).

          Dans l’exemple que je donne, je me demande si il n’est pas tout autant question de « désordre » que « d’indétermination », non ?



        • Ecométa Ecométa 22 août 2009 12:53

          @COLRE

          Vous me reprenez en répétant : « Le problème c’est notre approche rationalo mathématico technoscientiste, qui, si elle est appliquée, aux machines, ne posent pas problème, »

          J’ai ajouté : « mais, appliquée à l’humain en pose de sérieux ! » ; je posais le problème du rationalisme mécaniste appliqué à l’humain et non aux machines ! Ce rationalisme mécaniste est indispensable aux machines ou alors elles ne fonctionneraient pas de façon satisfaisante ; pour autant ce n’est pas de la perfection, ou alors très relative, car arrivé un moment, par usure, elle ne fonctionnera plus cette machine, et que dire des pannes en tout genre susceptibles de survenir !

          Vous dites « Un peu « d’huile dans les rouages » est LA solution technique et le « jeu » entre les pistons est nécessaire, sinon, ça casserait ». Ce n’est pas du désordre mais des solutions techniques rationnelles à des contraintes techniques ! Dans votre exemple il n’est pas question de « désordre » ou d’ « indétermination » mais bel et bien de solution rationnelle et technique à des contraintes de nature purement techniques !


        • Leo29 Leo29 22 août 2009 11:58

          Qu’appelle t-on désordre ?
          Tout ordre ou désordre est relatif....
          Je crois qu’il en faudra beaucoup avant que les Peuples ne se révoltent !
          L’ordre est souvent réclamé par les gens eux-mêmes, cet ordre qui répond à un sentiment de peur ou d’insécurité insufflé et instrumentalisé par les gouvernements eux-mêmes !!!!
          Rappelez-vous du papy battu sauvagement avant l’élection de 2002.....
          Ce sont les hommes politiques en place qui battent le fer et qui modulent l’Ordre et le Désordre selon les nécessités électorales.....



            • COLRE COLRE 22 août 2009 12:27

              Excellent, sisyphe ! qu’est-ce que j’ai pu l’écouter et le ré-écouter ce morceau dans le temps ! Une vraie merveille.


            • sisyphe sisyphe 22 août 2009 14:17

              Colre

              Enchanté que cette merveille provoque en toi de précieux souvenirs, et des plaisirs que nous partageons.



            • COLRE COLRE 22 août 2009 12:38

              Salut ranta,

              Corle, lorsque tu parles d’indétermitation je suppose que tu fais référence au principe d’incertitude ? je crois que tu fais fausse routeR

              C’est possible, en effet. J’ai pas mal réfléchi sur ces notions de « jeu » dans un système, et je me demandais, là, si la notion n’était pas, en fait, assez proche de celle de désordre ou de non-déterminisme.



            • sleeping-zombie 22 août 2009 16:28

              Mais t’es pas plus avancé, car te voilà obligé de définir le « désordre » ...


            • paul muadhib 22 août 2009 13:15

              Salut a l’auteur, franchement c’est de loin, de mon point de vue relatif bien sur,de loin l’article dont le propos me semble « inspiré » ,agoravox étant plutôt un champs de bataille, j’espère que les commentaires fait pour « tuer » vont vous passer au dessus.
              pour finir ,ordre désordre et chaos sont des questions de point de vue,donc relatif, me semble t’il,..si l’un des trois,voir les trois combinées peuvent apporter la satisfaction des besoins primaires communautaires, ce qui voudra dire un humain ,coopératif sur des projets intelligents en dehors de la finalité de profit,alors ce sera bien..l’homme de profit est prêt a créer un chaos fatidique pour vivre ainsi au détriment de la communauté, amicalement


              • SALOMON2345 22 août 2009 18:09

                à paul muadhib

                « Très inspiré » comme vous dites et d’accord avec vous sur le nécessaire « relatif » qui, comme le tolérance, permet la vie commune, rejoignant en cela l’expression que je vole dans ces mails et que je reprends à mon compte en acceptant comme « unique absolu : le relatif ! »
                Salutations


              • avogt 22 août 2009 18:01

                Les êtres vivants se débarrassent de l’entropie en faisant c... Enfin, je dis cela, c’est pour t’aider à transposer au niveau d’une société.

                Non franchement pas d’accord avec toi, le vivant cherche toujours à éliminer l’entropie autour de lui, des fourmis jusqu’aux hommes. Que les efforts du vivant soient toujours condamnés au chaos, peut-être.

                Mais au niveau d’une société, une société ne peut exister que dans l’ordre. L’homme est un être sociable et donc il requiert d’une société. L’homme a donc besoin de l’ordre. Le chaos possible qui se profile dans nos sociétés signifie probablement la fin d’un ordre, mais qui ne sera que transitoire vers un nouvel ordre. Car c’est dans nos gènes.


                • Tony Pirard 22 août 2009 22:03

                  Je dirais que.... s’il y eut la perfection,la vie serait insipide et difficile de donner un meilleur valeur aux bonnes choses.... !.Selon la loi de la phisique les contraires s’annulent aussitôt l’universe continuera en équilibre penduler...


                  • Ecométa Ecométa 23 août 2009 09:52

                    Mais, où est passé l’auteur : est-il parti en vacances ?

                    Aurait-il lancé un article qui le dépasse ou est-il simplement déçu de la tournure des évênements ?


                    • Ecométa Ecométa 23 août 2009 10:37

                      @Sisyphe

                      Le désordre c’est l’ordre ... moins le pouvoir !

                      Derrière tout désordre il y a un ordre apparent : comme une certaine logique ! Une logique, qui, visiblement, nous dépasse, qui, même, et à vrai dire, ne nous intéresse pas réellement tellement nous sommes aux antipodes de la compréhension de la réalité, des réalités, et plutôt dans leur manipulation !

                      Il y a 2500 ans, le philosophe présocratique, Héraclite, disait que « la nature aime à se dérober à nos yeux... il est donc nécessaire que l’homme l’amène au logos » à la compréhension !

                      Le désordre pour le rationaliste, celui apparent pour quelqu’un de plus subtil, perspicace, de plus pertinent, comme une forme de déterminisme indéterministe ; ce désordre c’est l’ordre naturel des choses, qui, visiblement nous échappe encore.

                      Une question se pose : sommes nous plus intelligents avec notre pléthore de savoirs rationalo technoscientiste ? Avec tout notre savoir, toute notre science, ou plus exactement avec toutes nos sciences car elles sont pléthores participant d’autant de spécialités et de spécialistes, que de chasses gardées et de prés carrés ; avons-nous tout compris de la nature et des états de natures ? Il semblerait que non ; il semblerait même que la nature continue toujours de se dérobe à nos yeux ! Avons-nous plus de connaissances et sommes nous plus intelligents ? Plus de connaissance, certes, oui ! Quant à être plus intelligent cela relève d’un autre débat car le savoir s’il contribue à l’intelligence n’est pas l’intelligence de la même manière que si l’information participe au savoir elle n’est pas le savoir ! En réalité, même au 21 è siècle, il semblerait que nous soyons toujours au fond de la caverne avec les ombres qui continuent de s’agiter.

                      Rationalisme n"’est plus rationalité mais paroxysme de rationalité ! L
                      ’écueil de tout conformisme, comme celui du tout formalisme et à fortiori de tout rationalisme, ce ne sont là que des « paroxysmes », et serait-il même scientifique ce rationalisme ; cet écueil c’est la tautologie : le cercle vicieux ! Quand l’esprit humain cherche à penser le mouvement, la continuité, le multiple ; quand il se met a penser la division à l’infini imposée par la « dichotomie » ou encore celle réductrice, simplificatrice au simplisme, imposée par  la méthode scientifique ; quand il se met à penser la « vérité pure », la « perfection », imposée en premier par la religion puis par la technoscience et la technocratie ; quand il se met à penser l’optimum économique : alors l’esprit humain se heurte plus qu’à de simples paralogismes comme identifiés et démontrés par Aristote au IV è siècle Av J. C. avec les apories de Zénon d’Elée ! En procédant de la sorte, en réduisant puis en opposant à l’antagonisme tout ce qui pourtant partout et toujours participe et collabore, l’esprit humain se heurte alors à des invraisemblances, à de véritables non-sens, à des antinomies, voire à de véritables contradictions ! S’il persiste et signe, comme il le fait avec le scientisme positiviste (le comment sans le pourquoi), l’esprit humain ne peut qu’élaborer de fausses théories, exclusives, forcément dogmatiques et doctrinales, certes en religion, mais aussi en science et notamment en sciences humaines comme en politique, en encore en économie… s’il persiste encore l’esprit humain ne peut qu’élaborer de fausses philosophies, de fausses croyances qui immanquablement, avec le temps, mèneront à des cercles vicieux et non à des cercles vertueux tel que prétendus !


                      • Peretz Peretz 23 août 2009 11:33

                        Article qui est effectivement un peu trop général, Mais merci tout de même à l’auteur d’avoir soulevé le problème. Edgar Morin a déjà écrit un bouquin sur l’ « Organisation, désorganisation,organisation. Si l’on veut fonder un argumentaire sur les lois des systèmes, il vaudrait mieux parler plus simplement »d’effets secondaires", souvent pervers d’ailleurs, plus que d’entropie. Par exemple j’ai écrit un bouquin sur l’Economie vue sous l’angle des systèmes, avec la conclusion évidente que les mêmes causes produisant les mêmes effets, la crise se renouvellera tôt ou tard à moins de changer de système, en particulier modifier le fonctionnement des multinationales et au moins écrêter leur plus-values. Pareil pour notre constitution, dont on subit les inconvénients depuis que le président de la République est élu au suffrage universel direct : une aberration. (www.voiescitoyennes.fr)


                        • COLRE COLRE 23 août 2009 12:15

                          Bonjour,

                          ...j’ai écrit un bouquin sur l’Economie vue sous l’angle des systèmes, avec la conclusion évidente que les mêmes causes produisant les mêmes effets...

                          Je m’étonne de cette idée : sous l’angle systémique, les mêmes causes ne produisent pas vraiment les mêmes effets. 

                          Un système est une interaction de causes et d’environnements forcément instables (question d’échelle), et la répétitions de qques causes ne devraient pas conduire à des effets semblables. Rien n’est linéaire dans un système, qui contrôle, de façon probabiliste, une partie chaotique du fonctionnement.

                          Je trouve que, surtout en Economie, les recherches ont montré que rien n’est vraiment prévisible, sinon comme la météo, à 7 jours à l’avance… Qu’en pensez-vous ?



                        • COLRE COLRE 23 août 2009 14:44

                          (moi itou, mal placé, c’est bien sûr à toi que je m’adressais ci-dessous… ranta ou RANTA ?!… as-tu bcp de pseudos dit « de réserve » (nouveau concept momoien) ? faut faire gaffe, tu as raison, les pieds nickelés mènent une enquête d’envergure, comme ils en ont l’habitude…)


                        • COLRE COLRE 23 août 2009 14:36

                          Coucou !

                          Tiens, l’une des rantanplanneries les plus drôles que je voulais te raconter depuis longtemps, si ma mémoire est bonne, se trouve dans « la mascotte.
                          RTP se fait recommander un soir de bien monter la garde autour du campement de la Cavalerie, et il répond à l’officier : »bonne nuit aussi« …

                          warf warf… dire »bonne nuit aussi" à tous ceux qui ne comprennent rien à rien est depuis une de mes habitudes. On devrait dire ça à morice... :))

                          • Peretz Peretz 23 août 2009 18:58

                            @COLRE Dans mon esprit il n’est pas question de probabilités qu’un évènement arrive, ni quand. Simplement il y a accumulation d’effets secondaires dans le fonctionnement de tout système qui tendent à l’autodétruire ou à l’étouffer. Sauf si de l’extérieur on en modifie les paramètres. Par exemple, l’adage bien connu « tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse » est dicté" par l’expérience. Autre exemple physique : le moteur qui produit une chaleur indésirable qu’il faut évacuer si on veut qu’il continue à tourner. La théorie des système ne dit rien d’autre. En Economie, le fait d’avoir ouvert les vannes aux échanges est un système qui éclate en bulle s’il n’est pas régulé. En politique, les lois ne sont que des règulations à l’oganisation de la société. Toute bulle, isssue d’un système quelconque (et tout est système depuis l’atome jusqu’à l’univers) finit par éclater. On retrouve ce même principe chez Marx quand il dit que le capitalisme, fondé sur les plus values, se contredit et le condamne à une échéance inconnue. L’aliénation du monde ouvrier qu’il introduit est toujours là, n’est-ce-pas ?


                            • COLRE COLRE 24 août 2009 10:22

                              Bonjour Peretz,

                              Autant par votre première intervention que par votre réponse (merci, au fait), je me demande si vous utilisez la notion de « système » dans son sens le plus fort, celui de Morin, justement.

                              Quand vous dites :
                              accumulation d’effets secondaires dans le fonctionnement de tout système qui tendent à l’autodétruire ou à l’étouffer. Sauf si de l’extérieur on en modifie les paramètres

                              je considère qu’il n’y a pas que du « on », extérieur, dans un système, il y a un milieu extérieur : point. Or le milieu extérieur est en perpétuelle modification, ne serait-ce que par les effets rétroactifs du système.

                              A vrai dire, c’était l’objet de ma première intervention à votre message : je ne vous trouvais pas très « systémique »... Mais je ne suis pas économiste. 

                              En revanche, je trouve que l’économie est un excellent exemple de « système complexe » (tout de même moins qu’une société humaine, évidemment) où les modélisations (notamment dans ses implications prédictives) montrent tout le chemin à parcourir avant de faire de l’économie une science plus pertinente pour nos décisions sociales et politiques.


                            • Ecométa Ecométa 24 août 2009 09:39

                              @Ranta

                              « Désolé... c’est du blabla. On pourrait en revenir aux fondamentaux de la physique ? »

                              Quels fondamentaux : ceux de la physique mécaniste ou ceux de la physique quantique ?

                              Pour revenir aux fondamentaux de la physique il va falloir revenir au blabla... ce qui est mieux que des « onomatopées » : Zooooooooo, bip, bip, tralaloum, tsoin tsoin, ploum ploum,  warf warf…, Heu......, il l te reste du temps pour dormir ? Oui, il y en a plein : reste donc couché !

                              Dans la théorie de la communication, l’entropie mesure l’incertitude quant à la nature d’un message ; sur une échelle de 10 on peut mettre 16 (16 interventions pour ne rien dire)   : tu étales énormément ton entropie Ranta !


                            • ALARIC ALARIC 24 août 2009 11:46

                              Excuser moi j’étais effectivement parti ce week end, mon but étais de faire discuter les lecteurs sur ce sujet qui me tiens à coeur, et de faire passer un message, donc au dela des pisse vinaigres et des personnes au QI tellement élevé que cet article peut leur paraitre de la merde, je remercie celles et ceux qui en on débattue avec objectivité....


                              • Ecométa Ecométa 25 août 2009 14:17

                                Enfin !

                                Mais que penser de votre réaction : de cette division en « pisse vinaigre », « personne au QI tellement élevé » que cet article leur paraît de la merde » et celles qui ont débattue avec objectivité... 

                                Etant donné votre réaction ce débat que vous avez lancé vous dépasse, ou, alors, au lieu de couper court de cette façon vous reprendriez certains points de ce débat !

                                Je pense avoir débattu avec objectivité, avoir pris du temps pour cela, et tenté de faire progresser ce débat en profondeur en apportant ce que je sais : il nous faut avoir quelques certitudes, ceci, sans aucun dogmatisme !

                                J’ai la certitude d’un désordre très organisé, orchestré, voire même ordonné ; ceci avec une mauvaise logique, une mauvaise raison, un mauvais savoir et une mauvaise culture ! J’ai la sensation d’une belle manipulation, et c’est un comble, par le « savoir », et je propose une autre logique, une autre raison, un autre savoir et une autre culture ; que tout ceci soit plus ouvert sur les principes mêmes de démocratie et d’humanité comme sur ceux de la République qui les rejoignent !

                                http://metaecosystemie.blogspot.com


                                • ALARIC ALARIC 25 août 2009 15:24

                                  Pourquoi vous sentir visé si vous pensez avoir répondu objectivement ???
                                  Un problème d’égo !!!!!!!!!!

                                  Allez sans rancune, c’est juste un petit article, pas de quoi se prendre la tête.

                                  A bon entendeur.


                                • Ecométa Ecométa 26 août 2009 13:19

                                  C’est tout simplement que vous me visiez ; les points d’interrogation et d’exclamation me le confirment.

                                  Problème d’ego ? Non ! il y a simplement que j’aime simplement le débat et que, là, alors qu’il y avait matière  ...ça à fait pschitt.. et que vous y êtes pour quelque chose.

                                  A bon entendeur !

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