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Accueil du site > Tribune Libre > Vouloir réformer un système qui s’effondre : une dangereuse (...)

Vouloir réformer un système qui s’effondre : une dangereuse utopie

Les résultats des élections municipales sont sans appel. Ils sanctionnent la politique hasardeuse d'un gouvernement qui avait la prétention de vouloir humaniser et requinquer un monstre vieillissant qui n'en finit pas de détruire tout ce que la Terre a mis à la disposition des hommes. Ces élections c'est un grand coup de gueule, un cri de désespoir contre ces pilotes imprudents du progrès qui nous conduisent inéluctablement dans le mur.

 

Cette gauche libérale, si elle a toujours besoin des votes des sans grades pour accéder au pouvoir, une fois élue, s'empresse de tourner le dos à sa base électorale pour prétendre laver plus blanc que la droite républicaine. Elle voudrait nous faire croire, cette gauche de progrès, que l'on peut transformer l'or en plomb, en faisant le bonheur de ceux, qui en s'accaparant de tout, ont encore le privilège de créer les emplois, tout en promettant de ne rien exiger de la grande masse des éternels perdants. En prime, moyennant quelques réformes sociétales "novatrices", elle s'affiche plus "progressiste" que la droite "réactionnaire", s'attachant ainsi à séduire cette petite bourgeoisie urbaine des grandes métropoles acquises à la mondialisation.

Avec la crise, conscient que la fin est proche, le système est de plus en plus vorace et de plus en plus violent. Il ne tolère plus des écarts au dogme de la compétitivité mondiale ni quelques conquêtes sociales qui, en leur temps, ont légitimé la gauche au pouvoir comme la retraite à 60 ans en 1982 ou les 35 heures en 1999 ; ses propres commissaires du FMI, de la BCE et de la Commission Européenne se chargent de veiller à sa bonne exécution.

Le résultat de ces élections, c'est le coup de sang de ces silencieux, ces éternels oubliés, ces gueules cassées de la politique, ces précaires, cette chaire à canon du capitalisme devenu global et total. Ce sont tous les soutiers d'un système finissant qui ont, par leur abstention, fait la grève du vote et ainsi ont tourné définitivement le dos à un système démocratique usé jusqu'à la corde. Ce sont tous ces désespérés, qui enfoncés dans le trou de la France profonde, s'accrochent à une main tendue sans se préoccuper de qui leur la tend et de quelle idéologie ou de quel parti est leur sauveur du moment.

Dans ces élections, peu nombreux sont ceux qui ont débattu sur comment gérer une communauté municipale, une ville ou un village. Non, beaucoup ont voulu tirer le signal d'alarme et hurler "ça suffit !" à ces élites qui nous embrouillent et nous conduisent toujours dans les mêmes impasses. Combattre cette pseudo démocratie,qui nous permet périodiquement de choisir la couleur des chevaux qui nous conduisent toujours sur le même chemin, est à l'ordre du jour. Il reste à inventer une nouvelle représentation de tous à tous les niveaux de décision.

CESSONS DE REPARER CE QUI NOUS DETRUIT (1)

Le XX° siècle a vu un déferlement d'inventions, l'automatisation des processus de production qui aurait dû rendre moins pénible le travail humain et qui en décuplant les capacités de production aurait pu libérer, en partie, l'homme du travail salarié. En moins d'un siècle les progrès scientifiques et techniques ont fait passer l'humanité d'une organisation de la rareté à une organisation de l'abondance subie (la société de consommation ). Pourquoi ce renouvellement technologique incessant n'a que relativement peu profité aux travailleurs et à la société dans son ensemble ? Pourquoi les inégalités n'ont cessé de se creuser tant au niveau des revenus que des patrimoines pour atteindre les niveaux que l'on connaissait déjà à la fin du XIX° siècle ? (lien )

Depuis Marx, si les progrès techniques ont bouleversé les modes de production, rien n'a changé dans l'antagonisme entre capital et travail. Au gré des rapports de force, des acquis sociaux ont été arrachés, non sans luttes, par les travailleurs. Mais les propriétaires de capital ont toujours réussi à reprendre d'une main ce qu'ils avaient concédé de l'autre. Ainsi, toute réduction du temps de travail s'est accompagnée d'une intensification de la production et en conséquence, ce temps libre gagné a été accompagné trop souvent par une détérioration des conditions de travail. L'augmentation phénoménale de la productivité par l'automation s'est traduite par une production en masse que la mondialisation et le marketing ont permis d'écouler aux quatre coins du monde. Cette libre circulation des marchandises et des capitaux n' a fait que décupler les profits aux dépens des travailleurs, soumis qu'ils sont à la concurrence de la main d'oeuvre du monde entier et aux dépens aussi des Etats qui subissent le moins disant fiscal et l'attraction des paradis fiscaux. Cette abondance de la marchandise ne sert malheureusement pas les besoins de l'humanité. Elle n'a qu'un objectif, réaliser financièrement, le plus vite possible, l'investissement, sans se soucier du pillage des ressources terrestres et de la pollution des espaces. Pour ce monde des affaires, peu importe l'objet que l'on fabrique, il suffit d'être capable, par la magie de l'industrie de la publicité, de le vendre à des clients toujours de plus en plus nombreux. Ces dernières décennies, pour accélérer cette réalisation de la valeur marchande on n'a pas hésité à aliéner encore plus ces pauvres "travailleurs-consommateurs" par le développement du crédit à la consommation ou immobilier avec le prélèvement sur le pouvoir d'achat de l'emprunteur d'un intérêt par le système financier, devenu le seul maître en matière de création monétaire. La crise des subprimes a révélé l'ampleur de cette manipulation et comme toujours les Etats ont repris les pertes. Endettés, sous le poids de la charge de cette dette due aux banques privées, ils rognent alors sur les dépenses sociales et les acquis sociaux et conduisent les pays vers la déflation qui paralyse à son tour les échanges et accélérer la montée du chômage.

C'est parce que le travail, indépendamment de son rôle majeur dans la production des biens, reste encore la " médiation sociale" principale que nos sociétés sont aussi en crise. Sans contrat de travail, l'individu n'a plus accès à un logement, aux prêts et donc aux standards que nous impose le marketing. Très vite, avec l'augmentation du chômage, de l'intérim et de la précarité, le déclassement menace alors tout un pan de la population qui tombe dans le marée des perdants, des" loosers", des sans voix. Trop souvent alors, la vie se déglingue un peu plus, les familles éclatent, accélérant encore le déclassement dans la solitude d'un périurbain ou dans ces petites villes abandonnées par la mondialisation. L'élite, habitante des grandes métropoles, performante en tout et dans tous les domaines, ne s'adresse plus qu'à elle même dans les "ghettos du gotha" ( 2), à elle l'héritage de 68, à elle les réformes sociétales, à elle l'universel, les plaisirs et les saveurs du monde, à elle la modernité. Le peuple des perdants, quant à lui, ne peut que sombrer dans la "beaufitude" et la béatitude devant la téléréalité que diffuse les écrans plats. La fracture ne cesse de s'élargir entre ces deux groupes devenus avec le temps antagoniques. Peu à peu la base électorale de cette démocratie représentative se réduit comme peau de chagrin à ceux qui sont encore concernés et qui peuvent encore tirer profit de ce monde marchand finissant. Le discours politique n'est plus que bavardage et n'est plus audible par la majorité. Le sociologue Jean-Pierre Legoff ( *) a, au cours de ses travaux,longuement analysé ce processus de différenciation de la société. ( lien ). "Nous vivons dans une société bavarde qui se paie de mots, pratique la langue caoutchouc de la communication et du management qui recouvre la réalité pour mieux la mettre à distance et la neutraliser."

Paul Lafargue dans "le droit à la paresse" affirmait déjà en 1881 " La passion aveugle, perverse et homicide du travail transforme la machine libératrice en instrument d'asservissement des hommes libres : sa productivité les appauvrit" ( page 36 ). Hélas depuis plus d'un siècle avec l'automation, l'informatisation et la mise en réseau des données et des individus, rien n'a changé, bien au contraire.

Le système de création de la richesse, par la seule domination du capital sur le travail humain a atteint des limites intolérables dans l'iniquité du partage des fruits de cette implication. Contrairement à ce que l'on veut nous faire croire ce système n'est pas réformable et il ne pourra jamais évoluer vers la satisfaction des besoins de l'humanité dans le respect des hommes et des ressources naturelles.

Ne nous laissons pas distraire par les promesses de plein emploi, par un " pacte de responsabilité" qui voudrait nous faire passer devant les chefs d'entreprises pour des irresponsables. François Hollande n'y pourra rien, ni les " courberies de Sapin " ( lien) . Au mieux ils gagneront un peu de temps avant l'effondrement final.

Cette crise électorale n'est qu'un épisode de plus de cette crise systémique qui ne peut se résoudre que par la fin de la domination du capital et de la machine sur le travail humain.

Quand cessera-t-on de perdre son temps à travailler pour que le fruit de son labeur soit accaparé par d'autres ? Quand cessera-t-on de perdre sa vie à tenter de la gagner ?

L'enjeu est bien de modifier les gènes de ce système obsolète et dangereux - où le travail n'est que marchandise hâtivement monétisé dans la poche de quelques-uns - en changeant de paradigme. Avec l'ensemble de la richesse qui provient du capital collectif et humain accumulé depuis la nuit des temps ( connaissances, infrastructures, patrimoine public et privé, ressources naturelles ) , fruit du travail des générations précédentes, il est possible d'utiliser une partie de ce capital commun pour allouer à tous les citoyens, sans condition, les moyens de base ( connaissances et dispositions matérielles) pour se désaliéner partiellement du travail salarié et enfin pouvoir jouir du temps libéré pour exercer ses talents enfouis, dans des activités où l'on est certain d'en cueillir tous les fruits.

En attendant, toute tentative de construire une alternative à ce système finissant ne se fera pas sans intégrer tout ceux qui ces deux derniers dimanches se sont abstenus ou ont émis un vote de protestation. La nomination de Manuel Vals au poste de Premier Ministre ne changera rien ; elle révèle une fois encore, combien nos élites se moquent des vicissitudes de la vie de la plupart de ses concitoyens et combien notre Président est beaucoup plus préoccupé à apaiser Bruxelles que ce tohubohu électoral pourrait courroucer.

LA SCIENCE DU PARTAGE

________________________

(*) Jean Pierre Legoff : " La démocratie post totalitaire" - " La Fin du village. Une histoire française"

(1) Voir l'article " ne réparer pas ce qui vous détruit" -

(2) Michel Pinçon, Monique Pinçon-Charlot, "Les ghettos du Gotha". Comment la bourgeoisie défend ses espaces Paris, Éd. Le Seuil, coll. Essais, 2007, 294 p.


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45 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 2 avril 2014 09:02

    Bonne analyse factuelle. 

    Et parce qu’on ne peut pas avancer sans savoir où on veut aller, il nous appartient maintenant à définir une alternative, un autre modèle de société.

    Ou, peut être, plus simple, des changements réalisables et suffisants pour modifier le modèle actuel, comme rendre le pouvoir au peuple en facilitant l’accès aux référendums, donner aux électeurs le pouvoir de révocation de leurs élus, reprendre notre liberté de création monétaire, dénoncer l’endettement vis à vis des banques, nationaliser ce qui constitue un bien public ou une fonction régalienne de l’Etat ... etc.

    Des réformes réalisables et qui rendent le pouvoir au peuple. Pour pouvoir faire mieux ensuite.


    • non667 2 avril 2014 14:14

      à alpo
      Des réformes réalisables et qui rendent le pouvoir au peuple.
      rendre le pouvoir ?
      il faut savoir déjà ou il est !
      tant que l’on ne voudra pas reconnaître qu’il est dans la caverne d’ali baba et que se sont les « Rothschilds » qui ont les clés (digicodes ) on ne pourra rien faire !

      chut ! la loi gayssot interdit d’en parler .


    • claude-michel claude-michel 2 avril 2014 09:12

      Notre système (celui de l’argent) a pour règles..de na pas en avoir...seul le profit compte et peu importe les moyens pour y arriver..Les élections ne représentent pour les dirigeants qu’un moyen de canaliser les peuples dans leur ignorance...et ça fonctionne ainsi depuis des millénaires...Pourquoi voulez vous que cela change.. ?

      Toutes les révolutions ont échoué... !

      • leypanou 2 avril 2014 09:23

        Article très profond qui est complètement à l’opposé des slogans des politiciens ânonnés en boucle sur les médias mainstream.

        Ce paragraphe résume l’idée directrice :" En attendant, toute tentative de construire une alternative à ce système finissant ne se fera pas sans intégrer tout ceux qui ces deux derniers dimanches se sont abstenus ou ont émis un vote de protestation. ". C’est une tâche quasi-insurmontable, qui nécessite la contribution de chacun.


        • Karol Karol 2 avril 2014 09:31

          Bonjour et merci de votre remarque.
          Ce qui est terrible est que depuis dimanche on est très vite passé à autre chose pour ne pas voir. On se distrait avec le casting d’un nouveau gouvernement qui ne changera strictement rien.

          « Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s’annonce comme une immense accumulation de spectacles. Tout ce qui était directement vécu s’est éloigné dans une représentation. » Guy Debord- La Société du Spectacle.


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 2 avril 2014 20:14

          @ ... Guy Debord 


          Le vrai triomphe du « spectacle », n’est-ce pas quand on commence à faire porter le débat sur choix de la meilleure métaphore smiley

          PJCA 

        • xantrius 2 avril 2014 21:50

          Comme c’est juste !


        • Armelle ARMELLE 2 avril 2014 10:50

          Merci Karol

          +++ sur un article qui a du sens et qui,pour la première fois depuis une semaine, sort du rang des papiers successifs qu’ont suscité les municipales, et qui n’ont présenté qu’un aspect descriptif d’une situation, que chacun connaissait déjà. 
          J’ai clairement ressenti, à travers ces mots, une volonté de faire partager votre analyse pernente et non ’’faire un papier’’ pour ’’faire un papier’’ histoire de se ’’montrer’’ sur Agoravox comme certains le font en publiant rien que 3 articles en 24h !!!
          ...Pouvoir oblige... Et comme on peut le constater, celui-ci est détenu (et bougrement protégé) à toutes les strates de la société par des individus ayant largement passé l’âge de la vitalité intellectuelle, formatés sur des schémas et des valeurs dépassés. Notre gouvernance ainsi que toutes nos institutions sont une immense RPA 3 étoiles, de laquelle ne peut naître le moindre espoir de modèles réformateurs nécessaires à une renaissance du ’’bien vivre’’ dans notre société. 
          En matière d’emploi, nous sommes séniors à 45 ans, j’estime qu’à partir de 60 ans, il devrait être déconseillé voire interdit d’oeuvrer dans l’exécutif , et ne se limiter qu’au rôle de conseil auprès d’une jeunesse à l’égard de qui la confiance n’a jamais été présente.
          Tout le monde prend toujours l’Allemagne en exemple, et bien notons que ce dispositif est présent dans les entreprises depuis bien longtemps déjà...

          Votre article m’a donné envie de parcourir les autres de votre signature
          Merci encore



          • Karol Karol 2 avril 2014 11:06

            Merci Armelle pour les compliments.
            J’essaie de vous faire partager ce que je ressens devant ce triste spectacle d’un monde finissant...


          • Francis, agnotologue JL 2 avril 2014 11:09

            De quoi Valls est-il le nom ? La nomination de Manuel Valls au poste de premier ministre après la raclée électorale des dernières communales, est le symptôme de la folie de la politique politicienne.

            La stratégie du PS est toujours la même : gagner les élections grâce aux électeurs de gauche, et se maintenir au pouvoir grâce à l’oligarchie droitière (pardon pour le pléonasme).

            Ceci dit : qu’est-ce qu’il peut faire s’il se prend une autre raclée aux zoropéennes, comme ils disent dans les radios et les télés ? Compte tenu du principe énoncé ci-dessus, soit il ne fait rien, soit il dissout l’assemblée.

            Un mot sur la machine  : le profit nous coûte horriblement cher.

            Je m’explique : plus les gains de productivité s’accroissent et plus la machine produit ; plus les profits grimpent et plus les inégalités s’exaspèrent ; plus l’environnement s’appauvrit et plus la misère s’étale.

            Oui, les profits nous coûtent horriblement cher. Beaucoup trop cher.


            • Armelle ARMELLE 2 avril 2014 11:39

              Bonjour JL

              Je vous propose de parcourir le contenu du projet ’’VENUS’’ issu de la réflexion d’un certain Jacques Fersco, C’est un modèle basé sur les ressources et qui, semble t-il, pourrait donner une solution aux problèmes que vous évoquez ;


            • Cassiopée R 2 avril 2014 16:23

              Vous avez entièrement raison, sur ce que vous avez mis en gras.


              J’essaye de l’expliquer depuis de nombreuses années sur blog, et c’est l’entièrement réalité, lorsque la gauche est au pouvoir ellescherche sans arrêt à faire plus de libéral au détriment des populations.

              Cependant je pense que les votes sont truqués et que l’oligarchie choisit les alternances.

            • Francis, agnotologue JL 2 avril 2014 18:54

              ’’Cependant je pense que les votes sont truqués et que l’oligarchie choisit les alternances’’

              Non, je ne crois pas : la puissance médiatique est suffisante pour influencer l’opinion, juste ce qu’il faut quand il faut.


            • alinea Alinea 2 avril 2014 12:29

              Le propre de l’humain, c’est l’effet pervers ! Rien de ce qu’il entreprend pour satisfaire sa grande volonté de maîtrise n’est positif ; et c’est bien logique ! La Vie ne se découpe ni se laisse dompter.
              C’est la spécialisation de la production au niveau mondial qui crée ce désastre ; que ce soit l’industrie maintenant dans le lointain Orient, ou l’agriculture, tout est destructeur. La solution dans un premier temps est revenir à une société riche de sa variété de talents et d’énergie et qui produirait autant que faire se peut la totalité de ce dont elle a besoin....
              Quant aux entreprises, elles ne créent pas d’emplois, c’est la demande qui crée de l’emploi, car on produit en fonction du carnet de commandes. Voir à ce propos l’excellent article de Lordon dans le Monde Diplo de mars.
              Une fois de plus Karol, merci de cette réflexion qui entraîne notre réflexion


              • Karol Karol 2 avril 2014 12:56

                Bonjour Alinéa,
                La spécialisation, la standardisation et la production de masse des maux parmi d’autres de nos sociétés qui convergent vers un modèle unique mortifère pour l’humanité.
                Voici le lien de l’article de Lordon sur le MD.


              • lambda 2 avril 2014 12:54

                Mes amis, le jour viendra où le FMI s’imposera à nous et là....... il faudra se lever et réagir mais pour cela il faudrait d’abord avoir compris le système

                Il faut déjà comprendre que les élus travaillent contre le bien du peuple - ils obéissent à d’autres maitres

                le système c’est celui là ;


                et la phase finale avant la clôture en 2015 du marché transatlantique c’est la mise sous tutelle du FMI de la France et il sera trop tard

                la léthargie généralisée leur permet de finaliser leur projet 




                • Depositaire 2 avril 2014 12:54

                  Cet article est effectivement intéressant. Il est plus que temps de s’affranchir d’un système qui a plus que prouvé son absurdité et sa dangerosité au niveau de l’humanité toute entière.

                  L’idée du projet « Vénus » est intéressante, mais il faudrait en savoir plus long sur les détails.
                   En tout cas, il est évident que la notion de travailler pour « gagner sa vie », (et quel concept horrible de devoir « gagner sa vie » !), même si elle existe depuis fort longtemps, n’en demeure pas moins une idée absurde. Nous sommes tous sur la même planète avec ses ressources limitées et nous devrions en toute logique gérer ces ressources de façon à ne léser personne et faire en sorte que les générations futures puissent vivre dans l’harmonie et la prospérité sur tous les plans.

                  Ceci est une évidence et ne constitue qu’un rappel. Les partis politiques ne sont que la courroie de transmission de l’oligarchie mondiale dont le seul but est de dominer l’humanité en vivant dans un luxe invraisemblable, ce qui implique un pillage systématique de toutes les ressources de la planète à leur seul et exclusif profit. Dire que ces gens ne sont que de dangereux psychopathes est un lieu commun tellement cette avidité cupide et cette volonté dominatrice hégémonique est pathologique.

                  Mais ces gens n’ont de pouvoir qu’autant qu’on leur en laisse. Il n’y a pas à se poser la question si ce sera difficile de changer de paradigme de société ou non, l’actuel paradigme mis en place par cette oligarchie est plus que dangereux, il est profondément destructeur de toute vie et de toutes les valeurs essentielles de l’humanité. Savoir s’il faut malgré tout le conserver en l’aménageant est un non sens. Il DOIT disparaître. C’est une question urgente et vitale pour l’humanité. Et ce ne peut pas être pire.

                  Toute la question est de savoir s’il y a assez de gens motivés et prêts à agir dans le bons sens, qui ne cherchent pas leur profit personnel pour vouloir agir pour changer de paradigme ? On ne saurait assez informer la population de la dangerosité de ce système actuel et de l’illusion du mode de vie actuel, qui, d’ailleurs, est en train de craquer de toutes parts. Ceci jusqu’à ce qu’un pourcentage significatifs d’individus soit atteint et alors une autre volonté se manifestera et sera agissante. Et ce processus ira très vite, car il est dans la nécessité de l’humanité. Donc continuons à informer et à agir là où nous sommes.


                  • Armelle ARMELLE 2 avril 2014 13:12

                    .Bonjour Alinéa,

                    ’ La solution dans un premier temps est revenir à une société riche de sa variété de talents et d’énergie et qui produirait autant que faire se peut la totalité de ce dont elle a besoin....’’


                    Oui sauf,que le frein pricipal à la réalisation de ce souhait est bien l’argent et l’avidité qu’il engendre
                    Observez ce qui se passe en terme de ’’talents innovateurs’’, potentiellement sensés pouvoir générer de nouvelles technologies, ou de nouveaux produits, supports d’emplois, et bien les investisseurs privés privilégient des circuit de placements moins imposés car les retours sur investissements en entreprise sont imposés à 60% !!!
                    C’est donc bien cette notion d’avidité qui pervertit le système et qui ne peut disparaître dans un monde ou paradoxalement la consommation outrancière est stimulée pour maintenir l’activité, donc l’emploi, qui effectivement n’est pas créé à travers l’argent mais bien à travers un carnet de commandes. D’où les aides stupides aux grandes entreprises

                    • tf1Groupie 2 avril 2014 13:20

                      La vraie catastrophe c’est l’allongement de la durée de vie.

                      Car cela nous amène des bataillons de gens qui ont abondamment profité de la période la plus faste de toute notre histoire a passer leurs dernières années à dénigrer ce qui leur a permis de vivre aussi bien.

                      On n’a jamais vécu aussi longtemps, jamais été aussi bien logé, soigné, nourri, on n’a jamais aussi peu travaillé, jamais eu autant de libertés, jamais eu un accès aussi facile à la connaissance et à la culture ... et pourtant « c’est la crise ».

                      La vieillesse est-elle obligatoirement un naufrage ??


                      • anar75 anar75 3 avril 2014 14:05

                        Encore de la désinformation, car, les gens qui vivent plus longtemps sont les anciens, qui n’ont pas connu la malbouffe, la m*** industrielle des plats cuisinés, les téléphones portables...

                        Eux oui vivent plus longtemps, mais j’ai bien des doutes qu’une personne se nourrissant à lidl, de mac do vive jusqu’à l’âge de la retraite.

                        D’ailleurs, côtise jusqu’à la retraite, mais crêve le plus vite possible quand tu y arrives ne serait pas un scénario tip top pour l’état ?


                      • Armelle ARMELLE 2 avril 2014 13:40

                        Pour ma part, je n’ai pas attendu qu’un employeur me propose un emploi, c’est toujours facile de pointer du doigt les ’’patrons’’ qui n’embauchent pas. J’ai moi meme crée mon emploi, étant ma propre dirigeante tout en étant salariée, à travers le concept du ’’partage salariale’’, je considère que ce choix relève de la responsabilité individuelle. on ne me propose pas, ou je ne suis prise nul part /, alors je j’entreprends, je vends ce que je sais faire, m’étant dit que si je n’arrivais pas à me vendre, pourquoi une entreprise m’aurait fait ce plaisir de m’embaucher à partir du moment où mes compétences n’intéressent pas !!!

                        N’est ce pas logique ?


                        • alinea Alinea 2 avril 2014 16:30

                          Non Armelle, ce n’est pas si logique : une compétence en quelle que matière que ce soit, et savoir se vendre sont deux choses bien distinctes ; je ne connais, moi, que des artistes, des producteurs, éleveurs, très compétents ou très créatifs mais qui vivotent parce qu’ils n’ont pas à leur service, ce métier inventé pour ça : l’agent ( littéraire), un coach, un « commercial », etc !!!
                          En général, la création ou la culture prend tout son temps et tous ses soins !! et les deux qualités sont très souvent antagonistes !


                        • trevize trevize 2 avril 2014 16:54

                          Nous sommes beaucoup trop attachés à nos anciens modèles en France ; notamment au salariat. A tel point que de nombreux français ne voient pas de distinction entre le mot « salarié » et le mot « travailleur ».

                          Le but ultime de Marx était de voir le salariat disparaître. On pourrait le faire aujourd’hui, faire de chaque travailleur un actionnaire de son entreprise, échanger un peu de sécurité contre un peu de liberté, pour partager équitablement les bénéfices, les risques et les responsabilités, au lieu d’organiser la redistribution par l’état qui finalement ne roule que pour lui, et ne fait que nous piller et nous mettre des bâtons dans les roues.
                          On n’a pas besoin d’être salarié pour être solidaire et assurer ses arrières et celles des autres.

                          Finalement, le salariat c’est un peu comme la loterie. Si l’entreprise pour laquelle vous travaillez perd de l’argent, on peut considérer que le salarié est gagnant puisqu’on lui verse tout de même son salaire, malgré qu’aucune richesse n’ai été créée. A l’inverse, si elle gagne beaucoup d’argent, c’est le salarié qui se fait avoir, parce qu’il ne touche qu’une maigre fraction de la valeur qu’il a créée.

                          Mais non, on reste arc-boutés sur nos positions de lutte, le travailleur c’est le gentil, le patron, l’entreprise, c’est l’exploiteur, et il faut sans cesse que ces deux-là se battent, il faut mettre des bâtons dans les roues du patron à tous prix, et surtout, surtout, faire taire quiconque aurait une autre vision de tout ça.


                        • alinea Alinea 2 avril 2014 17:05

                          Mais Trévize, les gens sont attachés à avoir un boulot pour croûter ! Il n’est pas si vieux le temps où les hôtels, les restaurants, les commerces étaient tenus par de petits propriétaires, entreprenants ! Aujourd’hui, avec la grande distribution et les « chaînes », tous ces gens-là sont devenus des esclaves ! C’est bien pourquoi il faut ( non seulement boycotter ces engeances) mais revenir à une production locale ; c’était cela qui garantissait la diversité, et aussi la responsabilité d’une multitude de petites entreprises. Boudez KparK, toutes les enseignes de menuiseries industrielles, enfin tout quoi ! Le seul argument prétendu : la concurrence des prix !! Quand les gens auront envie de passer leurs soirées et leurs WE à faire autre chose que comparer les prix et « faire de bonnes affaires », nous y verrons peut-être plus clair !


                        • Armelle ARMELLE 2 avril 2014 17:26

                          Comme vous voudrez Alinéa, ce sont vos croyanceses et je les respecte

                          Ce que je constate c’est que la société de partage salariale au sein de laquelle je suis ’’portée’’ juridiquement et socialement, compte 11000 salariés en l’espace de deux années. C’est alors sans doute une logique d’emploi si ce n’est pas une logique tout court !
                          Et contrairement à ce que vous pensez, il ne m’a pas été nécessaire de développer des compétences commerciales, il suffit de rédiger son offre de service, un dossier sérieux relatant ses comptétences et le faire circuler à travers des structures comme le pôle emploi, la chambre de commerce, la chambre des métiers ou les divers syndicats relevant de sa corporation, ensuite c’est un entretien comme tous ceux que l’on assure pour un emploi salarié
                          D’autant que si effectivement pour l’instant, ce dispositif ne s’adresse qu’aux cadres, il est cependant prévu de l’étendre, au statut d’agent de maîtrise et employé.
                          Les avantages sont multiples ; je m’organise comme je le souhaite et bénéficie des avantages d’un salarié sur l’aspect social. 
                           

                        • alinea Alinea 2 avril 2014 19:20

                          C’est Armelle que nous n’avons pas les mêmes images en tête ! Cela vient très probablement du milieu différent dans lequel nous évoluons ! Je ne pense pas du tout que vous ayez tort, mais je persiste ( autour de moi !) à dire que l’esprit d’entreprise n’est pas une qualité qui se conjugue « logiquement » avec des compétences de « production » !


                        • picpetrolier picpetrolier 2 avril 2014 15:46

                          « Cette démocratie,qui nous permet périodiquement de choisir la couleur des chevaux qui nous conduisent toujours sur le même chemin »

                          + 1

                          Mais quel serait le bon chemin ?

                          L’énergie commence à manquer...


                          • Agor&Acri Agor&Acri 2 avril 2014 16:00

                            Bon article.
                            Merci.

                            Un passage a notamment retenu mon attention :

                            « Ces dernières décennies, pour accélérer cette réalisation de la valeur marchande on n’a pas hésité à aliéner encore plus ces pauvres « travailleurs-consommateurs » par le développement du crédit à la consommation ou immobilier avec le prélèvement sur le pouvoir d’achat de l’emprunteur d’un intérêt par le système financier, devenu le seul maître en matière de création monétaire  ».

                            En effet, on tient-là une clé (sinon LA clé) du système.

                            C’est ce qui m’avait incité à devenir lecteur régulier des posts de l’auteur du forum
                            LE SILENCE DES LOUPS (Décryptage d’un monde interdit aux moins de 16 dents)

                            Car, il y a déjà 5 ans de cela, il avait ouvert son forum sur cette idée que le système bancaire privé s’apparentait à une sphère de parasites improductifs et nuisibles qui s’engraissent sur le dos de l’économie réelle.

                            Posté en 2009, en introduction :
                            ______________________________________

                            Je suis parti d’un constat : les politiques et les journalistes, pourtant friands de sujets polémiques, n’évoquent jamais certains thèmes se rapportant à l’emprise du monde financier sur la gouvernance de la planète.

                            Les Etats, les entreprises et les particuliers sont soumis, de manière direct et indirect, à une forme d’impôt scélérat et se voient contraints de verser une sorte de dîme permanente au monde de la finance.
                            Le caractère « systémique » et pyramidal de l’endettement des Nations permet à un cénacle de « banksters » de s’emparer progressivement d’une part toujours plus grande des richesses produites.
                            Tels des parasites aliénant leurs proies.
                            (...)
                            Ce constat et ces interrogations en ont amené d’autres et c’est un regard nouveau que je porte à présent sur la gouvernance de la France, de l’Europe et du monde.
                            (...)
                            Quel magnifique modèle basé sur l’hyper-consommation immédiate et sur la marchandisation de tout ce qui peut présenter une forme de valeur d’échange."
                            (...)
                            l’hyper-consommation pousse à l’hyper-endettement.

                            Qui a intérêt à ce que les échanges de marchandises et de services s’accélèrent et se multiplient en dehors de toute règles de saine gestion et en transitant le plus systématiquement possible par l’intermédiaire de leurs bienveillantes ponctions ?
                            QUI
                            ...improductifs et nuisibles qui s’engraissent sur le dos de l’économie réelle : ils me rendent captif et amputent à leur profit mon pouvoir d’achat.

                            La production de richesse est une chose.
                            La captation de richesse en est une autre.
                            _____________________________________

                            C’était il y a 5 ans.
                            Au sein de la population, la prise de conscience a bien progressé depuis.

                            Mais, grâce à la duplicité des politiques et des médias, la finance n’a rien perdu de sa toute puissance smiley

                            Il reste encore du chemin...


                            • Karol Karol 2 avril 2014 16:32

                              Bonjour,

                              Merci pour ce développement sur la captation de la richesse par ceux qui en réalité ne la produisent pas.


                            • Armelle ARMELLE 2 avril 2014 16:05

                              Mais comme dit si bien JL


                              Nous avons la gauche la plus bête du monde



                              • alinea Alinea 2 avril 2014 17:08

                                Armelle : je n’ai pas vu où JL disait cela ! En tout cas, je veux bien le croire, mais je voudrais savoir dans quels pays il y a une gauche ? ( si on excepte certains pays d’Amérique du Sud) ; pour l’étranger ultra libéral Sarkozy était considéré de gauche !!


                              • Armelle ARMELLE 2 avril 2014 20:23

                                @Alinéa

                                Mais non !!! c’était une boutade, peut être qqe peu ironique en réponse aux diverses réactions de JL à mon égard, lesquelles restent agressives, tout cela parce que nous avons eu fut un temps des échanges plus que houleux.
                                Il évoque bien sur ces propos mais en parlant de ’’la droite’’
                                J’ai pourtant tenté un retour en douceur avec respect mais le boomerang revient chargé de condescendance et de haine.
                                Mes meilleures amis et amies sont ceux avec qui la première rencontre s’est tranformée en véritable pugilat, cependant je crains que cette fois, le nombre de round soit infini mais ce n’est pas grave, on ne doit se vexer de propos blessants que des gens en qui on a de la considération, donc tout va bien. 
                                Quant à a gauche ou la droite, aujourd’hui ça ne veut plus rien dire, et tout est une question de curseur, le libéralisme s’oppose au socialisme et au facisme, 2 formes que je déteste, la 1ère donnant une place trop prépondérante à l’état et qui ne fonctionne pas économiquement et la 2ème qui ne vaut même pas la peine de développer.
                                Moi je pense qu’un libéralisme ’’contrôlé’’ j’entends, permet à l’individu de se ’’réaliser’’ en toute liberté à l’inverse d’un système d’état fort qui induit la soumission et le moutonnage.
                                Le tout étant de savoir imposer la position du curseur
                                Entre nous, la misère a toujours été là, que ce soit sous la gauche ou sous la droite. 
                                Le problème de la redistribution n’est pas un problème de politique mais un problème d’individu, je connais des gens très riches, foncièrement libéraux qui franchement donnent bcp, redistribuent et des socialiste qui ne partagent RIEN.
                                La politique n’a rien à voir là dedans, c’est justement le leurre de la gauche et c’est ce qui m’a déçue. Je votais à gauche, je suis devenue abstentionniste acharnée.
                                Et s’il existait une véritable volonté de s’en sortir, la logique aurait depuis longtemps rassemblé des individus de toute origine politique pour trouver ’’ensemble’’ les solutions adaptées à tous
                                Mais la bonne devise du détenteur du pouvoir à toujours été ; diviser pour mieux régner...Et ça marche manifestement

                                Bonne soirée


                              • alinea Alinea 2 avril 2014 20:37

                                  smiley  !!!!


                              • Armelle ARMELLE 3 avril 2014 14:50

                                Pas de problème Parkway

                                Je vous laisse à vos convictions, si celles-ci vous soulagent, tant mieux
                                Quand je faisais mes études, j’ai trouvé un appartement appartenant à un richissime chatelain, il m’a proposé de statuer le montant du loyer en fonction de mes revenus, j’ai donc payer pendant 3 ANS 26,00 F par mois, 6 euros, et sans passer sur le canapé !!! 

                                La bonté et le partage n’est pas une affaire de politique c’est une question de mentalité et courage à vous si vous pensez le contraire. Je ne réagis pas sur des idéologies qui ne marchent que sur le papier d’aileurs, j’observe et relève les évidences à travers du vécu.
                                La politique est à réserver aux rêveurs, orateurs, hypnotiseurs, gourous, menteurs, malhonnêtes, alors imaginez ce que je pense de ceux qui les écoutent !!! Quant à ceux qui les croient, je ne vais même pas expliquer... 
                                Je n’ai pas attendu le socialisme pour donner (bcp) à une asso qui organise des vacances aux enfants qui d’habitude regardent les autres partir avec leurs parents, à la mer ou au sky. Et croyez moi la satisfaction est tout autre que de glisser un bulletin de vote PS dans la boîte à caca démocratique ! le bel enfumage de la démocratie moderne
                                Vous me faites rire avec vos idéologies de caniveau qui ne servent qu’à se donner bonne conscience. Comment dites vous ? MDR ?...



                              • Francis, agnotologue JL 3 avril 2014 15:21

                                Pauvre Armelle,

                                qui, douchée comme elle dit par nos récents échanges, va partout pestant et portant contre moi la mauvaise parole.

                                Je suis tombé ici par hasard. Mais j’en profite pour lui mettre les points sur les ’’i’’.

                                D’une part, ce n’est pas moi, l’inventeur de la formule, ’’La droite la plus bête du monde’’, c’est un certain Antoine Pinay, décédé à 103 ans en 1994, qui fut ministre du Général De Gaulle, et dont cette inculte n’a probablement jamais entendu parler.

                                Armelle dit ci-dessus : ’’nous avons eu fut un temps des échanges plus que houleux’’

                                Des débats plus que houleux ?? Diable ! Lors de notre premier échange je me suis fait traité de demeuré mental : c’est simple, à l’entendre, j’étais l’idiot du village Agoravox. Mais cette tête de linotte qui prend ses petites expériences personnelles et les leçons qu’elle en a tirées pour toute la sagesse du monde (*), s’étant rendue compte on se demande par quelle bénédiction, de sa bévue a effectivement tenté un rapprochement, comme elle dit.

                                Si elle a cru voir de ma part de la condescendance à son endroit, je lui conseille de changer de lunettes et d’acheter un dictionnaire. Ces deux précautions, à défaut de lui être suffisantes lui seront néanmoins nécessaires.

                                Nous avons des valeurs et des méthodes totalement opposées, et je déteste deux choses : les hypocrites et ceux qui perdent mon temps par leurs provocations.

                                (*) en témoigne entre autres, cette phrase : ’’Mes meilleures amis et amies sont ceux avec qui la première rencontre s’est tranformée en véritable pugilat’’


                              • zygzornifle zygzornifle 2 avril 2014 18:21

                                Il ne s’effondre pas, il est déjà effondré .....


                                • G.L. Geoffroy Laville 3 avril 2014 17:00

                                  Oui, il faut engager des réformes, non une révolution... Il faut que chaque individu soit libre et responsable de sa vie mais sans céder à une séduisante collectivisation ou socialisation du pouvoir, des biens, des moyens...

                                  Il faut repenser le Capitalisme Il ne doit pas être un système profitant à quelques uns au grand détriment du restant et se mesurant que quantitativement.

                                  Démocratiser le système capitalisme et l’humaniser. Nous rendre tous propriétaire d’un Capital qui ne se mesurera pas seulement aux biens mais aux savoir-faire et au savoir-être.

                                  Vive le Néo-capitalisme, plus humaniste, plus démocratique.


                                  • Xenozoid 3 avril 2014 17:10

                                    le société est fini, ce qu’il reste n’est que zombies,ceux qui jouent et ceux qui regardent, a la fin du spectacle, le décor disparait les tables et les chaises sont mise de côté pour la prochaine, et les zombies n’ont que des murs a comtempler,ouai poor human...
                                    merci pour tes mots,même si je pense que même les mots perdent leurs sens,dans cette masse d’illusions perdues


                                    • Jean Keim Jean Keim 3 avril 2014 17:51

                                      Il y a des talents tant parmi les rédacteurs que les commentateurs, seulement les écrits pour la plupart font des constats argumentés, des synthèses avec des liens et pleins de choses utiles mais que peut-il en sortir ?

                                      Il n’est pas interdit de réver et d’imaginer que nous arriverons un jour, car c’est toujours plus tard, comme toute promesse d’ailleurs, à édifier un monde meilleur, un tel monde est déjà d’emblée difficile à définir tant les idées divergent, tant les désirs sont différents mais bon passons, un tel monde a été enfin instauré, que va-t-il devenir ?
                                      Inéluctablement il redeviendra injuste, inhumain car le monde c’est nous comme le dit la chanson et nous, nous ne changeons pas.
                                      Il y a un facteur commun funeste entre tous les êtres humains, il nous faut le découvrir, l’intégrer et de grâce ne répondez pas en citant les allégations d’une sommité, en collant des liens internet ou en affirmant que l’homme est un animal pensant, que nous sommes égoïstes par nature, c’est puéril et c’est ainsi que le monde fonctionne actuellement.
                                      Chaque fois qu’un problème surgit, nous allons chercher la solution dans les catalogues de réponses, réponses toujours obsolètes, usées jusqu’à la corde, la politique, l’économie, l’enseignement, la philosophie, tout fonctionne ainsi et si parfois, rarement, une vision neuve surgit d’un éclair de lucidité, rapidement elle sera traduite en idée, rajoutée dans le catalogue et fera peut être partie d’une nouvelle croyance ou d’une nouvelle science.
                                      Le monde est construit sur des idées, c’est ce qui explique qu’il soit si vacillant.

                                       

                                      • BA 3 avril 2014 19:08
                                        En tout, quand on additionne tous ses comptes bancaires, Michel Sapin a seulement 4226,79 euros à la banque !
                                        Normal : Michel Sapin connaît l’état réel des banques françaises.
                                        Michel Sapin sait que, depuis 2008, les banques françaises sont en faillite.

                                        Voici la déclaration officielle de Michel Sapin :


                                        Et Manuel Valls ?

                                        Mercredi 2 avril 2014, page 2, le Canard Enchaîné publie la déclaration officielle de Manuel Valls :
                                        Manuel Valls n’a presque rien à la banque !
                                        En tout, quand on additionne tous ses comptes bancaires, Manuel Valls a seulement 1481,17 euros à la banque !
                                        Normal : Manuel Valls connaît l’état réel des banques françaises.
                                        Manuel Valls sait que, depuis 2008, les banques françaises sont en faillite.

                                        • imago imago 4 avril 2014 08:03

                                          Merci à l’auteur et aux lecteurs. Le nombre de message est-il la preuve de la possibilité de « changer » ? Peu importe... Merci aussi à Agoravox d’exister.

                                          Je ne suis pas totalement d’accord sur la référence à certains faits (p ex l’amplitude des inégalités. En Europe entre le XVème et le XVIIIème elles étaient encore plus forte que maintenant... Mais la situation actuelle (cad 1945 - 2014) est « belle et bien » devenue explosive.

                                          Mais surtout l’opposition entre réformisme et changement est une impasse. Une année de terminale en philo nous fait comprendre que la notion de création est une utopie pernicieuse ; elle débouche sur un cortège d’avatars dont profitent les religions (pour s’entretuer), les juristes (pour déclamer le droit de la propriété) et surtout les gourous et soigneurs de tous poils (psy, coach et autres capitaines entraineurs pour nous plumer).

                                          Oui Paul Lafargue avait raison ; il faut cesser d’utiliser le progrès technique pour produire et consommer plus, mais pour vivre mieux, ensemble.


                                          • Karol Karol 4 avril 2014 08:38

                                            Bonjour Imago,
                                            « Il faut cesser d’utiliser le progrès technique pour produire et consommer plus, mais pour vivre mieux, ensemble. »
                                            Bien dit. Merci.


                                            • imago imago 4 avril 2014 17:31

                                              bonjour Karol
                                              Quel est le « nerf de la guerre » qui fait tenir en place ces rapports de classe ? Bien sur les conditions de productions elles-mêmes... Dans les années 60 70 les OS étaient abrutis pas le travail à la chaine ; du coup ils s’abrutissaient devant des inepties télévisuelles. La technique n’est pas neutre : systématiquement les propriétaires des grands moyens de production utilisent des formes techniques qui conduisent à l’apathie. Nous sommes déja entrés dans l’ère de « Big brother ». Et pendant de temps nos chers scientifiques envoyent des satellites pour étudier les désastres climatiques, alors que précisément c’est cette activité aérospatiale (entre autres) qui bousille la planète... Cocorico messieurs ! Au cas où vous ne l’auriez pas vu vous êtes perchés sur un tas de fumier...
                                              A+


                                            • gogoRat gogoRat 4 avril 2014 13:11

                                              "Peu à peu la base électorale de cette démocratie représentative se réduit comme peau de chagrin à ceux qui sont encore concernés et qui peuvent encore tirer profit de ce monde marchand finissant. Le discours politique n’est plus que bavardage et n’est plus audible par la majorité."

                                              => Le pouvoir reste bel et bien fondé par la parole. Mais là où nous nous laissons piéger en croyant y participer par nos propres bavardages dans nos forums ou blogs, c’est que seule compte la parole officielle.
                                               Ce qu’il faudrait chercher à partager de façon équitable c’est un poids de parole officiel égal pour chacun ...


                                              • christian pène 4 avril 2014 19:49

                                                c’est parfaitement rattrapable en douceur à condition d’exclure toute idéologie....et tout individu émanation des partis de gouvernement......mais il faudra mettre au pain sec quelques « ayant de faux droits » acquis....et les mettre au travail ....

                                                évidemment cela ne fera pas l’affaire de quelques mille scélérats : président et 39 ministres , 900 élus députés et sénateurs prébendiers incultes mais escrocs...

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