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Accueil du site > Tribune Libre > Vous avez dit travail ?

Vous avez dit travail ?

Douce France, pays des merveilles, où il fait si bon vivre, où l’on préfère ne pas travailler à devoir travailler dans l’incertitude du futur... Ah, le CDI, si cher à notre coeur !

La France avance dans le XXIe siècle à reculons. L’économie mondiale nous prouve chaque jour que le travail évolue de façon irréversible. Comment pouvons-nous encore penser qu’il est possible, chez nous, de vivre sur les anciens acquis, alors que le choix est simple : travailler et avancer, ou périr. Un gouvernement prend enfin des décisions pour que les choses changent. Embaucher ne fait plus peur ! Il est maintenant possible à de petites entreprises d’embaucher sans courir le risque de grever dangereusement leur budget, si fragile. Et, pour la personne à l’essai, de prouver sa valeur ajoutée. Un jeune peut enfin espérer avoir une première embauche qui, même si elle n’est pas inscrite dans la durée, lui permettra d’acquérir une expérience et de participer à l’économie de son pays. C’est ainsi que l’on donne aux nouvelles générations le sentiment d’appartenir à la société, d’en être un des rouages actifs et productifs. Évidemment, il en est toujours pour brandir haut et fort l’étendard du mécontentement. C’est une spécialité française dont il n’y a pas lieu d’être fier.

Pourquoi réfléchir, proposer, insuffler des idées alors qu’il est plus simple d’être tout simplement contre. Les syndicats ont perdu le sens des réalités et ne défendent plus le droit des travailleurs, mais plutôt leur pouvoir sur la société, quitte à empêcher une évolution indispensable et inévitable. La Gauche, incapable, depuis longtemps, de faire des propositions concrètes et réalisables, préfère ferrailler contre, au lieu de participer activement à la mise en place d’un programme efficace. Bien sûr, leur programme étant toujours dans les limbes, ils ne peuvent rien produire et se contentent de revenir sur l’ancien, au lieu de faire du renouveau. Il serait peut-être temps que les Français réfléchissent à leur avenir, et surtout à celui de leurs enfants. Car, même si l’on vit égoïstement dans le présent, il faut tout de même songer que la vie continue après, lorsque la génération suivante prend le relais. Et si nos enfants ont trop de difficultés pour travailler (même sans CDI !), ils ne pourront pas non plus nous aider. CQFD. Pour la première fois, un Premier ministre a pu dire devant les députés : "Évidemment, j’écoute ceux qui manifestent, mais j’écoute aussi ceux qui ne manifestent pas". Car bien sûr, ce ne sont pas ceux qui font le plus de bruit qui sont les plus représentatifs de la société dans son entier. Lutter contre "l’immobilisme" inhérent à tous les gouvernements, voilà un courage qu’il faut saluer. A l’ordre du jour du premier sommet de la gauche à la Mutualité, figure bien sûr le retrait du CPE. La gauche, il est vrai, veut résoudre une partie du problème en embauchant plus de fonctionnaires. Aucune importance, si les caisses sont vides, si la dette de chaque citoyen est exorbitante.

A l’heure où chaque pays doit chercher une voie économiquement productive pour faire face à la mondialisation, la France pourrait peut-être se spécialiser dans le fonctionnariat : elle proposerait aux autres pays européens de gérer leurs affaires ; puisque notre administration est "la meilleure au monde", pourquoi ne pas en faire profiter les autres ? Contre rémunération, bien sûr ! Nous serions le pays fonctionnaire. Pardon pour la digression... Nous pouvons soit monter dans le TGV de l’économie, soit choisir le bon vieux train poussif qui nous laisse le temps d’apprécier le paysage, mais dont on n’est pas sûr qu’il arrivera à temps pour ne pas être abandonné dans une voie de garage. Il est encore temps de prouver au monde que les Français sont capables d’avancer tout en gardant leur identité.


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13 réactions à cet article    


  • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 9 février 2006 11:46

    Je ne pense pas que Bayrou et Dupont-Aignan sont des gauchistes résolus, faisant la défense de la fonction publique à tout va. Et pourtant eux aussi sont contre le CPE... Laurence Parisot elle aussi est assez sceptique, et certains patrons Fordistes qui savent bien qu’il n’y a qu’un employé qui a confiance en son avenir est un employé qui consomme, et qui peut relancer la croissance y sont davantage hostile. Ras-le-bol de ces images partisanes qui veulent que quand opn dénonce un projet stupide (et le CPE en est un), c’est qu’on a aucune idée, aucune connaissance du monde professionnelle (comme si les énarques Coppé et Galouzau le connaissait mieux que d’autres).

    « Esprit libre », lisez mon article sur la remise en cause des diplômes que le CPE induit (alors qu’il est vendu pour ’aider les jeunes sans qualifications’), mesurez les conséquences complète du CPE, vous-même, accepteriez-vous de travailler avec la carotte d’un poste permanent qu’on brandit sous votre nez. C’est une situation que je connais actuellement. Et ce n’est pas confortable du tout.


    • Cirrol (---.---.180.194) 9 février 2006 12:09

      Merci de votre commentaire Ludovic. Mais je continue à penser que nous n’avons plus le choix. S’il est vrai que le CPE provoque un certain « inconfort » dans le travail, nous ne pouvons plus nous voiler la face. Ailleurs, il est possible aux jeunes d’avoir un emploi sans autant de difficultés. Et il ne s’agit pas de CDI. Droite, gauche, les avis sont partagés. Je ne suis d’aucun bord, sinon de celui qui essaie de faire avancer les choses au moment où il le fait.


    • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 9 février 2006 14:58

      Le problème, Cirrol, est qu’objectivement le CPE n’améliore rien. Il ne pénalise pas tout de suite les personnes en CDI, contrairement à ce que j’ai pu lire ici ou là. Il aggrave par contre la situation des diplômés en ingénierie par exemple qui trouve un emploi dans 90% des cas l’année suivant l’obtention du diplôme (et sur les 10% restants, vous pouvez enlever les prolongations en thèse, les anées sabbatiques, etc.). Il n’améliore pas la situation des jeunes sans qualifications vu que c’est une mesure « d’embauche » et pas vraiment une mesure de « formation ».

      Le problème est qu’au Danemark, la flexibilité du travail est compensé par de fortes indemnités, puisées sur une fiscalité la plus élevée au monde. Mais là où Galouzau et M. D’Ambert (qui intervient parfois sur Agoravox) sont à la rue, c’est qu’il prétende pouvoir appliquer le modèle Danois sans l’outil fiscal derrière. La flexibilité, oui, mais à condition qu’elle s’accompagne d’une sécurité dans les revenus (mon banquier n’est pas le père Noël, je doute qu’il me consente un prêt si mes revenus peuvent passer du tout au presque rien d’un jour à l’autre - un CPE pouvant être rompu avec un préavis de deux semaines à un mois, avec des indemnités pouvant monter à... 460 Euros par mois, soit à peine plus que le RMI !).

      Les pays Scandinave applique la « Flex-sécurité », c’est à dire une possibilité de changer d’emploi rapidement, mais en garantissant la perte de pouvoir d’achat la plus faible possible entre deux changements (mais avec des moyens de contrôle plus poussés pour être sûr qu’il n’y ait pas de problème). Si on veut le même système en France, il faut y mettre le prix. Entre une droite qui déteste les impôts directs et une gauche qui déteste le concept de flexibilité, c’est mal barré...


    • Christophe (---.---.22.191) 9 février 2006 12:21

      Les syndicats ont perdu le sens des réalités et ne défendent plus le droit des travailleurs, mais plutôt leur pouvoir sur la société, quitte à empêcher une évolution indispensable et inévitable. La Gauche, incapable, depuis longtemps, de faire des propositions concrètes et réalisables, préfère ferrailler contre, au lieu de participer activement à la mise en place d’un programme efficace.

      Un simple procès d’intention en méconnaissance totale de la réalité. Ainsi, l’on écarte d’un revers de manche tout ce qui participe à la vie des citoyens. Votre vision du CPE est celle que le gouvernement veut faire passer : une vision qui ne dépasse pas le bout de son nez !

      N’avez-vous pas perdu le sens des réalités ?

      Même le MEDEF est surpris de cette démarche gouvernementale ; mais cela est une détail. Une décision prise par un gouvernement qui nous a montré, depuis ses dernières décisions, une méconnaissance du monde du travail doit être louée au titre de la réforme. Pour votre information, et cela est reconnu par le MEDEF, une cinquantaine d’accords sont signés par an entre les partenaires sociaux ; mais ils ne valent rien, puisque d’après vous, ils ne prônent que l’immobilisme. Je pense plutôt qu’heureusement qu’il existe des structures qui ont une vision plus globale que la votre. Ce qui est dommage, et il faudra peut-être en arriver là, il serait souhaitable, comme l’a déclaré un responsable d’un syndicat, que les accords contractés ne s’appliquent qu’aux adhérents des syndicats signataires puisque certains pensent pouvoir tirer leur épingle du jeu seuls en tirant sur ceux qui construisent.

      L’approche que vous faites est totalement partisane. Certes, il existe des problèmes liés au travail des jeunes, mais surtout, au travail des gens sans qualification. La problématique vue sous cet angle pose plus le problème de la formation que d’un contrat de travail.

      La priorité du gouvernement n’est pas d’aller faire de l’ingérence dans des domaines qui jusqu’à présent sont traités par d’autres (et dont il a une vision au mieux tronquée), mais bien de s’occuper de la problématique qui lui est posée : la formation.

      Les partenaires sociaux ont prévu de se rencontrer pour traiter de la problématique de l’évolution des contrats de travail. Mais le gouvernement a voulu prendre la main ; échéance électorale oblige !

      Il serait préférable, à mon sens, au lieu de passer son temps à dénigrer ceux qui ne sont pas d’accord, de les laisser faire leur travail à leur niveau de responsabilité. Cela n’implique aucunement le rejet de l’Etat de toute négociation, car la problématique posée engendrera sans doute une refonte de l’approche actuelle du contrat de travail (sans sectarisme) mais aussi une réflexion de fond sur la formation.

      Lorsque vous écrivez cela : Aucune importance, si les caisses sont vides, si la dette de chaque citoyen est exorbitante.

      Vous omettez de spécifier que pour un CPE contracté, l’entreprise aura droit à un abattement de charges sociales pendant trois ans. Ce dernier sera donc à la charge de la communauté car jamais aucun gouvernement ne reverse ces dons aux caisses sociales. Ainsi, l’on déséquilibre les comptes sociaux pour finir par crier à l’impossibilité de maintenir une couverture sociale décente ! Pour augmenter un déficit, soit vous dépensez plus, soit vous réduisez les recettes. Vous dénoncez un cas et faites l’éloge de l’autre ; pourtant le résultat, in fine, est le même !


      • Erik (---.---.95.21) 9 février 2006 13:44

        Ce qui m’interpelle dans les débats autour du CPE. C’est que la gauche totalement opposée au Contrat Premiere Embauche ne ce soit pas déplacé en masse pour voter contre à l’assemblée : sur 627 député, seulement 74 ont votés... dont 51 du côté de l’UMP. Où été tous ces députés qui ce disent opposés à cette loi, mais qui n’ont pas agis en temps et en heure ? Il me semble très facile de crier haut et fort que cette loi est anti-sociale et de ne rien faire pour qu’elle ne passe pas...

        Ou alors, vu l’heure tardive des débats, serait-ce encore une manoeuvre du gouvernement pour faire passer en force une loi ?

        Erik


        • DogenePasCynique (---.---.19.40) 9 février 2006 15:13

          Effectivement, cela ne laisse pas de m’étonner moi aussi. Je cherche dans le droit pour y trouver une explication rationnelle. Si quelqu’un connait bien les arcannes des procédures de vote à l’Assemblée Nationale, qu’il éclaire nos lanternes ! Merci à lui. Sur ce post, je n’ai d’autres commentaires que ce que j’écrie par ailleurs.

          Cordialement


        • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 9 février 2006 17:17

          Je suis un peu étonné aussi mais comme en général on demande aux députés un don d’ubiquité entre l’Assemblée Nationale et leurs permanences, il doit exister des accords de groupe pour que les députés présents à l’Assemblée puissent tourner tout en respectant le rapport de force voté aux législatives. De toutes façons, on peut penser que si tous les députés socialistes étaient présents, l’UMP l’aurait su et aurait aussi envoyé un contingent complet. Il faut savoir qu’une séance plénière peut durer plus de 12 heures, donc c’est difficile d’être tout le temps présent... même si les députés communistes, verts et UDF y sont quasiment obligés vu la faiblesse de leurs effectifs...


        • Erik (---.---.132.157) 9 février 2006 20:09

          Je fais suite à mon premier commentaire. Ce soir j’apprends que le premier ministre à du se « résoudre » à invoquer l’article 49-3 pour faire passer sa loi. Si mes souvenirs sont bons, peu de premier ministre l’ont fait. Les seuls à y avoir recours sont des premiers ministres du « règne » du « Président » Chirac (Raffarin y avait fait appel pour la décentralisation...).

          Voila, comment dans un pays qui se dit démocratique on baffoue la voix du peuple en évitant le débat, en imposant sa vision.

          Notre pays ne serait-il pas en train de devenir un régime ditactorial ? A peine voilée par les invocations de république et de démocratie.


        • Gio (---.---.162.36) 10 mars 2006 22:05

          Pas besoin de chercher comme vous le dite dans le droit, c’est uniquement de l’opposition bête, non motivée ni motivable autrement que par des contorsions politiques de bas de gamme, de socialisme « à la française ».


        • Gio (---.---.162.36) 10 mars 2006 22:22

          Vous manquez totalement de connaissance de la réalité de la politique, le 49 alinéa 3 a été trés souvent utilisé par tous les bords.

          Dans le cas précis, quand un parti politique ( le PS principalement ) a fait de l’obstruction systématique à la discussion en présentant des dizaines et même centaines d’amendements parfaitement idiots (renseignez vous avant de dire des inepties ! ), uniquement pour empêcher la discussion, la retarder, la bloquer. Ne parlons même pas des subtilités de blocage que donne les « rappels au réglement », les « demandes de quorum » ... renseignez vous au lieu de colporter de inepties.

          Pour lutter contre cette anti-démocratie parlementaire, il faut savoir arrêter. C’est le sens, le rôle de l’appel au 49-3.

          Et puis, après cela .... les bons démocrates de gauche utilise la rue pour bloquer ou tenter de bloquer les décisions parlementaire ! Joli sens de la démocratie que nous donne là la gauche !!!


        • coincoin (---.---.34.171) 9 février 2006 18:43

          le chômage des jeunes touche beaucoup de pays d’Europe et est dû à une nouvelle révolution techno_industrielle additionnée d’une révolution économique mondiale que tout le monde perçoit plus ou moins. La production industrielle se localise en Orient et on en est à la n-ième révolution dans les automatismes et la robotique industrielle, sans parler de l’informatique et de l’accroissement exponentiel des réseaux..........

          Le facteur, le travail humain remplacé par des machines ou délocalisé (dans l’espace réel ou virtuel)

          Mais pour la France, ce n’est pas le problème. Quand la France sera en cessation de paiement ? Comme l’Argentine.

          voir le livre de Jeau Roux Expert-Comptable et commissaire aux comptes qui dans son livre : « La grande braderie du patrimoine des Français » nous prévient d’une faillite imminente de l’état et dont sont responsables nos politiques par leur gestion depuis 20 ans et je ne sais vu l’absence de classe politique honnête si je dois pas quitter la France, perdue par ses démagogues, ses castes et ses voleurs.

          Trois mille cinq-cents heures de travail pour regrouper, sur cinq ans, 18 000 articles de presse économique et financière… Ce livre n’apporte aucune révélation, mais il est le premier à mettre en perspective et à décrire la gigantesque ” Opération Publique d’Achat ” sur le patrimoine public des Français, et ce au profit des grandes sociétés multinationales et des fonds de pensions américains. La dépossession porte sur 500 milliards d’euros d’actifs : grandes sociétés nationales, transports aériens et ferroviaires, aéroports et réseaux autoroutiers, bâtiments publics, foncier domanial, patrimoine historique et artistique, musées nationaux, stock d’or de la Banque de France…

          La privatisation sournoise du système public de protection sociale et de retraites, l’abandon à la spéculation anarchique du domaine public et du littoral, la privatisation rampante de l’eau, de l’image, de l’espace… sont également étudiés, ainsi que les techniques financières de dépossession et les montages sophistiqués sur fond de laxisme et de démission. L’auteur souligne le rôle des syndicats (CGT, CFDT, FO, CFTC, SUD, CGC, etc.) pour la défense du service public et de l’emploi et contre les délocalisations et la désindustrialisation imposées par Bruxelles.

          Prévision 2010, la France en cessation de paiement ! Après avoir décrit l’évolution des paramètres clés, qui, en dix ans (1989-1999), ont conduit l’Argentine à la cessation de paiement, l’auteur étudie l’évolution de ces mêmes paramètres pour la France et annonce le risque d’une faillite en chaîne des budgets publics à l’horizon 2010 : Etat, caisses de protection sociale et de retraites, collectivités locales ! En vingt ans - la double décennie PS/UMP - la dette de l’Etat français aura augmenté de 1 000 milliards d’euros (période 1986-2007, prévision). Le cumul des braderies en cours et de l’augmentation de la dette de l’Etat représente le chiffre effarant de 1 500 milliards d’euros dilapidés… de quoi offrir au peuple français un patrimoine équivalent à 10 millions de logements neufs, de 150 000 euros chacun (1 million de francs).

          La France n’est pas le seul pays européen concerné. Mais la richesse historique considérable de son patrimoine et ses atouts économiques, géographiques, culturels, donnent à ce gâchis sans précédent dans son histoire une dimension toute particulière… existentielle. A la vitesse de 1 milliard d’euros par semaine pour le budget de l’Etat, cumulé avec 1 milliard d’euros de déficit par mois pour les budgets sociaux, le peuple français, désinformé et inconscient, marche vers ” la finale argentine “, autrement dit vers l’abîme.


          • (---.---.162.15) 10 février 2006 23:25

            Personnellement je trouve atterrant de se tromper ainsi de combat. Le seul combat économique qui mérite d’être mener, c’est celui de l’amélioration de la balance commerciale française. L’amélioration de l’emploi ne peut en être qu’une conséquence.

            Pour avoir un emploi, il faut qu’il y ait matière à travailler, et pour cela il faut fabriquer (y compris du service) et donc vendre, surtout à l’étranger.

            Am.


            • decurion (---.---.226.146) 27 mars 2006 20:43

              Est-il possible d’accumuler le savoir et rester un ane ? Je penses que c’est possible, quand je vois tant de personnes s’echiner à vouloir mettre la charrue avant les boeufs et prétendre que c’est la seule option viable. Parce qu’apres tout, c’est quoi l’economie ? Rien de plus qu’un vulgaire thermometre.Pourquoi vouloir faire d’un instrument de mesure un but à atteindre ? Et si la specifite française, n’etait rien d’autre que du bon sens. Le bon vieux train n’est pas poussif, c’est juste la voie de la raison.L’indice de prosperite d’une societe, ce n’est pas l’activite, mais le repos apres l’assouvissement des besoins.Le travail n’est pas une valeur, c’est une necessite pour des millions de personnes.L’existence de l’entreprise ne se justifie que pour le temps ou elle est apte à assouvir les besoins de cette societe, au dela elle n’a aucune raison d’exister. Que fait votre tgv, à part fabriquer du jetable pour justifier son existence.Si c’est votre option, prenez le tgv, ce sera sans moi. Si la societe existe c’est par la volonte humaine.Ce n’est pas à l’homme de s’adapter à sa création.Ce n’est pas parce quelques puissances occultes tiennent les leviers du pouvoir, aidées en cela par des borgnes et des aveugles, qu’il faut faire abstraction des seules vrais valeurs que nous portons en nous depuis que l’humanite existe. Et si les français, sont les derniers à refuser la voie de l’implosion, qu’est ce que ça peut faire ? Aprés tout, mieux vaut vivre seul que mal accompagné.

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