Wikipédia, Agoravox, frères ennemis ou complémentaires ?
Je suis de ceux qui se félicitent de l'existence de Wikipédia. Je suis aussi de ceux qui remercient Agoravox de permettre à de simples particuliers d'ouvrir un débat citoyen sur les soi-disant vérités du pouvoir (en ce qui me concerne : la thèse de la localisation de Bibracte au mont Beuvray). Quand je dis pouvoir, je ne pense pas au ministre qui coupe les rubans mais à l'oligarchie qui se trouve derrière lui. Certes, Wikipédia a bien un site de discussion, mais c'est une discussion sur des points déjà connus, entre contributeurs appartenant souvent à la même oligarchie. Rien de comparable avec Agoravox qui ouvre le débat à tous les citoyens.
Après la publication de mes 195 articles qui montre qu'Agoravox m'a fait confiance et me fait toujours confiance, après 195 débats qui montrent clairement une tendance au vote positif, force est de constater que l'oligarchie archéologique fait bloc quand elle est interpellée sur une question fondamentale. Cest ainsi que Wikipédia, qui fait plus confiance aux oligarchies qu'au citoyen, se refuse toujours à prendre en considération mes contestations comme si elle seule était habilitée à dispenser le vrai savoir ?
Mon égo n'a rien à voir dans cette affaire. Les commentateurs qui m'accompagnent dans ma démarche savent bien que les sujets que je traite sont autrement plus importants que la personne âgée que je suis. D'ailleurs, mon cas n'est qu'un cas parmi d'autres cas litigieux que tout citoyen devrait dénoncer dès qu'il en a connaissance.
En cela, ma contestation de la localisation de Bibracte peut servir d'exemple.
A une question évoquant ma contestation, l'utilisateur de Wikipédia a-t-il fait en sorte que la discussion puisse s'ouvrir ? Lisons son jugement ou plutôt son oukase : http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Bibracte.
Il n'y a pas de problème. Il faut différencier d'une part les avis scientifiques qui sont unanimes depuis très longtemps... et les amateurs plus ou moins éclairé ou illuminés...
Illuminé ? Emile Mourey, Saint-cyrien, lieutenant-colonel de l'Armée française, titulaire de plusieurs décorations dont la légion d'honneur (sous de Gaulle). Hier, les officiers s'intéressant à l'archéologie étaient respectés et écoutés. Aujourd'hui, c'est l'archéologue/historien qui impose sa loi.
...qui se piquent de délocaliser n'importe quel site parce qu'ils pensent lire César en Latin.
Emile Mourey, un latiniste comme il n’en existe plus guère dans la société militaire française contemporaine (Revue Le Casoar d'avril 1994).
... Le principal publiciste qui s'obstine à déplacer Bibracte aujourd'hui encore se proclame historien,
Il est bon que des officiers revisitent l’histoire des historiens (Premier ministre, signé Marceau Long, président du Haut conseil à l’intégration, lettre en date du 22.05.96).
mais n'a aucune reconnaissance et aucun titre universitaire ou autre ;...
En effet, j'en ai beaucoup plus appris en cinq ans de campagne que si j'étais resté confiné dans une salle de lecture. Il est exact qu'incidemment, je me suis dit historien car c'est la sens que le dictionnaire donne à l'auteur d'un livre d'histoire.
... et se pique par ailleurs de placer la naissance du christiannisme en bourgogne...
Oui, c'est une thèse que j'ai développée en partant d'une fresque gauloise représentant une Nativité d'avant J.C., tout en constatant l'omniprésence de cette religion en Gaule et sa faible représentation en Palestine.
et l'atlantide en auvergne.
Oui, c'est une thèse que j'ai également développée, d'après une lecture des textes antiques mettant en exergue la puissance arverne dont le rayonnement allait de la Méditerranée au Rhin, ce qui faisait de la Gaule une 'insula" dans le sens grec et latin de "continent isolé".
Le caractère extrêmement confidentiel de ces rêveries (pour rester gentil).
Véritable procès digne de l'Inquisition, on me fait passer pour un cinglé.
Le mont Beuvray est un des oppidum les mieux connus aujourd'hui - même s'il reste beaucoup à fouiller.
Parmi les très nombreux ouvrages de la bibliothèque du Centre archéologique européen, on constate qu'aucune thèse ne traite de la localisation de Bibracte au mont Beuvray en présentant des arguments et que les textes contestant cette localisation sous Napoléon III n'y figurent pas http://www.mediterranee-antique.info/Gaule/Divers/Bibracte.htm.
... il s'agit clairement d'une capitale,
Le développement d’une ville à cet endroit... défie apparemment toute logique (revue Gallia n° 55, Vincent Guichard, directeur du Centre archèologique européen).
il suffit de penser qu'on y trouve des choses aussi exceptionnelle que le bassin... (Vous avez bien lu : exceptionnelle ! Que devrais-je dire des fresques judaïques de Gourdon au pied de Mont-Saint-Vincent ?).
signé : Luscianusbeneditus 17 mai 2007 à 21:13 (CEST).
L'article ne mentionne pas l'ensemble Basilique/forum qui a été retrouvé et publié, c'est une découverte majeure qui témoigne d'une romanisation précoce à Bibracte (vous avez bien lu : majeure. Que devrais-je dire des temples toujours debout de Mont-Saint-Vincent ?).
On garde encore le paragraphe sur E. Mourey et ses élucubrations, il n'a jamais publié scientifiquement (et pour cause), cela ne mérite même pas une ligne, en l'absence de source sérieuse et d'une argumentation je couperai ce passage qui propage un TI sans aucune justification.Luscianusbeneditus (d) 18 septembre 2009 à 23:10 (CEST)
Concernant Gergovie : J'ai supprimé les liens renvoyant aux sites mentionnant les écrits de E. Mourey : n'étant publiés qu'à compte d'auteur ils relèvent du travail inédit (ils sont par ailleurs totalement irrecevables du point de vue scientifique). Luscianusbeneditus 7 juin 2007 à 21:19.(CEST)
Conclusion : pourquoi tant de haine et d'aveuglement ?
Parce que j'ai l'audace de dire que les trois arguments de ceux qui placent Bibracte au mont Beuvray ne tiennent pas la route (extraits de http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-localisation-de-bibracte-82531).
Concernant l’étendue et les fortifications du site, les murailles de Bourges contre lesquelles César dressa ses grands ouvrages de siège sont d’une autre nature que les terrassements du mont Beuvray. On ne peut admettre que Bibracte ait été moins bien fortifiée.
Concernant l’importance des vestiges d’amphores mises au jour, le fait qu’on n’ait jamais trouvé autant de débris d’amphores sur les sites des autres capitales gauloises montre bien que nous avons ici affaire à un cas particulier : le ravitaillement d’une troupe ou d’une tribu récemment implantée.
Concernant l’importance des monnaies mises au jour, même objection. Il s'agit là de trésors cachés avant un assaut (Gorgobina) et d'un site religieux où les Eduens enterraient les morts en jetant des médailles dans le bûcher.
Parce que j'ai l'audace de dire que les arguments qui placent Bibracte à Mont-Saint-Vincent sont irréfutables.
La ville de Nuerax habitée par les Celtes ne peut se situer, dans le texte d'Hécatée de Milet, qu'au Mont-Saint-Vincent, principale ville murée de la région, citadelle des comtes de Chalon.
Cités par d'autres auteurs antiques, les Eduens sont situés dans cette région.
Strabon place Bibracte entre la Saône et la Dheune, ce qui exclut le mont Beuvray.
Les distances que donne César permettent de retrouver le champ de bataille des Helvètes à Sanvignes et à partir de là, de situer Bibracte au Mont-Saint-Vincent.
La table de Peutinger situe la capitale éduenne d'Augustodunum à Mont-Saint-Vincent.
Les discours du rhéteur Eumène ne peuvent s'expliquer qu'en mettant Bibracte/Augustodunum à Mont-Saint-Vincent.
Les fresques de Gourdon représentent le Mont-Saint-Vincent comme l'oppidum sacré du pays.
Cette localisation explique les vestiges toujours existants et vice-versa.
M.Luscianusbeneditus, représentant de Wikipédia, ne dit pas la vérité quand il affirme que mes arguments sont inexistants.
Pour ceux qui ne seraient pas convaincus de l'agressivité de ce monsieur, voyez http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-localisation-de-bibracte-82531
D'après lui, mes travaux sont une vaste imposture... aucune méthodologie... règles de tout raisonnement sain bafouées... J'ignore tout... Mes élucubrations sont des délires d'interprétations... un peu plus ridicules chaque jour... je suis en dehors de toute rationalité.
Ce n'est pas en traitant ainsi le rédacteur d'Agoravox que je suis qu'on rendra plus crédible l'internet et que Wikipédia améliorera ses finances. La vérité, c'est que, n'ayant pas mis au jour la preuve qu'ils espéraient, les archéologues du mont Beuvray sont acculés dans leurs retranchements. Comble du ridicule, ils en sont réduits aujourd'hui à inventer cette formule bien peu scientifique qu'un faisceau d'indices peut conduire à une quasi certitude.
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