• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Wikipédia, Agoravox, frères ennemis ou complémentaires ?

Wikipédia, Agoravox, frères ennemis ou complémentaires ?

Je suis de ceux qui se félicitent de l'existence de Wikipédia. Je suis aussi de ceux qui remercient Agoravox de permettre à de simples particuliers d'ouvrir un débat citoyen sur les soi-disant vérités du pouvoir (en ce qui me concerne : la thèse de la localisation de Bibracte au mont Beuvray). Quand je dis pouvoir, je ne pense pas au ministre qui coupe les rubans mais à l'oligarchie qui se trouve derrière lui. Certes, Wikipédia a bien un site de discussion, mais c'est une discussion sur des points déjà connus, entre contributeurs appartenant souvent à la même oligarchie. Rien de comparable avec Agoravox qui ouvre le débat à tous les citoyens.

Après la publication de mes 195 articles qui montre qu'Agoravox m'a fait confiance et me fait toujours confiance, après 195 débats qui montrent clairement une tendance au vote positif, force est de constater que l'oligarchie archéologique fait bloc quand elle est interpellée sur une question fondamentale. Cest ainsi que Wikipédia, qui fait plus confiance aux oligarchies qu'au citoyen, se refuse toujours à prendre en considération mes contestations comme si elle seule était habilitée à dispenser le vrai savoir ?

Mon égo n'a rien à voir dans cette affaire. Les commentateurs qui m'accompagnent dans ma démarche savent bien que les sujets que je traite sont autrement plus importants que la personne âgée que je suis. D'ailleurs, mon cas n'est qu'un cas parmi d'autres cas litigieux que tout citoyen devrait dénoncer dès qu'il en a connaissance.

En cela, ma contestation de la localisation de Bibracte peut servir d'exemple. 

A une question évoquant ma contestation, l'utilisateur de Wikipédia a-t-il fait en sorte que la discussion puisse s'ouvrir ? Lisons son jugement ou plutôt son oukase : http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Bibracte.

Il n'y a pas de problème. Il faut différencier d'une part les avis scientifiques qui sont unanimes depuis très longtemps... et les amateurs plus ou moins éclairé ou illuminés...

Illuminé ? Emile Mourey, Saint-cyrien, lieutenant-colonel de l'Armée française, titulaire de plusieurs décorations dont la légion d'honneur (sous de Gaulle). Hier, les officiers s'intéressant à l'archéologie étaient respectés et écoutés. Aujourd'hui, c'est l'archéologue/historien qui impose sa loi.

...qui se piquent de délocaliser n'importe quel site parce qu'ils pensent lire César en Latin.

Emile Mourey, un latiniste comme il n’en existe plus guère dans la société militaire française contemporaine (Revue Le Casoar d'avril 1994).

... Le principal publiciste qui s'obstine à déplacer Bibracte aujourd'hui encore se proclame historien,

Il est bon que des officiers revisitent l’histoire des historiens (Premier ministre, signé Marceau Long, président du Haut conseil à l’intégration, lettre en date du 22.05.96).

mais n'a aucune reconnaissance et aucun titre universitaire ou autre ;...

En effet, j'en ai beaucoup plus appris en cinq ans de campagne que si j'étais resté confiné dans une salle de lecture. Il est exact qu'incidemment, je me suis dit historien car c'est la sens que le dictionnaire donne à l'auteur d'un livre d'histoire.

... et se pique par ailleurs de placer la naissance du christiannisme en bourgogne...

Oui, c'est une thèse que j'ai développée en partant d'une fresque gauloise représentant une Nativité d'avant J.C., tout en constatant l'omniprésence de cette religion en Gaule et sa faible représentation en Palestine.

 et l'atlantide en auvergne. 

Oui, c'est une thèse que j'ai également développée, d'après une lecture des textes antiques mettant en exergue la puissance arverne dont le rayonnement allait de la Méditerranée au Rhin, ce qui faisait de la Gaule une 'insula" dans le sens grec et latin de "continent isolé".

Le caractère extrêmement confidentiel de ces rêveries (pour rester gentil). 

Véritable procès digne de l'Inquisition, on me fait passer pour un cinglé.

Le mont Beuvray est un des oppidum les mieux connus aujourd'hui - même s'il reste beaucoup à fouiller.

Parmi les très nombreux ouvrages de la bibliothèque du Centre archéologique européen, on constate qu'aucune thèse ne traite de la localisation de Bibracte au mont Beuvray en présentant des arguments et que les textes contestant cette localisation sous Napoléon III n'y figurent pas http://www.mediterranee-antique.info/Gaule/Divers/Bibracte.htm.

... il s'agit clairement d'une capitale,

Le développement d’une ville à cet endroit... défie apparemment toute logique (revue Gallia n° 55, Vincent Guichard, directeur du Centre archèologique européen).

il suffit de penser qu'on y trouve des choses aussi exceptionnelle que le bassin... (Vous avez bien lu : exceptionnelle ! Que devrais-je dire des fresques judaïques de Gourdon au pied de Mont-Saint-Vincent ?).

signé : Luscianusbeneditus 17 mai 2007 à 21:13 (CEST).

L'article ne mentionne pas l'ensemble Basilique/forum qui a été retrouvé et publié, c'est une découverte majeure qui témoigne d'une romanisation précoce à Bibracte (vous avez bien lu : majeure. Que devrais-je dire des temples toujours debout de Mont-Saint-Vincent ?).

On garde encore le paragraphe sur E. Mourey et ses élucubrations, il n'a jamais publié scientifiquement (et pour cause), cela ne mérite même pas une ligne, en l'absence de source sérieuse et d'une argumentation je couperai ce passage qui propage un TI sans aucune justification.Luscianusbeneditus (d) 18 septembre 2009 à 23:10 (CEST)

Concernant Gergovie : J'ai supprimé les liens renvoyant aux sites mentionnant les écrits de E. Mourey : n'étant publiés qu'à compte d'auteur ils relèvent du travail inédit (ils sont par ailleurs totalement irrecevables du point de vue scientifique). Luscianusbeneditus 7 juin 2007 à 21:19.(CEST)

Conclusion : pourquoi tant de haine et d'aveuglement ?

Parce que j'ai l'audace de dire que les trois arguments de ceux qui placent Bibracte au mont Beuvray ne tiennent pas la route (extraits de http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-localisation-de-bibracte-82531).

Concernant l’étendue et les fortifications du site, les murailles de Bourges contre lesquelles César dressa ses grands ouvrages de siège sont d’une autre nature que les terrassements du mont Beuvray. On ne peut admettre que Bibracte ait été moins bien fortifiée.

Concernant l’importance des vestiges d’amphores mises au jour, le fait qu’on n’ait jamais trouvé autant de débris d’amphores sur les sites des autres capitales gauloises montre bien que nous avons ici affaire à un cas particulier : le ravitaillement d’une troupe ou d’une tribu récemment implantée.

Concernant l’importance des monnaies mises au jour, même objection. Il s'agit là de trésors cachés avant un assaut (Gorgobina) et d'un site religieux où les Eduens enterraient les morts en jetant des médailles dans le bûcher.

Parce que j'ai l'audace de dire que les arguments qui placent Bibracte à Mont-Saint-Vincent sont irréfutables.

La ville de Nuerax habitée par les Celtes ne peut se situer, dans le texte d'Hécatée de Milet, qu'au Mont-Saint-Vincent, principale ville murée de la région, citadelle des comtes de Chalon. 

Cités par d'autres auteurs antiques, les Eduens sont situés dans cette région.

Strabon place Bibracte entre la Saône et la Dheune, ce qui exclut le mont Beuvray.

Les distances que donne César permettent de retrouver le champ de bataille des Helvètes à Sanvignes et à partir de là, de situer Bibracte au Mont-Saint-Vincent.

La table de Peutinger situe la capitale éduenne d'Augustodunum à Mont-Saint-Vincent.

Les discours du rhéteur Eumène ne peuvent s'expliquer qu'en mettant Bibracte/Augustodunum à Mont-Saint-Vincent.

Les fresques de Gourdon représentent le Mont-Saint-Vincent comme l'oppidum sacré du pays.

Cette localisation explique les vestiges toujours existants et vice-versa.

M.Luscianusbeneditus, représentant de Wikipédia, ne dit pas la vérité quand il affirme que mes arguments sont inexistants.

Pour ceux qui ne seraient pas convaincus de l'agressivité de ce monsieur, voyez http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-localisation-de-bibracte-82531

D'après lui, mes travaux sont une vaste imposture... aucune méthodologie... règles de tout raisonnement sain bafouées... J'ignore tout... Mes élucubrations sont des délires d'interprétations... un peu plus ridicules chaque jour... je suis en dehors de toute rationalité.

Ce n'est pas en traitant ainsi le rédacteur d'Agoravox que je suis qu'on rendra plus crédible l'internet et que Wikipédia améliorera ses finances. La vérité, c'est que, n'ayant pas mis au jour la preuve qu'ils espéraient, les archéologues du mont Beuvray sont acculés dans leurs retranchements. Comble du ridicule, ils en sont réduits aujourd'hui à inventer cette formule bien peu scientifique qu'un faisceau d'indices peut conduire à une quasi certitude. 


Moyenne des avis sur cet article :  3.62/5   (26 votes)




Réagissez à l'article

30 réactions à cet article    


  • non666 non666 5 janvier 2012 12:47

    1) Sur Wikipedia :
    Les enormes budgets de « guerre electronique » inscrit dans les comptes du pentagones ne peuvent pas etre absorbés par les seules « grandes oreilles » du reseau echelon.
    C’est beaucoup plus que cela.
    Controler les reseau sociaux, c’est savoir qui est « ami » de qui.
    Controler le savoir , le savoir officiel, c’est controler ceux qui ecrivent l’Histoire.

    Seul le pharaon peut raconter sa version de la bataille de Kadash sur les monuments egyptiens...
    Pour rester « credible » Wikipedia a besoin du meme ratio que les autres médias :99-1
    99% de choses sures et éprouvées pour pouvoir vendre le 1% de version Officiele qui les arrange.
    On devrait tous s’etonner que sur TOUS les sujets, les articles de wikipedia soient en « tete de gondole » sur les moteurs de recherche, comme si c’est vers ceux la qu’on essayait de nous pousser...
    Or yahoo, Google sont tous sous controle US...

    2) Sur les thèses que mimile defends .
    J’ai déjà écrit que pour moi, toutes les thèses , toutes les théories méritent d’etre entendues ou debattues...une fois.
    Le progrès ne vient que des essais fait souvent hors des sentiers battus.
    Mais il ne faut pas negliger de battre tous les sentiers avant...

    Vendre de la legion d’honneur , du grade de colonel comme argument est nul mimile, désolé. Autand que la réponse des academiciens qui ne veulent lire que des diplomés urniversitaires d’ailleurs.
    On peut aussi se mefier de ceux (anglo-saxons) qui ne jugent les sources que si elles ont publiées quelquechose dans des revues scientifiques en anglais.
    Le monde des sciences est un monde de coteries qui vante sa pseudo ouverture d’esprit et son serieux que pour mieux le contredire a chaque acte.
    Les grandes ecoles se flattent egalement chez nous d’etre des ecoles « au merite » mais aimeraient que la porte soit soigneusement verrouillée dès la fin des etudes.
    On remplace la selection à la naissance de l’ancien regime par la selection à la sortie d’ecole dans l’actuel.
    Tout cela pour dire que aussi obtus que soient vos academiciens vous ne pouvez pas rire de leurs arguments et en utiliser des copies.

    Votre passion sur les sujets qui vous touchent nous interpellent.
    Votre sérieux dans l’argumentation est ma seule echelle de mesure et celle de nombreux lecteurs, j’en suis sur.
    Mais pas de Diabolisation de l’Ennemi avec moi, cela ne marche pas.
    Pas plus que celle de vos detracteurs d’ailleurs.
    Avoir comme argumentaire que votre opinion est isolée n’est en rien un argument.
    On peut etre seul a avoir raison contre tous, c’est deja arrivé.
    On peut aussi s’enteter dans l’erreur contre une multitude d’avis , de preuves d’arguments.
    Dans un cas on est une personnalité forte , dans l’autre un tetu qui s’obstine dans l’erreur..

    Argumentez, initiez nous mais acceptez les critiques, les doutes et parfois , les moqueries.

    Ceci dit je reste un de tes lecteurs mimile !
    Amicalement.





    • Emile Mourey Emile Mourey 5 janvier 2012 13:43

      @ non666

      Bonjour et bon commentaire.
      L’avantage de n’être que lieutenant-colonel est que je n’engage pas l’Armée par mes propos alors qu’un général est tenu à un devoir de réserve. L’intérêt de faire mention de la formation que j’ai reçue est de montrer que l’oligarchie archéologique - ses pontifes - veut se présenter aujourd’hui comme le « deus ex machina » alors que sous Napoléon III, donc à l’origine, on tenait compte de l’avis du militaire.
      C’est par « la preuve par la pioche » qu’on veut maintenant écrire l’histoire, et même plus, qu’on veut la réécrire. Non seulement, on réfute la logique notamment militaire mais on ne veut plus tenir compte du texte de César sous prétexte qu’il ne serait pas fiable.

      Le problème, c’est que je ne vais pas éternellement ressasser mes contre-arguments et mes arguments. Toutes les pièces pour juger sont sur la toile. N’importe quel journaliste peut juger en toute connaissance. De même que n’importe quel archéologue, homme politique ou autre. De même que Wikipédia...De même que les responsables de la Culture.

      Ou alors qu’Agoravox (c’est-à-dire vous tous) demande aux archéologues du mont Beuvray de venir s’expliquer pour démonter mes arguments et défendre les leurs. Et si ceux-ci refusent, que cela soit dit. Sinon, Agoravox, à quoi ça sert ? pour mon cas comme pour d’autres. 

    • gordon71 gordon71 5 janvier 2012 13:11

      Bonjour M. Mourey, au moyen âge, il me semble, un faisceau de demis- preuve, et de quarts de preuve, basés sur des témoignages assez nombreux, pouvaient vous envoyer au bûcher comme sorcière, on est ébahi par le chemin parcouru.

      où l’on voit que les grands prêtres et les fatwas ne sont pas là où l’on croit.


      • Emile Mourey Emile Mourey 5 janvier 2012 13:58

        @ Gordon71

        En effet, la situation est assez incroyable. Hier, la ministre Tasca, et je crois aussi, Trautman, se retranchaient en disant que M. Goudineau « juge certaine la localisation de Bibracte au mont Beuvray » mais quand mon épouse (✝) l’a interrogé sur ses certitudes à l’issue d’une conférence, il a esquivé la question en répondant qu’il fallait poursuivre les fouilles. Et si on lui pose aujourd’hui la question, je vous « prophétise » qu’il vous répondra que c’est la faute à Bulliot, celui qui a révélé le site sous Napoléon III et que lui, n’a fait que suivre l’avis unanime de la communauté scientifique. C’est d’ailleurs ce qu’il a écrit prudemment sur l’un de ses premiers ouvrages.

      • Montagnais .. FRIDA Montagnais 5 janvier 2012 14:58
        Vous êtes Monsieur, un terroriste intellectuel !

        Lol comme dit Lili..

        Bonjour Emile, encore excellent papier. 

        Vous vous investissez corps et âme et ne craignez pas de déclencher une nouvelle querelle des investitures.. Car si, comme nous sommes nombreux à le penser, vous avez raison, c’est toute l’Histoire qui sera investie d’un nouveau droit de re-visite, les coryphées démasqués, au grand Dam de Fred Mitron et autres enfumeurs stipendiés en foules serrées, les rôles redistribués. 

        Ne rêvons pas.

        Je rejoins Non666, yahoo, Google, WP, Fis-Book, sont tous sous controle US, la pensée du « peuple » est bien verrouillée. Truisme.

        Plus le combat sera rude et long, plus votre victoire aura d’éclat, si le Pat’ Act nous tue pas.

        Vous rendez-compte ? La Lune, Le 9/11, Les ADM.. Alors ? Votre cas va permettre de revoir tout ça ?

        Rêvons pas.

        Vous êtes déjà passible d’un drône.. Moi aussi.

        • Emile Mourey Emile Mourey 5 janvier 2012 15:41

          @ Montagnais

          Merci pour votre soutien. Mon problème, c’est que je n’ai pas envie de sortir de mon trou, ni d’aller dans une émission de télé, ni de fréquenter le people ou les notables. Quant à la stratégie de ceux que je dérange, ce n’est pas un mystère. Cela consiste à ne pas me répondre, à ignorer mes critiques et à attendre tranquillement que je disparaisse du fait de l’âge.

        • Scual 5 janvier 2012 15:20

          Ben désolé mais je suis d’accord avec Wikipédia sur ce coup là. J’aurais presque pu l’écrire moi-même tant je suis d’accord avec ça...

          Je sais très bien que toutes les thèses officielles historiques ne sont pas forcément vraies, mais je pense surtout que la plupart vos thèses Emile Mouray sont à l’archéologie et à l’histoire, ce que le complot des illuminati est au journalisme.

          Désolé de vous dire ça mais si vous avez tant d’avis positifs, c’est parce que seuls les rares qui vous croient encore trouvent un intérêt à lire et à voter sur vos articles. D’ailleurs j’ai lu cet article par hasard vu que le titre m’intéressait, car j’ai arrêté de prêter de l’attention à vos articles après celui sur Alesia.

          Les avis positifs ne veulent pas toujours dire ce que l’on croit. Et manifestement vous avez tendance à interpréter les choses à votre manière...

          Wikipédia n’est qu’une encyclopédie libre. Elle a effectivement beaucoup de défaut et il ne faut pas forcément prendre tout ce qu’il y a d’écrit dessus pour argent comptant. Cela dit il y a quand même beaucoup moins de chance de se tromper en la lisant qu’en vous lisant.


          • Emile Mourey Emile Mourey 5 janvier 2012 15:48

            @ Scual

            Vous êtes l’exemple type qu’il ne faut pas suivre. Vous vous êtes imaginé une certitude en mettant Alésia je ne sais où et à partir de là, vous partez sur votre petit nuage sans chercher à réfléchir sur les arguments des uns et des autres.

          • Scual 5 janvier 2012 17:50

            Non, non. La seule certitude que j’ai eu en lisant votre article sur Alesia, c’était l’invalidité de vos arguments.


          • Yohan Yohan 5 janvier 2012 22:33

            Bémol de taille, Mourey lui... était à Alesia, comme Pyra dans les Twin Tower, comme Momo à la CIA, comme Villach à Publicis, comme Cabanel à Fukushima. C’est Agoravox, là où les auteurs analysent et refont l’histoire et le monde...à leur sauce... juste pour occuper le vide sidéral de leur existence smiley smiley


          • Pyrathome Pyrathome 5 janvier 2012 22:54

            juste pour occuper le vide sidéral de leur existence

            et toi de troller pour combler le tien, non seulement de ton existence, mais du vide de ta tête de cuivre....


          • Emile Mourey Emile Mourey 5 janvier 2012 23:09

            @ Yohan


            Le vide sidéral de mon existence ? Me dire ça, à moi qui n’arrête pas de maçonner, de charpenter, de menuiser, de plâtrer, de peindre, bref de restaurer mon château de Taisey en ruines, alors que je viens de me casser la figure avec mon échafaudage et que je suis immobilisé pour trois semaines (ce qui me donne le temps de pondre quelques articles et de vous répondre), critiquez l’intellectuel si vous voulez mais n’ironisez pas sur le manuel que je suis car le travail manuel, c’est le seul vrai, le seul qui ne trompe pas

          • Yohan Yohan 5 janvier 2012 23:47

             J’aime assez que celui qui manie la truelle manie aussi le verbe. Je retir donce « vide sidéral » mais pour vous seulement smiley 


          • Emile Mourey Emile Mourey 6 janvier 2012 01:17

            @ yohan

            Merci

          • gordon71 gordon71 5 janvier 2012 16:17

            s’il y à bien un lieu ou la féodalité reste bien vivante, c’est l’université où les directeurs de recherche tout puissants imposent les sujets de recherche, et où l’épuration des dissidents bat son plein

            Lacroix Riz en histoire en sait quelquechose,
             
             le combat est inégal, de plus méfiance dans le domaine historique, car l’infamie du label « révisionniste », plâne sur quiconque remet en cause le dogme officiel


            • L'enfoiré L’enfoiré 5 janvier 2012 17:16

              Salut Emile,
               Bonne année tout d’abord, même si mon dernier billet ne semble pas dans la note et plutôt un réquisitoire d’un aussi vieux de la vieille que vous (enfin presque...).
               L’histoire, c’est amusant quand j’étais jeune étudiant, je n’en était pas fana.
               Pourquoi ?
               Parce que c’était un répertoire de dates avec lesquels, tout était sensé donner une explication et qui ne faisait aucun lien entre elles.
               Aujourd’hui, c’est souvent d’histoire à laquelle je fais référence.
               J’aime la petite histoire de la grande. J’aime le tangible. Les émissions du style Stéphane Bern qui se balade sur les lieux des « drames » (peu importe la personnalité du gars).
               Si les dates y sont dans mes billets, ce n’est pour situer une période et non pas pour préciser l’heure,... smiley
               J’ai oublié de parler de l’histoire et de mon professeur à l’époque dans ma bibliographie.
               Il n’en valait pas la peine. Trop accroché au programme à donner, sans extensions possibles.
               Je crains qu’ici vous ne trouverez qu’un auditoire très partial.
               Cela fait un bail, que je n’y suis plus.
               Avez-vous un blog perso ? Allez-y.
               Quant à Wikipedia, ce n’est pas le même tabac que l’on y fume.
               Avez-vous vu les derniers résultats de la collecte d’argent ?
               Vous pouvez toujours faire un don.
               Toujours en hausse. Tout le monde s’y réfère et il s’auto-corrige.
               C’est loin d’être le cas par ici.
               smiley
               
               



              • L'enfoiré L’enfoiré 5 janvier 2012 19:08

                Encore, une chose, quel est l’intérêt de placer un fait historique quelque part ou (pas) ailleurs ?
                C’est encore une fois, un intérêt économique.


                • Emile Mourey Emile Mourey 5 janvier 2012 21:02

                  @ L’enfoiré

                  Bonjour.
                  En plus de l’intérêt culturel et historique, bien sûr que cela peut être un intérêt économique. Nous n’avons pas de pétrole et en fait d’idées, on en a pas toujours de très bonnes. Serions-nous, Européens que nous sommes, moins intelligents que les Egyptiens qui, avec leurs seules pyramides, font de leur tourisme une ressource importante pour leur budget tout en créant des emplois. Avec notre art dit roman, nous possédons cent fois plus et on est incapable de mettre en valeur ces monuments et d’expliquer correctement leur histoire et la signification de leurs sculptures. Qu’on mette enfin Bibracte au Mont-Saint-Vincent et on comprendra que la vieille église aux pierres usées par le temps qui s’y trouve est une réplique du temple de Salomon et que tout notre art roman vient de là.

                • Antenor Antenor 5 janvier 2012 23:04

                  Que l’architecture des plus anciennes églises romanes soient inspirées de la description du temple de Salomon donnée par la Bible, pourquoi pas. Cependant, cela ne nous avance guère quant à la datation de ces églises. Les architectes du Moyen-âge pouvaient lire cette description eux-aussi.


                • Emile Mourey Emile Mourey 5 janvier 2012 23:28

                  @ Antenor

                  Je ne le pense pas du tout. Le texte biblique est très clair mais ils l’auraient certainement mal traduit et mal interprété. Il suffit de voir les représentations qu’on fait du temple de Salomon jusqu’à aujourd’hui. Contrairement à ce dont on risque de m’accuser, je n’ai en rien modifié le texte biblique mais en le comparant à l’église de Mont-Saint-Vincent, cela m’a conduit à une interprétation plus exacte et plus satisfaisante.
                  Un petit détail mais qui a son importance. La Bible parle de chérubins. Pour l’homme du Moyen-âge, ce ne pouvait être que des anges. Eh bien non, ce sont des têtes d’animaux divers qui décorent la frise haute des murs, à l’extérieur.

                • Emile Mourey Emile Mourey 5 janvier 2012 21:25

                  @ Actias

                  Bonjour 
                  Justement, je m’attendais à cette remarque. C’est pour cela que j’ai pris soin de commencer par dire que ce n’était pas une question d’égo.
                  Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas moi qui suis en difficulté. Ce sont ceux qui ont fait l’erreur de ne pas rectifier le tir quand j’ai soulevé le problème. Ils auraient pu, à ce moment-là, annoncer que les premières années de fouilles n’avaient pas validé l’hypothèse de départ et qu’il fallait reposer le problème dans une concertation avec des latinistes et des militaires. Le fait de s’être entêté aggrave considérablement leur cas et plus ils persévéreront, plus j’écrirai d’articles que google reprendra sur la toile et plus leur mauvaise foi apparaîtra évidente, que ce soit les archéologues du mont Beuvray ou Wikipédia... je n’ai pas de conseil à donner à Wikipédia, mais quand on est sur une planche pourrie, il vaut mieux ne pas y rester.

                • Montagnais .. FRIDA Montagnais 5 janvier 2012 21:59

                  La probabilité existe bel et bien que la terre que vous évoquez se soit fait déposséder de la notoriété et du caractère sacré qui lui sera un jour restitué. 


                  Il ne vous manque, pour l’instant, que le soutien de la troisième Rome, très-attentive à l’impérieuse nécessité de rétablir la Vérité, ce qui ne saurait tarder.. 

                  L’Histoire est le lieu de l’inattendu, on sait, l’inéluctable proie de la Kehre chère à Heidegger, mais en attendant, vous en emmerdez des gardiens du parc d’attraction et du scenic railway à la Disney qui a établi sa dictature sans partage sur le moment.

                  • Antenor Antenor 5 janvier 2012 22:50

                    Il est vraiment difficile de croire qu’un mur semblable à celui du Mont-Beuvray et défendu seulement par une fraction de l’armée gauloise ait pu stopper dix légions romaines pendant un mois à Bourges.

                    César (ou le géographe qu’il plagie) raconte que les Gaulois étaient curieux de tout. Pourquoi ne l’auraient-ils pas été aussi dans le domaine de l’architecture ? Pourquoi n’auraient-ils pas ramené la technologie du mortier de chaux de Grèce deux siècles avant la conquête romaine ?

                    Le rapprochement phonétique entre Bibracte et Beuvray est à prendre avec des pincettes. A ce jeu là, on peut aussi rapprocher le nom du Mont-Beuvray avec celui des Ambivarètes.

                    Pour trouver Bibracte, il faut déjà savoir ce qu’on cherche. Tout ce qu’on sait de Bibracte, c’est qu’il s’agit de la capitale politique des Eduens.

                    Question : Sur quelle type de site faut-il la placer ?

                    Une citadelle comme le Mont-Saint-Vincent ?

                    Une ville comme Autun ?

                    Un site « en pleine cambrousse » à l’image des Médiolanums, lieux d’assemblée situés au centre géographique de chaque Pagus (sous-ensemble des « Cités » gauloises d’environ 30 km de diamètre) ?


                    • Emile Mourey Emile Mourey 5 janvier 2012 23:56

                      @ Antenor

                      Vous dites : Il est vraiment difficile de croire qu’un mur semblable à celui du Mont-Beuvray et défendu seulement par une fraction de l’armée gauloise ait pu stopper dix légions romaines pendant un mois à Bourges.

                      Cela coule de source. Il faudrait porter le débat chez nos amis anglais. Cela leur donnera une occasion de plus d’ironiser sur l’intelligence du coq gaulois. A Bourges, César a dressé une rampe d’accès de près de 23 mètres de hauteur. Il évoque de véritables murailles que les Romains n’ont pu investir que par surprise parce que la vigilance des Gaulois s’était relâchée, et comme vous dites après un mois de siège.

                      Que valent, par comparaison, les misérables terrassements de pierres empilées du mont Beuvray ? Heureusement que le ridicule ne tue pas. Sarkozy n’est pas fou. Cela m’étonnerait qu’il vienne sur le site.

                    • Pyrathome Pyrathome 5 janvier 2012 23:06

                      Bonjour Emile Mourey,

                      Je lis vos articles avec un profond respect pour vos travaux de passionné, sans forcément intervenir...
                      Ne pourrait-on pas imaginer que l’antique Gaule et du peuple Celte si énigmatique ( entre autres..) ne soient pas les descendants de survivants d’un cataclysme planétaire, à savoir cette fameuse Atlantide que Platon situait sans ambiguïté au delà des colonnes d’hercules, le détroit de Gibraltar et donc de l’océan atlantique ?


                      • Emile Mourey Emile Mourey 6 janvier 2012 00:48

                        @ Pyrathome

                        Bonjour et merci pour votre soutien.

                        A l’époque de Platon, l’entrée en Gaule par le couloir Rhône/Saône semble avoir été gardé, interdit ou trop risqué. En revanche, on peut penser que les accès par la côte atlantique ont pu être reconnus par des navigateurs aventureux, précédant de quelques années l’expédition attestée de Pythéas. Leurs récits ont dû inspirer Platon, d’où son « au-delà des colonnes d’Hercule ». A cette époque, on voit mal une expédition se lancer en plein océan, la navigation se faisait sans trop s’éloigner des côtes. Conclusion : l’Atlantide, c’était la Gaule vue de dos et la ville de l’Atlantide, c’était Gergovie.

                        Dès lors, on peut se poser en effet la question, de qui descendaient ces rois atlantes de Gergovie auxquels Platon donne une très lointaine et illustre origine ? Se donnaient-ils le nom de fils des dieux ? Est-ce eux dont la Bible dit qu’il seraient venus en pays de Canaan pour épouser les filles des hommes ? Ou est-ce des émigrants du pays de Canaan qui seraient venus en Gaule pour fonder les deux villes celtes de Bibracte et de Gergovie ? Pour ma part, je suis plutôt partisan de cette deuxième alternative.

                      • Emile Mourey Emile Mourey 6 janvier 2012 01:07

                        @ Blauton Laurie

                        Il me manque une muse...

                      • Jonathan Moadab L’Incorruptible 5 janvier 2012 23:38

                        @l’auteur,

                        Vous devriez utiliser votre énergie à sauver la Nation !

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès