@Vinciboulette
Etes vous certain de ce que vous dîtes ? Le 6 décembre 1992, l’adhésion à l’EEE a été rejetée à la suite d’un référendum obligatoire, par une double majorité du peuple et des cantons. Ce référendum portait sur le processus d’intégration européenne. L’adhésion à l’Union Européenne était l’objectif final de la Suisse, l’adhésion à l’espace économique européen devait constituer une étape vers l’adhésion à l’UE. Même cette première étape n’a pas été franchie par décision du peuple. Parce que la grande question qui se pose c’est bien celle de la démocratie directe ! L’application du droit communautaire entre en opposition frontale avec la constitution suisse et sa démocratie directe. Le 6 juin 1997 l’initiative « Négociations d’adhésion à l’UE : que le peuple décide » est refusée à l’unanimité des cantons et 74,1% des suffrages exprimés. Le 4 mars 2001, l’initiative « oui à l’Europe » est refusée à l’unanimité des cantons et 76,8% des suffrages exprimés. Pour le reste de votre message vous me demandez si je suis « certain » que le classement IDH est en relation avec la démocratie directe ? Et bien oui, c’est toujours le peuple qui décide des orientations pour sa vie. Je vous demande d’examiner le taux d’endettement de la Suisse en rapport avec son PIB. En 2014 il s’établit à 34,2% ( La Suisse n’a pas de pétrole et contrairement à une idée répandue, le secteur bancaire représente seulement 9% de l’économie suisse). Pour la France, nous en sommes à 97,5%. La France est l’os, plus de marge de manoeuvre. Lorsque vous payez les intérêts d’emprunt au secteur bancaire il ne vous reste plus rien pour investir à destination du peuple. Et, évidemment, l’Etat prétend qu’il faut mettre en place des mesures autéritaires, dépenser moins pour réduire la dette, vendre les trésors nationaux. Tout ceci pour servir les intérêts de la dette. Les pauvres sont de plus en plus pauvres, de plus en plus nombreux ; les riches sont de plus en plus riches, de moins en moins nombreux. Nous sommes très mal partis. Nous prenons le même chemin que la Grèce, malheureusement.
@julius 1ER
Vous êtes très loin du compte Julius. Assurance santé obligatoire : 300 francs. Loyer 1500 francs. Nous arrivons donc à 4000 - 1800 = 2200. En France 1200 - 700 (loyer) = 500 euros. Certes, la nourriture est un peu plus chère en Suisse qu’en France, mais pas beaucoup. La viande oui, les légumes non. Le plat du jour dans un restaurant à Genève c’est 17 francs. L’essence n’est pas plus chère. Un exemple facile à comprendre. Le catalogue IKéa. Les mêmes produits vendus en France et en Suisse. Est-ce que les marchandises sont plus chères en Suisse ? Non, elles ne le sont pas. Les voitures. Est-ce qu’elles sont plus chères en Suisse ? Elles ne le sont pas. D’ailleurs le parc automobiles est d’une valeur bien plus élevé en Suisse qu’en France. Les transports dîtes vous ? La vignette autoroute coûte 40 francs par année ! Elle vous permet d’utiliser toutes les autoroutes du pays pour 40 francs pour l’année. C’est incomparable avec la France n’est-ce pas ? J’avais une question Julius. Vivez vous en Suisse ou en France ? Et bien, ce que vous écrivez ne correspond pas à la réalité. Vous êtes très mal renseigné. Non, 4000 francs suisses mensuellement ne correspond en rien à un SMIC français. Moi je rêverais qu’un SMIC français donne autant de pouvoir d’achat en France qu’un salaire à 4000 francs en Suisse. C’est très loin d’être le cas malheureusement. Pour répondre à une autre intervention sur ce fil. Evidemment, en zone frontalière il y a des Suisses qui viennent habiter en France. Tout simplement parce que c’est moins cher. Le loyer à 1500 francs se transforme en loyer à 700 francs. Ces gens là épargent encore davantage.
@Vinciboulette
Précision complémentaire. Au mois de novembre 2015 fleurissaient à Genève des panneaux publicitaires 4x3, qui vantaient les salaires des caissières des magasins « LIDL ». le salaires de ces employé-é-si était de 4000 francs mensuels soit approximativement 3600 euros. Comparez ce qui est comparable en matière d’élections. Les attentes ne sont pas les mêmes qu’en France, j’espère que vous le mesurez !
@Vinciboulette
Il n’empêche que le peuple à la main. Il ne se plaint pas. Figurez vous que l’abstention est moindre lorsque les sujets sont plus prégnants. Par exemple : qu’a choisi le peuple concernant l’appartenance de la Suisse à l’U.E ? Je vous rappelle que la Suisse est 2ème au classement mondial de l’IDH (indice de développement humain) que la France est 22ème ! Je vous rappelle que le taux de chômage en Suisse est l’un des plus bas du monde, de l’ordre de 3%. Vous venez crachez dans la soupe ?
Je vous résume :
- Vous êtes contre la suppression de la procédure dite du congrès.
- Vous êtes contre le référendum pour contester une loi
- Vous êtes contre l’initiative populaire pour apporter un changement dans la constitution.
Vous êtes donc satisfait du système d’élection de nos maîtres.
Est-ce bien celà ?
@Passage
Je comprends aussi ce que vous exprimez. J’ai déjà eu des échanges sur ce sujet de la gestion d’un parti, de la hiérarchie qui se met en place. Ce qui est certain, c’est que toute structure qui se développe demande de plus en plus de hiérarchie. A compter d’un certain moment tout le monde veut prendre la place du calife. C’est dans l’ordre des choses. Quelle que soit la structure qui sera en place, parce que diriger un pays de 65 millions d’habitants ne peut se faire sans structure, alors les combats d’ego sont inévitables. Même dans le monde du travail, toutes les structures sont hiérarchisées. Il y a bien quelques exemples d’auto-gestion, mais ils sont rares, ne fonctionnent pas toujours, et ne peuvent s’appliquer lorsque la structure devient trop complexe. Tout ça je le prends en compte, même si je méprise le jeu des égos et les arrivistes de tous poils. Je me focalise absolument sur les possibilités d’exercice de contrôle ouvert au peuple. Je pense que dès l’instant où le plus grand nombre peut, par un référendum, soumettre ses représentants élus, à sa volonté, alors le problème de structure est partiellement réglé. Chouard explique très bien que la puissance du peuple doit être garantie dans la constitution que seule le peuple peut être âmené à modifier. Vous voyez, si l’UPR est bannie des médias de grande diffusion c’est tout simplement pour trois aspects de son programme de gouvernement qui inquiète au plus haut point l’oligarchie. Le premier point concerne la suppression de la procédure du congrès. Le peuple reprend la main sur l’assemblée nationale et le sénat. Le deuxième point c’est le référendum, pour contester une loi ou un règlement ainsi que l’initiative populaire pour proposer un changement dans la constitution. Le troisième point concerne l’indépendance totale de la presse associé à la pluralité d’opinions. Ces 3 points inscrits dans la constitution sonneraient la fin de la partie pour l’oligarchie. Celle ci l’a bien compris et ne veut pas donner la parole à l’UPR et à son programme. Ce qui est extraordinaire c’est qu’aucun parti ne propose cette émancipation du peuple. J’en suis le premier étonné. Ceci me trouble énormément. Je dois en tirer des conclusions mais je les garde pour moi. En fait, je ne veux convaincre personne, je suis intéressé par le débat d’idées et les possibilités réelles de mise en œuvre de toute proposition alternative. Les « Yaya, fokon » sont des leurres et détournent l’électorat des véritables enjeux. Dans toute chose il convient de prendre en considération, en tout premier lieu, le cadre de notre réflexion. Si nous nous trompons de cadre, toutes nos réflexions procèdent du sophisme. L’allégorie de la caverne de Platon est significative à cet effet. Les règles dans la grotte s’appliquent, certes, peuvent être modifiées, certes, mais les règles extérieures à la grotte, les dominent toutes, qu’on le veuille ou non. Il ne faut donc jamais, au grand jamais, négliger le cadre. Il faut même en sortir pour l’examiner de haut. Dans la grande majorité des productions que je consulte le cadre de réflexion n’est pas approprié. Voilà en quoi la réflexion est biaisée.
@JMBerniolles
Les Suisses comprennent bien les tenants et aboutissants des sujets qui concernent leur vie. Je pense que les Françaises et les Français ne sont pas tous stupides. Si des experts du pro-nucléaires et des experts du stop-nucléaire sont amenés à se prononcer sur le sujet, d’une manière sereine, comme cela est la cas en Suisse, alors le peuple de France prendra sa décision. C« est exactement ça la démocratie : avoir toutes les pièces en mains et prendre la décision qui s’impose. Je ne vois pas du tout où il y aurait »démagogie" puisque les pro et anti nucléaires auraient autant de temps de parole. Il s’agit simplement d’avoir toutes les données à l’esprit avant de se prononcer. La politique énergétique d’un pays est, je suis d’accord avec vous, au centre d’un projet de gouvernement. Mais ce sont aux Françaises et aux Français de décider s’ils veulent un peu, beaucoup ou pas du tout de nucléaire. C’est leur vie qui est concernée par le sujet. Ils sauront choisir lorsque les débats auront eu lieu. Pour le moment ils n’ont pas lieu ! On théorise et c’est tout.
@Passage
C’est là que toute l’affaire se corse. Vous écrivez : « Imaginons qu’en 2017, l’UPR ou le FN, ou autre parti proposant de sortir de l’Euro et de l’Europe aussi, prenne le pouvoir .... ». Il n’y a, en France, hormis l’UPR, aucun parti qui propose de sortir de l’Union Européenne ou de l’Euro. Aucun. Aussi contre-intuitif que cela paraisse, à cause sans doute des déferlements des « médias de grande diffusion » allant dans ce sens, ni le FN, ni DLF, ni d’ailleurs le Front de Gauche, ni le NPA, ni « nouvelle donne », ni « nous citoyens », n’ont l’ambition de quitter l’UE ou d’abandonner l’euro. Vous êtes donc victime, comme tant et tant d’électrices et d’électeurs, de la propagande que les « médias » veulent bien faire circuler sur ces partis politiques. Pour avoir une idée précise de cette affaire, il suffit de remonter à la source. Par esprit d’abnégation je l’ai fait. J’ai lu les programmes de gouvernement du FN et de DLF. Vous pouvez le faire, vous retrouverez ces programmes sur le net. Le programme du FN et de DLF, les tenants de la « souveraineté » nationale, parlent, en long, en large et en travers, de « renégociation des traité » avec « les partenaires européens ». Pour l’euro, il ne s’agit pas de le supprimer. Il s’agit de le faire vivre concomitamment au Franc ! Je n’invente rien ! Ceci est écrit dans les programmes du FN et de DLF. Le front de gauche, comme « nouvelle donne », comme « nous citoyens » comme le NPA, comme EELV, comme le FN, donc, et comme DLF, veulent une « renégociation » des traités. Ces partis veulent, au choix, une autre Europe : une Europe des nations, une Europe des travailleurs, une Europe sociale, une Europe verte,... Enfin, chacun veut une Europe particulière. Bien. Tout ceci serait plus ou moins satisfaisant s’il n’y avait pas un obstacle infranchissable à la « renégociagtion » des traités. En effet, selon l’article 48 du traité sur l’Union Européenne, il faut « l’unanimité » des 28 chefs d’Etats et de gouvernements par changer une ligne, un paragraphe ou un article, des traités. La question est donc de savoir comment, MLP ou NDA, ou JLM, seraient à même, une fois au pouvoir, d’imposer aux 27 autres dirigeants des pays de l’UE leur vision de l’Europe ? Qui voudra suivre MLP dans la modification des traités pour que ceux ci coincident avec l’idée de gouvernance qu’elle propose à la France ? Les traités sont aujourd’hui immuables à cause, justement, de cette unanimité qu’ils requièrent pour être modifiés. Il s’agit d’un système auto-bloquant. Pour une bonne part du reste de votre commentaire, je vous rejoins. J’ai vécu les mêmes expériences que vous. Comme je vous l’ai dit, après avoir étudié de près le programme de l’UPR, je m’aperçois que celui ci propose de redonner la main au peuple français. Comment ? Le référendum, par exemple. Comme il existe en Suisse, celui qui est à « l’initiative » du peuple. De quoi s’agit-il ? En Suisse, lorsqu’une loi a été votée et qu’elle ne plait pas à une certaine frange de l’électorat, alors, il suffit de collecter 50.000 signatures (pour un pays de 8,1 millions d’habitants) pour contester cette loi et appeler le peuple à se prononcer. C’est alors la majorité qui l’emporte. Le peuple suisse a donc toujours un regard et une possibilité d’intervention sur les décisions prises par leurs représentants. Le peuple, dans cette situation, à un pouvoir « direct » sur les lois et les règlements. Il en est de même avec « l’initiative populaire ». Celle ci consiste à collecter 100.OOO signatures (toujours pour 8,1 millions d’habitants) afin de proposer un changement ou une modification dans la constitution. Une fois encore, contrairement à ce qui se passe en France, le peuple suisse à la main. La constitution ne peut être modifiée, sous aucun prétexte, par quiconque autre que le peuple. J’écris ceci parce que cela me semble très très important. Aucun parti, vraiment aucun, hormis l’UPR, ne propose ce genre de référendum et d’initiative populaire. Armé de cette façon, le peuple de France pourrait retrouver très rapidement le chemin de sa volonté et s’écarter ainsi de celui de ses représentants et de ses maîtres. Voilà en quoi le programme de l’UPR, avec beaucoup d’autres choses, me fait rêver. Il propose de donner sa puissance au peuple, ce qu’aucun parti, même du bout des lèvres, ne propose. J’imagine que ceux qui dénigrent l’UPR n’ont jamais pris le temps de lire son programme de gouvernement. C’est ceci que je trouve dangereux. Se prononcer et juger alors que l’on ne connait ni les tenants ni les aboutissants du programme. Faisant cela, les ignorants jouent le jeu de l’oligarchie et de la ploutocratie. Il suffit simplement de prendre le temps d’examiner les choses et de sortir de son idéologie. Il n’y a pas d’idéologie à l’UPR. Il y a un programme. Pour les questions dites « clivantes » l’UPR propose, en toute logique, de recueillir l’avis des Françaises et des Français à travers des référendums. C’est à la majorité du peuple de France de savoir le chemin à suivre quant au nucléaire, quant à la légalisation du cannabis, quant à la gratuité des autoroutes, quant à la fin de vie assistée, etc. Je pose donc la question. En quoi gouverner la France de cette manière, en donnant sa puissance au peuple, serait contraire à ses intérêts ? Toute la question est là !
@joletaxi
Donc vous êtes de ceux qui pensez que les banques prêtent l’argent que monsieur Toulemonde dépose dans la dite banque ? Oui, il y a des vidéos qui circulent et de gens, à priori compétents, qui y interviennent. Qu’est-ce que ceci enlève à celà ? Je ne vous juge pas, je ne sais pas quelles sont vos compétences. Je vois que sur ce fil un nommé Amiaplacidus vous a produit un petit précis de « l’économie expliquée aux enfants ». Aurait-il démasqué chez vous un certain manque de connaissances ? Donc je reviens vers vous. Je ne vous connais pas. Soit vous avez des connaissances très étendues dans le domaine de l’économie et/ou de la banque, soit vous ne les avez pas. A vous lire, il me semble, je peux d’ailleurs me tromper, que vous n’utilisez pas un langage, une écriture devrais-je dire, pédagogique. Les arguments que vous posez sont très approximatifs. Vous arrivez même à écrire : « de me montrer où dans le bilan d’une banque se trouve la rubrique qui constate la création monétaire ». Comment voulez vous que je puisse produire ce genre de chose ? Donc, soit vos compétences sont étendues et vous pouvez, je suis preneur, venir faire la démonstration que les banques ne prêtent que l’argent de leurs déposants, et pas un centime de plus, soit vous êtes victime de l’effet « Dunning-Kruger ». Sur quoi appuyez-vous vos propos ? Quelles sont vos sources ? Quelles sont vos compétences ? Vous pouvez bien balayer d’un revers de main les « petites vidéos » qui circulent sur le net mais, je m’aperçois qu’elles traduisent l’avis d’experts en la matière. Si vous êtes l’un de ces experts, dîtes le nous, sinon il vous appartient de vous remettre en question en vérifiant vos sources afin de ne pas être encore une fois victime de l’effet Dunning-Kruger. La dissonance cognitive serait trop forte chez vous pour que vous refusiez de vérifier vos sources et de les confronter à d’autres ? Qu’est-ce qui vous pousse à être convaincu de ce que vous écrivez ? Voilà toute la question. Le sieur Amiaplacidus a proposé à la lecture des ouvrages qui expliquent cette création monétaire « ex nihilo ». Je pense donc que vous les avez lus et ensuite rédigé un ouvrage personnel qui vient démentir les inepties contenues dans ceux-ci ? Est-ce que je vois juste ?
@Passage
Tout d’abord merci de votre réponse. J’ai atteint un âge ou le futur à moins d’importance que si j’avais 20 ans. Mais j’ai des enfants et des amis qui ont des petits enfants. J’ai de quoi vivre pour le reste de mes jours tranquillement. Oui, je le dis, je suis un nanti dans la mesure où je vois autour de moi des gens souffrir des manques les plus divers. Alors je me dis : qu’est-ce que je fais ?" Ne rien faire serait la pire des solutions. Entre deux maux il faut choisir le moindre. Je sais que tout n’est pas parfait à l’UPR. Je ne rêve pas, je ne me méprends pas. Il faut un égo immense pour vouloir diriger un pays. Je sais qu’une structure qui est amenée à grandir posera nécessairement des problèmes. Mais tout ceci bien pesé, il m’apparaît, après avoir vraiment pris le temps de l’analyse, que c’est l’UPR qui présente le plus de garanties pour le futur. Puisque tous les arguments des autres partis peuvent être balayés, d’une façon ou d’une autre, et que, dans le même temps, je n’ai pas trouvé la moindre faille dans les propositions faites par l’UPR pour redonner sa puissance au peuple, alors je choisis l’UPR. Entre deux maux, je choisis l’UPR. L’abstention fera que c’est nécessairement celui qui sera « sélectionné » par les « grands » médias qui passera la rampe, MLP servant de faire valoir et/ou de repoussoir. Bien sûr, une fois au pouvoir l’UPR pourrait renier son programme. Mais pourquoi alors proposer ce genre de choses si c’est pour faire comme les autres par la suite ? Et puis il y aura les députés, tout neufs, venus de tous les horizons, qui pourront faire barrage pour le cas ou le président ne tiendrait pas sa parole. Dans les circonstances dramatiques que nous vivons avec le démantèlement des conquêtes sociales, le démantèlement de notre industrie, le démantèlement de notre agriculture, etc. 85% de nos lois venant de l’application en droit français des règlements, directives et recommandations européennes, l’Otan dirigeant notre politique étrangère, le peuple français n’a aucune chance d’en réchapper. C’est sortir de ce guêpier ou revenir au niveau d’un pays en cours de développement. En 30 ans, de 1990 à 2015, la France est passée de la 2ème place de l’IDH à la 22ème ! Et pourtant, la France est toujours la 5ème puissance économique au monde. C’est un désastre total qui nous attend si nous acceptons notre vassalisation par les euro-atlantistes. J’en frémis d’horreur. Je ne crois pas en la révolution. L’Etat d’urgence vient nous prouver que nos libertés fondamentales, dont celle de manisfester, sont largement entamées. Voilà vers quoi nous nous dirigeons dans l’indifférence générale. Entre deux maux, je choisis donc le moindre. C’est le seul espoir qui me permet encore de me projeter vers un futur souriant. Je vous souhaite la meilleure année possible pour 2016.
@joletaxi
Beaucoup d’inexactitudes dans ce que vous écrivez. Je vais faire court. Voici un lien dans lequel un banquier et économiste suisse vous sert sur un plateau le principe de la création monétaire ex nihilo. Si vous avez des connaissances supérieures dans le domaine bancaire et économique, vous pouvez toujours venir nous les exposer sur ce fil mais à l’impossible nul n’est tenu et je ne vous en tiendrai pas rigueur. Le banquier en question se nomme François de Siebenthal et vous pouvez consulter son blog. Bonne et joyeuse année puisque nous approchons de l’instant fatidique. https://m.youtube.com/watch?v=efIiQtfR7BI
@M de Sourcessure
Il faudrait changer votre pseudo. Ecrire ce que vous avez écrit c’est faire l’aveu de ne rien y connaître à la démocratie directe ayant cours en Suisse. Mesurez que vous ne connaissez rien des procédures de « référendum » et « d’initiative populaire » et de leurs aboutissements. Vous venez commenter quelque chose que vous ne connaissez même pas ! Intéressez vous à la démocratie directe et venez ensuite en faire le commentaire. Au lieu de celà, vous sortez des inepties comme : « la solution n’est pas dans les urnes » ! Votre niveau de connaissance du sujet est nul !
@filo...
Question : qu’est-ce qui distingue un « troll » d’un autre intervenant ? Ils sont comment les « trolls » ? Vous avez certainement des caractéristiques bien précises à nous communiquer à ce sujet. Nous les attendons. Merci.
@Vipère
Votre programme me semble bien préparé et efficace. Bravo ! Il n’y a pas à dire, vous avez vraiment de la suite dans les idées.
@Passage
La constitution est supposée protéger le peuple n’est-ce pas ? Alors si la procédure dite du congrès peut défaire cette constitution en la modifiant, sans que le peuple soit interpellé, cela veut dire que ceux qui doivent opérer sous le contrôle de la dite constitution sont à même de pouvoir modifier l’outil qui les contrôle. Effectivement si vous ne comprenez pas qu’une démocratie « directe » est tout ce qu’il y a de plus enviable, alors, vous ne comprenez pas la puissance du peuple. Le référendum qui permet au peuple suisse de dénoncer une loi prise par leurs élus, l’initiative populaire qui permet au peuple suisse de modifier le contenu de la constitution, sont deux armes dont ne disposent pas le peuple de France. Si la démocratie est le pouvoir du peuple, pour le peuple et par le peuple, alors la démocratie ne peut être réalisée que par un projet de démocratie directe, tel qu’il existe en Suisse. La seule chose qui nous est possible de faire aujourd’hui en France c’est de voter pour nos représentants qui, ensuite, n’ont plus aucun compte à nous rendre et votent des lois et des règlements qui ne conviennent pas au peuple. Vous aimez être pris pour un imbécile ? Moi non. Alors oui à la démocratie directe, façon confédération helvétique, avec le référendum pour dénoncer les lois scélérates et l’initiative populaire pour proposer des changements allant dans le sens de notre volonté. Si vous êtes pour la procédure dite « du congrès » dîtes le ! J’y suis opposé parce que les changements dans la constitution appartiennent au peuple et à lui seul. Oui, je partage votre avis. L’UPR s’inscrit dans un cadre de parti politique traditionnel. Mais à la différence de tous les autres partis, sans exception, il proposer de redonner sa puissance au peuple en supprimant la procédure dite « du congrès », en mettant en place dans la constitution le référendum et l’initiative populaire. Le peuple français aura alors la main sur son destin. Si cela ne vous convainc pas, il vous reste juste à espérer la révolution qui ne viendra jamais et, lorsqu’elle arrive, porte toujours, c’est une constante, les mêmes ou leurs semblables au pouvoir, sans apporter les changements adéquats à la constitution. Je pense que vous n’avez pas engagé suffisamment votre réflexion. Par ailleurs, quel parti « traditionnel » propose le non renouvellement des mandats et leur non cumul afin d’éviter la « professionnalisation » du « métier » de politicien ? Décidemment vous n’êtes pas très objectif dans votre approche. La seule chose qui soit à prendre en considération c’est de savoir, dans un programme politique donné, la place réservée à la « puissance » du peuple. Quand je pense à toutes ces manifestations, quand je vois toutes ces pétitions qui circulent, alors qu’il suffirait que toutes ces actions soient transformées en référendum ou en initiative populaire pour qu’elles aboutissent, je reste pantois devant tant d’aveuglement !
@joletaxi
Montrez nous, de votre côté, qui détient, comment et où, ces fonds que les banques mettent à disposition des prêteurs. Si elles donnent 1000 c’est qu’elles disposent en réserve de 1000. C’est ça ? Expliquez nous pourquoi, la BCE, créatrice de monnaie, peut s’autoriser de mettre sur le marché quelques 8% d’argent neuf chaque année alors que le taux d’inflation est maîtrisé à 2% et que la croissance ne dépasse pas 2%. Puisque 2 et 2 font quatre, pourquoi ce chiffre de 8% ? A quoi correspondent les 4% qui manquent ? Merci de votre réponse et bonne année également.
@JC_Lavau
Evidemment « nationalisation » et non « privatisation ». Vous au moins vous avez suivi. En effet, il me semble bien que sur ce fil, peu de personnes comprennent le mouvement de libération nationale que propose l’UPR. Je suis d’accord avec vous sur les corruptions dans les corps de l’Etat. Les gens ne sont pas nommés par hasard aux postes clé, c’est évident. Des dizaines d’années d’alternance droite décomplexée - droite complexée, ont fait que des choix bien particuliers ont été réalisés pour nommer dans ces instances supérieures, les petits copains et petites copines. Si une nouvelle force arrivait au pouvoir, je pense à l’UPR, cela serait l’occasion de faire un grand nettoyage. Evidemment, je vous rejoins. Il conviendrait de contrôler ceux qui prennent ces places. Cela pourrait être le rôle de citoyens, tirés au sort, ou de commissions de l’assemblée nationale, dont les membres seraient tirés au sort. Le pouvoir attire le pouvoir, c’est l’un des faiblesses humaines. Je suis aussi d’accord sur l’organisation de la justice. Celle-ci a un coup et si vous n’avez pas les moyens de vous défendre, il est certain que vous avez des grandes probabilités de perdre. C’est aussi un système à repenser. Le chantier est immense et c’est ça qui est satisfaisant, satisfaisant de penser qu’il existe des possibilités de modification. Quoi qu’il en soit, entre deux maux, choisissons le moindre.
L’article fait malheurement abstraction du programme de l’UPR. Je pose ceci comme une condition nécessaire à la réflexion et à la compréhension de l’ostracisation de ce mouvement. Pourquoi ? C’est le seul parti qui veut inscrire dans la constitution la puissance du peuple. Comment ? L’UPR a un programme politique. Je vois des commentaires parler du seul objet politique comme étant la sortie de l’UE. Je vois aussi que certains prétendent que François Asselineau refuse de remettre en question le système. Qui a lu le programme de l’UPR ? J’affirme que si l’UPR est bannie des grands medias c’est simplement parce que son programme propose de donner sa puissance au peuple et de l’enlever à l’oligarchie qui nous soumet. La sortie de l’UE procède d’ailleurs de ce processus, comme la sortie de l’OTAN. Donc, l’UPR propose d’inscrire dans la constitution le référendum d’initiative populaire, à l’échelon national et local. L’UPR propose de supprimer la procédure du congrès. L’UPR propose d’inscrire dans la constitution le vote blanc (s’il arrive en tête tous les candidats sont éliminés). L’ UPR propose le non renouvellement et le non cumul des mandats. L’UPR propose la privatisation de toutes les sociétés qui fournissent de l’énergie. L’UPR propose encore beaucoup d’autres mesures issues du CNR. Vous n’arrivez donc pas à comprendre qu’un tel programme va, de facto, retirer son pouvoir à l’oligarchie, ou ploutocratie, qui nous dirige. C’est pourtant clair. Le peuple français n’aura jamais eu autant la main de toute son existence. Et d’aucuns prétendent que l’UPR ne remet pas en cause le système ? Tous ceux qui sont pour la 6ème République, tous ceux qui sont pour porter des pétitions pour des sujets les plus divers et les plus variés (et il y en a de très bons) doivent se rendre compte que le référendum d’initiative populaire, inscrit dans la constitution, permettra, dès le recueil de 1% de signatures, de proposer le sujet en question au vote des Français. Est-ce que vous vous rendez compte du pavé dans la mare de l’oligarchie ? Je pose donc la question : quel est le parti politique qui propose autant de liberté d’expression au peuple ? C’est parce que l’UPR propose un programme de libération nationale qu’elle est bannie des grands médias qui appartiennent tous à 10 milliardaires. Ceux ci n’ont aucune raison de se saborder en offrant des tribunes à l’UPR. Aux autres oui, mais pas à l’UPR. Il ne s’agit pas d’imaginer une stratégie de communication, les puissants sont vent debout contre l’UPR. Parce que l’UPR sort du cadre français et s’attaque au totalitarisme de l’UE, parce que l’UPR veut modifier la constitution pour la rendre au peuple de France. L’oligarchie est terrorisée à l’idée de la médiatisation de l’UPR et de son programme.
@taktak
Si vous pouviez être objectif le débat d’idées serait de meilleure qualité. Vous faîtes comme si l’UPR n’avait pas de programme politique. Vous parlez du seul objet politique comme étant la sortie de l’UE ainsi que du refus de remettre en question le système. Êtes vous certain d’avoir lu son programme ? Je n’en suis pas du tout certain. Si l’UPR est bannie des grands medias c’est simplement parce que son programme propose de donner sa puissance au peuple et de l’enlever à l’oligarchie qui nous soumet. La sortie de l’UE procède d’ailleurs de ce processus, comme la sortie de l’OTAN. Donc l’UPR propose d’inscrire dans la constitution le référendum d’initiative populaire, à l’échelon national et local. L’UPR propose de supprimer la procédure du congrès. L’UPR propose d’inscrire dans la constitution le vote blanc (s’il arrive en tête tous les candidats sont éliminés). L’ UPR propose le non renouvellement et le non cumul des mandats. L’UPR propose la privatisation de toutes les sociétés qui fournissent de l’énergie. L’UPR propose encore beaucoup d’autres mesures issues du CNR. Vous n’arrivez donc pas à comprendre qu’un tel programme va, de facto, retirer son pouvoir à l’oligarchie, ou ploutocratie, qui nous dirige. C’est pourtant clair. Le peuple français n’aura jamais eu autant la main de toute son existence. Et vous trouvez que l’UPR ne remet pas en cause le système ? Soit vous êtes passé trop vite sur le programme, soit vous n’êtes pas objectif. J’attends votre réponse.
@BA
Vous oubliez de sortir du cadre dans lequel les médias de grande diffusion vous enferme. A quoi servent les règlements, les directives, les recommandations européennes ? Qui les met en oeuvre ? Au moins 80% des lois et règlements édictés en France proviennent de l’inscription des règlements, directives et recommandations européennes dans le droit français. Comme dirait Juncker : « il n’y a pas de politique possible en dehors des traités ». Ce que vous écrivez sur la chute des partis peut être vrai mais cela n’a strictement aucune importante tout simplement parce que nous votons pour des femmes et des hommes de paille. Le transfert de souveraineté a bien eu lieu entre la France et l’Union Européenne. Nos élus interviennent, en France, sur des sujets mineurs. Il suffit de s’intéresser au fonctionnement des institutions européennes pour en prendre conscience. Les médias de grande diffusion n’en parlent jamais. Pourquoi ? Il faut croire qu’ils y ont un intérêt. Un seul exemple, le TAFTA. C’est un accord international, en cours d’élaboration, entre l’UE et les USA . Les accords internationaux échappent à la procédure de co-décision. Le parlement européen ne participe donc pas aux débats. Ceux-ci concernent la COREPER et les différents groupes de travail. L’accord sera signé par le conseil de l’UE. Dans tout ce processus législatif, jamais, au grand jamais, n’intervient la représentation des peuples européens. Les membres de la commssion européenne, à l’origine du projet, ne sont pas élus, les membres de la COREPER pas davantage, pas plus que ceux des groupes de travail ni que les ministres de l’UE. Voilà donc un accord qui sera contraignant pour les 28 Etats de l’UE, que la France sera obligée d’appliquer et pour lequel les peuples n’auront jamais été consultés. Cela s’appelle une dictature. Quelqu’un le signale quelque part ? Sortez donc de votre vision française de la politique et prenez conscience que celle-ci se passe à Bruxelles et non plus en France.
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