Tout se passe aujourd’hui comme si on imputait une présomption de culpabilité aux innocentes et une présomption d’innocence au coupable. Le monde à l’envers !
@Herlock Sholmes : Les 14 copines d’Ardison, celles d’Azouz Begag, Aurélie Filipetti, Tristane Banon, l’ épisode New Yorkais, sans compter tous ceux qui évoquent pudiquement sa drague lourdingue « limite harcèlement », ça commence à faire beaucoup de présomptions, d’autant qu’aux States on n’arrête pas quelqu’un sans biscuits.
@Avocatdudiable :
Dès lors qu’il y a viol ou agression (Tristane Banon), il s’agit d’un délit, d’un crime ; dès lors, il est impardonnable que la classe médiatique se réfugie derrière l’argument de la vie privée, de la chambre à coucher ou d’une absence de plainte.
L’émission de Taddeï, hier soir sur France 3, portant sur la déliquescence de la presse française, j’ai tenté une mise au point, sur leur site, sous la vidéo de l’émission, concernant ce que disait Tristane Banon dans l’émission de Thierry Ardison, à savoir que l’agression qu’elle avait subie s’était transformée en corps à corps au sol, qu’elle avait dû se battre pour se libérer.
Une question centrale : Un homme qui considère les femmes comme des objets, sex toys qu’on utilise sans consentement de leur part, comment cet homme dès qu’il serait élu président considérera-t’il les citoyens ?
@Télévasion :
Sorry, mais de nouveau le lien ne passe pas. Il y a décidément un problème technique ; c’est la seconde fois que ça arrive.
Je ne préconise nullement l’anarchie, dont vous trouverez la définition sous le lien suivant :
Le viol ou la violence implique l’absence de consentement, ce qui n’est nullement le cas dans les cas de figure où mon discours se situe.
@Sarahchaudeffroi : (Suite)
@Sarahchaudeffroi :
« Donc, pour vous, la Loi ne doit pas exister ? ce serait donc liberticide que de créer un principe normatif ?
La majorité des prostituées sont fragilisées psychologiquement, sont d’anciennes victimes de violences, souvent droguées. Vous considérez qu’elles sont en mesure d’exprimer un consentement libre et éclairé ? qu’elles pourraient décider en leur for intérieur ce qui est bon ou mauvais ?
la reponse est NON »
Normatif implique une norme, normal donc la négation de l’individu en tant qu’ être particulier et libre. Il y a donc dans ce mot un relent catho ou fascisant, pour peu qu’on ne soit pas extrêmement prudent et respectueux de l’autonomie de l’être humain, de son particularisme.
Ce concept évoque également une sorte de moule social dans lequel les puritains bien-pensants ont toujours tenté de couler les comportements humains.
Dans tous les cas ce terme est de toute évidence liberticide. Or, si vous ne l’avez pas encore remarqué, mon discours depuis le départ s’articule autour d’un des trois mots d’ordre de la Révolution française : celui de Liberté.
Par ailleurs, quand vous évoquez ou plutôt devrais-je dire « postulez » la fragilité de TOUTES les prostituées ainsi que leur incapacité à décider de leur sort en adulte, vous allez plus loin, car chacun sait ce que juridiquement, le concept de capacité signifie. Il s’agit de les dénuer de tout droit de choix et d’exercice de leur droit, donc de leur liberté, en présupposant chez elles un handicap mental qui les ampute de la capacité de discerner les bonnes options des mauvaises.
Plus crûment dit, comme elles ne distinguent pas comme vous le bien du mal, votre notion du bien de votre notion du mal, comme leurs choix ne correspondent pas aux dogmes de la sarkozie, elles perdraient leur statut d’adulte responsable pour se trouver rejetée dans un état de minorité prolongée.
Il y a là négation absolue des minorités au profit des dogmes bien-pensants.
L’adage de Beauvoir -ma liberté s’arrête ou celle de l’autre commence- est empreint de sagesse. Une femme et un homme ou deux êtres du même sexe qui pratiquent leur sexualité rémunérée ou non, n’empiètent pas sur le jardin du voisin, sur sa liberté. Ils ne font donc rien jusque là de répréhensible.
Par contre ceux qui imposent à un être humain telle ou telle pratique, sexuelle ou autre, par la force ou la menace et qui piquent l’oseille au passage sont les seuls qui méritent les foudres des forces de l’ordre. Les peines qui leur sont appliquées sont beaucoup trop légères.
Ne vous trompez pas de cible.
@Femme et Libre :
@Sarahchaudeffroi : Loin de moi l’idée de prétendre que la prostitution est un moyen de libération de la femme DANS TOUS LES CAS. J’ai d’ailleurs dit ce que je pensais des généralisations abusives. Ce que je prétends grâce à ces exemples que j’ai bien connus, c’est que la prostitution si elle peut, dans un certain nombre de cas, s’apparenter à de l’esclavagisme, peut également, dans d’autres, permettre l’émancipation ou la fin d’un calvaire, de femmes soumises depuis des années.
@Sarahchaudeffroi :
Nous nous trouvons effectivement dans cette affaire aux antipodes de la pensée complexe, nuancée qui prendrait toutes les situations en compte plutôt que de légiférer à l’emporte pièces.
Vous voulez que je vous cite moi aussi des exemples :
Je ne justifie pas d’esclavagiser des femmes ni ne tente le moins du monde de le faire.
Et la nuance ultime, chère Ariane, c’est que si client j’ ai pu être, si je revendique le droit pour chacun la liberté de faire ce q’il (elle) veut de son corps y compris contre rémunération, il m’est arrivé d’aider une jeune fille à sortir de là, la licenciée en philo que j’évoque dans mon premier post .
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