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Les commentaires de Morpheus



  • Morpheus Morpheus 5 février 2010 14:52

    Merci pour cet article, je partage cette analyse. Sur le forum de France 3 (l’émission CSOJ), j’avais écris à ce sujet :

    le système démocratique - comme tous les autres systèmes jusqu’à ce jour, n’est qu’une remise en forme différente d’un système hiérarchique archaïque axé sur trois classes sociales : la classe dirigeante, la classe moyenne et la classe ouvrière. Ces trois classes ont des but en complète opposition : la classe dirigeante veut garder le pouvoir et le pérenniser ; la classe moyenne veut prendre la place de la classe dirigeante, et revendique le plus ouvertement la « liberté - égalité - fraternité ». On sait pourtant, par expérience, que lorsqu’elle parviendra à ses fins (et elle le fera), elle reproduira exactement le même schéma, c’est-à-dire liquider les leader de la révolution qui les a mis au pouvoir, prendre la place de dirigeant, et remettre au travail la classe ouvrière et reformer (re formater) une classe moyenne ; enfin, la classe ouvrière, encore et toujours perdante, n’aura rien gagné, elle aura vu pas mal des siens se faire massacrer durant la révolution, et retournera au travail, persuadée pour un temps que des jours meilleurs vont venir. Notons que jusqu’à ce jour, c’est la classe ouvrière qui a toujours et systématiquement été perdante, n’ayant jamais atteint ses but (à savoir, ce que prône prétendument la classe moyenne pour promouvoir le renversement du gouvernement : l’égalité pour tous et la fin de la société hiérarchisée). Nous voulons la fin de la hiérarchisation de la société, seule garantie pour une mise en application de la démocratie et de cette belle (mais utopique) devise "Liberté - Egalité - Fraternité".

    nous voulons établir un système où ni une institution comme l’état (ex. URSS, Chine, ...), ni une oligarchie financière (ex. USA, Russie, ...), ni une aristocratie quelconque (ex. GB), ne soit au centre du système, mais un système d’organisation sociale véritablement démocratique, basée sur l’humain, à la fois sur un plan individuel ET collectif, où les décisions sont prises par la base, et où ceux qui « dirigent » ou « gouvernent » sont les exécutants non décisionnaires pour la base, celle-ci constituée d’assemblées populaires.


  • Morpheus Morpheus 23 janvier 2010 14:17

    Que Durant soit nul, ce n’est pas nouveau. Ses chroniqueurs ne vallent pas mieux. Soit.

    Mais que les fonctionnaires se retranchent derrière "les textes de loi", je ne puis partager cet avis. Un fonctionnaire est d’abord et avant tout un citoyen. Et en tant que citoyen, quel que soit sa fonction dans la hiérarchie administrative, il a aussi son mot à dire.

    Lorsque des mesures (de loi) iniques, imbéciles, inapplicable, injustes, ou mêmes ... illégales (oui, il y en a) sont prisent, il leur appartient de refuser de les appliquer, ou a tout le moins, lorsque, comme ici, il s’avère clairement qu’il y a non seulement absurdité, mais injustice vexatoire fondamentale, et que les fonctionnaires voient dans de nombreuses mairies qu’ils affrontent une colère citoyenne finalement justifiée, et bien les citoyens sont en droit d’attendre des fonctionnaires, qui sont à LEUR service (avant tout !), qu’il réagissent à cela face à leur hiérarchie, et surtout face au législateur.

    Si un fonctionnaire refuse d’appliquer ces mesures, oui, il risque des sanctions. Mais si tous les fonctionnaires refusent, en front commun, d’appliquer tel quel ces mesures, la loi du nombre fera plier la hiérarchie et au delà, le législateur.

    Prenez garde à vous retrancher systématiquement devant « la loi » ou « la hiérarchie » (« je ne suis qu’un exécutant ») car c’est ainsi qu’on sombre dans le phénomène montré dans l’expérience de Milgram, et que l’on devient, un jour, complice d’une solution finale ...

    (et 1 point Godwin de gagné)



  • Morpheus Morpheus 4 janvier 2010 21:11

    « Par quel inexplicable travers de l’esprit humain m’a-t-on fait un grief de ce
    que j’ai écrit dans cet ouvrage ? Autant vaudrait reprocher au savant de
    rechercher les causes physiques qui amènent la chute des corps qui nous
    blessent en tombant ; au médecin de décrire les maladies, au chimiste de
    faire l’histoire des poisons, au moraliste de peindre les vices, à l’historien
    d’écrire l’histoire. »

    Ainsi fait parler Machiavel l’auteur des « Dialogues aux enfers entre Machiavel et Montesquieu », Maurice Joly.

    Un dialogue qui fut la source d’un plagiat célèbre et par le moins controversé : Les Protocoles des Sages de Sion.

    Dans l’un comme dans l’autre, on y trouve in fine le modus operandi des maîtres du monde, ces dirigeants qui tirent les ficelles afin de réaliser leur idéal totalitaire : le Nouvel Ordre Mondial.

    Oui, vous avez raison, il est grand temps que nous nous penchions sérieusement sur ce que déjà, Nicolas machiavel, révélait, autant aux peuples qu’aux puissants.

    Au moins saurons à quel sauce nous sommes mangé.



  • Morpheus Morpheus 4 janvier 2010 20:42

    Etant cinéphile, j’ai été voir Avatar (en version « normale », comprenez pas en 3D).

    D’un point de vue visuel, le film est très bon et en met effectivement plein la vue. Sur ce point, c’est un film qui vaut le déplacement, c’est incontestable. On y retrouve pas mal des traits de Cameron, entre autre les exosquelettes (comme dans Alien’s), certaines armes (similaires à des jeux informatiques chères à Cameron, grand joueur) et d’autres détails distillés dans le film (la tronche du Bad Colonel, le méchant de l’histoire et le boss final du jeu ... euuuuuh pardon - me fait furieusement penser à une cover d’une des boîtes de jeu de Warhammer 40.000)

    Pour l’histoire et le scénario, en revanche, aucune originalité. Enlevez l’aspect S.F. et replacez le contexte ici sur terre, j’ai l’impression de voir le scénario de la B.D. « Blueberry », de Jean Giraud (alias Moebius) : les gentils Navajo contre les méchants Yankee, aidé par un renégat Yankee, le Lieutenant S. Blueberry.

    Vous pouvez être sûr qu’il y aura une suite, la porte étant largement ouverte à un « La vengeance des méchants zumains ».

    Le côté positif, c’est que techniquement, le film apporte des outils de réalisation permettant de créer des films qui n’auraient pas été possible jusqu’ici. Si on y met un bon scénario, alors on aura un vrai bon film.



  • Morpheus Morpheus 30 décembre 2009 22:27

    @ mmarvin

    Vous dites " Une disparition du champ est certainement impossible : les données recueillies montrent que cela n’est jamais arrivé : si cela avait été le cas, la vie aurait été balayée de la surface du globe et nous ne serions pas là pour en parler. « 

    Je suis d’accord, c’est ce que j’ai exprimé dans ma parenthèse : » plus exactement, une faible activité orientée sur l’axe équatoriale, équivalent à une absence de protection de la surface terrestre par le champ magnétique " ; donc, je ne parlais évidemment pas de disparition du champ, mais de diminution quasi totale, pendant une période courte, du bouclier magnétique, ayant pour conséquence d’importants bouleversements.

    Souvenons-nous du trou dans la couche d’ozone : ce phénomène (aujourd’hui résorbé) a tout de même eut pour conséquence un accroissement considérable des cas de cancer de la peau dans certaine régions proches de l’antarctique, notamment en Patagonie. Et le trou dans la couche d’ozone et un épiphénomène comparé à une forte diminution de l’intensité du champ magnétique terrestre.



  • Morpheus Morpheus 30 décembre 2009 20:26

    Plusieurs inexactitudes dans votre article.

    Concernant l’inversion des pôles magnétiques, vos données sont inexactes. La dernière inversion des pôles terrestres remonte à environ 780 000 ans (et non 37 000 ans) ; les inversions de pôles ne se font pas à dates fixes, et peuvent s’étaler entre 10 000 ans à plusieurs millions d’années, et EN MOYENNE, on évalue les changements comme s’opérant tous les 250 000 ans ENVIRON.

    Par conséquent, une inversion des pôles peut se faire n’importe quand ; il est impossible de le prévoir de façon indiscutable, et surtout pas selon des délais cycliques (il n’y a pas de cycle régulier dans le mouvement des pôles magnétiques terrestre). PAR CONTRE, des études récentes ont montré plusieurs changements inquiétants dans l’activité magnétique terrestre actuelle.

    D’abord, une diminution de l’INTENSITE du magnétisme terrestre de l’ordre de 10% à 15% en 150 ans, ce qui est énorme (à ce rythme là, si ce mouvement se poursuivait, dans moins de 1000 ans, il n’y aura plus aucun champ magnétique terrestre) !

    Or, le magnétisme terrestre est un « bouclier » qui protège l’atmosphère et la surface de la terre contre les rayonnements solaire et cosmique. D’importantes conséquences résulteraient d’une diminution - voir d’une suppression pour de courtes périodes de l’activité magnétique terrestre (plus exactement, une faible activité orientée sur l’axe équatoriale, équivalent à une absence de protection de la surface terrestre par le champ magnétique).

    D’autre part, d’autres signes ont pu être observés, notamment dans l’Atlantique Sud, où des zones de « chaos magnétique » ont pu être observées et mesurées. Selon les modélisations basées sur les données paléo et archéo magnétiques, les inversions de pôles sont précédées d’une période de chaos magnétique (d’environ 1000 ans) allant croissant, provoquant de nombreuses conséquences, tant sur le climat que sur les formes de vie.

    Par conséquent, écarter comme vous le faite la possibilité d’un tel événement est aussi inconséquent que de sombrer dans le catastrophisme millénariste, surtout lorsque les observations scientifiques montrent des signes importants de similarité avec des périodes d’entrée dans un moment de chaos magnétique.

    Il est effectivement peu probable qu’il se produise une inversion instantanée des pôles à l’échelle humaine, mais il est bien possible que nous soyons entré effectivement dans une période d’inversion des pôles et donc de chaos magnétique ... avec toutes les conséquences que cela peut avoir pour l’ensemble des formes de vie qui peuplent encore la terre, y compris l’humanité.

    D’autres signes avant coureur pouvant être dus à l’affaiblissement de l’intensité du champ magnétique terrestre sont observable : augmentation des cas de cancer, augmentation des cas de stérilité, augmentation de la disparition d’espèces et formes de vie, réchauffement climatique, aberration dans l’orientation des migrations animales (voir les échouages de plus en plus fréquent de cétacés), ...

    Si l’on attribue habituellement ces phénomènes à la seule activité humaine (industrielle), il est plus sérieux d’envisager une combinaison de causes, dont l’activité humaine n’est certes pas exclue, mais n’est pas non plus seule en cause, et donc, ces importants bouleversement de l’activité magnétique terrestre doivent être analysé avec sérieux.



  • Morpheus Morpheus 15 octobre 2009 13:11

    Entièrement d’accord sur l’analyse du rapport entre capitalisme et technologies : celles-ci ne sont développée que pour obtenir des gains importants rapidement, sans répondre à des questions essentielles : véritable intérêt et apport, développement des technologie avec un rapport aussi neutre que possible sur l’environnement, réflexion éthique sur les changements et impacts de ces technologies, etc.

    Quand le moteur est exclusivement le profit, le rapport est nécessairement faussé.



  • Morpheus Morpheus 15 octobre 2009 12:53

    @ frank2010

    [ C’est la critique classique de la technologie par la philosophie allemande : Heidegger par exemple...une branche plutôt réactionnaire de la critique allemande, Junger aussi. ]

    Ah, c’est possible, je devrais peut-être - enfin - me mettre à les lire, ces auteurs. Je ne savais pas, mais merci de m’en informer :)

    [ Le problème c’est le retour aux origines à la pureté originelle... à l’Être. ]

    Je comprend que souvent, lorsqu’on évoque une critique de la technologie - ou plutôt de la « technicité » - on s’engouffre dans l’idée que la-dite critique induit la volonté d’un retour aux origines. Je crois que la réflexion sur ce point est importante, car elle permet de changer de point de vue, de s’éloigner du sujet (dézoomer) afin de recadrer celui-ci dans son ensemble.

    Cela étant, cela ne signifie nullement qu’il s’agisse de facto d’abandonner les acquis techniques, mais de questionner leur utilité par rapport à un choix de vie autant que par le réel bénéfice face à l’évolution à la fois individuelle et collective de l’humain : de façon synthétique, la technologie ne nous aliène-t-elle pas, plutôt que nous permettre d’évoluer et de nous épanouir ? La question mérite certainement d’être posée.

    [ pour moi c’est une critique idéaliste et qui se base sur un état idéalisé de l’humain par rapport à la nature et qui n’a jamais existé. ]

    Effectivement, on peut me qualifier d’idéaliste, j’en accepte la sanction. Mais cela ne se base pas, dans mon chef, sur une idée idéalisée du rapport homme-nature, mais sur la simple observation, d’une part, que l’être humain fait partie de la nature, et d’autre part, sur le jugement (personnel) que le paradigme « l’homme doit dominer la nature » est une erreur fondamentale. Enfin, j’observe qu’on ne juge généralement l’action de l’homme et son rapport à la nature que sur une période extrêmement courte, correspondant à la civilisation, soit 8 à 10.000 ans : hors, l’être humain a une histoire bien plus longue, et a donc un passé nettement plus important sans technologie et en nécessaire symbiose avec la nature (puisqu’il s’y est adapté). Selon mon analyse, cette symbiose fut rompue le jour où l’être humain s’est sédentarisé et installé dans les « cité » (origine du terme civilisation, qui vient de « civis », la cité).

    [ Je pense plutôt que l’on a pas d’autre choix que d’affronter notre création : la technologie... sur le terrain politique. Plutôt que laisser le marché, ses demandes et ses besoins satisfaits par une demande qui ne cesse de s’affoler... ]

    C’est une rhétorique souvent entendue dès qu’on exprime un changement d’orientation dans la société, ou la critique des orientation ayant mené à la situation actuelle : « nous n’avons pas le choix ». Et j’observe que vous parlez bien d’ « affrontement », donc vous avez conscience - peut-être inconsciemment - que ces technologie nous sont « hostiles », sinon, pourquoi parler d’affrontement ? Mais en fait, tel n’est pas ma démarche : je suis plutôt dans l’idée de comprendre notre sujetion à ces techniques, et nous détacher de son aliénation afin de faire de nouveaux choix, qui n’implique pas nécessaire l’abandon de la technologie, mais un autre rapport entre celle-ci et l’humain. Peut-être un usage plus raisonné de celle-ci, tenant compte de l’épanouissement humain et dans un retour à une symbiose avec la nature. Le constat est là : à l’heure actuelle, nous épuisons la nature et ses ressources, ni plus ni moins. Quid de l’avenir ?

    Merci de votyre intervention.



  • Morpheus Morpheus 14 octobre 2009 21:46

    J’ai envie de participer à une réflexion sur ce sujet. Dans l’idéal, je considère qu’il s’agit d’une démarche citoyenne, c’est-à-dire participative de la construction démocratique. Toutefois, je dois dire que je suis sceptique à plusieurs niveaux.

    Primo, je suis sceptique sur la véritable intention des pouvoirs publics de prendre en compte les avis de la population lors de ces débats.

    Secundo, je suis sceptique sur la teneur des exposés et débats qui seront ouverts au public : par qui seront-ils organisés ? Y aura-t-il des conflits d’intérêt (c’est probable) ? Ne s’agirat-il pas de propagande plutôt que d’information ? ...

    Tertio, ne s’agit-il pas, en fait, d’une mesure de cosmétique visant à faire accroire que débat public il y a eut, alors qu’en fait, les cartes sont déjà jouées ?

    J’ai donc de sérieux doutes.

    Néanmoins, ce qui est sûr, c’est que si les pouvoirs peuvent récupérer les sujets populaires pour en faire des outils politiques, l’inverse est également vrai ! Les internautes, et l’ensemble des citoyens désireux de prendre en main la question peuvent se mobiliser pour échanger, rassembler et diffuser des informations. En démocratie, la politique appartient au peuple, pas aux élus ! Et ça, c’est une idée forte que nous nous devrions de retrouver, massivement.

    Je vais donc commencer à m’informer au mieux, en faisant le plus possible preuve de discernement.

    En attendant, voici ce qui guide mon opinion a priori :

    « Certains considèrent que la prétention de la science à tout connaître sur tout est illusoire : la science est fondamentalement limitée par les domaines d’étude qu’elle a elle-même défini. Et si la technologie a apporté d’immenses bienfaits, elle a engendré des ravages au moins aussi importants. De plus, la science n’a rien à dire sur la manière de conduire nos vie. »

    « La science n’engendre pas la sagesse. Elle a montré qu’elle pouvait agir sur le monde mais ne saurait le maîtriser. »

    « S’adonner pendant des siècles à l’étude et à la recherche ne nous fait pas progresser d’un pouce vers une meilleure qualité d’être, à moins que nous décidions de porter spécifiquement nos efforts en ce sens. La spiritualité doit procéder avec la rigueur de la science, mais la science ne porte pas en elle les germes de la spiritualité. »

    (Matthieu Ricard, dans « L’infini dans la paume de la main »)

    « Notre intellect a créé un nouveau monde fondé sur la domination de la nature, et l’a peuplé de machines monstrueuses. Ces machines semblent si indubitablement utiles que nous ne voyons pas la possibilité de nous en débarrasser, ni d’échapper à la sujétion qu’elles nous imposent. L’homme ne peut s’empêcher de suivre les sollicitations aventureuses de son esprit scientifique et inventif et de se féliciter de l’ampleur de ses conquêtes. Cependant, son génie montre une tendance inquiétante à inventer des choses de plus en plus dangereuses qui constituent des instruments toujours plus efficaces de suicide collectif. »

    (Carl Gustav Jung)



  • Morpheus Morpheus 13 octobre 2009 18:13

    Ouf !

    Je ne suis pas, n’ai jamais été, et ne serai jamais sur Fesse Book.



  • Morpheus Morpheus 12 octobre 2009 16:07

    Voyez donc ce documentaire.

    http://www.reopen911.info/11-septembre/un-jeudi-noir-de-l-information/

    Après l’avoir vu, souffrez que l’avis de Malterre me désintéresse complètement.

    A moins qu’il ne réponde aux demandes clairement exprimées par les auteurs du documentaire sus-mentionné.



  • Morpheus Morpheus 12 octobre 2009 15:07

    « Les phénomènes tirent leur nature d’une mutuelle dépendance et ne sont rien en eux-mêmes. » (Nagarjuna, IIè s.)

    « L’interdépendance réciproque implique des interactions fluctuantes et dynamiques. La nouveauté peut donc émerger de la synergie de l’ensemble sans être attribuée à un nombre limité de causes, ni faire appel au »hasard vrai« , c’est-à-dire à l’absence de cause. Nous faisons appel à la notion de hasard parce que cette infinité (ndlr : cette complexité) nous échappe. Le chaos, tel que le physicien le comprend, ne signifie pas »absence d’ordre« , mais se rattache à une notion d’impossibilité de prédiction à long terme. Appeler cela »hasard« est une commodité de langage qui est source d’ambiguïté. » (Trin Xuan Thuan, L’infini dans la paume de la main)

    A méditer.



  • Morpheus Morpheus 12 octobre 2009 14:33

    * comprendre "citoyens assistant passivement aux événements devant leur téléviseur« et vidant par là même de sa nature pro-active le »citoyen démocratique".



  • Morpheus Morpheus 12 octobre 2009 14:31

    Ne soyons pas dupe.

    Le terme « Ultra Gauche » est une création de la droite sarkosiste, reprise en coeur par les medias de masse, ayant pour vocation de stigmatiser, dans l’esprit du public*, toute forme de contestation du pouvoir.

    Il faut, pour le pouvoir, insuffler dans l’esprit du public, l’idée que tous les gens qui contestent les mesures gouvernementales et le pouvoir en place sont de la graine de terroristes. C’est exactement ce qui s’est produit à Tarnac, vis-à-vis de militants qui n’avaient rien de violent, et contre lesquels aucune preuve de ce dont ils ont été accusé n’a pu être apportée.

    C’est une manoeuvre VISANT à une radicalisation, radicalisation souhaitée par les sarkosiste afin de légitimer un régime politique Ultra Sécuritaire, lui ...

    Je ne serais nullement étonné d’apprendre que ces « anarchistes extrêmement bien organisés » (tiens, personne ne décèle de contre-sens dans cet énoncé ?) et surgissant soudainement comme des diables de leur boîte au moment opportun, soient en fait des agents provocateurs. Resterait à déterminer qui - ou quelles mouvances (de l’ombre) - tire les ficelle derrière ces agents.



  • Morpheus Morpheus 12 octobre 2009 14:02

    En fait, les protocoles des sages de Sion seraient un document rédigé par un certain Mathieu Golovinski à la demande de la police secrète du Tsar Nicolas II de Russie (celui-ci ayant refusé de s’en servir, décelant une supercherie). Sa rédaction s’inspire - voir plagie - un pamphlet satirique à l’encontre de Napoléon III écrit par Maurice Joly et titré « Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu ».

    Il fut utilisé par les nazis afin de justifier la politique antisémite et soutenir leur argumentaire du complot judéo-maçonnique. On considère donc généralement qu’il s’agit bien d’un document, non pas « faux », mais à tout le moins faussement attribué aux juifs et utilisé de façon odieuse pour soutenir un génocide criminel : la shoa.

    Cela étant, il n’en demeure pas moins intéressant de prendre connaissance de son contenu (pour autant que l’on puisse en trouver un exemplaire ou une copie, car il est interdit de publication dans cetains pays, comme la France, par exemple). De même, il est intéressant de lire, par comparaison, le Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesqieu.

    Pour comprendre l’origine - ou l’une des principales origines - des théories de la conspiration, ces deux documents semblent en effet indispensables. Cependant, leur lecture devrait amener les lecteurs à se poser la question suivante : quelque soit l’origine de ces écris (et leur utilisation crapuleuse par les nazis), n’observons-nous pas, à l’heure d’aujourd’hui, une situation présentant d’étranges similarités avec les objectifs souhaités par les soi-disant « sages de Sion » ?

    Passer cette question - et la réponse à mon humble avis tragiquement positive - sous silence serait hélas à mon sens, comme le dit l’Architecte dans Matrix, un dénis ; « la plus prévisible des réactions humaines ». Personnellement, il m’importe assez peu de désigner telle ou telle communauté (ce serait même sans doute absurde, vu que le désir de pouvoir appartient à tous les hommes, ou presque), mais de savoir si effectivement il existe des intérêts occultes qui oeuvrent afin d’aboutir, peu ou prou, à de tels objectifs (la domination du monde par une élite autocratique totalitaire).

    Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est là soulever un couvercle d’où s’échappent pas mal de squelettes qui font froid dans le dos (CFR, Trilatérale, Bilderberg, le Siècle, OMS, OMC, Banque Mondiale, Banques Internationales, etc.). Car plus que jamais, il y a aujourd’hui une poignée de personnages puissant à l’échelle mondiale qui ont les moyens de réaliser pareil agenda, et qu’à tout le moins, nos démocraties sont plus que malmenées depuis quelques décénies. Penser que ces personnages seraient doté d’un altruïsme ne visant que le bien de l’humanité, et non des intérêts personnels obscures, serait faire preuve d’un angélisme béat qui me laisse toujours pantois, surtout lorsque je médite ce passage du Dialogue aux enfers ...

    « Le principal secret du gouvernement consiste à affaiblir l’esprit public, au point de le désintéresser complètement des idées et des principes avec lesquels on fait aujourd’hui
    les révolutions. Dans tous les temps, les peuples comme les hommes se sont payés de mots. Les apparences leur suffisent presque toujours ; ils n’en demandent pas plus. On peut donc établir des institutions factices qui répondent à un langage et à des idées également factices ; il faut avoir le talent de ravir aux partis cette phraséologie libérale, dont ils s’arment contre les gouvernements. Il faut en saturer les peuples jusqu’à la lassitude, jusqu’au dégoût. »

    Ne vivons-nous pas dans une civilisation du secret ? Le secret n’est-il pas la prérogative des Etats (le sacro-saint « secret d’état ») ? Et le secret ne protège-t-il pas toujours les grandes corporations privées ? Poser la question, c’est y répondre : dans une civilisation qui n’a rien à cacher, le secret n’a plus lieu d’être.

    L’Apocalypse (sens étymologique = « dévoilement », « révélation ») serait alors bel et bien la fin de notre civilisation DU SECRET, ou toutes les ignominies passées seraient révélées comme tel, et où l’avenir serait enfin à la Vérité et à la transparence.