Les commentaires de Roubachoff

Afin de combattre un ennemi qui a fini par s’auto-dissoudre (le communisme) les géniaux stratèges occidentaux ont soutenu des régimes autocratiques résolus à éradiquer toutes les forces progressistes et modernistes du monde arabe. Aujourd’hui, il ne reste plus que des Islamistes et quelques « libéraux de paille » (plus ou moins sincères) qui finiront emportés par les flots. Ce qu’on nomme un « printemps » promet de devenir le triomphe posthume de Ben Laden. Tout ça sous le regard ravi de l’Iran et au moment où les Américains, avec leur sens infaillible du timing, se retirent d’Irak après y avoir foutu la merde (pour rien) pendant près de dix ans.
Comme disait Brassens, j’ai peur que la fin du monde soit bien triste. 

Si je puis me permettre de rajouter :

1) Merci d’avoir roulé des mécaniques en 2008 et promis de moraliser le capitalisme à vous tout seul.

2) Merci d’avoir négocié un virage à 180° en 2011, puisque vous racontez partout, désormais, que les marchés et les agences de notation ont raison contre les Etats (enfin, contre les « mauvais élèves » de cette Europe qui ressemble de plus en plus à une maternelle dont Merkel serait l’institutrice et vous le premier de la classe dégoulinant de servilité).

3) Merci d’avoir fait plaisir à M. Aznavour, citoyen français bien connu pour son sens du civisme, sauf en ce qui concerne la feuille d’impôts.

4) Merci d’avoir remis au goût du jour, durant la crise, l’esprit de Vichy puis celui de Montoire. Que voulez-vous, il est des nostalgie auxquelles on ne renonce pas si aisément...

5) Enfin, mais ce n’est pas le moindre de vos mérites, merci d’avoir propulsé sur le devant de la scène l’élite du personnel politique, dont on citera en passant quelques noms : Guéant, Morano, Ciotti, Jacob et autres Wauqiez.

Une seule règle en la matière : la liberté d’expression prime tout. Si on peut combattre des idées (on le doit parfois) les censurer n’a aucun sens.
Deux remarques supplémentaires :
A) Le Nabot n’a rien de mieux à foutre, en ce moment ?
B) Les Turcs sont quand même un peu gonflés, non ?

Pendant ce temps, Babar 1er, avec un admirable dévouement, multiplie les déclarations balourdes et les âneries, histoire d’égaliser les chances. Dans le même esprit de fair play, son parti et ses alliés lui savonnent la planche en pondant une énorme connerie à la minute.
Bref, de vrais démocrates conscients qu’à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.

Pas si jeune que ça, moins brillant que mes pompes et con comme un balai.
Comme le dit un autre post, c’est une sous-merde : en d’autres termes, un porte-flingue du Nain. 

Et si on se calmait un peu ? La campagne n’est pas encore ouverte, et l’UMP réussit à nous faire parler de Hollande comme si c’était lui le président sortant. Voyez l’affaire du AAA : c’est la faute à mon successeur, on ne nous l’avait pas encore faite, celle-là.
 Petite précision : je n’aime pas Hollande parce qu’il a milité avec Sarko pour le « oui » à la Constitution, et parce qu’il n’a pas bronché quand ce même Sarko a fait voter par le parlement un projet rejeté par le suffrage universel. Tapons-lui dessus pour ses actes, pas pour ce qu’il fera ou ne fera pas(ou fera peut-être) s’il est élu. 

Commentaire sur votre échangeavec Buffy.
Un gros porc ? Difficile à dire. Un gros con, ça semble établi.
 

Un pauvre type s’est fait plus ou moins lyncher par des mères de familles camées à TF1 et des flics défoncés à la sarkozine non diluée. L’affaire DSK commence à me les briser menu. Et il y a bien d’autres raisons (plus dramatiques) de dénoncer C. Barbier et tous les abrutis de son genre. 

Babar est un hébété de l’Europe. Quelqu’un se souvient qu’il a frayé avec le Nain lorsqu’ils faisaient tous deux campagne pour le « oui » au référendum sur la Constitution Européenne ? Quelqu’un se rappelle le nom du premier secrétaire du PS qui n’a pas bronché quand ce même Nain a fait revenir par la fenêtre (la voie parlementaire) ce que le suffrage universel avait foutu dehors par la porte. Le titre de gloire de Flamby ? Avoir maigri. Bonne idée, il pédalera plus vite ! 

On s’en fout ! Les prêteurs s’en mettent plein les fouilles de tous les côtés. De plus, le défaut est la seule solution.
Diminuer les dépenses ?
C’est tout simplement renoncer au progrès social.
Augmenter les recettes ?
La méthode Babar ponctionnera les classes moyennes (qui s’en sortiront plus ou moins bien en pleurnichant comme d’habitude) et attirera le malheur sur les plus défavorisés.
Renégocier la dette ?
Même en imaginant l’impossible (plus d’intérêts et remboursement du principal) il y en aura pour au moins quarante ans à s’acquitter du service actuel de la dette. D’où par exemple le profond crétinisme du discours de Bayrou (parce que lui, il semble y croire, alors que les deux autres savent qu’ils racontent des conneries).

En 2010, si ma mémoire est bonne, Jacques Généreux parlait de l’esprit de Munich. J’ai peur que nous en soyons désormais à l’esprit de Montoire. Sarkozy cire les pompes de Merkel, qui croit dominer le monde, mais qui finira par se faire botter les fesses, comme son sinistre prédécesseur moustachu. Quel mépris professe la CDU pour tout ce qui n’est pas rigoureusement germanique ! Et quelle bassesse des éditorialistes français ! (Quand ils parlent de la chancelière, des marchés et des agences de notation, on croirait entendre leurs grands-pères susurrer que « M. Hitler n’a pasd’intentions belliqueuses »).
C’est la guerre, mesamis, et nous l’avons déjà perdue.
En sommes-nous réduits à espérer que M. Cameron gagne la seconde Bataille d’Angleterre ? 

Sarkozy et sa clique n’ont plus qu’une solution : adopter la méthode qui a permis à Bush de se faire réélire contre toute logique. Cette campagne sera ignoble, tout le monde l’a compris. Un seul avantage : si Sarkozy perd, la droite mettra vingt ans à se rétablir.

Attali débite des conneries depuis plus de 40 ans. Il n’a qu’un dieu, l’argent, et ça s’entend très ben dans sa façon de parler des« prêteurs », car monsieur préfère ce mot de cireur de pompes à « marchés ».
Il y a très longtemps, dans un destraités de connerie appliquée qu’il ose appeler ses livres (désolé, j’ai oublié le titre, sans doute parce que j’ai parcouru l’ouvrage d’un derrière distrait) cet abruti préconisait l’euthanasie pour résoudre le problème du vieillissement des populations et donc le coût des retraites et des soins. Il serait grand temps qu’il s’applique ses propres remèdes.