S’apitoyer sur l’état du marché de l’automobile équivaut à perdurer dans l’erreur. Depuis de déjà longues années tant les pouvoirs publics que des groupes de pression de plus en plus entendus ne cessent de dénoncer la gabegie écologique du tout à l’automobile. Ensuite, l’on feint de s’étonner des petits pas gagnants des transports en commun justement promus. La cohérence voudrait que l’on se réjouisse de voire la voiture remise à une plus place qu’elle n’aurait jamais dû quitter.
A quoi bon tenter de relancer un mode de déplacement que par ailleurs on ne cesse de justement condamner ?
Pas de doute, si les "terroristes" demeurent non-identifiés, les artistes de la "nouvelle orthographe" n’hésitent nullement à exposer leur insondable méconnaissance d’une langue qu’ils torturent sans désemparer. Hélas !
Le Crédit agricole est un bel exemple des dérives communes aux institutions bancaires. Chacune chasse sur un même terrain, sachant que la mobilité de la clientèle est des plus limitée. C’est d’ailleurs au berceau que l’on piège les futurs clients, en particulier dans le monde mutualiste qui devrait pourtant éviter semblable dérive.
Ce forum, une chance, se distingue de ses homologues par la maturité de ses intervenants. Reste à espérer qu’ils n’ont pas été piégés dans le système post-capitaliste.
La France, bizarrement, échappe au féroce dépeçage des banques que l’on constate dans le Benelux. 5 milliards d’euros potentiels contre quelque 20 déversés par l’Etat belge dans 3 banques. Heureux les aveugles…
Une fois de plus Morice postule à la carte de presse. Quand comprendra-t-il que ce métier ne se résume pas à compiler les infos que d’autres se crèvent à mettre au jour ? C’est non seulement pitoyable mais abusif. La toile, vecteur de virus et de désinformation, offre sa protection anonyme aux mytho, parano et zozos de tous bords.
Hélas.
"Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas de secteurs plus encadrés et plus régulés que les secteurs de la banque et de l’immobilier aux Etats-Unis." Voilà qui est tout bonnement ahurissant. Ou de naïveté, je ne veux y croire. Ou de mauvaise foi, comme le relève l’immense majorité des réactions à votre tissu d’inepties.
Qui espérez-vous convaincre ? Sinon les convaincus qui voient avec vous la main invisible du marché tordue par cet état, ces états, conspirant contre la pureté idéologique d’un libéralisme suranné dès le 18e siècle dont datent les premières crises majeures du capitalisme.
Toutes partagent un appel au secours de la puissance publique que vous accusez d’incurie sans un regard en arrière. Et pourtant, l’histoire politico-économique nous apprend que, à défaut de cet interventionnisme honni, votre cher système libéral eut depuis belle lurette rendu l’âme. Au profit de quelle alternative ? Tout simplement d’un marché financier totalement ou partiellement nationalisé, de toute manière fortement encadré pour lui éviter ses errances au détriment des couches les moins favorisées de nos sociétés.
Sortez donc la tête du sable et apprenez ce que solidarité veut dire dans un marché libre mais non point libéral.
Question sacrilège qui ne semble effleurer aucun des contributeurs. Pourtant, la France, via ses TOM, DOM et autres Monaco entretient de véritables paradis fiscaux. Un terme qui, selon le GAFI (groupe anti-blanchiment de l’OCDE) ne s’applique nullement au Luxembourg. Certes, il a postposé à 2012 la levée du secret bancaire au bénéfice pour ses partenaires d’un versement équivalent. La Belgique et l’Autriche ont fait de même. Faut-il aussi les dissoudre ?
Autant les années 1980 furent celles d’une place financière grand-ducale se déployant sur son laxisme, autant la décennie suivante fut marquée par un virage vers le professionnalisme tant en Asset management qu’en gestion administrative des fonds de placement. La création et l’essor de la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF) et du Commissariat aux Assurances ne trouvent pas d’équivalent en Europe tandis que la Banque centrale, issue de l’euro, exerce également un contrôle prudentiel.
Se focaliser sur le prétendu scandale Claerstream, devenue filiale de la Deutsche Börse après avoir formé une coopérative mondiale au profit de ses banques-membres, relève de la méconnaisssance du monde financier. Une chambre de compensation se compare aisément à une poste financière internationale privée, ouvertes aux seuls établissements de crédit. Théoriquement - le procès Denis Robert n’a pas établi autre chose - Clearstream entretient les liens d’un marché interbancaire d’actifs aussi efficicient et fluide que possible. Il n’a rien à voir avec des particuliers ou des entreprises non-bancaires.
Heureusement pour la place financière luxembourgeoise, la Deutsche Börse n’a pas déménagé en Allemagne l’activité de Clearstream et les centaines d’emplois hautement qualifiés qui s’y rattachent. De même, les mégagroupes bancaires ont tous maintenu leur antenne luxembourgeoise pour des raisons qui n’ont plus rien de fiscales. Tant et si bien que le Luxembourg possède une population active supérieure à 50% de se population résidente (celette population résidente compte 205 900 étrangers sur 483 800 habitants). Plus, il fournit de l’emploi de qualité - et largement rétribué - à 141 000 fontaliers (1/2 Français, 1/4 Allemands, 1/4 Belges) issus des régions sidérurgiques voisines, sinistrées dans les années 1970-80. Dans cette Grande Région, il est admis que le nombre de frontaliers au Luxembourhg atteindra 300 000 personnes d’ici 2050 !
Alors, faut-il vraiment dissoudre le Luxembourg et où le fondre dans une Europe des Régions ? On comprend que son dynamisme et sa richesse excitent les convoitises d’une Moselle moribonde. On ne peut nier le droit du peuple luxembourgeois, déjà très accueillant, à disposer de lui-même.
Curieux comme les commentateurs de cette non-nouvelle apparaissent essoufflés. Le grand malaise se révèle entre le désir de lyncher le mini-Sarko et celui d’absoudre la justice. La méfiance balance entre les deux, ce qui ne peut qu’inquiéter Mme Dati et ses affidés. Car, hors crise financière, rien n’est pire que la remise en cause de l’autorité de la chose jugée par la populace.
Apprendre à lire et à écrire (de préférence sans faute…) n’a jamais tué l’intelligence !
Chacun en convient, le gratuit n’est que le filtrage d’un fil Afp ou autre. Il n’a d’autre utilité que d’appâter le lecteur vers un "plus et mieux" d’information qu’il trouvera dans le payant de son coeur. Et, dans le cas du Canard, le coeur est gros comme ça, la qualité d’écriture en plus !
Un architecte marketing vous offre ses conseils gratuits… donc pas chers ! Merci pour la profondeur de l’observation d’une plume que la Laponie nous envie.
Humains en déshérence et sociétés en liquidation : un monde où la magouille et l’embrouille riment grassement au profit d’administrateurs et/ou de liquidateurs sans scrupules. Quand les magistrats n’y vont pas eux-mêmes de manoeuvres frauduleuses. Vigilance, vigilance…
Je pensais lire un post intéressant. De libertaire, il m’a tout l’air d’un bac à sable de maternelle. Dommage, quand on habite Champignac…
Qu’ont en commun Amélie Nothomb et Georges Simenon ? Rien, absolument rien. L’une étincellle quand l’autre éteint tout feu de son écriture. Alors ? Bizarrement, il s’agit de deux écrivains francophones belges se distinguant par leur phrénésie d’éciture. Nothomb s’en tient à une publication sur une moyenne de trois romans annuels ; Simenon, au faîte de sa puissance créatrice, saoulait ses lecteurs publiant jusqu’à douze romans annuels, sans compter ses oeuvrettes et reportages.
Il n’empêche que tous deux représentent des phénomènes d’édition, assurés de tirages ahurissants sur leur seul nom. Ils partagent également un cynisme, un certain dégoût de leurs contemporains, alors qu’ils appartiennent à des milieux éminemment différents sinon antagonistes.
Amélie descend en droite ligne d’un baron fondateur de la Belgique aussi précoce qu’elle. La lignée ne s’est pas éteinte avec un père ambassadeur et un grand oncle - plus jeune que son père ! - ministre d’Etat. Georges provient de la bourgeoisie la plus étriquée, craignant toujours de manquer, d’où son formidable appétit de vivre quand Amélie rime avec mélancolie.
Mais, aux deux, on reconnaîtra un rire tonitruant et un talent incontestable qu’il appartiendra aux exégètes universitaires de départager.
@ Mescalina
Votre question est totalement pertinente. Mais nos "idiots" qui périodiquement provoquent les plus beaux krachs d’un système financier totalement immoral ont beau jeu de se draper dans leurs jolis diplômes et dans de fumeuses théories pour convaincre leurs pairs. Certes, ceux-ci ne comprennent pouic rien aux matrices à entrées multiples, voire infinies. Qu’importent ! D’un modèle d’astrophysique, nos matheux et autres ingénieurs des mines ou des ponts et chaussées - on trouve de tout en finance, même des licenciés en slavistique (sic) ! - auront tôt fait de déduire un modèle établissant un classement des fonds d’investissements dont ils prétendent ne pas connaître la position d’origine.
Vous convainquez quelques patrons de presse, plus connus pour leurs pertes d’exploitation que pour leurs gains (Le Monde e.a.), de publier les résultats de vos calculs et, de la sorte, vous attirez les investisseurs vers vos "produits-phares". Voilà, par exemple, comment l’on détermine (cas vécu) un bon produit d’investissement.
Vous vous êtes trompé ? Aucun problème, comme vous étudiez des milliers de fonds, l’un ou l’autre se pliera à vos desiderata et les Nostradamus de la finances pourront gaiement vous convaincre de la justesse de leur analyse.
Analyse qu’ils vendent d’ailleurs très chers mais évidemment de façon très affinée à des hedges funds sans foi ni loi, hébergés aux Iles Vierges ou aux Turks & Caicos. Là où nul ne viendra leur demander de justifier les gains éhontés qu’ils affichent. D’ailleurs, si le LTCM avait été domicilié dans un de ces paradis, il aurait certainement entraîné un krach mondial avant que quiconque ne réalise le scénario en cours.
De tout cela que retenir ? La plupart des banquiers (pas des guichetiers) ne sont pas des rigolos et font très sérieusement leur boulot. Hélas, la folie des marchés est telle que régulièrement, et de plus en plus souvent, des accidents majeurs se produisent, mettant à terre de grandes maisons imprudentes et à la porte leurs milliers d’employés. Quant aux investisseurs, qu’ils sortent leurs mouchoirs et se demandent, sanglotant, pourquoi ils étaient si gourmands.
Heureusement, les certitudes s’effritent. A la vitesse de la désaffection de la pratique et des vocations, l’église n’a plus guère de "leardersphip". En revanche, l’excellente radio de service publique belge francophone (RTBF/ www.lapremière.be) consacrait son émission du dimanche martin 11h. aux églises et l’internet. Le tout partait d’un site nouveau émananant d’une unité de recherche de l’Université Libre (=laïque=souvent maçonnique) vouée à l’étude des sciences nouvelles de la communications et des religions ou plus largement des croyances.
Hélas trop courte, l’émission mettait en présence un expert du net, un théologien suisse ainsi que le jésuite animateur du site Notre-Dame du Ouèbe. Une heure d’échanges, frapppés du sceau de l’honnêteté, se concluait sur un regret narcissique : aucun des sites visités n’a jamais eu les honneurs d’un hacking pur et dur. En revanche, ces joueurs en soutanes n’ignorent rien du référencement, des méthodes de bluffer gooogle, etc.
Alleliua,
le net se convertit, fort de l’expérience de presse des congrégations depuis deux siècles au moins.
Quatre jours de Benoît XvI semblent avoir émoussé, sinon épuisé les internautes. Le gaillard, fort de ses quatre-vingts ans, aurait -il aussi facilement eu raison de… la raison. Les foules, par définition sans guère de jugeotte, auraient-elles éteint les flambeaux laïques de la République. Ou cette République lècherait-elle l’anneau papal, oublieuse de ses valeurs.
Vu de l’étranger, les JT français se montrent d’une servilité sans faille. Pour ce qu’il m’a été donné d’en voir, mes confrères français, privés de dialogues directs avec les plus proches protagonistes de cette visite, semblaient épuisés avant même que d’attaquer leur sujet. Ne peut-on, dans ce pays, entretenir une conversation courtoise mais déterminée avec la négation du fondement (art. 1 de la Constitution) de la République. Faut-il à jamais s’incliner devant le pseudo-Prince et ses prétendues convictions qui doivent désormais alimenter ses soirées familiales entre Torah et Nouveau testament ?
Peut m’importe après tout. En revanche, il me déplait "souverainement" que le chef du plus petit Etat autoproclamé de la planète soit reçu à l’égal d’un politique d’envergure. Que fera Sarko lorsqu’il lui faudra recevoir Medvedev, Obama ou MC Cain. Ira-t-il les accueillir dans leurs pays même pour mieux leur cirer les bottes ?
Plus immédiatement, en sa qualité de président du Conseil européen va-t-il se répandre en zélé propagandiste de Benoît XVI et de ses thèses issues du XIXe siècle ? Prêchera, comme une certaine Pallin, que la guerre contre l’Irak et l’Afghanistan - deux états dominés par le religion et où la France se trouve piégée- sont un "don de dieu". Dieu, ce coco qui convainc une foule de décervelés et justifie les pires horreurs du siècle naissant.
Epargnez-moi votre bonne foi de croyants. Elle me rappelle sans cesse les massacres commis en son nom (je suis poli, je ne parle par de génocide) de même que la destruction de cultures, cultures dont nous cherchons, aujourd’hui encore, à reconstituer les valeurs.
Trop tard, hélas, 16 Benoît et d’innombrables Jean (23 au dernier décompte), Paul et autre pseudonymes (avatars dit le net) ont sévi et séviront à la tête de la secte la plus honteuse de l’humanité.
Pavel,
Imprégné de Jean Berckmans,
Petit séminariste,
Ex-étudiant des jésuites
Le malaise est bien présent dans les posts. Qui, pour la plupart, émanent cependant d’habitués de ce forum. Reconnaissons-le, nul sinon les nuls volontaires ne tient à se faire taxer de révisionnisme ou de négationnisme. Mais, parfois, le plaisir d’un bon mot nous rapproche d’un Siné, voire d’un Bigard.
Reconnaissons-le, nous ne sommes pas à l’abri de cette loi étonnante des médias. Où que notre prose soit reproduite.
@Üriniglirimirnäglü
Si il n’existe pas un seul standard européen, un seul numéro peut être formé dans toute l’Union pour joindre les services de secours : le 112.
Merci qui ? Merci, l’Europe.
Merci, Bruxman, d’éclairer ces délires en français.
Un malheureux Belge, expert es expériences institutionnelles…
Merci, Bartux, pour l’excellente compilation de tout ce que l’on avait pu lire tant sur le net que dans la presse sur "Chrome" et les visées de Google. Il est d’ailleurs peu courant qu’une marque "Google" donne naissance aussi rapidement à un verbe et d’autres mots français, surtout lorsqu’elle provient des States.
Ton analyse est particulièrement pertinente lorsque tu rappelles à chacun que les données ont une valeur. Certains, c’est le modèle Wikipedia, les partagent sans contreparties, d’autres, via Knol, entendent les faire rémunérer selon le modèle Google.
En résumé, le monde de l’internet est très loin encore de nous avoir dévoilé l’ensemble de son potentiel. Autant le savoir avant de verser dans l’angélisme ou la paranoïa.
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