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Les commentaires de Gabyshka



  • Gabyshka Gabyshka 28 juin 2018 14:55

    @leypanou
    Quand je dis « ne pas abandonner ces pays », je pense notamment à des partages de bonnes pratiques agricoles, des partages technologiques/techniques et s’ils le demandent (et il le faudrait mais effectivement cela doit venir d’eux) les aider à mettre en place des vrais programmes de planning familial. 



  • Gabyshka Gabyshka 28 juin 2018 14:31

    L’immigration n’est une solution pour personne car si elle est importante (en quantité) pour les systèmes sociaux des pays d’accueil (qui sont déjà au bord du gouffre, regardez l’état des hôpitaux publics), elle ne « sauve » qu’une proportion infime des populations pays de départs (qui seront bientôt des centaines de millions dans des situations de grande pauvreté et précarité en Afrique, cf les prévisions démographiques du continent). On aide quelques personnes, on engendre de nouveaux problèmes (délinquance, pression sur les salaires, mise en danger du système social..) et on ne règle absolument rien pour la masse énorme de personnes en réelles difficultés dans les pays pourvoyeurs d’immigrants. Quel intérêt de déstabiliser profondément les pays européens qui parviennent encore, bon an mal an à garder une grande majorité de leur population en dehors de la pauvreté si ça ne change rien au total à la quantité de souffrance ? C’est un pansement sur une double fracture ouverte qui en plus nous empêche de nous intéresser réellement au fond du problème, à savoir : comment et de quoi vont vivre et survivre les centaines de millions d’africains face aux défis (on peut aussi utiliser le terme catastrophe en étant moins optimistes) énergétiques, climatiques et de manque de ressources (eau, nourriture...) qui les attends ?

    Et nous, européens ne seront pas en reste en terme de défis/catastrophes, nous aurons probablement moins de problèmes alimentaires, mais d’énormes problèmes d’approvisionnement énergétiques. 
    Je suis absolument d’accord qu’il ne faudrait pas abandonner ces pays à leur sort (espérons que nous soyons encore en capacité d’aider d’autres que nous d’ici quelques décennies, on peut en douter), mais il est contre productif de croire que l’accueil de quelques centaines de milliers de migrants (voire plus) puisse être une réelle solution face à l’ampleur du problème. (Que beaucoup ne veulent pas voir, tant sur la question de la démographie africaine, que de l’épuisement des ressources, que sur le krach financier à venir...)


  • Gabyshka Gabyshka 5 juin 2018 09:22

    J’ai 26 ans un diplôme d’école de commerce et je prépare le CRPE 2019 à côté de mon boulot. 

    Comme je suis dans une petite ville de province, je suis déjà peu payée (1700 net) relativement à mon diplôme (mes camarades parisiens sont plutôt à 3 000 net, voir plus, à cet âge). Donc le gap salarial entre mon métier actuel et le métier d’enseignant sera moindre et rattrapé en 2 ans (je n’ai pas de gros besoins), mais je comprends que dans certaines régions et en particulier dans les grandes villes, le calcul soit plus compliqué. 



  • Gabyshka Gabyshka 9 mai 2018 14:24

    @Giordano Bruno
    Il est surtout vain de se poser la question sous l’angle de la réalisabilité en passant sous silence le fait que l’agriculture productiviste est complètement dépendante de la pétrochimie à la fois pour produire ses produits phytosanitaires et surtout pour faire tourner ses machines. Tout en occultant l’état actuel des terres et de la biodiversité en répondant simplement que depuis 40 ans « il ne s’est encore rien passé ». Et en concluant donc qu’il ne se passera donc jamais rien (On admirera ici la force de l’argument scientifique). On est pas encore tous mort de faim, c’est sûr, ce qui ne dit aucunement que ça n’arrivera pas demain, mais surtout il s’en ai passé depuis 40 ans : 2/3 des oiseaux ont disparus et 80% des insectes en Europe. Peanuts on vous dit, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et le génie humain nous sauvera. 



  • Gabyshka Gabyshka 7 mars 2018 08:55

    @Attila
    La nature, le monde, ce qui nous entoure, la terre, les animaux, les arbres, la vie, ... la nature n’est pas qu’un concept, c’est aussi un mot qui sert à désigner quelque chose et il faut le lire ici dans ce sens là. Et je ne peux m’exprimer qu’avec mes propres biais. Il n’empêche que sur le fond, le rapport des amérindiens à « ce qui les entoure » me semble sage et beau et n’inclut pas le véganisme. 



  • Gabyshka Gabyshka 6 mars 2018 18:49

    @Le421


    Moi j’appellerai plutôt ça une remarque condescendante et empreinte de clichés... 

    Je travaille non stop depuis la fin de mes études, donc je ne vous permets pas d’insinuer que je suis une branleuse, merci bien. Par contre je cherche du sens à mon travail, c’est à dire que je cherche à ce que mon travail participe à construire un monde viable (ce qui est une illusion à court terme..) pour les enfants que j’aimerais avoir et ceux des autres. Je n’y arrive pas encore, je tâtonne, je me suis déjà bien éloignée de la voix de départ, toujours vers le plus humain et local. 

    Percevoir une rémunération pour un travail et apporter quelque chose à la société sont deux choses bien distinctes. Le trader il bosse, plus que vous et moi ! Alors franchement, se sortir les doigts du cul, oui, mais pas pour étaler sa crotte sur les autres, pour reprendre vos expressions si raffinées !




  • Gabyshka Gabyshka 6 mars 2018 18:38

    @Xenozoid
    Oui et non.

    Oui ça me dérange au plus haut point que nous exploitions la nature jusqu’à sa dernière goutte, que nous vidions les océans, que nous détruisions la biosphère, que nous industrialisons l’abattage, que nous empoisonnons les forêts, les rivières et les champs. J’en suis parfois malade et je lutte contre ça. 

    Mais non, l’idée que toute existence sur terre, dont la nôtre implique de la souffrance chez une autre espèce ne me dérange pas. Car cette idée nous inclut dans la nature. 

    Le véganisme, qui est l’application concrète de l’idée que les animaux ne doivent jamais être une ressource pour l’homme est une idéologie inopérante pour deux raisons. 

    D’abord parce que le véganisme n’est possible, à grande échelle, que dans le système globalisé et donc industriel dans lequel nous vivons et que j’essaie de combattre. On ne peut pas partout être vegan sans un niveau d’échanges élevés, sans pétrole, sans l’industrie pharmaceutique.... Le véganisme nie d’ailleurs totalement les spécificités des différends terroirs qui ont nourrit l’homme, chacun à leur façon, avec plus ou moins de viande animale, pendant des siècles et auxquels nous reviendrons vite, effondrement oblige. 

    La deuxième raison, déjà brièvement exposée plus haut, est que le véganisme, comme le capitalisme ou le libéralisme d’ailleurs, stipule que l’homme est en dehors de la nature. L’homme est un animal et il doit trouver sa juste place au sein de la nature, ni au dessus, ni en dessous, ni à côté. D’ailleurs, les plus belles philosophies de la nature, comme celle des amérindiens, ne sont pas issus de peuples « vegans » mais bien de peuple qui ont conscience de faire partie d’une nature plus vaste, belle et parfois terrible, et de peuple qui accepte l’idée de la mort. 




  • Gabyshka Gabyshka 6 mars 2018 18:03

    @Jeekes


    Vous devriez avoir honte.

    D’abord parce que votre propos est mille fois plus virulent à l’égard de ma génération que le mien à l’égard de la votre, et à votre âge, franchement c’est moche. 

    Vous voyez des plaintes là ou je ne fais qu’exposer des faits et où je n’exprime aucune haine contrairement à vous (observez le choix de votre vocabulaire).

    Je ne bosse pas moins que vous ne l’avez fait à mon âge alors je ne vous permet pas de remettre en question ma capacité à travailler.
    Si vous avez le sentiment que vous avez bossé pour offrir un monde meilleur à vos enfants, je suis sûre que c’était sincère, mais le résultat n’est pas là puisque nous sommes à la veille d’un effondrement majeur (Renseignez vous, puisque vous êtes si bons). 
    La vérité est violente mais elle n’en a que faire de votre sensibilité, ni de la mienne, elle est, et c’est tout. 

    Pour le reste, voire mes réponses aux autres commentateurs.


  • Gabyshka Gabyshka 6 mars 2018 17:51

    @belin
    Je ne vous fais pas ces reproches. 

    Moi aussi je veux juste vivre, élever mes enfants, qu’ils aient un avenir meilleur. Mais la réalité de la situation énergétique, écologique, démographique, financière et économique m’empêche de me faire beaucoup d’illusions là dessus. 
    Je conçois que les personnes plus âgées soient moins enclines à envisager un effondrement majeur, je conçois aussi que vous n’ayez pas senti beaucoup de marge de manœuvre tout au long de votre vie. 
    Il y a deux choses que je ne conçois pas : que vous niez la chance historique que votre génération a eu et que vous refusiez de voir les enjeux d’aujourd’hui en dehors de la défense de vos intérêts particuliers. 


  • Gabyshka Gabyshka 6 mars 2018 17:44

    @Fergus

    Je ne cherche pas des boucs émissaires, j’expose des faits. Je ne nie pas ces avancées sociales qui viennent effectivement en positif dans votre bilan, mais que vaudront-elles face à l’effondrement qui nous attend ? 


  • Gabyshka Gabyshka 6 mars 2018 17:39

    @Aristide


    Pourquoi les « jeunes » entre parenthèse ? J’ai 26 ans, je suis jeune, c’est un fait. 

    Je n’accuse pas, je ne fais qu’énoncer une vérité, si vous n’êtes pas d’accord, vous avez le droit de me contredire sur les faits, mais le bilan est là : nous sommes au bord de l’effondrement. 

    Alors franchement, vos 1,7 pt de CSG, on s’en contrefout !!! Nous vivons presque TOUS ici au dessus des moyens de notre planète, moi comprise.
    Excusez moi de ressentir une légère gêne à vous entendre nier d’être une génération globalement chanceuse alors qu’à 26 ans on est en train de se demander si nos propres enfants auront à bouffer !! (Ceux à naître)




  • Gabyshka Gabyshka 6 mars 2018 15:23

    La génération née entre les années 1945 et 1955 sera effectivement une « génération dorée de l’histoire ». Née après la guerre, dans un contexte de pleine emploi, elle ne connaîtra sans doute pas non plus l’effondrement. Elle aura vécu en utilisant plus que sa part de ressources naturelles, en ayant nourrit un système économique prédateur et non soutenable sans le remettre massivement en question. Les retraités qui disent fièrement « on a travaillé, on a sué 40 heures par semaine pendant 40 ans » oui mais surement pas pour assurer un avenir meilleur à vos enfants.


    Maintenant, l’heure n’est pas à s’accuser les uns les autres, mais il serait grand temps que cette génération regarde le monde avec lucidité et commence à nous aider à nous préparer à ce qu’il nous attend. 


  • Gabyshka Gabyshka 6 mars 2018 13:50

    @Sparker
    Toujours vous si vous pensez que l’homme peut vivre sans provoquer de la souffrance animale. 



  • Gabyshka Gabyshka 5 mars 2018 14:46

    @Sparker
    L’homme ne peut pas survivre sans l’animal ni sans causer aucune souffrance animale. 

    Rien que le fait d’exister et d’avoir une place dans le monde crée de la souffrance chez d’autres êtres vivants. Ne pas prélever plus que le besoin, utiliser les pratiques les plus douces et respectueuses, d’accord, mais là vous êtes dans le conte de fée pour enfants. 


  • Gabyshka Gabyshka 5 mars 2018 14:41

    Pour expliquer en 2018 qu’il faut remplacer la laine par des sous-produits du pétrole, il faut être drôlement à côté de la réalité des enjeux de demain....

    (Et je ne parle même pas des autres matières naturelles, qui non seulement n’ont pas le même usage, pas les mêmes propriété thermique et qui ont chacune un impact fort sur l’environnement et donc sur la faune des pays où elles sont cultivées). 


  • Gabyshka Gabyshka 2 mars 2018 08:43

    A ce sujet, lire « Ou en sommes-nous » d’Emmanuel Todd qui fait le rapprochement entre une fécondité « dysfonctionnelle » de l’Allemagne et du Japon (car ne permettant pas le renouvellement de la population) et les fondements familiaux de ces pays, à savoir la famille souche patrilinéaire anti-égalitaire.

     Ils se sont remarquablement adapté à la guerre économique insufflé par le monde anglo saxon, sauf sur le plan démographique. 

    Ils donnent par ailleurs deux réponses différentes : le Japon accepte cette décroissance car il tient plus que tout à son homogénéité (en attendant des jours meilleurs ?) quand l’Allemagne fait appel à l’immigration de masse, avec le lot d’incertitude sur l’avenir que cela comporte.


  • Gabyshka Gabyshka 8 février 2018 11:14

    @Titarmo
    Excellent ! Et j’ai ma petite idée pour la réponse : pour cacher à la vue de ceux qui sont à l’extérieur leur destin inéluctable.



  • Gabyshka Gabyshka 8 février 2018 11:12

    @Robin Guilloux
    Ne vous préoccupez pas trop des réactions négatives, moi j’aime bien et je lirais volontiers la série de 51 à 100 !



  • Gabyshka Gabyshka 7 février 2018 11:47

    @Blé
    Et encore le bilan du capitalisme n’est que provisoire, il pourrait s’alourdir très lourdement dans les prochaines décennies avec ces conséquences sur l’épuisement des ressources et les désastres écologiques à venir .... 



  • Gabyshka Gabyshka 7 février 2018 11:39

    @Pere Plexe
    Encore faut-il qu’il n’y ai pas d’emprunt en cours pour financer ces investissements, car le remboursement du capital ne rentrer pas non plus dans le calcul du résultat au régime réel.