@leypanou
Quand je dis « ne pas abandonner ces pays », je pense notamment à des partages de bonnes pratiques agricoles, des partages technologiques/techniques et s’ils le demandent (et il le faudrait mais effectivement cela doit venir d’eux) les aider à mettre en place des vrais programmes de planning familial.
L’immigration n’est une solution pour personne car si elle est importante (en quantité) pour les systèmes sociaux des pays d’accueil (qui sont déjà au bord du gouffre, regardez l’état des hôpitaux publics), elle ne « sauve » qu’une proportion infime des populations pays de départs (qui seront bientôt des centaines de millions dans des situations de grande pauvreté et précarité en Afrique, cf les prévisions démographiques du continent). On aide quelques personnes, on engendre de nouveaux problèmes (délinquance, pression sur les salaires, mise en danger du système social..) et on ne règle absolument rien pour la masse énorme de personnes en réelles difficultés dans les pays pourvoyeurs d’immigrants. Quel intérêt de déstabiliser profondément les pays européens qui parviennent encore, bon an mal an à garder une grande majorité de leur population en dehors de la pauvreté si ça ne change rien au total à la quantité de souffrance ? C’est un pansement sur une double fracture ouverte qui en plus nous empêche de nous intéresser réellement au fond du problème, à savoir : comment et de quoi vont vivre et survivre les centaines de millions d’africains face aux défis (on peut aussi utiliser le terme catastrophe en étant moins optimistes) énergétiques, climatiques et de manque de ressources (eau, nourriture...) qui les attends ?
J’ai 26 ans un diplôme d’école de commerce et je prépare le CRPE 2019 à côté de mon boulot.
@Giordano Bruno
Il est surtout vain de se poser la question sous l’angle de la réalisabilité en passant sous silence le fait que l’agriculture productiviste est complètement dépendante de la pétrochimie à la fois pour produire ses produits phytosanitaires et surtout pour faire tourner ses machines. Tout en occultant l’état actuel des terres et de la biodiversité en répondant simplement que depuis 40 ans « il ne s’est encore rien passé ». Et en concluant donc qu’il ne se passera donc jamais rien (On admirera ici la force de l’argument scientifique). On est pas encore tous mort de faim, c’est sûr, ce qui ne dit aucunement que ça n’arrivera pas demain, mais surtout il s’en ai passé depuis 40 ans : 2/3 des oiseaux ont disparus et 80% des insectes en Europe. Peanuts on vous dit, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et le génie humain nous sauvera.
@Attila
La nature, le monde, ce qui nous entoure, la terre, les animaux, les arbres, la vie, ... la nature n’est pas qu’un concept, c’est aussi un mot qui sert à désigner quelque chose et il faut le lire ici dans ce sens là. Et je ne peux m’exprimer qu’avec mes propres biais. Il n’empêche que sur le fond, le rapport des amérindiens à « ce qui les entoure » me semble sage et beau et n’inclut pas le véganisme.
@Le421
@Xenozoid
Oui et non.
@Jeekes
@belin
Je ne vous fais pas ces reproches.
@Fergus
@Aristide
La génération née entre les années 1945 et 1955 sera effectivement une « génération dorée de l’histoire ». Née après la guerre, dans un contexte de pleine emploi, elle ne connaîtra sans doute pas non plus l’effondrement. Elle aura vécu en utilisant plus que sa part de ressources naturelles, en ayant nourrit un système économique prédateur et non soutenable sans le remettre massivement en question. Les retraités qui disent fièrement « on a travaillé, on a sué 40 heures par semaine pendant 40 ans » oui mais surement pas pour assurer un avenir meilleur à vos enfants.
@Sparker
Toujours vous si vous pensez que l’homme peut vivre sans provoquer de la souffrance animale.
@Sparker
L’homme ne peut pas survivre sans l’animal ni sans causer aucune souffrance animale.
Pour expliquer en 2018 qu’il faut remplacer la laine par des sous-produits du pétrole, il faut être drôlement à côté de la réalité des enjeux de demain....
A ce sujet, lire « Ou en sommes-nous » d’Emmanuel Todd qui fait le rapprochement entre une fécondité « dysfonctionnelle » de l’Allemagne et du Japon (car ne permettant pas le renouvellement de la population) et les fondements familiaux de ces pays, à savoir la famille souche patrilinéaire anti-égalitaire.
@Titarmo
Excellent ! Et j’ai ma petite idée pour la réponse : pour cacher à la vue de ceux qui sont à l’extérieur leur destin inéluctable.
@Robin Guilloux
Ne vous préoccupez pas trop des réactions négatives, moi j’aime bien et je lirais volontiers la série de 51 à 100 !
@Blé
Et encore le bilan du capitalisme n’est que provisoire, il pourrait s’alourdir très lourdement dans les prochaines décennies avec ces conséquences sur l’épuisement des ressources et les désastres écologiques à venir ....
@Pere Plexe
Encore faut-il qu’il n’y ai pas d’emprunt en cours pour financer ces investissements, car le remboursement du capital ne rentrer pas non plus dans le calcul du résultat au régime réel.
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