@Fergus
Exacerber les régionalismes équivaut à exacerber les nationalismes locaux. Nous ne sommes plus au temps des rois et de la religion qui amalgamaient les peuples de France derrière un pouvoir fort et respecté.
Trop d’exemples récents prouvent que vous vous trompez. La Yougoslavie, l’Espagne encore une fois...
Pour l’instant, les effectifs ne représentent pas grand chose, mais c’est l’arbre qui cache la forêt. On ne sort pas du bois lorsque l’on n’est pas en position de force, idem pour les islamistes.
Personne plus que moi n’aime les cultures de la France, ces diversités architecturales, ses gastronomies, ses traditions. Nous pouvons tout à fait cultiver cet héritage sans prendre le risque de la dislocation.
Ne pas voir que l’europe des régions est un outil au service de l’Allemagne pour l’éclatement de la France est au mieux naïf au pire de la traitrise.
Quant à la Suisse, votre vision est romantique est tout n’est pas rose entre ces différents peuples, il suffit de regarder cet excellent sketch de Marie-Thérèse Porchet : La leçon de géographie Suisse qui prouve indubitablement que ces peuples sont différents et que l’unité n’est pas toujours de mise et qu’à la moindre étincelle les reproches fusent. Un romand sera toujours plus proche d’un français culturellement, idem entre les bourbines et les allemands, les tessinois et les italiens.
Aussi, votre exemple suisse peut être démonté en dix secondes avec la Belgique, ce pays est au bord de la scission sous la pression nationaliste Flamande et ne tient que parce que les Flamands essaient de récupérer Bruxelles. Quant aux cantons de l’est germanophones, ils se verraient bien rejoindre l’Allemagne pour en finir de leur « intégration » en Wallonie. Faites un tour dans gogole street view et vous verrez que les flamands et germanophones effacent les mots français des panneaux de signalisation. Bel exemple de vie en commun entre latins et germains où les régionalismes sont exacerbés au maximum.