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Les commentaires de phyletta



  • phyletta 31 août 2007 15:50

    A cza 93 : super votre commentaire, (un peu dur le dernier paragraphe.. ;), mais il est plein de bon sens et d’humanité, j’espère que GRL le lira.



  • phyletta 31 août 2007 15:45

    A GRL : l’animosité is à visdes animaux s’exprme aussi vis à vis deshommes : l’humanisme ne se départage pas, et quand on respecte la vie,on respecte tout ce qui existe sur terre, en faisant, pour ce qui nous concerne, un peu plus preuve d’humilité : il paraît que nous sommes les animaux les plus intellients....cela devrait nous permettre de réfléchir calmement, non ?



  • phyletta 31 août 2007 15:29

    A luteola : je comprends votre réaction vis à vis de cette race de chien:mais je pense quand même que les premiers responsables sont leurs maîtres : dans un élevage de la région Centre où j’ai travaillé dans le temps,un soi-disant « éleveur » conservait les chiots type pitt-bull les plus agressifs « naturellement » : vous savez comment il opérait la sélection ? il observait les chiots pendant deux ou trois semaines, plus peut être, après leur naissance : les plus costauds, combattifs étaient conservés, les autres tués, je ne vous dis pas comment,je n’ai pas envie de faire dans le « paris-match ».mais quand on a mis un terme à son activité, je me suis penchée sur la fosse, par curiosité : je n’aurais pas du le faire,les images restent dans ma tête depuis plus de 10 ans maintenant : je crois sincèrement que c’est l’homme l’animal le plus cruel, car lui, il l’est gratuitement, pour son plaisir, ou par cupidité,ou pire, par ideologie.



  • phyletta 31 août 2007 15:14

    A haddock : je n’ai pas pu m’empe^cher de rire avec votre commentaire, pas complètement irraisonné....c’est sans doute l’homme l’animal le plus dangereux.. ;



  • phyletta 31 août 2007 15:07

    A Romain de Pescara : tout à fait d’accord avec vous, il faudrait d’abord sanctionner les maîtres puis interdire ce genre de trafic d’animaux qui pullule. Le problème, c’est que pas mal de commerces vivent de la vente de ce type d’animaux, plus enclins sans doute que d’autres races à développer leur agressivité (pourquoi les Yorkshire ne servent ils pas de chiens de combat ?). Toutefois, s’il fallait « euthanasier les c... », je crains fort que cete affaire là ne tourne au génocide ....



  • phyletta 3 juin 2007 19:15

    A parpaillot, grand merci, mais il faut tout relativiser, je ne suis pas au chômage, vous savez, je connais des pères de famile qui font semblant d’aller au travail le matin pour ne pas avouer à leurs gamins qu’ils n’en avaient plus ; moi j’ai eu la chance de partir tous les matins au travail, même si pendant une assez longue période, j’y suis allée « la peur au ventre ».

    simplement j’ai voulu dire que la vie de fonctionnaire n’est pas toujours aussi rose et privilégiée qu’on veut bien le faire croire. Et que tous sont loins d’être des « dilettantes ». votre soutien de même que celui de « vrai travailleur », me réconfortent dans le sens qu’il m’importait par dessus tout de réhabiliter au moins en partie une catégorie professionnelle un peu trop« sous les feux » en ce moment, ce qui ne m’empêche nullement de dénoncer ses vissicitudes, car il y en a ! mais je crois que dans l’administration, il est difficile de critiquer ouvertement un système sans que cela soit perçu comme une forme d’« hérésie », alors que pour moi, la critique est d’abord constructive, il faut bien souligner ce qui ne va pas pour chercher à améliorer le cours des choses, non ? c’est simplement identifier un problème pour chercher à le résoudre. mais dans l’administration, il ne doit pas y en avoir, par définition. comprenne qui pourra ; en tout cas, moi, j’ai eu ma dose. Mais grâce à des témoignages comme les vôtres, je crois que je garderai suffisamment de « peps » pour longtemps encore.



  • phyletta 3 juin 2007 17:49

    Re bonjour,

    Vrai travailleur, je vais quand même pas mal méditer vos propos, sans doute êtes vous quelqu’un de très réaliste, au contraire de vous, j’ai du rester un peu idéaliste, ou naïve sur les bords, pour ne pas dire autre chose ;

    1)Sur mon indice, je suis à 797, je passe théoriquement l’an prochain à 820, puis sans doute plus rien après ;

    2)Sur les primes du ministère des finances, il paraît effectivement qu’elles sont plus élevées qu’ailleurs, sauf peut être au ministère de l’Intérieur ? ce qui n’est pas normal, c’est que la Cour des comptes n’y retrouve pas ses petits, et j’ai la vague sensation qu’il vaut mieux être dans les bureaux de bercy, dans les directions générales, que dans les services extérieurs, dits de terrain.

    Pour les primes attribuées avec la mise en place de la performance, je ne pense pas que cela facilite les choses et crédibilise le discours, que cela pousse les agents à adhérer à ce système, que de leur octroyer « en globalité » un maximum de 150 euros annuels (soumis à l’IR) s’ils atteignent les 10 objectifs fixés (par JF COPE pour 2006 et 2007).Surtout si dans les cabinets ministériels, elle atteint 10 à 15 000 euros ! je dois rêver sans doute, mais moi j’aurais préféré un système qui reconaisse d’un côté la garantie de l’emploi : base de salaire plus élevée, intégration d’une partie des primes - donc disparition de fait de celles-ci- dans le calcul du salaire, MAIS : deux tiers assurés, un tiers gagné en fonction des objectifs assignés et des résultats obtenus : la part variable peut augmenter en fonction du grade par exemple. je sais je sais... je vais me prendre tout le monde sur le dos....

    3) l’ENA : a été créée effectivement en 1945, pour reconstruire l’administration au lendemain de la guerre. Bon, si on suit la logique « sarkosyste » (sans aucun jugement de valeur), à quoi sert aujourd’hui cette école ?

    Pourquoi dîtes vous qu’ils sont révocables à tout moment ?

    4)Vos conseils : instinctivement, je sais que vous avez sans doute raison. mais voilà, pour faire carrière, ou se protéger efficacement, il faut une forme d’intelligence proche de l’habileté, de la ruse. je ne possède pas ces qualités, bien au contraire, je parle trop vite (j’écris beaucoup aussi)et je dis très facilement ce que je pense. Mortel cela...par curiosité, où avez vous trouvé qu’on peut avoir 5 ans « gratis » ???

    5) j’avais pensé à me racheter des trimestres d’études supérieures (on peut en racheter jusqu’à 12)prévues par les lois Fillion. le prix du rachat est fonction de l’indice, étant à 797, le rachat d’un trimestre me coûterait plus de 10 000 euros ; Bon,je ne peux pas racheter mes années d’études sup, mais je me demande, même si les jeunes agents ont un indice bien inférieur, comment ils vont faire eux, surtout que beaucoup d’ agents de constatation (catégorie C, dite « exécutante » rentrent maintenant avec au minimum une licence ou bacc + 4.) je trouve que c’est terrible pour eux.Ils ont tout intérêt à passer des concours à titre interne, mêm si les places deviennent de plus en plus chères, là aussi.

    6)En revanche, je pense déjà à ce que je ferai « plus tard », il est hors de question que je reste à ne rien faire (pas mon tempérament, je ne suis pas patiente du tout) ; donc ne vous en faîtes pas, je trouverai, j’y ai déjà pensé, exactement ce que vous avez dit, une activité soit bénévole, soit lucrative, mais en tout cas au service de la collectivité. Mille mercis encore.



  • phyletta 3 juin 2007 12:06

    personne, c’est l’employeur (donc l’Etat) qui le fait à votre place



  • phyletta 3 juin 2007 10:30

    A Vrai travailleur

    Vous êtes sympa. je n’ai pas tellement écrit cela pour me plaindre de mon sort, non, mais surtout pour dénoncer, notamment dans la gestion des cadres supérieurs surtout dans les très petites adminsitrations, la loi du « non écrit » du « non dit » au delà des belles assurances et des beaux principes qui paraît il régissent tout déroulement de carrière.

    1) je vous dois d’être honnête : femme esclave est un peu fort : c’est vrai que chez nous, la plupart des femmes cadres supérieurs sont divorcées, ou sans enfants, ou célibataires, et de toute façon, se comptent sur les doigts d’une main ; il y a environ en douane, hors la direction générale à Paris, 7 postes de directeurs interrégionaux (trois à quatre directions régionales à gérer) et 44 directions régionales :
    - sur les 7 DI, 0 femmes
    - sur les 44 postes de directeurs, actuellement, 8 femmes, dont une seule mariée et mère de famille, un autre mariée sans enfants, les autres célibataires ;
    - ceci dit, si d’aventure on devait nommer des femmes pour assurer une parité, je suis contre ce principe de discrimination positive : on ne devrait pas se poser ce genre de question, et ne plus faire attention, dans les nominations, si DURAND s’appelle Monique ou Pierre.

    2) je suis très loin des 37h par semaine : dans le cadre de l’ARTT , les cadres sup sont au forfait : 38h30 par semaine au minimum. mais « cela ne se fait pas » qu’un cadre sup pose des « récupérations », pour l’exemple bien sûr. cela fait partie des interdits qu’un cadre sup s’auto inflige, pour ne pas « décevoir » : un cadre sup qui part à 18h, c’est mal vu... En Allemeagne ou dans les pays du Nord de l’Europe, cela signifierait au contraire soit que vous ne savez pas vous organiser dans votre travail (en allemagne), soit que vous n’avez pas de vie de famille, ou alors, qu’elle est franchement le dernier de vos soucis : ce qui explique que la majorité des directeurs soient plutôt des hommes, et que, pour cause de carrière, madame assure l’intendance, et donc ne travaille pas. d’où la faiblesse du nombre de femmes dans ce métier. cela explique aussi, puisqu’il n’y a qu’un seul salaire pour toute la famille, qu’un directeur « soit prêt à tout » pour faire carrière.

    Et puis il y a aussi l’évolution des mentalités : du temps où j’ai passé ce concours, il y avait environ 140 postulants pour 15 places. maintenant, les jeunes couples travaillent tous les deux, et le rapport « qualité prix » s’effectue lorsqu’il est question que l’un des deux passe cette sélection. moralité, l’an dernier, 47 candidats inscrits (au niveau national !) pour 14 places.

    Tout le monde préfère la carrière longue : pas de différences notoires de salaire, moins d’ennuis car moins de responsabilités au boulot, moins de mobilité...

    3) je ne regrette rien de mon parcours, dans la mesure où si j’ai été esclave de quelqu’un, c’est d ’abord du boulot : j’aime cela, que voulez vous ! je crois que je dois tourner autour de 45h par semaine, j’en amène chez moi parfois, donc voyez, tout n’est pas de la faute de l’administration ; elle ne m’oblige pas à le faire. c’est moi qui me sens obligée de le faire (ce qui existe chez la grande majorité des cadres supérieurs, à des degrés plus ou moins divers, je ne suis pas la pire...)

    4) Et puis, à 48 ans, où voulez vous que j’aille, à part mon expérience de fontionnaire, qui en voudrait d’ailleurs ? Il faut avoir des qualités que je n’avais peut être pas pour « se jeter à l’eau » dans le privé, le gôut du risque par exemple. j’ai choisi la sécurité, pour les enfants principalement. Donc, je n’ai pas le droit de me plaindre tout à fait.

    5) En revanche, il y a de sacrés progrès à faire dans l’honnêté du discours, la gestion des personnes, le déroulement des carrières etc etc ; c’est vrai que je n’ai pas eu beaucoup de chance de ce côté là, mais vous savez, dans le privé, si je n’avais pas « cédé » à mon supérieur hiérarchique, ne croyiez vous pas que je l’aurais payé encore plus durement ?

    n’empêche que votre message m’a fait plaisir. mais je pense à la majorité des femmes qui cherchent à s’émanciper, s’épanouïr dans le boulot, et de ce côté là, je n’ai quand même pas tout raté ! merci en tout cas de votre sollicitude, de la part d’un cadre sup fonctionnaire femme mère de trois enfants, très « incorrecte poliquement » !



  • phyletta 3 juin 2007 09:57

    Bonjour. Sur le montant de la retraite : c’est vrai que cela doit en décevoir pas mal, je n’aurais pas forcément tout à fait ce montant, j’ai pourtant le même grade équivalent que celui de colonel.

    la retraite est dans la fonction publique calculée sur l’indice de fin de carrière, donc le plus élevé, à condition qi’il ait été détenu pendant 6 mois au moins. dans le privé, c’est sur les 20 meilleures années . cette distorsion s’explique par le fait que les salaires de la fonction publique sont beaucoup moins élevés que dans le privé. les lois FILLION de 2003 prévoyaient que cela soit dans un premier temps calculé sur les trois dernières années.

    cela me semblerait effectivement plus équitable, en effet, l’actuelle législation fait qu’il existe des promotions retraite, c’est à dire qu’on fait passer « les plus anciens » dans le grade immédiatement supérieur, à condition qu’ils s’engagent à partir à la retraite au bout de six mois.

    Bon, OK, humainement je comprends, surtout que ce système ne concerne qu’une partie infime d’un même corps, par exemple, sur 200 postulants au niveau national (chez nous en douane, ailleurs je ne sais pas), seule une dizaine à tout casser va bénéficier de ce système.

    le problème, c’est que lorsque vous avez un promu de ce type dans le service, promu en fonction « d’un excellent dossier » évidemment, vous avez plutôt tendance à faire la tête :
    - parce que vous ne l’avez que pour 6 mois ;
    - parce qu’ils vous rappelle que justement dans six mois, il s’en va, donc, pour arriver à le « manager » correctement, si quelqu’un a des idées, je suis preneuse...

    mais d’un autre côté, il faut bien comprendre que si ce type de disposition existe, c’est que vraiment la pension est en général peu attractive, les salaires ne le sont déjà pas. ce qui explique que pas mal d’énarques vont « pantoufler » dans des postes du privé, ce qui en dit long aussi sur leurs préoccupations premières dans la façon de mener leur carrière. Excusez moi, je ne suis pas là sans doute très objective, j’ai vraiment une dent contre eux...

    d’autant qu’en me baladant sur le net, j’ai lu qu’une prime de performance avait été versée aux hauts fonctionnaires des cabinets ministériels, aux directeurs et autres, d’un montant de .... 10 à 15 000 euros. Ah BON ?

    parce que sur le terrain, (je fais partie des gens qui se sont levés pas mal de fois la nuit, pour aller rejoindre mes gars quand il y avait soit une procédure en cours, soit un problème etc..) les agents, c’est à dire, ceux qui font la performance, n’ont eu que...80 euros sur l’année (pour 2006), le maximum étant de 150, lorsque les 10 objectifs prioritaires, au niveau de la douane du moins, ont été atteints. Pour 2006, 6 sur 10 seulement ont pu être réalisés, et c’est calculé au niveau national, « tout le monde travaillant pour tout le monde » : bref, les directions qui ont par exemple atteint 9 objectifs sur 10 ne touchent pas plus que celles qui n’en ont fait que 5 sur 10, puisqu’il s’agit d’une moyenne. deuxième « erreur » à mon avis (mais moi je vois cela du petit bout de la lorgnette), à l’intérieur d’une direction régionale, tous les services touchent cette prime, c’est à dire les agents du terrain (ceux qui rampent dans les camions, qui se tapent 24 h de procédure non stop, etc etc) et...les services administratifs (8h 12h 14h 18h). On appelle cela l’esprit de « collégialité », c’est justifié par le fait que le service « des équipements », est là pour nous aider (au nom de la LOLF, par exemple, ils ont réaffecté les téléphones portables, donc évidemment il y en a moins...)je n’arrive pas à avaler la pilule : les primes de performance devraient être réservées à ceux qui la font !!!!! je n’ai rien contre les services administratifs, (faut bien des comptables etc etc...)mais quand même ! je trouve cela démotivant au possible ! je comprends qu’au niveau central, on préfère jouer « national » : c’est plus facile de « distribuer » la même somme à tout le monde plutôt que de récompenser en individualisant les directions selon leur niveau propre des objectifs atteints.cela créerait des différences, donc, des explications à donner... Même si, il faut, pour être totalement juste, adapter les objectifs en fonction de facteurs totalement extérieurs à la simple bonne volonté des gens : ainsi, faire un manquement aux obligations déclaratives (« avez vous des sommes à déclarer » est quand même plus facile dans la direction du Léman, à la frontière franco suisse, qu’en pleine Bourgogne ! plus facile de faire des robots électro ménagers contrefaits à Marseille (port d’importation) que d’encaisser des droits de douane à Rouen (port d’exportation). Donc, il fallait faire du « sur-mesure ». mais évidemment, cela demande du temps, du boulot, une bonne connaissance du terrain (faut pas demander cela aux énarques), et surtout, surtout, savoir dire à un service, ou une personne, car cela aussi cela peut arriver, qu’il est « franchement mauvais », ou pire, qu’il a régressé, alors qu’il bénéficie soit d’un emplacement, soit de moyens que d’autres n’ont pas.

    Et sur la notation : je rejoins ce qu’a expliqué Monsieur TEXIER. je pense que sincèrement, l’administration fait des efforts pour essayer de responsabiliser les agents (et leur hiérarchie).mais comme je dis souvent à propos de la performance, on n’a pas imité le privé, on l’a singé seulement : vous ne pouvez pas « bouger » quelqu’un fusse à 30 km, le mettre sur un poste plus utile, où il y a plus de boulot, si ce n’est pas la même résidence... (il faut prononcer une mutation, inscription au tableau national,aller en CAP centrale avec les syndicats). Un directeur, pour cause de LOLF, dirige soit disant « l’opérationnel » mais, il faut savoir que tout ce qui touche au personnel, au matériel, aux indemnités comptables et autres dépend, dans le cadre de la LOLF, du Directeur Interrégional, responsable des services « gestionnaires ». D’après vous, qui détient le pouvoir dans ce système ? celui qui doit faire les résultats avec ce qu’il a là où il les a, ou celui qui détient les cordons de la bourse ? Il paraît que tout le monde travaille ensemble, ils appellent cela « le principe de collégialité ». En réalité, cela tourne aux enguelades organisées chaque trimestre, lorsque vous avez un directeur opérationnel qui songe à faire marcher ses services ; s’il songe à sa carrière (au fait, justement, c’est le directeur « gestionnaire » qui le note désormais), il la ferme, il exécute, et il « fait au mieux ». la performance c’est bien, enfin, on aurait pu en faire quelque chose de chouette. moi cela ne me dérange pas de travailler avec des objectifs, bien au contraire, on sait où on va, et on cherche à s’améliorer. mais, principe de LOLF oblige, on a « cloisonné » les services de gestion et les services opérationnnels, les premiers ayant toujours le dernier mot (comptable et hiérachique) sur les seconds. je croyais que dans le privé, un directeur a qui on refile des objectifs a aussi carte blanche pour s’organiser et les atteindre. je rêve ? est ce partout pareil comme chez nous ?



  • phyletta 3 juin 2007 08:58

    bonjour, je crois que cette différence provient du fait qu’il y a imposition sur l’imposition, c’est à dire qu’on prélève deux fois la CSG et autres prélèvements sociaux, ce qui explique que le montant à déclarer est toujours supérieur au montant net réellement perçu.je ne suis pas certaine que cela ne concerne que les fonctionnaires d’ailleurs. j’espère que cette réponse est la bonne.



  • phyletta 1er juin 2007 18:53

    non je préfère laisser tomber, rien de constructif dans cet échange, avec vous en tout cas. la liste de « mes privilèges » se résume à deux mots : mon salaire, j’ai un traitement brut de 3771 euros mensuels,sur lequel sera calculé 75% de ma retraite (dans très longtemps) après 25 ans de service, 10 dans la catégorie A (inspecteur) et depuis le 1er juillet 1992, en tant que cadre sup ; j’ai aussi la sécurité de l’emploi ; pas de logement ni de véhicule de fonctions, je vous rassure. quant à « moi je », « moi je », je vous rappelle que vous êtes ici sur un site permettant aux opinions personnelles de s’exprimer, et par définition, je ne fais qu’exprimer les miennes ; j’ajoute que je ne vous répondrai plus, j’attends je l’espère des contributions plus interessantes et plus ouvertes d’esprit, venant d’autres internautes. Etant primaire par nature, je pense en effet qu’il y a des gens intelligents qui ne sont pas forcément fonctionnaires, ni anti fonctionnaires.



  • phyletta 1er juin 2007 18:33

    je reconnais bien là l’esprit primaire anti fonctionnaire ! d’accord, j’ai la sécurité de l’emploi. mais je n’ai jamais empêché qui que ce soit de faire des études supérieures pour passer des concours de catégorie A, pour partir de sa région, pour passer ses soirées à réviser un concours interne après la journée de boulot, pour accepter des mutations, pour rester à temps plein malgré trois enfants, dont deux handicapés pour tout vous dire, puisque je n’ai axé mon discours que sur les « avantages » ; donc cher internaute, avant de donner des leçons d’honnêteté aux autres, et puisqu’il paraît qu’il faut valoriser le travail ces temps ci, je crois que vous devriez commencer à vous appliquer à vous même ce que vous exigez des autres, apparemment. Moi c’est toujours comme cela que j’ai pratiqué, je n’ai jamais jeté la pierre, par principe, car souvent le « principe » rejoint « les idées reçues », votre réponse, si cela peut s’appeler ainsi, en témoigne.



  • phyletta 1er juin 2007 12:13

    désolée, un boulette : les services civils ont fait en 2006 66 millions d’euros, pas milliards...mes excuses !



  • phyletta 1er juin 2007 12:12

    Bonjour, j’ai lu avec attention l’ensemble des commentaires, étant moi même fonctionnaire, qui plus est dans l’administration des douanes, secteur hautement décrié ces temps ci.

    Globalement, je suis vraiment démoralisée de voir à ce point comment on peut taxer d’entrée de jeu les fonctionnaires de fainéants. Cela dure depuis 1974, lorsque R. BARRE avait annoncé qu’ils étaient des nantis ! décidemment, lorsque la croissance va, les fonctionnaires sont des « gagne-petit », lorsqu’elle s’essouffle, ce sont des privilégiés.

    je suis fonctionnaire, paraît il cadre supérieur (il faudrait comparer le salaire par rapport à celui des cadres du Privé !), je n’ai pas eu la chance, pour cause de concours, toujours assorti de mobilité (surtout pour les cadres supérieurs) de rejoindre ma région d’origine.

    premier sacrifice : je viens des hautes pyrénées, lorsque j’ai passé le concours d’entrée, on m’a accueillie à l’école en disant « bonjour. Vous pouvez tracer une frontière entre le Havre, Paris Mulhouse ».

    Pour ce qui me concerne, c’est vrai, voilà 25 ans que j’officie, je n’ai jamais pu redescendre en dessous de la Loire.

    Moralité : faut attendre d’être vieux pour obtenir une mutation ?

    1992 : j’ ai passé une sélection professionnelle pour accéder au grade supérieur : me voilà Inspecteur principal, bombardée... à LONGWY, joli port de pêche comme on dit : il n’y avait que deux femmes, dont moi, dans ma session ; bref, à six mois du 1er janvier 1993 (ouverture des frontières), on balance les deux seules femmes du stage, en premier poste, dans une direction (nancy) « appelée à être sinistrée » socialement, un cadre supérieur en moins (sur toute la direction), tout le staff changé à 6 mois du 1er janvier : affectée en juillet, en septembre de la même année, j’étais la plus ancienne de la direction, avec ma collègue... où sont passés les cadres « expérimentés » pour faire front ?

    Sur mes conditions d’affectation : n’étant pas de nature très optimiste, et étant persuadée que j’allais être collée, j’avais fait bâtir une maison dans le nord de la France : j’y suis restée 15 jours, mutée en « célibataire forcée » (pour l’exemple, on n’allait pas muter mon mari aussi dans une région vouée à des suppressions d’emploi massives, malgré les résultats contentieux engrangés sur cette frontière (stups, manquements aux obligations déclaratives, je crois d’ailleurs que pour notre malheur futur, on a du embêter un peu trop de députés qui revenaient du Luxembourg...). bref, je me retrouve seule à Longwy laissant mon mari et ma gamine de 18 mois à Lille.

    Logement de fonctions : une bâtisse pourrie, trop grande pour une personne seule ; je l’ai refusée et j’ai atterri à la caserne de gendarmerie de Mont St martin (F3 avec paiement du loyer, bien sûr), sise dans « un quartier sensible ».(je ne rentrais jaamis seule à pied,).

    Le retour à Lille en fin de semaine (quand je n’étais pas de permanence, et il m’est arrivé d’y rester trois semaines d’affilée, vu qu’il manquait un cadre sup dans cette Direction), se faisait à mes frais, et mes risques personnels : pour gagner du temps le vendredi soir, je prenais l’autoroute via la belgique, donc, si j’avais un accident de circulation, je ne pouvais pas être couverte par « l’accident de service » vu que je circulais à l’étranger. Quant aux trains, je prenais celui de Longuyon pas avant 20h le vendredi soir (arrivée à minuit) pour éviter les « appelés du contingent » passablement éméchés qui revenaient de leur service militaire (jeune femme seule dans un train farcis de jeunes appelés...c’estd ela provocation m’avait dit le chef de gare) de tout cela bien sûr, l’administration ne m’en avait rien dit lorsqu’elle m’a annoncé mon affectation.(sans rire, j’ai eu 30 secondes de réflexion, j’en ai profité pour demander s’il y avait un autre poste possible, vu que j’étais reçue 6ème), on m’a dit que non. Bon ; donc,j’étais d’accord.

    Au bout de deux ans, chouette, j’ai le droit de demander une mutation. Ce que je fais, il y a des postes à Nantes, c’est au bord de la loire, une partie de ma famille y est. Une maison cela se revend... je postule... j’en profite pour annoncer à mon directeur (qui m’avait demandé, en arrivant, de ne pas lui claquer un congé de maternité, compte tenu du sous effectif de cadres dans la direction) que j’attends un second enfant, mais que, comme promis, mon congé de maternité sera « pour l’autre Directeur ». j’attends. Au bout de quelques semaines, la direction du personnel m’annonce qu’effectivement je peux être mutée, mais qu’il n’y a pas de place pour mon mari.

    je les crois. je retire spontanément ma candidature, et je suis « rapatriée » à Lille, sur un poste qui ne m’engage pas, mais enfin, je n’ai guère le choix.

    Trois mois plus tard, j’apprends, de manière tout à fait officielle, que quatre inspecteurs (dont trois plus jeunes que mon mari) sont mutés à Nantes.

    Explication officieuse celle-ci : dans la DR de Nantes, il y avait déjà une femme à la tête de la division d’angers. quand le DR du coin a su que j’étais la première sur la liste, appelée qui plus est à prendre un congé de maternité, il a opposé son véto à ma nomination. Et il a eu gain de cause.

    cela, c’est pour expliquer le si faible nombre de femmes cadres supérieurs dans l’administration, entre autres.

    j’arrive donc à Lille : n’importe qui à ma place serait content : je retrouve ma maison, ma famille, je n’ai plus de frais : et ben non, il y un os, j’aime mon boulot, et je n’ai pas du tout aimé celui qui m’a été confié, parce que j’étais une femme : la communication essentiellement, quelques réunions en Préfecture (celles que les autres ne voulaient pas honorer de leur présence, pour cause de travail « plus important » à faire...)

    ce système va durer jusqu’à ce que la première femme soit nommée directrice interrégionale, hé oui ! le partage du travail s’effectue alors de manière plus équitable, elle a su valoriser les gens, au lieu de les cantonner dans des fonctions subalternes du genre, « le dernier arrivé est le dernier servi » (sauf pour les permanences à Noêl et nouvel an, où là, que vous aiyez des enfants ou pas, vous y avez droit !)

    sauf qu’elle part, mutée, au bout de 14 mois. je suis très déçue, et inquiète , j’ai eu peur de « retomber » dans un job cantonné « au service poubelle » après son départ. Alors j’ai sacrifié ma maison, mes intérêts financiers, pour partir à 400 KM, avec armes et bagages et retrouver un poste « plus actif ». ce n’est pas beau la motivation ?

    Arrive le temps des « promotions » : pour obtenir le grade supérieur, il faut bouger... je suis donc restée deux ans seulement, puis j’ai sollicité un poste qui me permettait d’accrocher le grade (j’avais le choix entre deux postes, un dans le nord ouest, et l’autre dans le nord est), (400 Km de plus), avec au passage, un troisième enfant ;

    Depuis je suis toujours au même endroit : mon mari a pu me rejoindre (c’est déjà beau), je suis restée à 100% malgré les trois gamins (l’administration rechigne à « officialiser » les temps partiels de ses cadres supérieurs, même lorsque c’est pour maladie, et j’en connais,ce n’est jamais publié au bulletin officiel, « c’est mauvais pour l’exemple »).

    Bref, depuis que je suis rentrée dans l’administration, j’ai changé de poste environ tous les trois ans, et depuis que je suis cadre supérieur, c’est systématiquement assorti d’un déménagement. Du coup, je suis obligée de ma calmer maintenant à cause des gamins, comme tout le monde.

    Et la guigne arrive (rappelez vous que c’est la fonction publique) : Arrivée donc sur le dernier poste, je tombe sur un directeur qui s’entend très bien avec moi, trop peut être. du coup, je me sens obligée de lui mettre (maladroitement sans doute) les points sur les I, au bout de quelques mois (ai je trop tardé à le faire ?) du genre « je ne voudrais pas avoir le sentiment d’être favorisée par rapport à mes autres collègues ». Attitude rarissime chez un cadre supérieur, qui par définition, ne peut faire la différence entre loyauté et servilité.

    Pour m’être opposée aussi ouvertement à ce directeur (je passe le détail des humiliations subies, qui je pense m’auraient permis d’aller devant un tribunal pour harcèlement moral)j’ai eu 5 centièmes de moins à ma notation : pour un cadre supérieur, c’est une sanction rédhibitoire (avec le recul en rigolant, j’ai dit que je me retrouvais sur le même banc que les alcooliques, les corrompus etc) : l’administration, gênée sans doute, m’en a rendu 4 d’office, sans que je fasse le moindre recours, sur les conseils de mon premier directeur, avec lequel j’ai toujours conservé de bonnes relations. mais sous la promesse que je n’en fasse pas après :

    Pourquoi ? parce qu’en faisant un recours, ce n’était plus mon cas personnel contre un Directeur, c’était moi contre l’adminsitration : le Directeur en question n’a jamais été désavoué (il faudrait pour cela que l’adminsitration fusse courageuse) bien au contraire il a eu « sa carotte » de fin de carrière, pour s’en débarraser en quelque sorte (aux frais du contribuable bien sûr), c’est plus commode, plus rapide, cela évite à l’adminsitration de reconnaître ses erreurs : le principe hiérarchique veut que, lorsqu’il y a divorce administratif entre deux cadres, c’est toujours aux torts exclusifs du moins gradé. Et l’administration est gagante : pas de linge sale lavé au grand jour, une réhabilitation partielle me concernant, sans aller jusqu’au bout de sa logique pour ne pas désavouer ouvertement un directeur,principe hiérarchique oblige...

    Pourtant, les torts ont été partagés dans cette affaire là, pardon encore d’évoquer mon petit cas personnel, mais cela en dit long sur le fonctionement adminsitratif : sur le fond, pour lui,(ce qui me semble le plus grave,) sur la forme, pour moi, dans la mesure où plus la situation empirait, plus j’ai mené une opposition frontale, peu diplomate, bref, j’ai du quelque part chercher le bâton pour me faire battre...l’administration n’aime pas le bruit, n’aime pas qu’on la pousse à trancher....

    dans l’administration, un dicton circule : lorsqu’on pose un problème (du genre : un directeur adjoint doit il se soumettre à tous les « souhaits », voire « caprices » du directeur interrégional sans broncher"), on devient un problème.

    c’est très vrai, j’en suis la preuve vivante.

    maintenant, j’ai 48 ans, je sais que je ne serai jamis promue directrice (comment pourrait on faire confinace à quelqu’un qui est capable de dire non ?), et il me reste un paquet d’années à travailler sans aucune perspective.

    Ceci pour rejoindre partiellemnt le commentaire de Monsieur Texier.

    j’ai tout de même changé de fonctions, (je trouve salutaire de se remettre en question, tous les 5 ans, on devrait tous changer de poste), je gôute aux joies de la performance, et je trouve très injuste que la Douane ait été à ce point montrée du doigt pendant la campagne électorale : donc le savoir faire devrait s’accompagner du faire savoir, et là, on est nul !

    8500 douaniers (en Surveillance, ceux qui sont en uniforme) ont « fait » - pour s’occuper, parce que depuis l’ouverture des frontières, c’est bien connu, il y a de moins en moins de fraudes) 240 tonnes de tabac de contrebande, quelques 60 millions d’euros de contrefaçons, 3, 2 tonnes de cocaïne, 51 tonnes de résine de cannabis (et encore, l’objectif était de 85 !), 1, 4 millions de doses et cachets d’excstasy etc. ; les services civils ont encaissé quelques 66 milliardsd’euros de recettes fiscales ; pour 2006 seulement. (voyez le bilan 2006 présenté par JF COPE en mars 2007, accessible sur le net)

    Bon, nous avons 81 indicateurs de performance. A mon avis, c’est trop, trop d’indicateurs tue les indicateurs, d’autant que certains se contredisent : ex : fluidifier le trafic (donc moins de contrôle, moins de temps perdu au dédouanement) mais en même temps, il faut qu’un agent affecté au contrôle rapporte en moyenne 50 000 euros par an (il est loin de les gagner : un agent de constatation gagne environ 1300 euros nets par mois, primes incluses).

    Pourtant, c’est bien la performance, avoir des objectifs n’a jamais tué personne, bien au contraire. mais là où le bât blesse, c’est que j’ai vraiment l’impression que, quelques soient nos résultats, et là où je suis, ils progressent continuellement depuis trois ans, preuve que les agents ont bien su adapter leurs méthodes de travail - de toute façon, on se fera « exterminer », en tant que fonctionnaires, puis en tant que douaniers, qui n’ont plus rien à faire depuis 1993, c’est bien connu.

    Dommage qu’il n’y ait plus de gens du terrain à la tête de notre direction générale (plein d’énarques tout partout !) : en 1993, parce qu’ils avaient peur d’être désoeuvrés, la Douane a ramassé plein de missions à droite et à gauche, du genre « le retrait des fruits et légumes » (dons aux oeuvres charitatives sous contrôle douanier) ou, la petite dernière, « le contrôle des poissons sous taille » ;

    Bref on a 434 missions à peu près, bien que le discours officiel soit « le recentrage sur le coeur de métier ». Quid ????

    Bon, c’est beaucoup trop tard maintenant, et avec des si, c’est toujours plus facile de refaire l’histoire : mais pourquoi n’ a t on pas constitué une véritable douane européenne, ce serait tellement plus efficace dans la lutte contre la fraude, car notre coeur de métier, c’est celui-là ! Il faut l’assumer sans complexe, au lieu d’inventer des pans entiers d’activité du genre « le pôle action économique, la douane au service des entreprises, la douane et ses procédures domiciliées simplifiées » etc etc. Allons, la plus grande simplification que l’on puisse offir aux entreprises, c’est de disparaître ! Il fallait assumer notre rôle de bras séculier du ministère des finances, comme la garde du même nom en Italie, au lieu de faire perpétuellement le grand écart entre « la douane au service des entreprises » et la lutte contre la fraude : voyez l’association « DEFIS » mise en place par un de nos éminents énarques : dans le cadre de ce contrat, la douane d’une part « fiabilise »l’entreprise en ne lui infligeant qu’un taux très très modéré de contrôles", en échange, l’entreprise lui communique toute information qu’elle serait susceptible d’avoir sur d’éventuels trafics... de stups ou autres... cela n’a jamais marché ! soyons sérieux et réalistes : pour son image de marque, son commerce, la fidélisation de sa clientèle, jamais une entreprise ne reconnaîtra être de près ou de loin, à son corps déféndant, impliquée même de façon très indirecte dans un tel trafic ! pas de mélange des genres, c’est malsain !

    Mais enfin, tout cela pour vous dire qu’il y a bien des choses à revoir dans la fonction publique, de la parité jusqu’à la motivation, la lisisbilité des politiques suivies ; je retiens, comme j’ai fini par beaucoup aimer mon travail, que la douane est fort mal connue et mal appréciée ; au fait, savez vous qu’on évalue à environ 60 milliards d’euros la perte sèche (en fraudes fiscales)de l’ouverture des frontières ? système déclaratif oblige, on déclare ce que l’on veut, et il n’y a plus de douaniers pour vérifier de façon aléatoire, si c’est exact ou pas.

    je ne suis pas une nostalgique des temps révolus et ne demande pas à ce titre de remeubler les frontières (vastes billevesées, la fraude vole sur le net, entre autres !!!). je pense que la Douane souffre principalement de deux choses :
    - de ne pas avoir su communiquer régulièrement sur ses résultats, or nous vivons dans une société de communication où le faire savoir prime sur le savoir faire
    - d’avoir raté des positionnements stratégiques en 1993, en refusant d’assumer certaines missions qui nous auraient maintenus partiellement en frontière, parce que trop sécuritaires (c’est ainsi que le contrôle d’identité a été confié principalement à la Police de l’Air et des Frontières), alors que la plupart des saisies que nous opérons ont une connotation « sécuritaire » : le tabac de contrebande alimente les grands réseaux maffieux ou terroristes, les stups, les contrefaçons etc...), et d’avoir manqué le RDV européen avec les autres douaniers de l’Union (maintenant c’est trop tard, il n’y a plus une seule administration douanière qui ait les mêmes secteurs ou compétences que nous !). On a fait la vierge effarouchée, chaque fois que le préfet (ministère de l’intérieur) nous faisait les yeux doux, en mettant en avant notre rôle fiscal...mais c’est quoi, la fiscalité des stups ?

    Ce message est long. n’en retenez qu’une chose : on peut être fonctionnaire et aimer son boulot, même si, quand on est femme cadre supérieur dans un monde masculin très fermé, ce n’est pas rose tous les jours ! malgré tout, j’aime mon métier, même si j’en ai par moment vraiment souffert. Et soyez plus modérés vis à vis des fonctionaires, et des douaniers...si déjà celui ou celle qui a le courage de tout lire pouvait tempérer son jugement en ce sens, ce sera déjà ça !

    Et rassurez vous, : même sans aucune perspective de carrière (faut être très souple pour cela, ce n’est pas mon fort), je continuerai à bosser, franchement, je plains les gens qui s’ennuient à leur travail, mêm si je pense très hônnêtement que, si j’avais su prendre plus de recul par rapport à mon boulot, j’aurais eu sans doute des réactions plus tempérées vis à vis de mon supérieur hiérarchique, et peut être que l’Administration m’aurait alors complètement réhabilitée, peut être... ! Et je médite ceci chaque jour : si ce qui m’est arrivé avec un certain directeur m’était advenu dans le privé, aurais je eu les mêmes scrupules à tenir tête ainsi ? dans le privé, j’aurais été virée, avec trois gosses à nourrir. Dans le public, j’y ai laissé « seulement » ma carrière. Alors, que faut il en conclure, sur la fonction publique ?



  • phyletta 13 mai 2007 11:38

    Bonjour Monsieur, j’attendais ne éonse de votre part suite à mon propre commentaire ; rien, rien que des reproches sur le syndicalisme en général. je suis déçue, mais j’aime assez mon métier pour continuer,tant que je reste en douane.cela sert à quoi de vous informer ? Sur les primes, rassurez vous, elles ne rentrent pas dans le calcul de la retraite. c’est pour cette raison que je suis contre, moi aussi, leur développement. mais c’est plus facile pour un gouvernement, de droite ou de gauche, de lâcher des primes plutôt que de revaloriser les salaires de la fonction publique en général.je suis vraiment déçue que vous n’ayiez pas répondu.



  • phyletta 12 mai 2007 18:23

    Bonjour Monsieur,

    je me permets de vous répondre, étant moi même douanière, et pour rester la plus objective possible, je vous donnerai seulement quelques chiffres, tous vérifiables sur le net (WWW.minefi.gou ;fr, puis douane, puis bilan lutte contre la fraude, présentation par le Ministre du budget, JF COPE, mars 2007.

    - Sur les contrefaçons :

    Le minsitre « a salué les résultats exceptionnels de la Douane française : pour la première fois, le seul des 6 millions d’articles saisis a été dépassé, ce qui représente un doublement en deux ans ».

    Pour vous donner u ordre d’idées, j’appartiens à une petite irconscription régionale, où, pour les qutre premiers mois 2007, 70 agents de la Surveilance ont appréhendé, à ce même titre, quelques 4 millions d’euros marchandises contrefaites ; je vous laisse calculer « le coût » que doit supporter le contribuable, pour ces douaniers, par rapport à ce qu’ils ont déjà « rapporté » à l’Etat en ce début 2007, pour ce seul domaine.

    Nus avons une batterie d’indicateurs de performance, les contrefaçons en valeur et en nombre d’articles, puis un indicatuer propre à l’activité des services "part des grandes saisies par heure de contrôle.

    ces saisies évidemment visent, pour cette dernière raison, le fret commercial. toutefois, puis je vous faire remarquer qu’un touriste qui revient de Vintimille, de chine avec des sacs ou t shirts sait très bien qu’il a acheté des contrefaçns. drôle de civisme qui consiste à mettre en cause notre rôle, venant de citoyens qui eux n’hésitent pas à en acheter....

    - Sur les armes, munitions, explosifs :

    197 856 saisies sont été faites en 2006, soit + 53 % par rapport à 2005.

    - Sur les tabacs :

    11 160 constatations en 2006, soit 10% de plus qu’en 2005, pour un total de 240 tonnes de tabac de contrabande, d’une contrevaleur de 45, 9 millions d’euros.

    j’ajouterais simplement qu’il y a longtemps que nous avons intégré que ce secteur sert à alimenter financièrement les réseaux et filières terroristes, donc nous nous interessons davantage au fret comercial : c’est en effet plus facile, et plus conforme aussi à nous indicateurs de performance, de constater 3 tonnes de tabac dans un PL que sur un infracteur sortant d’une bouche de métro avec son caddie... raison pour laquelle effectivement, nous sommes davantage sur les péages et routes natonales importantes ; je sais que les débitants de tabac frontaliers souffrent beaucoup, mais il existe d’une part des olérances (franchises) pour les particuliers, et d’autre part, la présence douanière aux frontières intérieures ne peut plus être permanente, comme vous le savez, depuis 1993 : dans le cas contraire, cela nous aurait sans doute incités à rester « statiques », y compris dans nos habitudes de contrôle, comme le faisaient les douaniers (voyez les vieilles cartes postales) qui lutaient contre les contrebandiers aux frontières belge et andorrane, au début du XX ème siècle.

    - sur les stupéfiants :(par rapoort à 2005 : + 385% de khat saisi, soit 4, 052 tonnes +177 % de doses d’ecstasy, soit 1.346.170 doses +85% d’héroïne, soit 782, 1KG en 2006 + 24 % en cocaïne, soit 3, 270 tonnes en 2006. Un seul secteur est nettement en recul par rapport à 2005 : nous n’avons saisi « que » 49 tonnes de cannabis en 2006, contre 73 en 2005.

    - Enfin, dans le secteur de la fiscalité, la douane a perçu 61, 7 milliards d’euros, soit + 2, 3 % de plus qu’en 2005, dont 65 % pour l’Etat et 35 % pour les collectivités locales.

    Voilà nos résultats. sachant que le slaire d’un fonctionanire n’a jamais ét mirifique, je voudrais que l’on se pose cette simple question : sur un an, combien coûtent 20 000 fonctionanires des douanes, combien « rapportent- ils ».

    par rapport à la gendarmerie et l’Intérieur, quel est l’apport de quelques 8000 douaniers (ceux qui sont en Surveillance) présents sur le territoire national,exprimé par exemple ne % de la lutte contre la grande criminalité, la délinquance financière, et les trafics frauduleux ;

    Tous ces chiffres et bien plus, nos missions aussi, sont accesibles via GOOGLE, en tapant « bilan d’activité de la Douane pour 2006 ».

    j’en conclus toujours, puisque c’est ma troisième intervention sur ce thème, qu’effectivement la Douane n’a pas su « faire savoir » qu’ele avait sans doute , même si nous sommes tous très perfectibles, et que notre métier veut justement que nous nous remettions toujours en question au niveau de nos méthodes de travail, pour plus d’efficacité justement, « le savoir faire ».

    parce que nous sommes par essence curieux « mais discrets », nous n’avons pas su communiquer sufisamment, surtout depuis 1993, à quoi nous servions, à quoi nous nous emplyions, quels étaient nos objectifs, dans cette europe, où, manifestement, il n’y a pasque les particuliers qui profitent de l’ouerture des frontières... pour juger de l’utilité d’un contrôle, hors les résultats, il y a aussi le coût, pour la collectivité de l’absence de ces contrôles : il existe un rapport qui estime entre 60 et 90 milliards d’euros par an les frudes à la TVA dues à l’abolition des frontières, mais je n’en ai pas la référence ; donc, Monsieu, je m permets de vous inviter de vous reporter au bilan d la douane où vous pourrez vérifier tout ce que j’ai écrit ci-dessus, en espérnt qu’au moins, un citoyen parmi beaucoup trop d’autres, ait acquis une opinion « plus modérée » vis à vis de la Douane. Voyez vous Monsieu, certes, je suis fonctionnaire, mais si vous saviez à quel point j’ai appris à aimer ce métier de douanier !et à me prendre au jeu du « toujours plus » de l performance ! Pour la petite direction à laquelle j’appartiens, les services ont dépassé les objectifs fixés pour 2007, en contrefaçons et contributions indirectes notamment. par contre, on est faible sur les stupéfiants, comme au niveau national. il nous reste du courage, même si le smots du président, et de sarivale d’ailleurs, ont été très durement perçus, et surtout, très injustes : nous payons d’abord notre manque de communication, pas celui de notre efficacité !faire savoir est aussi important, si ce n’est pas plus, que savoir faire : la communication repose sur l’image, la perception du Public, pas les faits ni l’information pure.sansvous offenser Monsieur, en lisant votre comentaire, j’ai réalisé à quel point nous étions mauvais sur ce chapître.



  • phyletta 10 mai 2007 22:08

    me revoilà. Juste pour donner un exemple très précis : la lutte contre les contrefaçons : pour soi disant « améliorer » l’image de l’Administration,celle-ci a renoncé à utiliser le code des douanes(en pleine autonomie)et a conclu, en matière de lutte contre les contrefaçons, un accord avec les grandes marques (à condition que ces dernières en aient déposé la demande au préalable) : le principe est simple : la douane lève partiellement le secret professionel sur les saisies qu’elle fait,(en renonçant donc à exercer son propre pouvoir prévu à l’article 215 du code des douanes) pour que la marque « victime » puisse confirmer la contrefaçon, et, en échange, s’engager à poursuivre au pénal l’infracteur devant les tribunaux.Voyez l’article 716-8 du CPI : oui mais voilà, cela coûte cher de poursuivre (frais de justice, de garde des marchandises jusqu’au jugement - soit quelques mois,voire plus, la douane a multiplié ses saisies depuis quelques années- : donc, dans 60 % des cas, la marque reconnaît (par téléphone) la contrefaçon dans un premier temps, mais refuse de poursuivre après... ; pire, elle s’arrange avec le fournisseur (souvent il s’agit de ventes parallèles, ou de vraies contrefaçons, et cela donne : « vous comprenez, la responsable vient d’arriver.. ; elle a fait une erreur d’appréciation... s’est engagée un peu vite, n’a pas bien »reconnu le logo.« .. ; etc etc) : elle revient sur sa décision initiale, nous rappelle, en disant qu’il n’y a pas de contrefaçons : bref, on a gardé 10 jours les marchandises à nos frais, la procédure est ainsi faite (art 716 - 8 du CPI) pour rien : pas de résultats, la firme s’est arrangée financièrement avec son »fournisseur« ,(je ne te pousuis pas si tu me dédommages financièrement ou si tu m’accordes un % sur tes ventes) ; seul le consommateur (par ailleurs contribuable) est berné ; mais bien sûr, c’est »la faute à ces fainéants de fonctionnaires«  ; Soyez rassurés,je crois qu’en 2006, malgré ces embûches juridiques, ces procédures et le retournement des firmes »lésées« pour lesquelles la douane a travaillé, elle a fait quand même engrangé quelques 60 millions d’euros de contrefaçons (en contrevaleur)...il faudrait rajouter 60 % en plus, si on ne perdait pas toutes les saisies initiales vu l’attitude des marques(privées, vous savez, celles où l’on trouve »les citoyens qui se lèvent tôt« =. Bon, finalement, mieux vaut taper sur le touriste du coin qui revient avec trois montres et deux t shirts...pendant ce temps, des médicaments contrefaits sont quand même exportés vers l’Afrique, cest mauvais pour les Africains, mais très bon pour le chiffre du commerce extérieur) histoire de protéger le chiffre d’affaire de la marque »victime« , les pièces détachées de véhicules aussi ;, mais rassurez vous, bientôt, cela inondera aussi le marché français....c’est déjà fait.En attendant, les entreprises ont le vent en poupe, celles là même qui trichent et fraudent à tout va, et les fonctionnaires ne sont pas assez »rentables"... au vu de cet exemple des contrefaçons, cela se comprend.... et il y en a tellement d’autres !finalement, la liberté, c’est aussi de se protéger tout seul non ? Bonne chance !



  • phyletta 10 mai 2007 21:22

    Bonsoir,

    je me permets de vous répondre, car, n’étant ni syndicaliste de la Douane, pas du tout affiliée à la CGT, voire même, je puis vous dire que je suis « cadre supérieur » de la Douane.

    je crois connaître un peu cette administration.

    Plusieurs observations : c’est très facile, avec quelques idées simples, du genre "pourquoi il y a t il des douaniers alors que l’ouverture du marché commun a supprimé les frontières intérieures depuis 1993 ? de convaincre qu’effectivement il y a trop de fonctionnaires des douanes.

    trop, 19 000 au dernier recensement, je ne suis pas sûre qu’il y en ait moins aux Anciens Combattants, ou au ministère de l’Agriculture.. ; c’est vrai, question poids électoral, c’est autre chose.

    Et puis c’est vrai, franchement, pourqoui personne n’y a songé plutôt ? c’est évident qu’en supprimant les frontières, on a supprimé la fraude avec !

    mais qu’à cela ne tienne, la politique est une question d’affichage, alors autant enfoncer les idées reçues.... plutôt que de se demander, aussi, simple question d’objectivité, combien, en fraude fiscale à la TVA, a coûté l’ouverture des frontières ?

    8000 fonctionnaires font 80 % des saisies de résine de cannabis en france (même si 2006 a été moins bonne, avec « seulement » une petire cinquantaine de tonnes... Pourrait on comparer nos résultats (hé oui, la performance, nous, on connaît...) à ceux d’autres ministères, bien plus nombreux en effectifs ?

    A t on eu le tort de s’occuper de gens un peu trop « puissants » (partant bêtement du principe que le citoyen, quel qu’il soit, soit traité d’une manière égale devant la loi, certains qui se sont vu confisquer par la douane leurs biens personnels (un magnifique yatcht par exemple) sont maintenant dans la garde rapprochée de notre nouveau président....

    Nous avons pêché en matière de communication, et apprenons à nos dépens qu’il est plus important de faire croire que de faire, y compris au niveau des résultats en matière de lutte contre la fraude, de criminalité organisée... c’est toute la différence entre « information » et « communication » : cherchez donc par exemple sur le site « cannabis »« , et cherchez, cherchez longtemps, un rapport de x pages où, en une seule ligne, il est précisé que la douane française appréhende 80 % des saisies de cannabis avec 8000 »fonctionnaires".On vous parlera plus souvent de l’OCTRIS....

    Justement, ces 8000 là ne font pas 8h 12 h et 14 h 18h...

    A force de lire vos messages, à quelques exceptions près, je mesure le poids des idées reçues, des jugements péremptoires, de l’absence de véritable connaissance de nos résultats, donc de notre utilité sociale, et de la puissance de la « communication » sauf que, nous, nous n’avons manifestement pas su nous « vendre ». Or, dans la performance, il y a le savoir faire (on est plutôt bons) et le « faire savoir » (on est franchement mauvais).

    Au cas où je serais taxée de corporatisme outrancier, je répondrai simplement qu’on ne peut pas reprocher à un fonctionnaire d’attraper le virus de son travail, on apprend à aimer son métier, même si, comme beaucoup d’autres, je n’ai pas pu rentrer dans l’administration par vocation.simplement, j’ai découvert (et dieu sait que l’apprentissage fut rude, voire douloureux), à aimer mon métier.(en commençant dans le nord, comme premier poste, venatd es hautes pyrénées - que je n’ai jamais regagnées depuis..)

    Bien que fonctionnaire, je fais largement mes 38 h30 par semaine (les cadres supérieurs sont au forfait), j’en fais en moyenne 45 facilement (ben oui, j’aime cela).

    j’ai par ailleurs trois enfants, mais je suis restée à 100 %.

    Tous les ans, je laisse des congés non pris (parce que je le veux bien,je sais, je n’ai jamais ouvert les « comptes épargnes temps » sorte de caisse d’épargne des congés annuels, je trouve que c’est un attrape couillon...

    J’ai beaucoup aimé mon métier, je suis désolée de voir à quel point la douane est si mal connue, et tellement sous estimée.

    Tiens au fait, sur la seule TVA, on estime que entre 60 et 90 milliards d’euros sortent des circuits tous les ans... cela fait quelques payes de fonctionnaires cela...

    ne vous méprenez pas : personne ne refuse de s’adapter (le nombre de réformes que l’on se tape, je crois que l’on a du concurrencer l’EN). Simplement, par pure honnêteté, il aurait fallu tout mettre sur la table : nos résultats, comparés aux autres adminsitrations, le coût de l’absence de contrôle - je ne reviens pas sur le travail clandestin, apparemment, l’auteur de ce commentaire n’a aucune idée de ce que permet le code des douanes, et de ce qu’il interdit, des contraintes dans lesquelles les parquets nous placent pour nous faire intervenir dans un domaine qui relève je crois de l’inspection du travail...et enfin, voir comment il fallait nous adapter (y compris au niveau de nos textes) pour conserver à la lutte contre la fraude un minimum d’efficacité, à un moindre coût pour le contribuable ; Et là, franchement, je n’aurais peut être pas jugé absolument indispensable de commencer à dépecer cette administration.

    je ne veux pas vous inonder de chiffres, le bilan 2006 de la douane (tiens Copé nous félicite, il ne nous a pas tout dit donc), est accessible sur un site internet du MINEFI sans doute, cela doit être facile à trouver.. ;mais surtout, je n’ai pas envie, ni la force, de me battre contre les idées reçues, plus de frontière donc plus de douane, ces fainéants de fontionnaires etc etc...manifestement, 53 % des citoyens sont convaincus que c’est le cas. je trouve grand dommage d’entretenir une fraction de français l’une contre l’autre, de nourrir les idées faciles, les apparences. Non bien sûr, nous sommes loins d’être parfaits et irréprochables ;tout est perfectible, certes. Mais de tout cela, je retiendrai surtout que notre défaut principal, avec 25 ans de recul dans la maison, s’il vous plaît, que faute de « lobby » bien implanté (nous ne sommes pas une adminsitration aussi puissante que l’Intériur, eulement une poignée de fonctionnaires, 20 000 (19 000 en fait, avec 434 missions différentes, dont l’une des plus agréables est de se faire insulter lors des contrôles... ; le civisme à l’état pur...), nous n’avons manifestement r pas su paraître...ben oui, un gabelou, c’est discret...et curieux. On n’a pas su se faire connaître, malgré nos résultats...Bon, je ferai le dos rond, je ne me battrai pas contre les moulins à vent, je penserai un peu plus à ma famille, et un peu moins à mon boulot...comme cela, je ressemblerai à ce que pensent 53 % de nos concitoyens, et je finirai peut êtr à musarder, entre deux statistiques, dans quelque recoin obscur d’une trésorerie ou autre officine (ceux qui font de la lecture de statistiques sur écran, qui les croisent sans jamais rien trouver, histoire de rassurer les gros contribuables...) peut être, en regardant par la fenêtre, poindre le sommet de mes montagnes natales, que j’ai abandonnées, il y a bien longtmps, au nom de la recherche d’un travail. en ce temps là, j’y croyais...alors je deviendrai un de cesfonctionnaires comme 53 % des français les percçoivent, et je collerai enfin à l’image et au ressenti de ces commentaires abjects, en me disant, que finalement, j’ai fini par répondre à leurs atentes, et à devenir ce qu’ils ont toujours cru que j’étais.... sans rancune, dans 18 ans,la quille !



  • phyletta 28 avril 2007 17:01

    Monsieur, j’ai vote bayrou, car je pense que c’est un homme courageux, lui, autre chose que cette UDF qui a tout en commun avec l’UMP (condition sine qua non de votre future majorité présidentielle), bref, un centre qui n’a qu’un intéreêt de pseudo démocartie, au sein d’un parti ou bien entendu l’UDF fera tout ce que demande l’UMP. je pense auusi que sarkosy a une méthode de gouvernement qui n’a pas grand chose à envier aux dicateturs, il resemble beaucoup aux deux frères polonais, la discrétion en plus.

    Question politique politicienne, la gauche a sans doute, et le PS en particulier, beaucoup de leçons à recevoir, mais je vous en prie, pas dela part de l’UMP !je suis mal àl’aise face àtant d’arrogance et de suffisance. mais enfin, i faudra peut être en passer par là pour faire comprendre aux français ce que c’est la droite de la droite....Bon courage, car je crois sincèrement que c’est plié pou le 6 mai, même si je fais partie de ceux qui se battront jusqu’au bout, en votant Royal que pourtant je n’apprécie pas. Je crois qu’elle a le mêm tempérament que Sarko. Et puis, il faut se consoler, F ; GIROUD disait que les femmes otiendront l’égalité le jour où l’on verra des femmes médiocres postuler à des postes de responsabilité : le shommes le font depuis longtemps, et sarko, non seulement est médiocre (son bilan à l’intérieur prouve à qui veut faire preuve de bon sens et d’honnêteté, que c’est un échec)mais dangereux, franchement dangereux. Son tempérament le trahit.Pauvre France !