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Les commentaires de Frédéric Alexandroff



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 10 mai 2010 14:46

    Pas « islamo-fasciste », Onegus. Islamiste tout court. « Islamo-fasciste » fait partie de ces mots que je rejette, dans la mesure même où, dépourvus de sens, ils n’ont d’autre but que d’induire en erreur et confectionner des tiroirs de l’esprit à l’intérieur desquels la réflexion est enfermée, canalisée, et au final, étouffée.

    Qu’il y ait des zones d’ombre sur un événement tel que le 11 septembre, bien sûr, c’est une évidence. Mais la construction intellectuelle qui n’a d’autres but que de dédouaner les islamistes et nier jusqu’à l’existence même d’un courant islamiste mondial (même s’il n’est pas, et je l’ai dit, aussi structuré que ce que certains ont pu penser) constitue selon moi une erreur fatale.

    Du reste je constate que, loin d’être prêts à débattre de points précis, les tenant du réopénisme se contentent d’invectiver et d’injurier. Ce qui les classe tout de suite.

    Cordialement,

    Frédéric Alexandroff



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 10 mai 2010 09:27

    Merci Cool-uhu,

    Pour mes sources, je vous renvoie à mes précédents articles « Portraits d’Islam ». J’ai utilisé grosso modo les mêmes ouvrages, notamment le Dictionnaire de l’Islamisme et le Jihad de Gilles Keppel.

    Cordialement,

    Frédéric Alexandroff



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 12:31

    Je ne crois pas avoir écrit « antisémite ». Si vous faites allusion à ma formule « CIA-Mossad-islamistes innocents », c’est un qualificatif fourre-tout... détour sémantique obligé puisque les « conspirationnistes » ne sont pas réductibles à une seule théorie. C’est d’ailleurs cette diversité qui généralement les disqualifie, puisqu’ils ne savent s’unir que pour démolir les tenants de la VO.

    Cordialement,

    Frédéric Alexandroff



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 12:09

    « bla bla sans fin où l’auteur s’écoute parler. Pas une seule source. »

    Contrairement à vous, je ne suis pas en contact direct avec Dieu le Père...

    « De l’interprétation à longueur de ligne »

    Je n’ai jamais prétendu détenir la vérité universelle, à l’inverse des tenants du complot...

    « Le pire c’est que vous voulez faire croire que vous savez tout de Ben La den, même les raisons de ses choix, alors que vous ne savez rien. »

    J’en déduis que vous, si : vous avez son portable ?

    « On croirait un article de ces historiens d’opérette qu’on lit dans certains magazines avec des phrases ronflantes, et un conformisme qui s’appuie sur une interprétation auto-sanctifiée de l’auteur »

    Niveau phrases ronflantes, vous vous défendez plutôt bien, très cher.

    « Décevant »

    Décevant, oui, et j’ajouterai « inutile » : comme votre commentaire.



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 12:05

    « surtout qu’il y a de nouvelles choses sur le sujet... enfin de nouvelles tentatives de le rendre vivant... »

    Vos articles, je présume ?



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 12:04

    « (...) en 2010, croire encore à la thèse Al-Qaida pour les attentats du 11 septembre...c’est énorme ! »

    C’est drôle, la vie : je pense exactement la même chose des gens qui s’obstinent sur leur thèse CIA-Mossad-islamistes innocents.



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 09:55

    Vous avez sans doute zappé le (7)... si j’avais choisi exclusivement des figures « sombres » de l’Islam, je comprendrais mieux votre hargne, mais...

    Lisez, une fois encore, c’est tout ce que j’ai à dire.



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 09:53

    je me suis déjà expliqué sur les raisons qui, d’une part m’ont poussé à abréger cette série d’articles et, d’autre part, ont présidé au choix de Bin Laden. Si vous aviez été un peu plus loin que le titre, cher monsieur, vous l’auriez lu et, souhaitons-le, compris. Je ne vais donc pas me donner la peine de m’en réexpliquer.

    Quant au choix du titre... je n’ai pas pu résister. Trop tentant.



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 09:50

    Bonjour Onegus,

    Il me semblait avoir été plus clair que cela... peut-être mon style d’écriture laisse-t-il croire que je marche sur des oeufs.

    Bon, puisque vous me posez la question : « alors, le 11-Septembre, c’est Ben Laden et »Al-Quaïda« ou pas ? »

    OUI, C’EST AL-QAÏDA !!



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 09:45

    « pas pour rien que FA a complètement disparu sur wikipedia français »

    Je suis le seul à ne pas comprendre ce que ça veut dire ?



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 09:40

    Que dire, à part... merci !



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 09:39

    L’histoire de l’Europe me paraît plutôt être, précisément, celle de l’émergence des Nations, qui se fit parallèlement à la constitution des Etats... d’où le concept d’Etat-Nation. Bien que le modèle « parfait » (au sens de quintessence) d’Etat-Nation soit plus strictement français qu’européen, la France ayant été beaucoup plus loin que ses voisins dans la fusion des deux grâce au jacobinisme, il représente un genre d’idéal politique, la transposition de la cité grecque à une échelle plus large.

    On peut donc en conclure que le modèle communautaire constitue une régression dans l’histoire de l’Europe, puisqu’il détricote les Etats et, de fait, les Nations qu’ils incarnent, pour les remplacer par des tribalismes régionaux, ethniques ou religieux (voir les dispositifs en faveur des minorités) vaguement chapeauté par une entité pseudo-étatique fantoche.

    Je serais au moins d’accord avec vous là-dessus : pauvre Europe, en effet...



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 7 mai 2010 15:53

    Pardon : « victime de sa turpidité ».



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 7 mai 2010 15:52

    L’Europe - oui, je mets la majuscule, quand bien même elle serait imméritée : la grammaire est un totalitarisme auquel je me soumets bien volontiers ;) - disparaîtra, j’en ai désormais la certitude absolue, victimes de sa turpidité, de ses contradictions internes insolubles et, au final, de la médiocrité de ses dirigeants.
    Et je souhaite ardemment qu’à la faveur de cette chute programmée, s’effondrent concomitamment les démocraties purullentes et iniques qui maintiennent l’Europe dans son état végétatif.



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 4 mai 2010 10:25

    Bonjour Bernard,

    Je n’aurai qu’un mot : excellent ! Voilà bien longtemps que je désespérais de lire ce genre de chose, aussi bien quant à la forme que quand au fond. Vous avez parfaitement raison : le principal problème dans nos sociétés occidentales n’est ni économique, ni technique, il est politico-psychologique : le refus d’une caste de dirigeants médiocres de constater l’échec du système néolibéral se combien en effet avec l’insondable bourbier de l’égoïsme des masses, composées non pas d’individus citoyens, mais d’égocentrismes additionnés. Je reprendrais une nouvelle fois l’exemple, à mes yeux symptomatique, de la dernière campagne présidentielle, émaillée d’émissions prétendument « citoyennes » où un panel supposé « représentatif » de la société française était placé face aux candidats. Les questions posées n’exprimaient en rien la recherche d’un intérêt général bien hypothétique, mais au contraire la volonté des uns et des autres de tirer la couverture à soi, multiplication de revndications, attentes et inquiétudes catégorielles vomitoires.

    Je suis resté un peu trop longtemps éloigné des manuels d’économie pour juger de la faisabilité de votre « plan européen » de but en blanc, mais la solution paraît des plus intéressantes, ne serait-ce qu’en raison de la philosophie qui la sous-tend. Mais cela supposerait une révolution des mentalités et des moeurs politiques, qui à mon sens n’ira pas sans frictions ni même, m’est avis, sans la manifestation de certaines formes de violence. Le cas grec est intéressant de ce point de vue là : le plan de rigueur montre bien les limites de la pensée politique actuelle, qui ne peut envisager que de taper aux porte-monnaie ceux qui sont déjà les plus faibles et qui possèdent déjà le moins. Il en va de même en France, alors que des milliards d’euros, soit échappent à la main du Trésor Public (bouclier fiscal et niches homonymes) soit sont dépensés en pure perte (la formation professionnelle où les charlatans pullulent).

    Souhaitons que quelque chose de positif sorte de cette crise grecque, et puisse-t-elle emporter avec elle les illusions délétères de l’européisme libéral.



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 30 avril 2010 13:41

    Morice tapant sur Jean-Marie Le Pen... comme c’est original.

    Cela dit, ses propos sur l’Islam datant de 1958 valent le détours, alors je plussoie.



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 30 avril 2010 13:24

    Plutôt essayer d’inventer quelque chose d’autre, en fait. Mais permettez-moi de d’abord glisser un petit commentaire sur les régimes que vous évoquez.

    « Dictature » est un mot désormais dépourvu de sens profond. il est comme « liberté » ou « fascisme » : on l’a tellement employé, tant galvaudé son usage, qu’on ne sait plus bien ce qui se cache derrière. La domination d’une personne ou d’un groupe de personnes sur le reste de la population ? De facto, c’est à peu près ce que nous vivons aujourd’hui : la dictature molle, dont la répression se fait selon des modes de violence nouveaux, généralement non-physiques. La dictature est une forme de pouvoir, elle n’a pas vraiment de fonds, elle échappe à la classification des régimes.

    Passons à monarchie absolue, maintenant : si vous me demandez si je suis royaliste, la réponse est non. Les prétendants au trône de France sont les rejetons de lignées qui ont substitué au peu de dignité aristocratique qui leur restait le culte du fric et la « pipolisation ». Ils sont à leur aise dans les pages de Gala ou Point de Vue, alors laissons-les y.

    En revanche la notion d’absolutisme m’a toujours beaucoup intéressé, notamment l’absolutisme à fondement contractuel hobbesien : la masse des « gens » abandonnent la liberté absolue qui est celle de l’Homme à l’état de nature, pour instituer un souverain qui la représente, entité issue des masses mais distinct de celles-ci, qui incarne les intérêts supérieurs de cette abstraction qu’on nomme « peuple ». C’est cela le contrat social qu’on retrouvera plus tard chez Rousseau, la différence majeure, de ce point de vue, entre ce dernier et Hobbes étant que Rousseau théorise la souveraineté démocratique là où Hobbes dénie toute démocratisation de la souveraineté, bien que celle-ci soit bien issue du peuple. En effet, l’Etat de droit se fonde sur un abandon de liberté, tandis que l’idée force sur laquelle se bâtit le régime démocratique est cette même liberté.

    Dès lors il y a, de mon point de vue, à terme, une incompatibilité quasi-structurelle entre démocratie et Etat de droit : il suffit de voir avec quelle efficacité les lois sont appliquées dans notre belle République pour s’en convaincre. Le pouvoir, qui n’est donc plus absolu, puisque la liberté est la notion fondamentale en démocratie, n’a plus pour objet d’édicter et d’appliquer ldes lois qui assureront la concorde civile, mais à satisfaire des intérêts particuliers : ceux des détenteurs du pouvoir et de leurs amis, d’une part ; et ceux des catégories qui assureront la réélection des dirigeants, d’autre part. Là encore, la campagne présidentielle de 2007 et la présidence Sarkozy apportent, me semble-t-il, de l’eau à mon moulin.

    De fait on ne conçoit généralement pas d’Etat de droit en dehors de la démocratie, et pourtant les exemples historiques abondent, quand on veut bien les regarder et qu’on ne verse pas dans la caricature. J’aime l’exemple de l’Empire ottoman, car il est « extrême » : il est difficile pour nos mentalités occidentales d’accepter l’idée que ce régime, souvent présenté sous les traits de la « tyrannie orientale type », puisse être cité comme exemple d’Etat de droit. Pourtant, à son apogée, il en a les caractéristiques, édictant des lois et les faisant appliquer sans considération de statut social ou de religion. Mieux encore, le système du devshirme, bien qu’esclavagiste, réussit ce que les sociétés européennes d’alors -et hélas, serais-je tenté d’ajouter, d’aujourd’hui- s’avèrent incapable de faire : la sélection par le mérite seul, et que cette notion de mérite fasse système : c’est-à-dire que la reconnaissance du mérite ne relève pas de la chance ou du hasard, mais d’une technique intégrée à l’appareil d’Etat.

    Cependant, pour en revenir à votre question, sur quoi peut-on fonder le « régime idéal », si tant est que ce régime existe ? Je reviens à ce concept d’idée force que j’évoquais précédemment : tout régime poltique, Aristote et Platon l’ont montré, est basé sur une idée fondamentale, un pilier idéologique sur lequel il repose, en même temps qu’il contient, en germes, les éléments de sa propre décadence, car cette nature univoque n’apporte aucune limite, aucun élément d’équilibrage. Ainsi la liberté, fondement de la démocratie, conduit elle fatalement à la faiblesse du pouvoir étatique et au désordre, désordre qui appelle logiquement un pouvoir plus fort, et c’est ainsi que la démocratie se corrompt, lentement mais naturellement, en tyrannie.

    En conséquence le régime politique idéal, s’il existe et s’il est concevable, pourrait prendre la forme d’une « démocratie rationalisée », que j’opposerais à la « démocratie absolue » qui est la nôtre à l’heure actuelle : le suffrage, cette parcelle de souveraineté, n’y serait plus un droit, mais un devoir lié à une responsabilité, responsabilité qu’on n’accorderait uniquement à des citoyens ayant fait la preuve de leur capacité -et de leur volonté- à s’investir pour la collectivité.







  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 30 avril 2010 12:01

    Il faudra un jour ou l’autre se poser la question de la pertinence du modèle démocratique, perçu, selon à moi à tort, comme le sommet de l’évolution des régimes politiques ou, pour reprendre la formule, célèbre autant qu’erronée, de Winston Churchill, « le pire des régimes à l’exception de tous les autres ».

    En effet, dans une société consumériste, où le « moi je » est l’expression ultime de la finalité humaine, le citoyen ne peut exister. Ce dernier est une abstraction, une vue de l’esprit, un être idéal déconnecté des éléments proprements humains qui le constituent, à l’instar de l’intérêt général, autre notion battue en brèche par notre pseudo-modernité, intérêt général qui est évanescent, impalpable, distinct, supérieur et extérieur aux intérêts privés.

    Cette abstraction citoyenne suppose l’instruction des individus. Or notre mal-nommée éducation nationale ne sait plus produire que des travailleurs, des agents économiques qui s’intégreront dans le système existant et le perpétueront, encore et encore. Il est d’ailleurs assez amusant, et pour le moins paradoxal, que nos sociétés démocratiques, où il est toujours question de liberté et d’accès à la culture, ne génèrent en fin de compte que des esclaves de leur propre abrutissement.

    La révolution démocratique commencera le jour où l’on cessera de considérer le vote comme un droit, mais exclusivement comme un devoir.



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 29 avril 2010 09:09

    @ LeGus,

    Vous avez mal interprété mes propos, et j’en suis désolé.

    Il ne s’agissait pas d’une menace, mais d’un genre de constat : à trop se focaliser sur un ennemi qui ne représente en réalité aucun danger (LePen et autres pseudo-fasciste), on en oublie d’autres dont la menace est bien réelle (l’islamisme, par exemple).



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 28 avril 2010 18:00

    D’après ce que nous savons, M. Hebbadj :

    -a des maîtresses ;
    -fraude les allocations familiales ;
    -est membre d’un mouvement intégriste.

    D’où j’en conclus que, selon vous, il se comporte comme un national algérien... j’en reste sans voix. Dans le meilleur des cas ce n’est pas très agréable pour les Algériens, dans le pire, nous avons 35 millions d’islamistes à nos portes. Ce qui, vous en conviendrez, fout les jetons...

    C’est au Conseil d’Etat d’apprécier les modalités d’applications du 23-7, et je ne suis pas sûr qu’on puisse l’appliquer au cas d’espèce.