@Pic de la Mirandole
Ce n’est pas contradictoire. Les libéraux sont totalement opposé à l’intervention de l’état dans les affaires privées. Ce qu’on pourrait nommer privilèges, ou mieux, capitalisme de connivence. L’état n’a pas à protéger tel ou tel au détriment des autres (subventions ou protectionnisme qui bénéficient à certains au détriment de tout les autres).
@monde indien
Vous faites la même erreur que Marx, c’est à dire emprunter à Ricardo l’idée que la valeur de quelque chose, vient de la quantité de travail. (Ricardo est un grand économiste, ce qui ne l’a pas empêché de se tromper sur ce point).
Je peux passer deux mois pour peindre un tableau ... qui ne vaudra rien, alors que Picasso, en deux coups de pinceaux créera une œuvre d’une grande valeur.
Je peux produire le meilleur vin du monde, si je suis dans un pays dont les habitants ne boivent pas d’alcool, mon vin ne vaudra rien, quelque soit l’énergie que j’aurai mis à l’élaborer.
@Traroth
Premièrement je ne vois pas le rapport avec ce que j’ai écris, et non, je ne suis pas contre l’héritage.
Etant pour la propriété privée (le contraire de l’esclavage), je suis pour la libre disposition de cette propriété : L’échanger, la donner, en user, la transmettre ...
La pseudo résistance communiste, n’avait pas pour but de défendre la France, mais de conquérir la France au nom de l’URSS. Ce n’est pas pareil.
Et à la libération les communistes on liquidé de vrais résistants au nom de l’épuration.
Le communisme est pire que le national socialisme, par le nombre de morts. Ceux qui y ont adhéré un jours devraient avoir honte, et s’excuser de cette barbarie.
Le communisme est une négation de l’individu, une idéologie mortifère et une atteinte au progrès humain.
A quand un procès de Nuremberg pour les crimes communistes ?
@Laulau
Je suis surpris qu’il y ait encore des personnes qui croient à la fiction des charges salariales Vs charges patronales. Il s’agit exactement de la même chose, puisque cela entre dans le coût de production d’un salarié. C’est juste un attrape gogo.
Idem pour les impôts sur les dividendes. Ils se retrouvent dans les dividendes versés, puisqu’un investisseur qui accepte de prêter de l’argent en attend un rendement minimum. Si les impôts tentent de le spolier, il passe la patate chaude à l’entreprise dont il est actionnaire, qui répercute à son tour l’augmentation des dividendes sur les consommateurs et en compression des salaires.
Ce qui a augmenté, ce ne sont pas les dividendes (la rentabilité est la même, déduction faites des taxes diverses), ce sont les impôts !
Rappel d’un vieil adage : « Quand on taxe le lait, ce ne sont pas les vaches qui payent ».
@monde indien
Dans un marché libre, votre revenu est proportionnel aux services que vous rendez, et à l’enrichissement de vos clients.
Pour prendre un exemple extrême, l’immense fortune de Bill Gates ne représente qu’une très petite part de la richesse qu’il a généré. Il n’a appauvri personne, au contraire. Grâce à lui, des milliards de personnes se sont enrichies. Qu’il ait eu de la chance, de l’opportunisme, cela ne fait aucun doute.
@picpic
"parlez nous de toutes ces banques qui ont été sauvées par le publique en 2008
"
C’est bien là le scandale : Les bénéfices pour les copains, les pertes pour les contribuables !
Comme dans les entreprises publiques. Regardez les progrès et la baisse des coûts dans les télécommunications. Avec FT nationalisée, nous en serions toujours au Minitel et à Numeris à des coûts 4 à 5 fois supérieurs.
En Grande Bretagne, il y a moins d’accidents ferroviaires, plus de trains et à coût moindre depuis la privatisation.
@sls0
Quand ça appartient à tous, ça n’appartient à personne, il n’y a plus aucun responsable.
@leypanou
La meilleure façon de savoir si le service offert par une entreprise est de bonne qualité est la mise en concurrence. Cela agit sur la qualité ou sur le coût, et souvent sur les deux.
Je ne crois pas en un monde parfait, et donc les entreprises privées ne seront jamais exempt de défauts. Mais je crois en la perfectibilité, et jusqu’à preuve du contraire, c’est la mise en concurrence, et la responsabilité individuelle qui est la solution la plus efficace.
Quand un patron comme Michel Bon, pour France Telecom, ou François Roussely pour EDF dépensent à tout va, sans se soucier de l’opportunité et de la pertinence d’un investissement, uniquement pour satisfaire leur ambition démesurée, rien ne le retient, car ils savent que l’État sera toujours derrière pour combler les gouffres abyssaux qu’ils auront créés.
Dans une entreprise privée, ce sont ceux qui investissent, ou ceux qui délègue leurs pouvoir à un PDG, c’est à dire les actionnaires, qui assument les risques. Et ça, ça change tout !
Ca pourrait porter à rire, mais les entreprises que vous donnez en exemple de privatisation, sont pour la plupart des gouffres financiers, mal gérés par des énarques incompétents qui n’ont pu survivre avant leur privatisation que par l’exploitation des contribuables :
Crédit Lyonnais : 15 Milliards d’euros de pertes sous Jean-Yves Haberer.
France Telecom : 68 milliards d’euros de pertes sous Michel Bon.
GDF : 12 milliards d’euros de pertes sous Jean-François Cirelli.
EDF : 25,8 Milliard d’euros d’endettement sous François Roussely.
Et je ne parle pas de la SNCF (Louis Gallois, Guillaume Pepy) qui devrait être en liquidation depuis longtemps, comme la SNCM. Elle coute, actuellement 100 euros par foyer, avant même de prendre un train qui arrivera en retard. Et le nombre de jours de grève par salarié est 18 fois supérieur à l’industrie privée et 6 supérieur à la moyenne de la fonction publique.
Le seul moment où je vous rejoins, c’est qu’il faille que ce soit l’Europe qui décide pour nous, ce que nous devrions avoir fait depuis très longtemps.
@Traroth
Vous devriez lire des textes réellement libéraux.
Pour ce qui est de la méritocratie, elle n’est pas un problème pour les libéraux, elle coule même de soi : Si vous rendez un service de valeur, ceux qui en ont besoin vous l’achètent. Au plus votre service a de la valeur, ou au plus votre service s’adresse à un grand nombre de gens, au plus vous vous enrichissez !
Pas de commissaire du peuple pour décider si vous êtes méritant, seulement la solution la plus démocratique qui soit : le vote par le porte-monnaie. Sans contrainte.
Vous n’êtes pas obligé de chercher à vous enrichir, comme vous n’êtes pas obliger de chercher à rendre de grands services. Certains le font, d’autres pas. mais le système est profitable à tout le monde.
Enfin, je ne pense pas que le slogan du candidat libéral canadien qui disait : « je veux pouvoir défendre mon champ de marijuana, et mon couple gay avec une arme » soit un discours particulièrement conservateur.
Vous faites un contre-sens, ce ne sont pas les libéraux qui sont conservateurs, ce sont les conservateurs qui sont uniquement libéraux dans le domaine économique, comme les sociaux-démocrates qui ne sont libéraux que dans le domaines des mœurs.
Quand aux libéraux, ils sont libéraux dans tous les domaines. F. Bastiat votait tantôt avec la droite, tantôt avec la gauche. Son seul critère étant la Liberté.
@monde indien
Vous pouvez toujours échanger un boeuf contre des oeufs, mais le risque c’est que l’un ou l’autre de ces aliments risque de pourrir avant que vous ne soyez arrivé au bout. Et comment échangez-vous les services d’architecte, d’un médecin, d’un musicien ?
La principale occupation des indiens dont vous vous inspirez, était de piller les tribus voisines. Le reste du temps, elles crevaient misère. Imaginez que vous ayez une rage de dent dans votre monde paradisiaque :->
@monde indien
Pour s’épanouir dans une communauté humaine, il faut être libre d’y adhérer ou pas. Le contraire s’appelle l’esclavage, la coercition. Une association ne peut exister qu’entre associés libres. La fraternité ne peut pas être définie par la loi, et encore moins par une administration. Il est impossible d’être généreux avec un pistolet sur la tempe, ce que propose cette pseudo solidarité qui fonctionne sur l’impôt.
On doit être libre d’être généreux ou non, ce n’est qu’à partir de là que nous agissons moralement, et que nous sommes réellement généreux et solidaires. Cela ne veut pas dire que tous le sont.
Je n’associe pas DDHC au libéralisme, ce sont des libéraux qui l’on rédigée et les les libéraux s’y réfèrent.
C’est la vrai définition du libéralisme.
Le marché libre fait parti de la doctrine libérale, mais il n’en est qu’un des aspect. C’est d’abord une doctrine du Droit. C’est exactement le contraire du capitalisme de connivence où les puissances politiques s’accoquinent avec les puissances d’argent. Les Libéraux sont d’ailleurs bien les seuls à dénoncer cela. Le libre marché permet d’obtenir des biens dans les meilleures conditions auprès d’inconnus. Jamais une économie planifiée ne permettra cela. C’est bien grâce au libre-marché, que l’extrême pauvreté est passé de 50% de l’Humanité en les années 1980, à moins de 10% en 2015 (source La Banque Mondiale : un machin étatiste).
Après c’est une question de dosage : Beaucoup de constructivisme et de collectivisme génère beaucoup de pauvreté et de misère, un peu de ceux-ci, génère un peu de misère, compensée par l’efficacité d’un marché plus libre.
@monde indien
Je ne peux vous blâmer pour votre méconnaissance du libéralisme, vous n’êtes, hélas, pas le seul dans ce cas. C’est même la majorité, politiques et journalistes compris.
Je vais donc juste rappeler les base de la philosophie libérale :
Il s’agit d’une philosophie du Droit, qui considère que chacun est libre de faire ce qui lui plaît, dans la limite du respect de la même liberté des autres (art IV de la DDHC 1789). C’est donc le contraire de la violence. Violence contenu dans les philosophies collectivistes, qui veulent qu’une majorité impose par la force son point de vue à une minorité.
Expliquez moi comment on peut être fraternel avec un fusil sur la tempe ? Sans liberté d’agir (bien ou mal) il n’y a pas d’acte moral possible.
Le libéralisme n’impose pas de morale, mais c’est la seule philosophie politique qui permet à la morale de s’exprimer.
Les bases libérales sont énoncées dans l’article II de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. https://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Constitution/Declaration-des-Droits-de-l-Homme-et-du-Citoyen-de-1789
C’est l’ensemble de cette DDHC qui gouverne la pensée libérale, héritée des Lumières.
C’est un immense progrès humain, qui a permis à l’humanité de sortir de la misère et de la pénurie qu’elle avait toujours connue.
Certains voudraient retourner en arrière, temps où les Hommes n’avaient de reconnaissance qu’en tant qu’élément d’un groupe, d’un collectif.
La Renaissance, d’abord, puis les Lumières, nous ont donné la dignité d’être soi-même, un individu en relation avec d’autres individus.
Le Libéralisme, enfin, n’est pas une idéologie promettant un monde idéal, un paradis sur Terre. Il s’agit seulement de la moins mauvaise manière de vivre ensemble. Ou, au lieu de rapport de force (vol, esclavage, pillage), il y a un rapport d’échange, de commerce, avec des inconnus.
S’il est facile de partager, de donner dans une petite communauté où tous se connaissent, seul l’échange libre avec des inconnus permet un enrichissement mutuel.
D’un point de vue utilitariste, nous ne pouvons que constater qu’au plus un pays respecte le Droit libéral (propriété, liberté d’agir et d’échanger, liberté d’opinion ...) au mieux les habitants vivent en bonne santé, avec un bon niveau d’éducation, une espérance de vie plus longue, un meilleur confort.
@titi
@Eric F
Vous avez raison, l’augmentation de richesse de certains est colossale, mais elle n’est que le reflet de l’augmentation du marché, c’est à dire de la population suffisamment riche pour obtenir les services proposés, et de l’intérêt des services proposés.
@pasglop
Bonjour,
Essayez de ne pas payer vos impôts ou vos charges sociales aux organismes obligatoires, et vous verrez si vous n’êtes pas menacé par des armes !
Un état est là pour faire respecter les Droits de l’Homme, c’est à dire sa vie, sa liberté, sa propriété. L’état doit protéger les individus contre toute mise en péril de son intégrité physique. Il est là aussi pour faire respecter les contrat passé de gré à gré entre citoyen libre et consentant.
Pour rempli (mal) ces missions il dépense actuellement moins de 8% du PIB. Si la ponction montait jusqu’à 10%, ce serait acceptable.
Une multinationale, aussi puissante soit-elle, ne pourra jamais vous imposer quoi que ce soit par la force. Sauf si elle bénéficie d’un privilège d’état. Vous pourrez toujours vous adresser à un concurrent, soit vous passer de ses services.
Ce « Meilleur des Mondes » dénonce le rêve de ceux qui veulent changer le monde, de ceux qui veulent un autre monde, en général en massacrant ceux qui n’entrent pas dans leur schéma.
La Corée du Nord correspond bien.
L’idée que la science est au service de la politique aussi, est dans le droit fil de ces utopies (ne devrait-on pas dire dystopie ?). Par exemple, quand des organismes gouvernementaux définissent ce qui est la bonne science et ce qui n’est pas la bonne science (Lyssenko, le GIEC par exemple).
Ces romans, « Le Meilleur des Mondes », « 1984 » sont des cris de révolte contre les coup de boutoir assénés aux individus et à leur liberté.
@jesuisunhommelibre
Ouille ...
...que ce n’est pas le salarié qui paye tout en définitive...
@Shawford
Une société ce n’est pas une personne réellement. C’est un bien qui appartient à quelqu’un. Même si on parle de personne morale. Si une société « paye » des impôts, c’est au détriment des propriétaires de cette société. Il n’existe pas de société n’appartenant à personne. Alors qu’un individu, lui, n’appartient à personne.
Que ça soit une eurl ou une multinationale appartenant à des milliers d’actionnaires, c’est toujours, au final, le/les propriétaire(s) qui vont payer : Avant distribution des bénéfices, puis après.
Que les états fassent croire à une différence, c’est leur intérêt. C’est un peu comme si vous croyez en la différence entre « charges sociales patronale » et « charges sociales salariales » : C’est juste un abus de langage pour faire croire que ce n’ai pas le salarié qui paye tout en définitive. Pour un employeur, qu’il donne tout au salarié ou une partie au salarié et une partie aux organismes « sociaux », c’est équivalent : Combien lui coute tel salarié pour faire tel travail ayant tel rendement ? C’est la seule et unique question qu’il se pose.
Si vous êtes assez naïf pour croire ces beaux discours de l’état, je comprends que vous vous fassiez plumer sans crier. Mais ne reprochez pas aux autres de tenter de se faire le moins plumer possible.
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