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Les commentaires de Kookaburra



  • Kookaburra Kookaburra 25 juillet 2014 16:28

    D’accord avec vous Neymare, mais quels sont les dogmatismes du christianisme ? Le christianisme c’est le Nouveau Testament dont les dogmatismes me semblent universels.



  • Kookaburra Kookaburra 25 juillet 2014 12:20


    Bonjour MuslimADieu Bel article, raisonnable et bien présenté. Vous oublié seulement peut-être le protestant luthérien qui peut croire indépendamment de toute église et religion codée. Il y a aussi une autre possibilité, intermédiaire :

    Entre la croyance et l’incroyance il y a l’option intermédiaire de l’agnosticisme - le doute, avec sa quête sans fin, comme la quête de l’or de l’alchimiste. C’est une position éminemment philosophique, Cartésienne, qui se pose des questions sans jamais trouver une réponse convaincante. Dans son incertitude, l’agnostique hésitera entre l’un ou l’autre choix - ou il croit que l’existence d’un pouvoir divine est possible - ou il ne le croit pas - mais il sait qu’il ne peut pas le savoir. Il ne tranche pas, et pour cette raison respecte les deux positions. Le point de vue agnostique, que la vérité sur l’existence d’une force divine est inconnaissable, est confirmé par Emmanuel Kant, mais il postule que l’idée de Dieu soit une nécessité pour l’être humain. L’athée, par contre, a la certitude absolue que Dieu n’existe pas. Il considère la distance prise avec la religion comme une conquête culturelle, et il proclame une société post-religieux libérée des morbides fourvoiements des églises.

    Chacun trouvera, dans son for intérieur, la réponse qui lui convient ou que lui s’impose, mais qui restera intimement personnelle. Mépris et moquerie, de l’un ou de l’autre côté, n’est que de l’intolérance.



  • Kookaburra Kookaburra 10 juillet 2014 10:37

    Bonjour Adrien. Vous aves absolument raison. Les mesures contre les préjugés sexistes à l’école sont une instrumentalisation idéologique de l’École pour inculquer une vision particulière de la société. Dans la mesure où le concept de l’école laïque implique une neutralité religieuse et politique, une telle entreprise idéologique est inadmissible. Le rôle du ministre de l’Education est plutôt de protéger l’école contre les atteintes à sa neutralité. L’Ecole laïque républicaine ne peut pas admettre que chaque majorité successive impose aux enfants sa vision du monde. La mission de l’Ecole est la transmission de la culture commune, des savoirs et des savoir-faire. En y introduisant des idéologies politiques, on ne peut que diviser et aliéner les parents.
    Le projet de Peillon de s’attaquer aux « Préjugés et stéréotypes sexistes, ancrés dans l’inconscient collectif, qui sont la source directe de discriminations et, à ce titre, doivent être combattus dès le plus jeune âge », est basé sur l’idéologie du féminisme radical. Le but annoncé est de combattre les discriminations pour assurer l’égalité entre les sexes. Mais quelles inégalités sévissent au sein de l’Ecole ? Les filles accèdent aux mêmes programmes, dans les mêmes classes et les mêmes écoles, que les garçons. En général, les filles, à tous les niveaux, réussissent mieux que les garçons. L’égalité à l’Ecole a été déjà progressivement assurée au cours du dernier demi-siècle, et aujourd‘hui elle est bien établie.
    Pas contre la morale, dans le sens des fables de Lafontaine par exemple, les vertus univeselles, le respect de l’autre, le civisme, etc. a quand même sa place à l’école, mais elle est normalement intégrée dans tout enseignement.



  • Kookaburra Kookaburra 10 juillet 2014 09:29

    Merci Printemps pour ce message intelligent, avec lequel je suis largement d’accord. Il me semble normal et sain d’avoir une certaine affection pour son pays natale, sans pour autant se sentir supérieur. On peut détester la politique etc., mais on est toujours un peu de tendresse pour l’endroit où on a grandi. Quand son pays d’origine reçoit le prix Nobel où gagne un grand évènement sportif, un petit élan de fierté me semble aussi normal. Quant à la télévision et la dimension qu’a pris le foot dans les « informations », je partage votre indignation. Le sujet principal de l’article n’est pas l’identitté nationale mais l’idendtité personnelle - qui suis-je ? - mais l’identité nationale est aussi aborder.
    Quel tollé autour de cette question que l’on aurait cru philosophique ou sociologique ! La question de l’identité nationale est forte intéressante et aurait mérité un vrai débat, mais à l’époque, les médias ne publiaient que des dénonciations passionnées de xénophobie et de racisme.
    Les Allemands ne cessent de se flageller, de s’enfoncer dans un mea-culpa masochiste que le politiquement correct encourage, comme aussi en France la relecture bienpensante de son histoire honteuse à l’Ecole incite certains à renier leur identité nationale et tout sentiment patriotique.



  • Kookaburra Kookaburra 9 juillet 2014 15:39


    Mais on confond tout le temps l’identité national, et le fait d’être français, qui est une identité subjective, intime. Etes-vous conte d’être français, ou indifférent ou aimerez-vous mieux ne pas être français ? Qu’est-ce cela veut dire pour vous d’être français ? C’est cela le sujet principal de l’article. Un Français qui déteste la France n’est pas français de cœur, ne se sent pas français et donc n’est que français sur le papier.



  • Kookaburra Kookaburra 9 juillet 2014 15:20

    Tout à fait, Loatse, Si la notion d’identité, accolée à l’adjectif « national », est une invention récente, le sentiment national est pour sa part beaucoup plus ancien - dans le cas français, la fin du Moyen Age ayant constitué sans doute un moment inaugural, comme l’a jadis montré Colette Beaune (Naissance de la Nation France, Gallimard, 1985).
    Vincent Duclert, professeur agrégé à l’Ecole des hautes études en sciences sociales et auteur de La France, une identité démocratique (Seuil, 2008), a écrit : « Dans une République qui n’avait pas véritablement de Constitution, observe l’historien, ce sont les grandes lois qui ont servi de textes fondateurs : sur la liberté de la presse (1881), sur l’école (1881-1882), sur les syndicats (1884), sur la liberté d’association (1901), sur la séparation des Eglises et de l’Etat (1905)...
    Ces lois se basent sur des valeurs qui constituent une idendité. Il s’agit en effet d’une identité historique, culturelle et morale, avant même d’être géographique, économique ou politique : une identité constituée par un ensemble de valeurs universelles que le christianisme a contribué à forger, acquérant ainsi un rôle non seulement historique, mais fondateur pour l’Europe. »



  • Kookaburra Kookaburra 9 juillet 2014 15:01


    Bien que de nouveaux textes de science et de philosophie grecques, jusque là ignorés de l’Occident où ils n’avaient pas été conservés, aient été découverts dans les bibliothèques arabes d’Espagne (du fait de la Reconquisita), à Byzance et au Proche-Orient, de nombreux autres textes avaient été continuellement gardés et recopiés dans les monastères occidentaux. L’Antiquité classique s’intégrera complètement à l’imaginaire et à l’identité des peuples chrétiens d’Europe, et c’est cette synthèse par laquelle s’élabore un esprit culturel qui distingue ce que nous appelons l’Occident.



  • Kookaburra Kookaburra 9 juillet 2014 09:08

    Certes, vous avez raison, c’est un statut socio-politique et rien de plus, mais il reste la question des sentiments, et c’est cette question qui est intéressante. Vous dites que vous êtes complètement indifférent au fait d’être français. Quand la France gagne un évènement sportive – le foot ou dans les jeux olympiques - êtes-vous encore indifférent ? Il me semble normal d’avoir un certain attachement à son pays. Personnellement, j’ai vécu dans plusieurs pays, et je garde une certaine affection pour chacun.



  • Kookaburra Kookaburra 8 juillet 2014 21:53

    Omar, vous me prenez en grippe depuis belle lurette, mais c’est votre droit. Je proteste seulement que vous mésinterprétez haineusement mes mots pour me faire dire ce que je ne dis pas. Je ne connais pas l’Algérie, et comme je ne suis pas français, je ne me sens pas concerné pas son histoire avec la France. Je n’ai pas de sentiments sur ce pays. Dans l’article il y a aucune référence implicite ou explicite à ce pays.



  • Kookaburra Kookaburra 8 juillet 2014 19:09

    Je distingue entre « avoir » et « être ». Avoir la nationalité est un choix, mais ce qu’on est ne l’est pas, enfin pas complètement. Là où on a grandi, avec des copains, où on a reçu son éducation, où on a eu ses premiers amours, laisse un empreinte indélébile sur la personne, à son insu ou à son gré.



  • Kookaburra Kookaburra 8 juillet 2014 18:55

    Avoir la nationalité française n’est qu’un statut officiel, mais ne dit rien sur les sentiments de la personne. Être Français c’est se sentir français, Obtenir la nationalité est un choix, être Français c’est d’être de culture française. Certes, on peut avoir deux nationalités, et aimer les deux pays, et c’est une richesse pour la personne, et en ce cas aussi pour le pays, mais on peut avoir la nationalité et ne se sentir pas du tout français - et c’est souvent le cas. Ce que l’on est n’est pas un choix, mais le produit de l’éducation et la formation que nous avons reçues, influencé aussi par la société et l’environnement dans lesquels nous avons grandi.



  • Kookaburra Kookaburra 8 juillet 2014 17:23

     « Comme si votre manière de vivre devait s’appliquer à chacun ». Je n’impose rien à personne, déjà ma femme a une façon de vivre légèrement différente que moi même, mais ça ne me gêne pas du tout. J’essaie seulement d’élucider un sujet qui m’intéresse, en espérant une bonne discussion.



  • Kookaburra Kookaburra 8 juillet 2014 17:13

    Je parle de Français de souche dans une seule phrase isolée, seulement pour dire que la phrase est assimilée au racisme. Les gens qui utilisent cette expression entendent, dans doute, Français depuis plusieurs générations, en opposition avec les immigrés qui obtenaient la nationalité souvent sans se sentir français du tout. Sont-ils forcement racistes ? Je ne trouve pas normal qu’on haït son pays natal. On peut détester sa politique et ses dirigeants. On peut beaucoup critiquer son pays, mais cette haine furieuse me semble malsaine si c’est dirigée globalement contre le pays. La France est aujourd’hui introuvable. Culpabilisée, injuriée, condamnée à la flétrissure par une relecture honteuse de son histoire, elle vacille sous les coups de boutoirs de ses détracteurs. Personnellement j’aime la France, mais je déteste sa politique actuelle.



  • Kookaburra Kookaburra 7 juillet 2014 12:06

    Bonjour Rounga. Pensée intéressante qui s’apparente, me semble-t-il, au bouddhisme. Le bouddhisme tibétain récuse la croyance en la continuité de la personne. Le moi n’est qu’une construction qui crée une fausse impression de continuité, ce qui rend tragique l’existence de l’homme jeté dans le temps, et mortel. La sagesse du bouddhisme consiste à s’en libérer.



  • Kookaburra Kookaburra 4 juillet 2014 13:41

    Bien sûr, je partage votre amour de la liberté Alinea,  mais je me demande s’il y a des limites à la liberté ? Aujourd’hui le principe d’égalité semble avoir plus d’importance que la liberté, et dans la mesure que l’on insiste sur l’égalité, la liberté est réduit. « Tous au bac » au nom de l’égalité, mais les uns sont plus doués que d’autres, comment faire alors ? Baisser le niveau ? Dans la course de 100 mètres, certains sont plus rapide. Alors il faut donner des handicaps pour établir une égalité des chances, et adieu la liberté. Comment concilier liberté et l’égalité ?



  • Kookaburra Kookaburra 28 juin 2014 10:54

    Deux fautes dans mon texte - mauvaise note pour ce Kookaburra !



  • Kookaburra Kookaburra 28 juin 2014 10:44

    Absolument Ainea, vous avez raison. Chacun a sa propre expérience. La mienne c’est que l’école (d’avant) ma beaucoup donné. J’étais enfant de la classe ouvrière. C’est deux ou trois profs d’exception qui m’ont donné la soif d’apprendre. Je les admirais et les suivais. Je n’avais aucune encouragement ni soutien à la maison, raison pour laquelle j’ai peu de compréhension pour pas cette idée d’enfants « défavorisés ». La volonté doit venir se soi-même. « Soutien scolaire » m’est suspect. Si c’était un vrai soutien, mais souvent ce n’est que « l’’aide aux devoirs », ce qui se traduit souvent par une tricherie : c’est les parents ou un grand frère qui font les devoirs. Seul l’exemple de mes profs a déclenché la volonté de m’améliorer. Egalité des chances oui, mais la volonté et l’effort ne peut venir que de soi-même. J’ai plusieurs articles sur ce sujet sous le bras.
    Comme j’étais prof moi-même, le sujet m’intéresse particulièrement. Mais, chacun a sa propre expérience, et c’est elle qui forme ses idées ou convictions. En ce sens, les convictions sont toujours relatives à l’expérience vécue, et restent personnelles.



  • Kookaburra Kookaburra 27 juin 2014 19:31

    J’ajoute : L’insistance sur l’importance du jeu pour apprendre implique que les matières sont ennuyeuses. Devoir apprendre les maths, les sciences, la géo, l’histoire est supposé être une tâche déagréable et contraignante, qu’il faut rendre moins pénible en l’intégrant dans les jeux. Il faut sucrer la pillule. Dans les meilleurs des cas l’enfant apprendre sans se rendre compte. L’école devient alors une récréation permanente. C’est un peu ce qui est arrivé. Ennuyer, voire blesser l’enfant avec des dictées et des tables de multiplication à apprendre par coeur est tabou, et, en outre, inutile, puisque l’ordinatateur s’occupe de l’orthographe et le calculateur du calcul.



  • Kookaburra Kookaburra 27 juin 2014 19:11

    Bien sûr Karol, on ne peut qu’être d’accord avec tout ce que vous dites là.



  • Kookaburra Kookaburra 27 juin 2014 15:16

    Merci Karol pour cette analyse approfondie de la situation avec des propositions intéressantes pour l’améliorer. Je pense qu’il est essentiel que l’école revient au principe de sélection par le mérite. La sélection par le mérite est le seul instrument pour mettre en œuvre le principe d’égalité et pour empêcher la tendance des privilégiés de la fortune à mettre leurs enfants dans les places qu’il faudrait offrir aux meilleurs, toutes origines confondues.