"Si l’argent ne fait pas le bonheur, alors, rendez le."
il y a très peu de mort en général, il ya surtout des mort en première, deuxième classe, caporal, adjudant,,sergent..... ensuite plus on monte et plus ils regardent la mort de loin. Ce qui permet au général de voir "la mort en général" et au rétheur de gloser dans des sphères où l’empathie ne vient plus l’ennuyer. Et du coup, la mort en général est très pratique, elle permet de manipuler le concept parmi d’autres concepts. ça fait bien dans les dîners et aussi sur les blogs....
ah excusez moi, vous me conseillez en fait de ne pas lui faire cette révélation. Bien meilleur conseil encore et modeste. Je vais donc lui épargner l’horeur de cette information, car il va de soi qu’il n’avait rien remarqué sur place de la culture du chanvre. Cela je pense parcequ’il était trop occupé à suivre les ordres.
Merci à vous pour votre éclairage, je vais lui dire. Je pense qu’il sera grandement soulagé par votre science.
Je trouve que les données statistiques sur le nombre de victimes a tout son intérêt. Bien sûr que les chiffres c’est froid et ça dit pas grand chose à première vue. Pour continuer avec l’exemple de l’attaque de samedi. Les soldats français ont retrouvés deux morts talibans et un blessé. Ils pensent que les assaillants ont pu évacuer deux autres tués. Pour les français, dans cette embuscade, 4 talibans auraient tués. Du côté français on compte neuf blessés je crois dont deux rapatriés et un gravement atteint. Sur un plan global, les talibans perdent chaque année entre 3000 et 40000 hommes. La coalition en a perdu moins de 1000 depuis le début. C’est entre autre ce qui fait dire à un expert que nos pays démocratiques ne peuvent gagner ce genre de guerre. Quand nous perdons dix hommes, nous lançons un débat à l’assemblé. Les talibans sont prêt à sacrifier 30000 hommes par an, ce n’est pas un problème pour eux. Les soldats engagés sur le terrain savent tout cela. Ne réduisez pas les causes d’un tel conflit à la seule dimension économique, il y a de multiples causes en jeu. Mais c’est vrai qu’il serait intéressant de faire le profil sociologique des jeunes soldats qui se font tuer en Afgahnistan. Aucun n’est passé par les grandes business school. Les enfants de ceux qui décident les guerres ne les font pas. Si leurs enfants devaient compter parmi ces chiffres que vous citez, ceux qui décident les guerres cesseraient de les faire.
Là, je vous écris de Clamart, Hôpital de Percy. Je suis là en visite pour trois jours. Je viens voir mon fils. Un des deux soldats rapatriés de l’attaque de samedi. Ils étaient une section de trente hommes progressant dans un wadi (une rivière asséchée). Il était environ 15 heures. Des groupes d’hommes chuchotant leurs avaient parus suspects, les regards les défiaient. Aucun enfant ne s’étaient approchés comme c’est parfois le cas aux abords des villages. On leur avait signalé des hommes s’habillant en noir. Le village vers lequel ils progressaient se tenait de part et d’autre de surplombs rocheux. Un site "imprenable" selon ses dires. Ils ont entendu deux coups de fusil de chasse. Ils savaient ce que ça voulait dire. Ils ont continué d’avancer le soleil en plein dans les yeux. Ils "savaient" à ce moment que ça allait leur "tomber dessus". Et puis l’attaque est partie. "ils nous encerclaient, ils étaient à 50 mètres, habillés en ninja on pouvait voir leurs yeux. Une roquette a pétée à un mètre de moi, j’avais la cuisse en sang. J’ai pris une balle dans le bras. J’ai eu le temps d’en abattre un. Avant ? après ? ma blessure, je ne sais plus." ça a duré une demi-heure, on est resté trois au tapis, on en a pris "plein la gueule" les autres étaient partis, impossible de rester, trop dangereux, j’ai quitté le muret qui m’abritait au bout de deux minutes tellement les balles le criblait. Je suis passé entre les balles. Mon copain qui est dans la chambre d’à côté a pris une balle dans le bassin elle est ressorti par sa jambe. Sa jambe était en angle droit. Il a été évacué. J’ai du faire un kilomètre et demi sous les balles en sautillant pour rejoindre le point de repli où un hélicoptère américain est venu nous chercher. A un moment j’ai eu un chef taliban très recherché avec un bandeau sous les yeux au bout de ma lunette. C’était juste avant que la roquette me pète à la figure.... Il devaient être très nombreux. Mais même à une vingtaine ils pouvaient écraser une centaine d’entre nous. On étaient pris au piège. Ce sont des guerriers redoutables. Hyperentraînés....
Mon fils récupère de sa blessure. Il en a pour un mois environ à Percy. Ensuite, sans doute plusieurs mois de convalescence. En entrant ce matin j’ai vu un jeune barbu dans un fauteuil roulant prenant le soleil avec sa femme devant l’entrée. Une grosse broche dans la cuisse. "Lui, c’est notre premier blessé, il est là depuis quatre mois. Il a pris une balle dans la cuisse. Mes collègues du régiment ne m’ont pas encore rendu visite....
je suis en vacances, mais merci pour vos commentaires. je vais essayer de voir jusqu’où je peux aller sans savoir faire une règle de trois. En fait, rapport aux pommes, la règle de trois par ici (du côté de l’Anjou) on s’en tape. En effet la recette de la "pomme tapée" fait fureur dans les petits restaurants troglodytiques.
bravo miss France, enfin une miss qui incarne sensualité et impertinence, bravo !!! 1000 bravos et « aux chiottes la de Fontenay ».
ça à le mérite de remettre à l’ordre du jour une vision plus conforme que celle que celle de « lutte des places » de Vincent de Gaulejac, parceque globalement la « lutte des places » c’est « la lutte des classes », la classe émergentes étant sans doute celle des exclus du travail « sécurisé » : intérimaires, vacataires, intermittents, travailleurs pauvres... les outsiders, qui payent cher, pour la sécurité des « insiders » qui partent au sport d’hiver. Effectivement, pour ceux là, (les outsiders) la « conscience de classe » est absente, forcément puisqu’il sont dans des zones dites de « transition ». Si il faut une conscience de classe et l’engagement dans une lutte pour ses intérêts pour faire une classe alors les outsiders n’en sont pas une, si il suffit d’un vécu commun alors on peut les considérer comme un groupe social, mais sans identité réelle, sans collectif (ou très peu), sans moyen de se faire entendre. Une « non-place » ne garantie semble-t-il aucune appartenance.
mmmhhh, ça suscite le débat cet article. En tout cas, les indiens, dit-on aurait dit en voyant les premiers européens arriver : « ils vont mourrir dans leurs déchets », si c’est vrai cela les rend particulièrement visionnaire non ?
oui j’en conviens et je pense que les enseignants on bien fait de ne pas se soumettre.
En effet j’ai une maîtrise en sciences de l’éducation et j’ai exercé 7 ans comme formateur. J’intervenais encore l’année dernière avec des enseignants et je dirigeais un module sur l’ingénierie pédagogique à l’université d’Angers. Je vous invite à suivre le lien sur Damasio pour approfondir ces questions. Mes références ne sont pas pavlovienne mais socio-constructiviste. Les auteurs dans le champ de la pédagogie sont nombreux à considérer que la prise en compte du vécu émotionnel est importante à commencer par Carl Rogers et Porter. Il ne s’agit pas de manipuler les émotions, il s’agit de les reconnaître. Par exemple en disant simplement : « je sens que tu es en colère lorsque tu dis ça est-ce que je me trompe ? ». Le travail d’analyse nécessite bien sur de se décentrer de ses propres affects, comme vous parlez de pédophilie, il se trouve que j’ai travaillé sur ces questions avec mes stagiaires et une des références que je proposait était un ouvrage intitulé : « la tyrannie des émotions, les dérives de la protection de l’enfance ». Je ne suis pas en train de dire qu’il faut ériger la vie émotionnelle contre la rationalité je dis qu’on ne peux pas se situer dans une rationalité pure, il y a toujours de l’affect. Je suis formé également dans le champ de la psychanalyse et pour ce champ de connaissance, la prise en compte de la vie émotionnelle, de son refoulement et des mécanismes de défenses qui en découle est d’une importance cruciale. Je ne parlais donc pas sans quelques références solides.
Bon , je ne tiens pas à avoir le dernier mot, mais je le sentiment que vous prétez à mes propos des intentions qui n’y figurent pas... Votre raccourci en forme de sous-entendu... je suppose que vous parlez des cas de pédophilie me paraît déplacé. A-t-on établi que les enseignants coupables d’actes de pédophilie étaient adeptes des pédagogies actives ? D’autre part je ne dis pas « les émotions c’est bien ou c’est mal », je propose de se pencher sur les recherches sur la question.
Si j’avais vraiment voulu fâcher le corps enseignant, j’aurai pu citer Patrice Ranjart : « les profs suicident la France ». http://pagesperso-orange.fr/jacques.nimier/livre_prof_suicide.htm
oui, la colère vous empêche de lire correctement. je ne dis pas : tous les enseignants sont ignorants, je dis que certains d’entre eux : ceux qui affirment : « on ne construit pas de savoir dans l’émotion », sont sans doute ignorants des travaux scientifiques sur les mécanismes émotionnels en lien avec les facultés rationnelles comme par exemple les travaux d’Antonio Damasio : l’Erreur de Descartes. http://www.radio-canada.ca/actualite/decouverte/reportages/2004/01-2004/25emotions.html
Pensez vous que le statut d’enseignant donne accès la maîtrise de tous les sujets ?
Je ne crois pas avoir écrit « »On n’apprend qu’avec l’émotion« » ma proposition est de construire du savoir sur l’émotion, de reconnaître l’importance de la vie affective dans le contexte de l’apprentissage et de prendre en compte les apports des pédagogies actives qui s’inscrivent dans cette démarche.
la dérive est dangereuse mais le safran est génant... hic... !!!
je bois très médérément hic ! zé ba vré zeu zui pas un alkol hic !
Mon meilleur souvenir d’école c’est l’année de quatrième. Notre professeur de français, mademoiselle Diard, une vieille dame sévère et exigeante nous avait donné comme programme de l’année à mettre en scène « les femmes savantes » de Molière. Les cours se passèrent sur la scène pendant toute l’année et chacun de nous apprenait fiévreusement son texte. 20 ans après, les petits acteurs qui avaient joué la pièce devant toute l’école se sont retrouvés pour se raconter où ils en étaient dans leur vie. Grande expérience qui a soudé quelque chose entre nous et enraciné quelque chose du côté de l’amour du langage et de la culture. l’émotion me vient et je ressens de la gratitude pour cette prof. Merci mademoiselle Diard !
J’ai trouvé une vidéo bien faite sur les travaux de Damasio sur Radio Canada, à voir : http://www.radio-canada.ca/actualite/decouverte/reportages/2004/01-2004/25emotions.html
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération