Rakotruc, inlassable.
J’ai pas pour habitude de manquer de respect aux auteurs, mais à chaque fois que je reviens sur Agoravox, je suis consterné...
@pierrot
En Italie, une étude officielle ramène les décès certains par SRAS-COV2 de 130 000 à moins de 4000. Ce n’est qu’un exemple. Dans cette crise chacun choisit son biais de confirmation. Ceux qui refusent de croire au récit officiel choisissent systématiquement les estimations basses et les études comme celle que j’évoque, et ceux qui veulent croire au récit officiel d’un drame planétaire disent sans arrêt (sans étude, pour le coup) que tout est toujours sous-estimé, que tout le monde a crevé au Brésil ou en Inde.
Pour ma part, je me base sur la mortalité toute cause. L’année dernière il n’y a eu qu’une surmortalité très légère, moins importante d’ailleurs que celle qui a déjà lieu en 2021 et qui ne colle pas avec le covid, mais qui s’expliquerait plutôt par les manques de soins chroniques destinés aux autres maladies que le covid (l’immense majorité des maladies, donc), voire peut-être par la dangerosité des injections qui viendraient s’y ajouter...
Par conséquent, pour ma part, et en l’absence de preuves venant appuyer vos suppositions, j’ai plutôt tendance à penser, sans aller jusqu’à prendre toutes les estimations basses, que le nombre réel de décès covid se situe plutôt en dessous du chiffre officiel qui me semble déjà être une estimation haute. Si l’on va jusqu’à suivre l’étude italienne, il faut diviser au moins par 30 ou 40 les décès covid officiels... Je pense que cette estimation est biaisée, car même si la majorité des gens que l’on dit être morts du covid avaient des comorbidités, c’est bien le covid qui a fourni le coup de pouce pour les « achever »... mais ça aurait aussi bien pu être la grippe ou autre chose. Dans ces cas là, on peut accorder au covid une co-responsabilité dans le décès, tout au plus, et ces gens seraient décédés de toute façon dans les 2 ou 3 années, selon toute vraisemblance.
Si vous ajoutez à mon raisonnement l’étude qui montre que le covid causait en moyenne 2% d’hospitalisations, vous avez une preuve supplémentaire que tout ceci a été fortement surjoué. D’ailleurs, la létalité du covid est de l’ordre de 0,2% (chiffre de l’OMS : 0,26%, chiffres venant d’autres épidémiologistes de renom autour de 0,15%), tandis qu’une mauvaise grippe peut aller jusqu’à 0,4% voire 0,5%.
Si je devais me prononcer sur cette maladie, je dirais qu’elle est moins dangereuse qu’une mauvaise grippe, qu’elle a touché beaucoup de monde sans causer une surmortalité remarquable (la première vague de décès peut tout aussi bien s’expliquer par le fait qu’on a stoppé la société et laissé mourir des gens d’autres maladies, cela a d’ailleurs été démontré), et que par conséquent elle fait l’objet d’une instrumentalisation. Probablement à la fois au bénéfice de l’industrie pharmaceutique qui fait 1000 dollars par seconde en ce moment, et du projet de société de contrôle dont il est question en permanence en ce moment, jusqu’au parlement européen :
https://fr.sott.net/article/38763-Totalitarisme-L-identite-numerique-ou-le-flicage-generalise
Quand on parle de contrôle, on parle du contrôle du peuple par l’oligarchie, et non de l’oligarchie par le peuple, il faut préciser.
Pour terminer, pour moi la véritable mortalité du covid sur deux ans se situe plus probablement au niveau de 1 à 3 millions grand max. En sachant qu’une mauvaise année de grippe peut atteindre voire dépasser 1 millions, et que les maladies de type broncho-pneumopathie en font en moyenne 3,5 millions chaque année.
Il va peut-être falloir que les gens comme vous regardent les chiffres dont on n’aurait pas le droit de débattre, et de s’apercevoir que cette pandémie est un évènement politique bien plus qu’un événement sanitaire. Certes il y a eu une nouvelle maladie qui a ravagé surtout des gens déjà très malades et pour l’immense majorité au-dessus de 75 ans, mais en dehors de ça, point de surmortalité notable liée à cette épidémie. Ce sont les faits, rien que les faits, et on aimerait que tous les traumatisés qui n’arrivent plus à raisonner hors de la pseudo-hécatombe qu’on leur a fait miroiter puissent enfin arriver à les voir...
@leypanou
C’est ça, mon père, retraité, m’a répondu, lui, quand je lui ai parlé des risques : « Oh, je ne sais pas si ces produits sont dangereux, on verra à l’usage. »
Un tel niveau d’irresponsabilité, de fausse insouciance, se passe presque de commentaire... Je me suis quand même demandé si on pourrait appliquer ce « on verra à l’usage » à différentes choses comme la malbouffe, le radium, conduire à contresens sur l’autoroute, etc. Les gens qui ont pris ces trucs ne veulent pas y réfléchir (mon père est hypocondriaque) car ça leur fait peur. Dans le cas de mon père, il tombe dans une espèce d’extrême inverse de l’hypocondrie, pour fuir sa peur d’une maladie à propos de laquelle il s’est laissé manipuler depuis le début.
Double vacciné, bientôt triple vacciné, recommandant à son entourage de faire de même. Encore une chance qu’il respecte les réserves des autres (même s’il a exercé des pressions sur moi), car beaucoup se contentent de mépriser les non-vaccinés pour ne pas être aussi faibles qu’eux.
Appelé aujourd’hui mon dermatologue attitré pour une tâche inquiétante... pas moyen d’avoir un RDV avant 2 mois et demi, et encore je devrais m’estimer heureux, d’autres n’ont pas la chance d’avoir un spécialiste disponible. Et je devrais aussi m’estimer heureux que l’infiltration pour ma sciatique sévère de 3 mois (un mois de délai pour l’intervention) ne soit pas décommandée non plus...
Lorsque j’ai déménagé, je n’ai pas pu trouver de nouveau médecin traitant, et le mien étant parti, j’ai encore une fois eu de la chance qu’il file ses dossiers à un autre du même cabinet, pas trop loin de chez moi... Sinon je serais comme tant d’autres : à la merci des hôpitaux pour tous les RDV courants comme pour tous les RDV avec spécialiste.
Pas de doute, la France a bien le meilleur système de santé du monde. Et aussi, le gouvernement le plus sage face à une crise sanitaire.
Il est clair qu’aujourd’hui on peut crever de n’importe quoi dans ce pays, sauf le covid car ça c’est interdit.
Si vous aviez un peu suivi le sujet, vous auriez vu que sur leur blog, les climato-réalistes ont examiné l’état de l’air parisien en suivant les données d’airparif pendant tout le premier confinement, et ont pu constaté que s’il y eu des changements dans les composants polluants et les proportions des ces polluants, la quantité d’air pollué n’a elle pas varié... L’air avait donc une odeur différente à Paris, et une toxicité différente, mais il n’était pas moins pollué.
A la lumière de ces constatations, vous auriez facilement pu nous gratifier d’un article plus substantiel et moins binaire... Mais le biais de confirmation est toujours le plus fort...
@nono le simplet
Une hécatombe en devenir... J’ose parier sur 0 morts, on a eu le même genre de cas dans l’école primaire à côté de chez moi. Peut-être qu’un jour vous comprendrez que ce cirque n’a aucun sens ? Ne désespérons pas...
Ah nos malheureux dirigeants obligés de gérer cette crise alors qu’ils n’ont pas fait exprès de se retrouver dans la politique, « on n’aimerait pas être à leur place » et tout le tralala... pff...
Ces gens ont tout fait pour être là où ils sont. Mieux, beaucoup ne sont même pas des élus. Nous subissons aujourd’hui des ministres, nommés, des conseils scientifiques, nommés, des préfets, nommés, des hauts fonctionnaires, embauchés. Tous ont mené carrière ou campagne pour arriver exactement là où ils sont et y faire exactement ce qu’ils y font. Ça suffit de dire qu’ils n’ont pas de chance de gérer ça... Quand on veut diriger un pays, on ne gère pas les affaires courantes d’un genre de commerce à l’échelle national : on doit être préparé à une guerre, y compris nucléaire, à des interférences géopolitiques de touts ordres, à gérer des choses aussi primordiales que l’alimentation en nourriture et en énergie de tout un pays, mais aussi des catastrophes naturelles, des tensions diplomatiques et d’autres tentatives modernes comme la cyberguerre, la guerre hybride, le terrorisme, etc.
De manière intéressante, on voit qu’ils échouent dans tous ces domaines, et on a encore de la chance que ce qu’on subisse n’est pas une vraie guerre, car imaginez les mêmes en 40... ah ben on aurait eu le même résultat, en fait. Impréparation dans tous les domaines comme la logistique, incompétence politique, hyper-spécialisation dans la com, et même là ils font tout à l’envers, en rendant les gens fous qui ne peuvent plus supporter leurs interventions qui sont autant de coups de massue sur la tête de leur peuple.
Alors qu’on arrête de dire que ces guignols font ce qu’ils peuvent. Ils font ce qu’ils doivent, et ils le font extrêmement mal.
Ne fallait-il pas tout simplement entendre « rationalisme » là où était dit « rationalité » ? Ce n’est certes pas le sens rationnel qui est en cause, mais le culte du rationalisme, qui aboutit étrangement à l’irrationalité, qui est celle des médecins télévisuels. J’émets un doute sur le fait que les conflits d’intérêt suffiraient, seuls, à expliquer leur attitude. Il y a aussi des dynamiques psychosociales telles que celles qu’évoque ici l’auteur, et qui sont potentiellement tout aussi puissantes.
Le rationalisme vient, dans certains groupes sociaux, renforcer cette tendance et la cimenter autour de ce qui est, en fait, un système de croyances.
@devphil30
Tout à fait d’accord avec vous, toutefois je relève ceci : « Je souhaite que la colère monte , que les incohérences en terme de mortalité se fassent jour et qu’enfin on puisse traiter correctement ce problème de virus sans détruire des vies , des libertés , des emplois »
Pas plus tard qu’il y a un instant j’ai eu un débat (stérile) sur la question de la mortalité. La dissonance cognitive est très forte... On m’a répondu que ce n’était pas le seul facteur... J’ai très vite lâché le débat (par lassitude et sentiment d’inutilité) en oubliant de rappeler que la seule véritable raison apparente de ce confinement est la question hospitalière, et non pas la question épidémique...
La mortalité devrait, et il faut le dire et le redire, être le facteur décisif. Mais certains parviennent à se convaincre que c’est un détail pour rester dans le troupeau, comme vous le dites. C’est tout de même assez effrayant.
Content de vous lire encore ici, M.Gourvénec, dont j’avais relayé dans ce site il y a quelques mois votre entretien avec Denis Robert.
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/strategie-de-la-peur-bilan-de-6-225941
Je relaie aussi votre entretien avec Eric Remacle, que je suis aussi, et que j’ai beaucoup apprécié.
https://www.youtube.com/watch?v=8VGTeiBvfS4
Le fait de percevoir ce qui se passe et d’être régulièrement confronté à l’aveuglement de mes semblables m’est particulièrement pénible. Je sens tout le poids de ce clivage dont vous parlez, et qui me semble encore irrattrapable pour le moment, chez beaucoup de gens, même si la conscience progresse.
Je réutiliserai votre concept d’unanimisme, même si ce n’est jamais parfait. J’ai trouvé qu’il convenait parfaitement à des phénomènes que j’ai constaté sur certains forums, par exemple, où il existe une frange dominante de la population qui se complait dans une acceptation de la situation et dans un conformisme bienséant qui les rassure, doit leur donner l’impression d’être moins seuls dans ce contexte très lourd. Le problème étant que ces gens-là disqualifient par réflexe toute personne qui a le dangereux culot de penser différemment et de le dire... et du coup demeurent dans leur bulle cognitive et perceptive qui les coupe d’une autre compréhension. Cette dynamique psychosociale me semble dominer sur internet, et me semble responsable du fait que l’opinion publique ne progresse que très lentement vers une prise de conscience. C’est pourquoi j’ai un peu de mal à être optimiste quant à la sortie du délire, même si j’ai vu une évolution indéniable dans mon entourage.
Continuez de nager avec nous à contre-courant, s’il vous plait, même si j’ai bien compris que tel n’est pas en soi le but, et merci pour votre bon sens réconfortant.
A mettre en parallèle avec la réflexion de l’auteur, la définition de l’hygiénisme (telle qu’on la trouve sur wikipédia) laisse également songeur :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hygi%C3%A9nisme
« L’hygiénisme est un ensemble de théories politiques et sociales dont le principe est de concevoir l’architecture et l’urbanisme pour les collectivités, les pratiques médicales et diététiques pour les individus en appliquant les règles de préservation de l’hygiène et de prévention de la santé publique. La démarche de ses représentants est de guider la décision politique dans la gestion des masses par les apports des sciences, telles que l’épidémiologie ou la démographie, dans une optique d’optimisation des coûts sociaux et d’épanouissement de l’individu. C’est par exemple concevoir des immeubles collectifs laissant pénétrer la lumière et la verdure, construire dans les hôpitaux des pavillons distincts pour chaque pathologie, relier les immeubles à l’égout, rendre obligatoire les poubelles, ou organiser au niveau des municipalités des centres aérés pour les enfants. »
Ainsi donc, dans sa conception même, l’hygiénisme qui fonde largement nos sociétés modernes, autant dans les domaines de la santé que dans les domaines de l’urbanisme ou du social, forme une santé publique qui inclut tous ces domaines. On peut discuter de la pertinence absolue de l’hygiénisme, qui amène aussi la dérive de l’aseptisation de la société, mais en soi, cette doctrine ne place pas du tout à la marge les aspects sociaux, y compris l’épanouissement de l’individu, de l’enfance, des malades et des vieillards, qui sont normalement pris en compte comme un ensemble.
Le dérapage actuel, dirigé vers l’obsession d’une seule et unique pathologie, au détriment de tout le reste, en apparaît d’autant plus étrange, voire suspect.
Les chocs émotionnels ont des effets contradictoires et décalés dans le temps. Sidération, prise de conscience. Mais certains savent parfaitement entretenir leur besoin de croire dans le système, leur besoin de conformisme, en pratiquant l’enfouissement de la dissonance cognitive qui les frappe sourdement. Ceci a ses limites, mais fonctionne dans une certaine mesure pour beaucoup, qui déplorent la situation tout en l’acceptant dans les faits. Je trouve quand même la plupart des gens très mous, très moutons. Beaucoup subissent passivement le conditionnement, et pas mal cèdent juste parce qu’ils on peur.
Je ne suis ni optimiste ni pessimiste sur ce que nous apporte cette crise, elle nous apportera de toute façon une évolution inéluctable, mais bien malin est celui qui saurait dire comment elle va se dérouler dans le temps et à quoi elle va aboutir.
Je crains l’avènement d’un totalitarisme écolo ou sanitaire, ou les deux, sous les atours pervers et fallacieux de la bienveillance, de l’altruisme, du respect.
Mais j’espère que le système est en train de se décrédibiliser et de se saper suffisamment pour enfin laisser place à quelque chose de plus sain, de moins mortifère et de moins inhumain...
Sans entrer dans des débats politiques, la police a aussi tout simplement mieux à faire que d’attraper tous ceux qui ne portent pas le masque. Ils y passeraient leurs journées...
Comme je m’y attendais, le masque obligatoire a fini par arriver dans ma ville aussi, où il ne se passe pas grand chose. Par contre, j’entends de nouveau les sirènes des pompiers et du samu en boucle, comme en mars dernier... Pourtant, personne ne connaît un cas d’hospitalisation ou de réa pour covid, ici. Un seul décès en EHPAD a été médiatisé, lors du confinement, et l’ancien maire confiait que c’était très tranquille. Les médecins disent qu’ils reçoivent surtout des gens avec symptômes de stress (qui doivent saturer certains services, à tous les coups). On stresse les gens pour rien, on oblige à des mesures qui ne servent à rien, et on ne prend pas les mesures qui seraient utiles.
Depuis que l’obligation a été publiée dans la presse, un tiers des gens portent le masque en pleine rue, soit exactement comme avant. Peut-être que ça progressera un peu quand l’info aura circulé, mais je suis content de voir qu’en attendant, les gens ne sont pas tous des moutons apeurés.
« En revanche, imaginez le sort d’un collégien ou d’un travailleur dans une métropole. Le matin dès 6 ou 7 heures le masque pour les transports, puis la rue, puis la salle de classe ou le bureau et retour au domicile le soir. Bref, 10 à 14 heures enfermé dans un masque. Et pendant la nuit, le virus se multiplie et vous n’éjectez que peu de particules virales car la respiration est diminuée. »
Je rappelle que pour les élèves en internat, c’est obligatoire du lever au coucher. Ce fait est tout simplement scandaleux et devrait éveiller toute personne douée de raison au fait que ces mesures sont par essence disproportionnées de par leur caractère forcément maltraitant. Ce masque pour les collégiens ne va sauver aucune vie, mais va en entraîner combien au suicide ou à la dépression, si ce n’est même à des pathologies physiques plus ou moins sérieuses ? On entend enfin parler des risques de staphyloccocie faciale et de méningococcie (pouvant dériver de la première) par des médecins dans les médias, or ces pathologies sont potentiellement mortelles.
Actuellement, Delfraissy a vraiment un rôle de Roi de la France... nous vivons au rythme de ses caprices...
@Nycolas
Ceci dit, je ne nie pas l’existence de ce syndrome, mais il y a eu des cas encore pires.
@Fergus
Le « syndrome de glissement » a bon dos. Une observation plus attentive des témoignages montre que certains sont tout bonnement morts de manque de soins, parmi ceux qui étaient en EHPAD. On en trouve notamment des illustrations dans le documentaire québecois « Covidences » :
@babelouest
Ma boite aux lettres affiche « Pas de pubs SVP », et bien le gars s’en fout royalement et m’en met tous les lundi. J’ai passé le message au rouge, pas de changement. Un de ces jours, je vais l’attendre au tournant et on va voir une discussion...
Mais je comprends que c’est aussi un boulot. J’ai un ami commerçant qui fait ça, sauf que lui respecte les messages sur les boîtes...
Par contre, pas question de réguler la pub à la télé, qui elle est un véritable lavage de cerveau permanent...
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