Merci Rosemar pour l’expression de votre émotion.
"Quant à ma question de départ, LIBERTÉ ou EGALITÉ ? ma réponse est bien que le véritable problème humain est le libre développement de ses facultés créatrices. Dans un tel contexte, l’être humain n’a pas besoin de s’asseoir sur la tête de son voisin pour surnager. Il n’est par contre pas éternellement contraint à la médiocrité universelle qu’implique le faux règne de l’Égalité sous lequel nous vivons."
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Une pensée trop rarement exprimée que je partage avec plaisir avec vous.
Bravo et merci pour cet article.
Enfin le rappel que nos sociétés sont traversées d’illusions : celle de croire que LA science existe et dit l’absolu, que des théories sont des vérités avérées ; celle de se référer comme vérités à des dogmes scientifiques déjà anciens détruits par la recherche, celle de croire à la qualité incontestable (ah les experts !...) des énoncés des instances scientifiques, à leur vertu généralisée...
Erreurs, extrapolations, biais inconscients ou volontaires grèvent ce corpus pourtant si puissant, si fécond et si prometteur de la démarche scientifique.
Par ailleurs, comme prêtres pédophiles, de multiples scientifiques sont corrompus (sans doute ni plus ni moins que dans le reste de la société).
Oui la science, qui a pris une telle place, une telle influence dans nos sociétés, bien concrètement, est une religion, avec pratiquement toutes les caractéristiques, les avantages et les inconvénients d’une religion.
Faut-il comprendre qu’une fente est apparu au niveau du gla.. euh, du bout de ce monument phallique ?
Ma chère Ariane,
Chère parce que je réponds à votre appel à m’immerger dans un autre paradigme, semblable à celui qui aurait pu régner au temps de Cassandre ou des tragédies grecques.
Ou dans un roman de Giono où la terre serait un personnage.
Importe-t-il tant que notre « science » nous dise hautement : « Mais non, c’est impossible, vous divaguez ! » ?
Et n’est-elle pas adaptée la traduction que vous faites de ce cri de la Terre ? Qui oserait prétendre qu’elle aime ce que nous faisons ?
La fine coïncidence temporelle nous parle mais chacun peut zapper. Liberté.
Elle me dit la même chose qu’à vous.
Et me souffle : « Aime-moi ! Ensemble, rassemblons mes enfants encore tendres et apprends à faire de ton amour la Force. Seule cette énergie peut encore vous sauver. Moi je survivrai, mais vous ?... »
Très intéressant.
Ah, la question de la « présence d’une finalité dans le vivant » ! « Question à un million de francs ! (citation approximative) », disait Hubert Reeves.
Une cellule a-t-elle une finalité ? Oui, se reproduire ! Et ce n’est pas rien. L’« élan vital » bergsonien est là, qui veille...
Bonne chance au « Sacre du vivant ».
Mon cher Alex,
Tu entends bien la laideur de certaines phrases et cela me rend heureux.
D’autres que toi, en particulier l’abbé Pierre, en ont été horrifiés.
Ma France, celle de Victor Hugo et de La Fontaine, celle que j’aime tellement, tellement ! eh oui, ils veulent tous ou presque chanter cela.
Mais comme beaucoup le disent, ce n’est pas tant pour le contenu, qui n’est souvent pas bien connu, que pour la charge affective des innombrables jeunes gens morts pour leur pays, et je les comprends.
Tu m’as fait plaisir, et je voudrais que tu ne sois pas traités par les plus âgés que toi comme un « jeune blanc-bec ».
Ceux qui te combattent ainsi n’ont pas, eux, l’excuse de la jeunesse.
Sur ce sujet délicat, je pleure sur les terribles souffrances qu’ont connues nos aînés, mais je pense avec toi que pour les conjurer, d’autres dispositions doivent être prises que de reproduire les formules guerrières.
Construisons ensemble une autre vigueur, une autre puissance que celle, si illusoire, des haines, des colères et des armes.
Actuellement, il me semble que la peur est avant tout inhérente à la situation générale de la planète.
Certes, le caractère impulsif, libéral et pro-riches de la politique du gouvernement Sarko en rajoute une couche.
Mais la confrontation des disparités énormes des niveaux de vie dans la compétition mondialisée, la terrible main-mise de certaines multinationales sur des décisions engageant jusqu’à la survie à court-terme de nos écosystèmes et de notre espèce, font qu’on ne peut qu’être pessimistes sans une révolution structurelle mondiale.
D’où une angoisse de fonds incontournable.
Objectivement, il me semble que seul une révolution remplaçant enfin concrètement l’esprit de concurrence individualiste et national par la passion du bien collectif et de la fraternité peut nous empêcher de nous détruire.
Le problème est que cette transformation concerne un changement impliquant les individus ET les sociétés.
Si les individus parvenaient à opter significativement pour ces valeurs, des outils comme internet et Avaaz.org sont là pour permettre de les IMPOSER à nos dirigeants.
Donc, de mon point de vue, le problème est d’ordre spirituel : comment faire que les individus optent pour les valeurs non matérialistes, humaines garantissant une préférence déterminée pour ce qui favorise la vie au détriment de ce qui peut apparaître comme notre intérêt à court terme ?
Comme le relève opportunément Gaspard Delanuit, le critère de « l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels », ça c’est de la bombe !
Mais vous, Krokodilo, qui le citez, vous approuvez ?...
Voulez-vous dire que vous souhaitez une orthodoxie économique, voire une interdiction de ne pas s’inscrire dans le mode de consommation occidental prédominant ? J’espère que non ou alors, dites le franchement.
Pour rectification du lien :
Anne Hidalgo et Daniel Vaillant ont des idées là-dessus, qu’ils nous font fraternellement partager dans ce tract édifiant de la Mairie de Paris.
Anne Hidalgo et Daniel Vaillant ont des idées là-dessus, qu’ils nous font fraternellement partager dans ce tract édifiant de la Mairie de Paris.
Ah, toucher à une fonction aussi fondamentale que la faculté réelle ou non de ne pas manger, ça questionne !
Alors pitié, n’abusez pas de la facilité de l’ironie qui permet de botter en touche et dispense de la lucidité.
La devise « ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire » ne sert qu’aux autruches volontaires.
Ah, toucher à une fonction aussi fondamentale que la faculté réelle ou non de ne pas manger, ça questionne !
Alors pitié, n’abusez pas de la facilité de l’ironie qui permet de botter en touche et dispense de la lucidité.
La devise « ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire » ne sert qu’aux autruches volontaires.
Pour maintenir l’antériorité du Chaos sur l’« intervention de Dieu », il faudrait considérer que le Chaos Lui soit extérieur, en même temps qu’antérieur.
Or la notion d’un Créateur unique (monothéisme) exclut ce qui lui serait antérieur/extérieur, ou alors, ce ne serait pas LE créateur unique (=>polythéisme).
Voilà pourquoi, de mon point de vue, dire « au commencement était le Verbe » suppose que celui-ci « précédait » le commencement, ou si vous préférez, toute manifestation matérielle, donc le Chaos.
C’est un peu carré comme raisonnement, mais je ne vois pas comment garder rigueur autrement.
Bien à vous.
« Au commencement était le chaos » nous rappelle une intervenante. Et l’homme rationnel tente de l’organiser. L’irrationnel « est immense. Il nous submerge », poursuit-elle.
« Au commencement était le Verbe », exprime la tradition monothéiste.
Apparemment, vous avez pris parti sur ce sujet : n’y avait-il donc que des athées dans ce café ?...
Bonjour,
1/ Dieu, l’Unique, l’Unicité.
OK.
Tout ce qui vibre, palpite, existe est manifesté par une Source unique, intelligente, qui Fait et qui Veut.
Ce qui explique que tout obéit à des lois universelles (lois physiques, par exemple).
2/ Mais au milieu de cela, une époustouflante disharmonie apparait : la somme constamment renouvelée des abominations et souffrances humaines.
Mal, malheurs inouïs, horreurs, laideurs, bassesses...
D’où : « Si jamais il devait exister ça serait un beau fumier »(dixit dup).
Voir aussi Bakounine :« ...il faudrait s’en débarrasser ».
La contradiction est la solution.
En effet, en bonne dialectique, c’est dans la synthèse effective des points 1 et 2 que résident l’issue, la compréhension et en corolaire la possible fraternisation en lieu et place des guerres d’opinions et de religions.
Une piste : pourquoi ce Dieu si puissant a-t-il commis l’imprudence absolue de donner la liberté à la bestiole que je suis ? Erreur ou clef du problème ?
Utilisons cette liberté dans l’effectif et concret amour : « La loi de l’amour dont Théodore Monod disait qu’elle n’avait jamais été essayée » (vous pensez, « aimer » le Taliban prêt à désintégrer l’infidèle que vous êtes, ou le malade qui vient de tuer mon enfant !!! )
Comment essayer concrètement la Loi d’amour ? Voilà de mon point de vue la question prioritaire.
Car après, la synthèse se fera par résorption du point 2.
Mais pour commencer, pour pouvoir prendre l’amour comme socle pour tout mon comportement, qu’est-ce que ça veut-dire aimer l’autre, tous les autres, quels qu’il soient !!!???
Au sujet des « bannis ».
La charte d’Avox commence par :
« Ce que vous ne feriez pas lors d’une conversation réelle face à votre correspondant, ne prenez pas AgoraVox comme bouclier pour le faire. »
C’est comme au volant d’une voiture : bien protégé à l’intérieur de sa caisse, le courageux fait un bras d’honneur à celui qui l’agace.
Pour ma part je souhaiterais que l’esprit de cette charte soit pleinement respecté : enfin un espace, librement construit où les arguments sexpriment dans un vrai désir d’échange, de progrès par le débat.
Et que chacun se rappelle que « les insultes sont les arguments de ceux qui n’en ont plus ».
Je ne suis pas dans la peau des décideurs et ne sais pas ce qu’ils ont fait ou non pour parvenir à obtenir le respect de ce précepte sans lequel ce Forum ne deviendrait qu’une nouvelle foire d’empoigne comme tant d’autres, mais je regrette ces mesures d’exclusion et je espère qu’eux aussi.
Cependant, au risque de choquer, je n’adhère plus à l’dée, qui me semble théorique, d’un absolu de la liberté d’expression (« liberté, que de crimes a-t-on commis en ton nom ») et j’y préfère l’art de savoir tout dire dans le respect et la fraternité.
Eh oui, la fraternité. Tout républicainement.
Alors, revenez, les exclus, si vous êtes décidés à exprimer vos arguments avec courtoisie et civilité : c’est peut-être moins immédiat mais c’est essentiellement républicain, et très formateur !
Et pour revenir au thème de ce fil : en voilà qui, pour dire non à... quelque chose, ont utilisé des moyens sortant du contrat du vivre ensemble (eux l’ont accepté, les enfants ne signent rien en naissant...).
Y aurait-y pas une analogie avec le sujet ?
Bonjour,
Bonjour cher Roseau,
Vous accédez donc apparemment à la liste infamante des critères fournie par la Miviludes qui instaure en quelque sorte le délit de « mal-consommation » ?!!!
Ne vous apparait-il pas choquant, ce critère de « l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels » ?
Peut-être auriez-vous avantage à étudier les liens de M et Mme Fenech avec divers organes de presse et groupes d’intérêt économique avant d’utiliser pour votre démonstration une grille de lecture tendancieuse digne de certains régimes trop fameux.
Ceci dit indépendamment du sujet réel de votre article.
Cordialement.
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