Quoaaaaaaa ? Horreur et sacrilège, blasphème, crise de lèse-esperanto ! Krokodilo, vous citez des sources en ANGLAIS !!!! Honte à vous !
Trève de plaisanteries au milieu de vos commentaires soporifiques qui ne sont qu’une longue compilation livresque sans guère de réflexion, qu’elle soit en anglais, français ou en schtroumf : quand vous répondez à Philippakos « J’aime bien votre agressivité, car c’est le signe que l’espéranto est de plus en plus perçu comme une alternative sérieuse. », je crains que vous ne fassiez là un très très gros contresens sur sa colère : je ne crois pas qu’il ait d’actions dans l’anglais plus que dans une autre langue, et s’il s’est fâché, c’est devant vos énormités portées par l’énergie du désespoir quand vous avez des éclairs de lucidité face à votre jargon dénué de toute culture !
Je peux vous assurer (petit secret, je connais assez bien Philippakos...) qu’il ne se sent pas « menacé » par l’esperanto, lui qui est quasiment bilingue franco-grec et qui est fort sensibilisé à l’importance de la variété des langues... Mais avez-vous remarqué son absence de réponse à votre rengaine depuis hier ?
C’est vrai que votre mauvaise fois est trop pénible à supporter (et trop ennuyeuse à lire, tant elle est vide d’arguments), vous, les chevaliers blancs de l’EO, qui vous entredéchirez tous pour défendre votre verbiage avec tant de force que vous en arrivez à vous contredire.
Continuez à vociférer, en anglais ou en EO (mais personne ne s’y est risqué, bizarrement, peur de ne pas être compris dans l’universalité de cette « langue » géniale et pourtant mineure ?), cela vous donne apparemment un but dans la vie !
@ Skirlet : juste un point que je comprends pas : comment peut-on dire d’une langue qu’elle a des natifs sans être première ? Où sont les natifs de l’esperanto ? Voulez-vous parler des quelques enfants de couples plurinationaux qui ont décidé de faire de l’esperanto leur langue commune ? Mais une langue native n’est pas seulement une langue « maternelle » au sens originel du terme : encore faut-il qu’elle soit parlée en dehors du cercle restreint de la famille, je crois, pour être qualifiée de langue. Si je décide de parler un charabia sabir de grec, albanais français à mes enfants, je ne pourrai prétendre que c’est une langue native pour eux, puisqu’elle ne sort pas de la sphère du privé. Prétendre que l’esperanto a des natifs, je trouve cela contradictoire avec l’idée d’une « langue » forgée de toutes pièces et dans laquelle ne se reconnaît personne directement. Expliquez-moi, j’ai du mal à suivre.
Je ne voulais pas vous répondre, Krokodilo, et puis c’est plus fort que moi : j’ai simplement utilisé avec Seespan le même niveau d’agressivité que celui qu’il déploie inutilement envers beaucoup de commentateurs ici avec des remarques déplacées et hors sujet. Relisez-le et vous constaterez que les agressions verbales ne sont pas de mon initiative. Bref, je n’aime pas les arrogants qui ne savent pas écrire, c’est tout et je n’ai vu aucun « humour » chez Seespan. Après, je ne prétends avoir la science infuse ni en orthographe (je fais des fautes moi aussi) ni en linguistique, mais c’était juste l’attitude hargneuse de Seespan qui m’avait hérissée. Et ne vous en déplaise, quand quelqu’un cite Chomsky et sa grammaire universelle, pour moi, c’est bien une conversation sur la linguistique... Qu’elle rentre dans une réflexion plus large ou non, c’est autre chose mais le côté un peu dramatisant « l’avenir de nos enfants » n’était pas mon sujet de discussion. Je le laisse aux spécialistes du genre, je ne souhaite pas entrer dans ce vaste débat battu et rebattu car j’estime, à mon humble niveau, ne rien avoir de nouveau à apporter sur le sujet.
1 j’ai fait medecine parceque c’etait de croix a cocher. Et en effet se sont des etudes longue et extrement selective. Mais ou bonheure l’orthographe compte assez peut.
Gren bonneure efaictiveman avec des croa a coché. Les autres médecins vont être ravis de voir que leurs études sont choisies parce qu’il ya des croix à cocher, si je vous ai bien compris !
2 si vous savier lire vous auriez lu :
je ne sais lire que le français, désolée...
a que je preciser que je n’etait pas linguiste
Tiens donc ? Je n’avais pas compris... Alors que n’allez-vous pas discuter dans vos champs de compétence en laissant les gens qui en savent un peu plus que vous sur les langues discuter tranquillement ici ? Même le discours utopique des espérantistes est plus approprié ici que vos élucubrations mal écrites et résultant d’une incompréhension totale des théories linguistiques. Je ne vais pas discuter dentition, moi, même après avoir lu Wikipédia votre Bible ! Pour parler d’un sujet, encore faut-il avoir des connaissances ne serait-ce que minimes dessus. Et vos commentaires oiseux en réponse aux autres en disent long sur vous : plus de polémique gratuite que de réflexion ! On n’a pas de patients enragés de la dent aujourd’hui au cabinet ?
b que j’apporter juste une info qui pouvait interresser.
Croyez-vous vraiment ?
c que je m’interresser a chomsky pour ces prises de position politique.
Eh bien restez dans la politique et ne venez pas bavasser sur la linguistique ! Grand bien vous fasse (et à nous aussi) !
d Que l’on mette en doute chomsky je n’en doute pas mais ses theorie sont encore prise au serieux a ce que je saches.
Voui voui, mon garçon, vous saché vous saché... Lisez mieux encore une fois : j’ai dit qu’on s’en inspirait encore donc je n’ai jamais contesté le sérieux de ses théories mais seulement votre adulation un peu has been.
3 mon orthographe n’est pas un argument.
Ça je l’avais compris ! Argument pour quoi d’ailleurs ? Mais enfin, comprenez seulement une chose, et c’est pure gentillesse de ma part de vous le dire : quelqu’un qui écrit tel que vous ne peut décemment être pris au sérieux dans une discussion sur la linguistique, c’est tout !
Je pose une seule question : quelle est la langue qu’écrit Seespan ? Ce n’est ni du français (et pourtant, je pensais qu’un dentiste faisait des études longues...), ni du globish ni même de l’esperanto. Et de surcroît, il ne sait pas lire et fait de GROS GROS contresens sur les théories de Chomsky, horreur et sacrilège ! Monsieur Seespan, essayez de lire autre chose que Wikipédia et allez à la source des œuvres, entre deux caries et plombages, au lieu de surfer de façon assez inepte. Quand bien même vous liriez seulement l’article Wikipédia consacré à Chomsky, ce serait une grande avancée. Bref, où avez-vous pêché que N. C. a posé la théorie d’une grammaire universelle identique pour tous ? La grammaire universelle, cela ne veut pas dire qu’au départ était le Verbe et qu’ensuite les hommes se sont mis à délirer individuellement, mais qu’il y a des présupposés, des postulats non conscients (mais peut-être inscrits dans nos gènes si l’on en croit les découvertes sur l’aire de Broca)) qui permettent aux hommes d’avoir une structure de pensée commune (d’où l’usage du terme universel) qui facilite l’apprentissage premier d’une langue. Mais ne confondez pas grammaire universelle selon Chomsky, c’est-à-dire « éléments innés » et grammaire formelle, c’est-à-dire ce qui me permet, à moi, de parler et d’écrire un français correct avec des subordonnées, des conjonctions et des tournures idomatiques.Si l’on suit Chomsky, il y a peut-être une grammaire universelle inconsciente, d’où son rapprochement avec la psychologie cognitive ensuite, mais la grammaire que vous auriez dû apprendre tous les jours ensuite en est bien différente et est propre au français (ou à la langue que vous écrivez, mais je n’ai toujours pas réussi à la déterminer... Comment peut-on se targuer de pérorer en linguistique quand on écrit si mal ?). Alors lisez plus attentivement Chomsky et apprenez aussi que depuis lui, on a fait beaucoup de recherches, beaucoup de progrès dans la compréhension des mécanismes de la pensée et de leur influence sur l’apprentissage des langues et euh, comment dire sans vous froisser, Chomsky aux yeux d’une grande partie de linguistes contemporains (dont j’ai suivi les enseignements, je ne suis pas dentiste mais grammairienne de formation...) est un peu dépassé dans ses approches psy : on s’en est inspiré pour élaborer les théories actuelles mais on s’en est aussi bien détaché ! Alors descendez Chomsky de son piédestal car vous ne le comprenez même pas et cessez votre ton cuistre et arrogant bien déplacé quand on essaie de vous déchiffrer.
Moi, j’aime bien Huysmans, parce que sa folie est d’un autre raffinement que tous les commentaires qu’on peut lire ci-dessus. Et dans la peinture de Moreau, il y a une recherche de la perfection ésotérique que tous sont bien loin d’atteindre ici. Merci à Monsieur West (non, je n’ai pas d’actions à la West Bank) pour avoir attiré mon attention sur cette exposition que je ne manquerai pas.
Mmm, pour une fois que je dégaine avant les trolls divers ! Peut-être cet article est-il trop loin de leur culture mais en tout cas, je l’ai trouvé fort intéressant : la Grèce antique, dont on nous exalte les vertus, qui sert constamment de référence (la politique, le théâtre, la littérature...), finalement, n’est qu’un vague support qui a servi de modèle prétexte sans vraiment pouvoir être adapté à la vie contemporaine. Cet article souligne avec pertinence les écarts et les fausses idées qu’on se fait sur nos « racines » !
@ Fabrice : « Par contre un H3D39 Hasselblad avec un CCD de 37X48 mm 2(24x36) et des pixels à 9µm, c’est le kif du kif ! Equivalent en qualité au format 20X25 cm ... »
N’avez-vous pas le sentiment de vous répéter de commentaire en commentaire ? Avez-vous des actions chez Hasselblad ?
« L’auteur prétend connaître la photo, mais en fait il vulgarise en faisant référence à des vendeurs qui n’y connaissent rien et vendent du consommable »
Figurez-vous que je crois que c’était bien l’intention de l’auteur, « vulgariser » le sujet pour Agoravox, et apparemment, les 86 autres réactions l’ont ainsi compris ! « Vulgariser » ne signifie pas « méconnaître », me semble-t-il, au contraire ! et Philippakos ne se serait pas fendu d’un article dans Agoravox s’il avait voulu faire dans le technique pro, je pense...
« Mais ne pourrait ni lire Shakespeare, ni Goethe, ni Dante, ni Hugo, ni..., ni... Permettez-moi d’être candide : quel est l’intérêt d’apprendre une langue si elle ne permet pas d’accéder - aussi modestement que ce soit - à une meilleure connaissance de la culture de l’autre ou de notre histoire ? »
Sans faire l’apologie de l’esperanto (il est encore un peu tôt, même si Krokodilo peut se rassurer sur ma curiosité d’esprit !), les exemples choisis sont peu pertinents : Shakespeare, soit, pour l’anglais, mais pourquoi n’y aurait-il pas de traductions en esperanto d’Hugo tout autant qu’en anglais ? Le tout est de systématiser les traductions si on en a les moyens, et n’importe qui pourrait avoir accès à tout, aussi bien avec la Divine Comedy qu’avec la Dia Comedia (euh, je n’ai pas trouvé comédie dans mon dictionnaire en ligne d’EO.... ) !
Merci à L’Enfoiré pour la première leçon. Vivement ce soir que je l’inaugure ! Et merci aussi à Skirlet (Scarlett en EO ? Comment dit-on Rhett Butler ?
) pour les précisions et les réponses censées à mes questions. Allez, je me branche sur Skype EO ! Dankon multa !
Une seule chose semblerait aller dans le sens de mes idées : « komputilo » l’a « emporté » sur « komputoro », dis-tu. Usage du plus grand nombre ? Dans ce cas, c’est bien la caractéristique d’une langue. Ou décision officielle et officialisée ensuite ? Quand on voit qu’il y a encore des dissensions et des scissions à propos des accents, on peine à croire que c’est le peuple qui fait naturellement évoluer l’EO.
A mon avis, même des locuteurs très très familiarisés avec l’esperanto ne peuvent prétendre le parler quotidiennement à la maison au point qu’un enfant le considère comme une langue acquise naturellement et non apprise, ce qui est la caractéristique d’une langue maternelle. C’est un peu le problème de la poule et de l’œuf. Philippakos, toi qui parles grec moderne parce que tu es venu vivre dans le pays, te verrais-tu ne parler que cette langue à ton fils au point qu’il en apprenne toutes les subtilités grâce à toi ? Ce n’est pas ta langue maternelle et donc tu as déjà un « moins » par rapport au français dans cette langue. « Moins » qui sera répercuté chez ton fils s’il ne l’apprend que de toi. Et effectivement, je parle du grec qui est la langue d’un pays. Que faire avec l’esperanto qu’un enfant risque de n’entendre régulièrement qu’à la maison ? La gageure me semble utopique mais c’est peut-être un moyen d’amorcer une vaste diffusion de l’EO. Est-ce que Esperantulo peut me dire où l’EO « existe déjà en tant que langue maternelle » ???? La définition de langue maternelle est à revoir à mon avis, mais ceci est un autre débat (tout comme le drapeau de l’EO ! Le drapeau reflète un peuple, une ethnie, une nation, un pays, mais pour une langue artificielle, l’idée me semble saugrenue).
@ L’Enfoiré : merci du début de décryptage. Un peu comme en grec moderne, donc, où avec un système sémantique de préfixes, on peut créer des néologismes. Mais sont-ils pérennes ou transitoires ? Je veux bien croire néanmoins au côté ludique de la chose parce qu’à mon avis, on y retrouve des consonances familières. Cependant en turc, par exemple, langue à agglutination, l’aspect « marrant » de l’apprentissage reste peu évident pour un (Indo)Européen de l’Ouest qui n’a aucun son, aucune racine auxquels se raccrocher.
Je rebondis rapidement sur les deux commentaires d’Apro et Krokodilo. Désolée pour la pensée parfois décousue mas je note en vrac les idées qui me viennent à l’esprit.
D’abord, suite au vibrant appel de Krokodilo, je suis allée chercher sur mon iTunes les Podcasts en esperanto pour avoir une idée de la prononciation qu’évoquait Philippakos. J’en ai téléchargé deux, un émis par la Pologne, l’autre émis par l’Angleterre. Je ne peux m’empêcher de constater que la prononciation n’est pas du tout la même, et qu’elle ne tient pas seulement à un accent polonais ou autre ! Je n’y connais rien en esperanto mais pratique des langues étrangères suffisamment différentes les unes des autres pour repérer ce qui est de l’ordre d’un simple roulement de -r- ou ce qui va au-delà, avec une intonation (fondamentale dans certaines langues où si on ne marque pas les accents toniques, on s’expose à une incompréhension quasi totale), une dynamique de la phrase qui ne sera pas la même selon la nationalité de la personne, et, malgré tout, l’accent aussi, qui joue un grand rôle : quelqu’un à côté de moi vient de me dire, en écoutant la bande audio « c’est prononcé par une Chinoise », alors que c’était la « version » polonaise ! Je pose donc la question en totue naïveté : l’esperanto est-il fait pour être une langue orale ou un outil de communication écrit ? J’ai des doutes sur son efficacité internationale (et non interculturelle, qui m’a fait bondir : l’esperanto relève de tout ce qu’on veut sauf du l’interculturel ! Multi- ou poly- mais pas inter-, non !) ; bien sûr, les adeptes vont me dire « ah, au dernier congrès d’esperanto, j’ai tout compris de ce que disait mon voisin arabe » mais n’est-ce pas le lieu-même de rencontre des puristes de la langue ? Je demande justement à entendre un Arabe parler esperanto à un Japonais pour être convaincue de l’intérêt oral de l’idiome. Et je constate que tous les commentaires ici font référence à de la littérature, de la poésie, des articles, des journaux sur Internet, mais rarement à des échanges oraux hors des fameux congrès tautologiques.
D’ailleurs, j’aimerais bien aussi que les spécialistes puissent me renseigner sur sa répartition géographique d’apprentissage dans le monde : y a-t-il des pays plus fervents défenseurs que d’autres ? On pourrait penser que ce sont ceux qui sont le plus soumis à l’hégémonie anglophone qui prôneraient le plus l’apprentissage de l’esperanto. Mais qui sont-ils vraiment ? Ce serait intéressant de le savoir ici. Krokodilo dit que le France a voté non à l’EO mais a-t-il des renseignements plus généraux, au-delà de l’Europe ?
Une anecdote symbolique : il y a 2 ans, tous les chercheurs du CNRS ont reçu des consignes visant à lutter contre l’anglophonie croissante et leur demandant de rédiger leurs articles en français, même dans des revues étrangères. Belle initiative mais complètement absurde quand on sait qu’un article en français a tous les risques d’être refusé d’entrée par une revue internationale (je signale que je parle anglais comme un Basque l’espagnol !). Mais jamais au grand jamais, on n’a songé à écrire ses articles scientifiques en esperanto (sauf peut-être les chercheurs en esperanto
). Je travaille personnellement sur certains dialectes archaïques grecs et je me verrais mal les rédiger en esperanto. Par curiosité là encore, je suis allée regarder sur Internet un dictionnaire franco-esperanto et je doute fort pouvoir parler de la dissimilation prémycénienne des labiovélaires en dorsales antérieure à la labialisation et la palatalisation !
Ce qui induit donc une autre question tout aussi naïve et curieuse : l’esperanto, langue du peuple (et donc démocrate comme le disait Krokodilo) ou langue à multi-niveaux capable d’être employée en toutes circonstances ? Les deux ne sont pas forcément antithétiques, certes, mais j’ai l’impression que le lexique mondial et national va très vite, trop vite peut-ête pour que l’esperanto suive. Il y a sans doute des mises à jour, des mots nouveaux, comme dans le Larousse chaque année, mais maintenant, qui va les créer ? Zamenhof avait conçu un système fermé, bien que vaste, et je demeure persuadée que si on a pu apprendre « sa » langue, ensemble complet et structuré, l’arbitraire de la création contemporaine de nouveaux mots peut être un frein à l’apprentissage actuel de l’esperanto.
Y a-t-il forcément un consensus autour des néologismes ? Y aurait-il un petit groupe de personnes qui se réunirait régulièrement en disant « bon, alors ce matin, on va trouver comment traduire gigabytes et logiciel » (je n’ai pas dit "software !) ? Cela me semble aller à l’opposé d’une langue qui se voudrait internationale et démocratique ! Cela opposerait donc les créateurs et le bas-peuple et à mon humble avis, qui vaut ce qu’il vaut dans sa naïveté originelle, c’est une des raisons pour laquelle l’esperanto ne se place toujours pas comme langue d’avenir.
Je ne demande pas mieux cependant que d’être convaincue et j’attends beaucoup de la force de persuasion de Krokodilo !
Pour l’esperanto, Philippakos oublie de souligner que ce projet de langue universelle avait dans l’esprit de son auteur une portée qui allait bien au-delà de la linguistique accessible à tous. Le nom-même de cette création désigne une personne qui espère, c’est très symptômatique. Zamenhof voulait un grand ordre moral nouveau, une réconciliation mondiale des peuples autour d’une égalité fondée sur une langue. Je trouve cela très naïf et je pense que c’est aussi cette philosophie-là qui a fait capoter le projet. Le cinéma était libre de toute intention, et surtout pas moralisateur : c’est en cela que tient son essor aussi. En vertu de quoi les peuples du monde auraient-ils accepté « l’ordre juste » prôné par un seul, sous prétexte qu’il savait manier quelques langues et avait passé 10 ans à en créer une de toutes pièces ? Effectivement, le substrat culturel propre à chaque pays est une formidable résistance déjà à l’apprentissage d’une langue artificielle. Quand on y ajoute la volonté philosophico-égalitaire d’un seul homme, il est évident que cela ne peut marcher. Cependant, à l’heure actuelle, quelles sont les motivations de ceux qui maintiennent l’esperanto sous perfusion ? Je doute qu’il y ait encore une trace humanitaire derrière mais cela ne fait pas mieux prendre la sauce pour autant. Il est encore plus tard que ne le pense L’Enfoiré !
Boi-sot vous êtes un con fini, ou si vous préférez que je vous tartine de la confiotte même pas culturée : asinus asinum fricat. Vous reprenez Philippakos qui, visiblement, est immergé dans la langue grecque moderne et a donc l’habitude de côtoyer des parthenes (féminin pluriel moderne de parthenAAAAA) plus que vous, avec votre colonnette microscopique, qui n’avez comme référence qu’une pauvre vierge antique, certes Parthénos alors, mais qui rendrait impuissant n’importe qui d’autre que vous... Nous sommes au XXIème siècle, essayez de comprendre que certains parlent une langue actuelle, et non un ramassis envirgulacé tel que vous le pratiquez avec une forfanterie ringarde. Ensuite, arrêtez d’écrire des énormités : elles ne font que témoigner de l’immensité de votre inculture. Sans doute après cela, nous direz-vous encore comme excuse « je pensais à autre chose » , englué dans votre vacuité décervelée. Alors comme d’habitude (soupir), on reprend ce fat de Boi-sot :
1) « en grec de la koinè, il arrive très souvent que des mots ayant des finales féminines soient en fait masculins : MATHETES, mot à désinence féminine signifie disciple. »
Ah ouiiiii ? Déjà, apprenez à écrire correctement le grec transcrit en latin : la finale n’est pas -ES mais -HS, avec un êta, et non un epsilon comme vous l’écrivez, asine ! Cela change tout. Ensuite, JAMAIS au grand JAMAIS on n’a interprété cette désinence -HS comme féminine, ignare parmi les ignares ! Quelle mascarade ! A usurpateur, usurpateur et demi ! (j’allais vous traîter de bougre d’âne mais c’eût été un peu présomptueux face à votre colonne dorienne renversée) Un livre un jour : P. Chantraine, Morphologie historique du Grec. Un bon polar pour la plage, digne de vous...
2) Quel historien vous êtes ! Je vous admire sincèrement d’oser bouleverser tout ce qu’on savait de la chronologie dialectale du grec. Votre chère cité argienne n’aurait donc connu la Koinè qu’à l’époque romaine, si je vous lis bien. Je vais vous confier un secret : l’époque romaine, on la date de 146 a. C., chute de la cité corinthienne (corinthique si cela vous fait plaisir) face aux Romains. Et la Koinè, on affirme en général (enfin, c’est ce que disaient tous les linguistes spécialistes de l’Antiquité jusqu’à vous) qu’elle apparaît sous Alexandre le Grand, vous savez, le type qui a cherché avant les Romains à unifier la Grèce. Donnez-moi votre mail, je vous enverrai la liste des bons bouquins pour l’été, ça vous fera du bien (mais ce n’est pas écrit en grosses lettres comme dans Wikipedia, hélas pour vous).
Bon, mon fils, en ce jour béni de la ParthenAAA, je vous absous, je vous bénis, vous m’avez encore donné l’occasion de vous remettre en place, vil cuistre (c’est pour faire plaisir à un autre commentateur, ça).
Alors cherchez bien quel usage vous pourriez faire de vos colonnes « doriennes ». Attention, ça risque de brûler, il fait chaud à Argos en ce moment !
D.W. vous m’avez ôté le pain de la bouche pour la grossière faute de Boi-sot, sur dorien/dorique... Parce qu’on ne me fera jamais croire que Môssieur Boileau a fait un jeu de mot volontaire sur Argos cité dorienne et des colonnes doriques, n’exagérons pas sa culture... Qu’a-t-il donc à baver sur l’experte de la langue qui s’occupe de Philippakos ? Boileau, vieux jaloux, va ! Rien qu’avec ce genre de commentaire, on sent toute votre virilité jaillir ! Moi aussi j’en venais à lire avec intérêt les commentaires humoristiques, subtils et drôles, et voilà que Boileau redevient basique en se trouvant une nouvelle tête de Turc. Décidément, il était plus fin quand il rédigeait ses sondages. Boileau, ressaisissez-vous, diantre !
Ah... le brio littéraire de Diam’s ! Faut excuser Philippakos qui s’imagine visiblement que Ripouette a composé seule son ode thalassienne... Lui-même étant perdu dans les eaux turquoise de la mer Egée, il n’est pas trop au courant des nouveaux courants littéraires français !
Brillant, bravo ! J’attends la méthode Boileau avec impatience...
L’Orient n’est pas l’Extrême-orient, et là encore, je crois qu’il faut distinguer les deux.
Réponses médiocres à commentateur basique qu’est Frédéric L. Non seulement il ne comprend toujours rien à rien, mais en plus, son style bateau (« on t’a sonné ») donne à penser très nettement que c’est un jeune c... parvenu qui croit que c’est son salaire qui le rend heureux... Pauvre de lui, faudrait pas qu’il se ramasse un jour dans la vie, parce qu’après, je ne donne pas « cher » de son bonheur.
Et pourquoi tant d’agressivité dès le départ ? Pas capable intellectuellement d’argumenter sainement et sereinement ? Les idées de l’auteur de l’article le dérangeraient-elles quelque part inconsciemment ? Noooon, Môssieur Frédéric est tout fier de lui, l’a un gros salaire, l’a une grosse voiture 4x4 sans doute (j’adapte mon style au niveau ras-des-paquerettes du sieur, mais c’est dur pour moi), mais pour être tellement à côté de la plaque vis-à-vis de cet article, c’est bien tout ce qu’il a « pour lui ». Ah, la grosse tête du petit parvenu sans éducation, on la reconnaît bien là...
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération