Hé bien foufouille, écrivez donc un article foufouillant la complexité du problème au lieu de traiter de khmer vert tout qui a l’audace de dénoncer un problème écologique.
Article aussi plein de sens que celui-ci en est dépourvu, merci amipb pour l’avoir renseigné.
Si je peux vous donner un conseil chria, ce serait d’arrêter de perdre votre temps à discuter avec des cas désespérés. Ils ont choisi leur camp, celui des autruches, et rien ne leur fera sortir la tête du sable. Ils ont trop besoin de s’accrocher à leur monde en perdition.
Pour ma part, j’ai encore fait l’effort de lire cet article pour essayer d’en décoder le cheminement intellectuel, mais je crois que je vais dorénavant laisser croire aux volatiles que tout le monde a adopté leur attitude hormis « un dernier carré de réchauffistes » (MDR, elle est bonne celle-là. Sacré joletaxi !). Lorsque l’interlocuteur est amené à pratiquer la malhonnêteté intellectuelle, les amalgames et les faux arguments pour défendre son point de vue, aucune discussion ne pourra le ramener à la raison. Et c’est finalement sans importance : les volatiles disparaîtront avec le modèle économique auquel ils s’accrochent. De toute façon le mal est fait, puisque le doute s’est suffisamment diffusé dans la population pour casser la dynamique qui semblait s’amorcer en faveur d’une gestion des ressources qui tienne compte des limites de la planète. Laissons-les donc croire que si les pétroliers veulent exploiter les sables bitumeux et autres pétroles non conventionnels, c’est la preuve que le réchauffement est une foutaise. Face à une telle puissance de raisonnement, on ne peut que s’incliner, non ?
Belle resucée de « la paille et la poutre » version facho
Dire que cet article petit et hargneux est écrit par quelqu’un qui se présente comme « coach, naturopathe, enseignement » ! Ca fait peur. Il ne reste qu’à espérer que ce monsieur, en réalité, se pousse du col.
Hollande ne vire en tête que parce qu’il affronte un Sarko totalement discrédité, et MLP compte les points. Mais pour l’auteur, on assiste à « L’avènement d’une France qui retrouve sa vocation humaniste. » On en reparle dans cinq ans ? A supposer qu’il soit élu, bien sûr.
Le changement le plus sérieux sera le remplacement de la trombine de Sarko par celle de Hollande dans les médias. Du cosmétique, quoi. Le capitalisme ravageur va pouvoir se poursuivre et l’extrême droite va continuer à engranger. Bravo, la France sérieuse.
N’étant pas une plante, je ne peux répondre à votre question, et c’est précisément là qu’est le problème : on ne peut se mettre à leur place. Mais vous aurez sans doute autant de mal à répondre à cette question-ci : pourquoi les acacias, en Afrique, ont-ils développé la capacité de prévenir leurs congénères par l’émission d’une substance dans l’air lorsqu’ils sont trop broutés par les girafes, permettant aux autres acacias de devenir toxiques ?
Ceci n’étant, bien sûr, qu’un exemple récemment mis au jour dans le monde végétal, et annoncant bien d’autres découvertes surprenantes.
Je vous le dis : préparez-vous à vous nourrir au jus de cailloux
« on aura jamais la preuve formelle que les animaux, y compris les humains, souffrent » : houlà, ça verse dans le mystique ici. J’ai effectivement un oncle capable de se couper de la douleur jusqu’à l’oublier, mais le salaud ne veut pas me donner son truc et je ne peux même pas le torturer pour le faire parler. Donc jusqu’à preuve du contraire, je peux dire que le douleur, je connais. Et si je balance un coup de pied à mon chien, il me fera comprendre sa douleur aussi.
Est-ce que ça veut dire que les êtres vivants qui n’ont pas la même structure que nous (des pattes pour se déplacer, un système nerveux,...) ne souffrent pas ? Affirmer cela, c’est faire preuve d’un anthropomorphisme de mauvais genre pour un anti-spécique.. Attention Grasyop, vous êtes sur une pente glissante
Le problème n’est pas de savoir si le géranium est capable de souffrir, mais qu’on n’a pas encore pu prouver qu’il ne souffrait pas.
On pourrait donc le torturer parce qu’on ne sait pas qu’il souffre ? Voilà qui nous ramène à la vénus hottentote...
Les arguments anti-spécistes contre la consommation de viande, s’ils étaient appliqués de manière cohérente, devraient donc nous amener tout droit au suçage de cailloux, au moins jusqu’à ce que la preuve soit faite que les plantes ne souffrent pas (et à mon avis, on prend des risques).
D’autre part, ces arguments pratiquent l’amalgame entre les conditions de vie que nous infligeons aux animaux de batterie (qui sont de l’ordre de la torture) et le fait d’abattre des animaux pour se nourrir (ce qui peut se faire dans le plus grand respect de ceux-ci). Ca joue sur la corde sensible, mais c’est malhonnête.
Je dirais plutôt, histoire de se focaliser sur l’essentiel : accepter les lois de la nature, point. Au lieu de quoi vous mettez le problème démographique en exergue, et le paragraphe sur les lois de la nature apparaît dès lors comme un alibi visant à vous éviter les accusations de mathusianisme.
D’accord avec « commençons à améliorer les comportements des humains existants », mais ce qui suit ne met pas l’accent sur le vrai problème, qui est notre mode de vie insoutenable. A quoi sert de se focaliser sur la croissance des naissances - en perpétuelle diminution depuis 40 ans - si on ne met pas un frein à la croissance de notre surconsommation - qui suit, elle, une courbe exponentielle ? Et quant à améliorer nos comportements, ne vaudrait-il pas mieux remettre en cause nos gaspillages et notre surconfort avant de s’interroger sur le fait de donner la vie ?
D’accord pour dire qu’il faudra que la population se stabilise, mais la tendance va dans ce sens depuis quarante ans, je le répète. Se focaliser sur le contrôle des naissances est le meilleur moyen de ne pas remettre en cause la société de consommation, et de reporter la faute sur des populations dont l’empreinte écologique est ridicule par rapport à la notre. Le problème, c’est que nous leur donnons en exemple un modèle de société qui leur semble idéal (si on oublie les consommations d’anti-dépresseurs et autres dommages collatéraux) mais auquel elles n’auront jamais accès.
Un mode de vie plus frugal, en accord avec les capacités de régénération de la nature, centré sur le mieux-être plutôt que sur l’accumulation insensée de biens matériels : hors de cette voie-là, on court à la cata, contrôle des naissances ou pas. C’est aussi la seule solution pour permettre aux pays du Sud d’atteindre des conditions de vie décentes.
Il faut être un fameux gugusse pour croire à un complot de cet ordre
Pas besoin de faire sauter DSK pour ça. Ce krach est annoncé depuis plus d’un an par plusieurs économistes « alternatifs » (Paul Jorion par exemple). L’instabilité du système révèle l’illusion d’un monde marchandisé et financiarisé permettant des profits en croissance infinie. L’atterrissage va être très douloureux, à moins qu’on se décide à l’amortir par une sortie volontaire de la logique de croissance. A côté de ça, DSK est à classer dans la rubrique people.
Bref, la France est l’ennemie à abattre pour les "amerloques un peu lourds", et dans ce duel au sommet tous les coups sont permis.
Faut-il être hors de France pour réaliser le ridicule de telles suppositions ? MDR
J’ai un peu la même réaction que vous. A ce qu’il me semble, la corrida avec mise à mort est interdite en France depuis longtemps ? L’auteur de cet article semble avoir réagi de façon épidermique sur le mot « tauromachie ».
J’ai cru que votre article « Remplaçons la tauromachie par la gladiature » relevait de la provocation jusqu’à ce que je lise vos réponses aux commentaires des lecteurs. Vous semblez donc réellement défendre cette idée !?
Votre argument du libre choix m’a rappelé le film « On achève bien les chevaux » où là aussi, les compétiteurs étaient consentants.
Quand je pense qu’on m’accuse de vouloir ramener l’humanité à l’âge de pierre parce que je me dis objecteur de croissance...
Je dirais plutôt que nous vivons dans un état de schizophrénie dû au fait que notre système économique nous donne accès (et nous incite) à un mode de vie incompatible avec les limites de la planète. Garder ce système implique d’accepter de menus inconvénients tels qu’un réchauffement planétaire catastrophique, la poursuite de la perte de biodiversité, un environnement saccagé, l’élimination progressive des droits et libertés individuels, le dévoiement de la démocratie (à l’américaine : c’est celui qui a le plus de sous qui gagne) ou sa disparition (capitalisme chinois), etc...
Mais on a une chance de pouvoir continuer à voir la télé en 3D, et de circuler partout en 4x4 climatisé et piloté par gps
Georges Yang, Evitez d’invoquer la logique lorsque vous prétendez remplacer le pétrole par le nucléaire, ça n’a aucun sens.
Par contre, il est vrai que le pétrole va devenir de plus en plus cher, mais que les réserves nous permettront de tenir encore un bon bout de temps. Dans quelles conditions sociales et environnementales, je ne sais pas ; mais les multinationales vont pouvoir continuer à rémunérer leurs actionnaires, et les voitures poursuivre leurs grandes transhumances, subsidiées par l’Etat au détriment des politiques... sociale et... environnementale. « Nécessité fait loi ».
« c’est pour des quantités dérisoires qu’on met en péril tout l’environnement et la santé des français » : c’est peut-être vrai pour ce qui est du sous-sol français, mais ça ne l’est plus du tout au niveau mondial. Il semble en effet que les gaz et pétrole de schiste rendus exploitables par cette technologie représentent de quoi repousser la pénurie d’hydro-carburants de plusieurs dizaines d’années. C’est tout simplement la planche de salut de la société de consommation et de l’économie de croissance ! Face à de tels enjeux les dégâts environnementaux non seulement ne font pas le poids, mais sont même vus comme des opportunités à faire des affaires.
La seule chance de victoire contre cette nouvelle folie industrielle passe par la nécessité de tourner le dos au productivisme qui nous pousse à consommer toujours plus. Si nous ne nous orientons pas dès maintenant vers un système économique qui n’ait plus besoin de la croissance pour fonctionner, la lutte contre l’exploitation des gaz de schiste n’a aucun sens. Passé le momentum émotif qui mobilise les foules, nos gouvernements sauront nous convaincre que nécessité fait loi. A nous de leur faire comprendre qu’un modèle de société qui exige de tels sacrifices ne vaut plus la peine d’être défendu.
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