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Les commentaires de Nathanael Faibis



  • Nathanael Faibis 10 novembre 2011 11:48

     Sous le système 100%, le système monétaire ne fonctionnerait plus de la même façon. Les banques privées n’auront plus la possibilité d’emprunter à la banque centrale sauf cas grave de pénurie de liquidité. Cependant, ce cas de pénurie de liquidité ne devrait presque jamais arriver puisque les banques emprunteraient à moyen-terme à leur déposant et non plus à ultra-court terme comme aujourd’hui à leur déposant ou aux autres banques via le système interbancaire.


     Comme pour toutes lois, il y aura d’autres façons de contourner la loi. Au régulateur d’être vigilant. 


  • Nathanael Faibis 9 novembre 2011 00:10

    Encore une fois, les banques pourront prêter (1) leur capital (2) l’argent placé sur compte épargne. L’argent que les banques ne pourront pas prêter correspondra à la baisse de la dette publique. Le crédit aux agents privés ne seraient pas du tout impacté.


     L’immense avantage du système 100% est d’empêcher les banques de créer du crédit de toute pièce sans épargne préalable. Rappelons encore une fois que c’est l’abondance de crédit bon marché investi dans des démarches improductives ( achat immobilier, dette publique pour financer le fonctionnement, LBO...) qui nous a mis dans la situation où nous sommes actuellement.

     Justifier le système actuel par l’abondance de crédit, c’est ne pas voir que c’est la création totalement incontrôlé de crédit sans crédit préalable qui nous a mis dans cette situation.


  • Nathanael Faibis 9 novembre 2011 00:04

     Les banques ont créé énormément d’argent pendant les 30 glorieuses. La banque centrale finançait certes l’Etat mais l’essentiel de la création monétaire passait par les banques. Les taux de croissance de la masse monétaire ont été extrêmement haut et a provoqué de grandes inflations qui ont spolié les petits épargnants et les retraités.


     Pour plus d’information au sujet de la création moéntaire lors des trente glorieuses, vous pouvez lire : l’impôt sur le capital et la réforme monétaire du Prix Nobel Maurice Allais


  • Nathanael Faibis 8 novembre 2011 19:51

    «  il n’existe aucune simulation prouvant que les dépôts à vue et les comptes-épargne suffiraient à alimenter les besoins en crédits. »


     La simulation est simple. Il y aurait autant d’argent à prêter qu’il y aurait d’épargnant prêt à investir sur des comptes épargne. Si la demande d’emprunt est supérieur à l’offre de prêt des épargnant, les taux d’intérêt vont monter pour attirer plus d’épargnant à placer leur argent. Au contraire si l’offre de prêt est supérieur à la demande, les taux d’intérêt vont baisser. Ce système qui s’appelle une économie de marché. 

    Le système consistant à fourguer à bas prix du crédit à tout va à tout le monde ( Etat, entreprise, ménage) sans aucune restriction est, je vous le rappelle, ce qui nous amène à un système proche de la faillite aujorud’hui.

    « 6. Est-ce que la masse monétaire pourrait être suffisante ? Simulation ? »

     La simulation que j’ai réalisé donne 3 à 5% du PIB par an. Je me suis basé sur les chiffres de masse monétaire, sur des prévisions d’inflation basse et sur les calculs du prix nobel Maurice Allais.

    « Je vois pratiquement la fermeture des banques, celles-ci se transformant en méga-Trésor ou en conservation des hypothèques-caisses d’épargne. »

     Je vois surtout des banques qui vont faire leur métier : gérer le système de paiement et prêter et non plus des banques qui gagnent des sommes monumentales en créant de l’argent de toute pièce.


  • Nathanael Faibis 8 novembre 2011 19:36

     La masse monétaire a explosé durant la dernière décennie. Certes, cette explosion n’a pas eu d’impact sur les prix à la consommation car les salaires n’ont pas augmenté à cause de la pression à la baisse du chomage et de la concurrence des pays en développement.


     Par contre, les prix des actifs et tout particulièrement des actifs immobiliers ont explosé. On ces actifs s’achètent avec de l’argent et il y a un lien clair entre le doublement de la masse monétaire et la croissance de 150% des prix de l’immobilier.

     Juger la politique monétaire en se basant uniquement sur les prix à la consommation n’a pas de sens. Une maison, ça s’achète avec de l’argent.


  • Nathanael Faibis 8 novembre 2011 18:54

    Merci pour les compliments.


     Vous avez totalement raison que la grande force de la réforme 100% est d’être totalement apolitique. Ce n’est ni une réforme de droite, ni une réforme de gauche. Elle a été soutenu par des économistes keynesiens ( Tobin, Kay) comme par des économistes de école Autrichienne ( Von Mises), libéraux ( Fisher, Allais) ou monétaristes ( Friedman). Les avanatages économiques et sociaux sont évident à quiconque se penche sérieusement sur le sujet.

     Mais n’oublions pas que c’est peut-être également une des faiblesses de cette réforme. les politiques aiment l’opposition frontale ds idées. La réforme 100% peut difficilement s’intégrer dans un débat bipolaire gauche/droite


  • Nathanael Faibis 8 novembre 2011 18:48

    @ Kev46


    Certes, légalement, l’Etat n’accepte que la monnaie centrale mais dans les faits la monnaie bancaire a cours légal et est acceptée par l’Etat. Ceci pour deux raisons :

    - La monnaie bancaire sur compte courant et de nombreux compte épargne est garanti par l’Etat comme donnant droit à de la monnaie centrale
    - Les banques privées ont accès quasiment sans limite à la création de monnaie centrale de la Banque Centrale au prix du taux directeur.

     Pour la transition au système 100%, il existe beaucoup de variantes. Mais nous en sommes encore tellement loin. La première étape est de diffuser parmi le peuple et les élites l’idée de la réforme 100% afin de l’imposer comme une alternative possible


  • Nathanael Faibis 8 novembre 2011 12:32

     « Et il n’y aurait plus de banque pour prêter de l’argent, ou pour servir des intérêts. »


     Comme cela est écrit dans l’article, les banques pourront prêter et investir (1) leur capital, (2) les dépôts sur compte épargne. Croyez-vous vraiment que des économistes libéraux comme Fisher, Von Mises, Friedman ou Allais aille supporter un système où les banques ne peuvent plus prêter à l’économie ?

      Il y aura certes moins d’argent à prêter. Mais l’argent à prêter en moins correspondrait à la réduction de la dette publique. Par conséquent, il y aurait exactement autant d’argent dans les banques pour prêter ou investir au secteur privé et ainsi soutenir l’investissement productif.

     Un taux de 20%, de 50 ou même de 99% n’est pas suffisant car il laisserait une marge aux banques pour créer de l’argent. La création monétaire par les banques n’a aucune justification morale ou économique.

     Vous manipulez tous les jours de l’argent 100%, ce sont vos pièces et vos billets. le but de la réforme est de faire des comptes courants leur équivalent.


  • Nathanael Faibis 26 octobre 2011 10:52

     Le taux de réserves officiel de la Banque Cezntrale Européeenne est de 2% sur les dépôts au sein de la Zone Euro. Cela veut dire que la banque peut prêter 98% et doit garder 2%. Dans les faits il y a, selon les chiffres de la BCE, 8500 milliards de dépots dans la Zone Euro et 190 milliards de réserves.



  • Nathanael Faibis 26 octobre 2011 10:30

    Bonjour,


     Avez-vous des sources concernant cette ouverture des comptes à la banque de france pour les particuliers ? Je n’étais absolument pas au courant et ça m’intéresserait énomémrent de lire à ce sujet.

     Je vous remerci d’avance.


  • Nathanael Faibis 25 octobre 2011 12:03

    Ce que vous dites est loin d’être faux. Cependant, une autre réforme proposée par James Tobin, la fameuse taxe Tobin faisait figure de joyeuse utopie seulement bon pour quelques altermondialistes il y a encore quelques années. Elle est aujourd’hui ardemment désiré même par les gens « pragmatiques » et « de bon sens ». Rien n’est impossible...


     


  • Nathanael Faibis 8 octobre 2011 16:11

    « Et puis votre ton condescendant pour m’expliquer ce qu’est le système de monnaie fiduciaire planifié par une banque centrale est inadapté »

     Vous avez  clairement commencé avec votre laconique « article nul », Mr Holbecq s’est juste adapté à votre ton agressif

    « La vérité c’est que ce sont les pays dont le taux d’épargne est le plus élevé qui ont aussi la croissance la plus forte car c’est là où il y a le plus de capitaux »

    Allez vous acheter un livre d’histoire économique avant de raconter des anneries pareils. Je vous conseille de lire un livre de Paul Bairoch, la référence en la matière. Historiquement, la plupart des pays en forte croissance était de très importateurs de capitaux. Le cas de la Chine auquel vous faites clairement référence est plutôt une exception historique plutôt que la règle. La Chine fonde son modèle de développement sur les investissements en infrastructures et sur les exportations profitant de ses manipulations monétaires et de la forte demande mondiale pour ses produits. Macro-économiquement, il découle presque automatiquement une très forte épargne des excédents commerciaux. La plupart des grands pays développés ont fondé leur développement sur la demande intérieure.

    « Comment faites vous pour augmenter la demande afin de relancer la croissance ? »

    Vous n’avez pas lu attentivement l’article ou essayer de le comprendre. En augmentant le taux de réserves obligatoires, tu allèges le fardeau de la dette de l’Etat qui peut grâce à cela financer des projets ou baisser des impôts.

     « je suis précisément un militant du système décentralisé de banques libre et de monnaies marchandises privées. »

    Ce système a existé au début du XIXeme siècle au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Il est décrit par tous les observateurs de l’époque comme malsain, dégradant, corrupteur et démoralisateur. Sans parler du coût immense d’information dans une société mondialisé pour connaitre la valeur de chaque monnaie.

    « L’offre et la demande sont les deux faces d’une même pièce. On ne peut pas relancer la demande sans se préoccuper de l’offre. »

    Merci pour vos lumières économique. Heureusement que vous êtes là pour informer Mr Holbecq de cet état de fait.

    « Mais encore ? La seule façon de savoir si l’investissement permet d’améliorer le bien être de la population, c’est de regarder si l’investissement est profitable ou non. En quoi l’intervention del’état peut elle aider à cela, et pourquoi faudrait-il absolument investir plus que ce

    prendre ce relais. que l’on gagnepour que cela soit rentable ? ? ? »

    Tous les acteurs économiques sont dans une situation financière critique ne leur permettant plus de faire croitre leur demande en investissement ou en consommation. Seul l’Etat peut prendre le relais

     

    « Je voulais encore dire quelque chose dessus : vous vous arrêtez à ce qui est visible, c’est à dire la médiation de la monnaie dans les processi économiques. Mais l’épargne, c’est quelque chose de réel, des biens qui se trouvent quelque part dans la société et qui serviront à soutenir la création de capitaux, d’emplois et de biens de consommation »

    L’argent n’est qu’un voile blablabla…. Des générations d’économiste se sont efforcés à réfuter cette contre-vérité mais tu en es encore là.

    Je te conseille de lire 100% Money d’Irving Fisher, le pape des monétaristes, pour voir comment le rapport entre épargne et investissement est totalement dévoyé au sein de notre système monétaire.

    /revolution-monetaire.blogspot.com/p/100-money-dirving-fisher.html">http://revolution-monetaire.blogspot.com/p/100-money-dirving-fisher.html

     Si tu veux continuer à débattre mais courtoisement et de façon beaucoup moins agressive, tu peux le faire sur mon blog

    http://revolution-monetaire.blogspot.com/2011/09/letat-doit-depenser-plus-quil-ne-gagne.html


    Bonne journée



  • Nathanael Faibis 4 octobre 2011 19:13

    Si vous aviez lu l’article attentivement, vous auriez vu que le problème de l’investissement est traité au même titre que celui de la consommation. 


     « Dans une économie en croissance, la consommation et l’investissement augmentent. On dépense plus. »

    « Les entreprises ? Un endettement élevé, de mornes perspectives de croissance et un système bancaire affaibli donnent peu d’espoir de voir un fort mouvement d’investissement privé. »

    Dépenser plus, cela signifie soit consommer plus que l’on ne gagne, soit investir plus que ce que l’on gagne. 

     Le but final d’une économie de marché, c’est une hausse de la consommation ou du bien-être des populations. L’investissement n’est utile qu’en ce qu’il permet de créer des équipements, des biens et des services qui seront utilisés ou consommés par nous tous.

    Merci quand même pour votre brillant cour d’économie digne d’un manuel de 1ere ES


  • Nathanael Faibis 3 octobre 2011 17:04

     Est-ce qu’il faudrait une émission de télé-réalité sur une PME française pour que ça ait l’air plus réel ?


    Episode 1 : le coup de la facture perdue
    Episode 2 : le coup de de la clause du contrat qu’il faut revoir alors que le produit a déjà été livré
    Episode 3 : le coup du virement bancaire qui met deux semaines à arriver
    Episode 4 : le rendez-vous chez le banquier qui vous explique gentiment qu’il ne vous suivra pas
    Episode 5 : l’entrepreneur décide de reporter ses investissements pour financer son fond de roulement abyssal
    ....


  • Nathanael Faibis 3 octobre 2011 13:16

     N’ayant travailler que dans des PME, il est difficile pour moi de concevoir comment il est possible de ne pas voir que ce problème est un des principales freins à l’emploi et à la croissance dans notre pays. Vous dites vous-même que l’impératif de revoir notre suystème de paiement différé est évoqué régulièrement depuis 30 ans.


     Les technocrates et les dirigeants politiques fréquentent pourtant également des gens sortis d’écoles prestigieuses qui créent leur entreprise. Même avec des fonds importants, une PME est toujours confronté à ce problème à un moment ou un autre de son développement.

     D’ou viendrait cette mauvaise volonté alors que comme vous le dites nos voisins allemands ont un système bien plus sain ?


  • Nathanael Faibis 3 octobre 2011 11:19

     Merci pour cet article très intéressant. 


    Cependant, je pense que vous faites semblant de ne pas voir pourquoi rien n’a changé depuis 40 ans. Il y a pire que les grandes entreprises comme mauvais payeur, il y a l’Etat qui se finance allègrement sur le dos des entreprises franaçises avec d’effrayants délais. Toute loi obligerait l’Etat à devoir trouver très rapidement d’immenses sources de financement. A mon avis, c’est pour cette raison que cette réforme, qui est une des plus essentielles, ne verra jamais le jour sauf si l’on créée une sorte de priviliège pour l’Etat en ce qui concerne les délais de paiement.


  • Nathanael Faibis 19 janvier 2011 00:14

     J’ai en effet dit « plus convenablement » pas « parfaitement ». 


       Le PPB a en effet en lui-même la plupart des limites du PIB, il ne prend pas en compte les impératifs sociaux, culturels, éducatifs, environnementaux ou encore médicaux. Est-ce que cela rend le calcul du PIB inutile ?

     « C’est détourner les yeux du sens profond du PIB, qui est en vérité un symbole-arme redoutable pour empêcher la nation de comprendre ce qu’est réellement sa richesse et son développement » 

     Je vous assure que le fait qu’un américain moyen ait un PIB moyen trente cinq fois supérieurs à celui d’un nigérian moyen ou vingt fois supérieur à celui d’un indien moyen se traduit très concrètement dans la réalité et décrit un écart de richesse véritable. Allez faire un petit tour au Brésil ou au Vietnam et demandez-leur si les 8 points de croissance par an sont « un artifice idéologique » ou s’ils se traduisent concrètement par une amélioration des conditions de vie.

    « Ici, on a l’impression que le populo Français est à peine mieux loti que l’américain, bien moins loti que le britannique, ce qui est faux, et n’intègre pas toutes les données importantes.’ »

     Je ne fais aucune comparaison dans l’absolu des situations entre les différents pays. Je compare juste les rythmes de croissances. Le point de départ n’étant pas le même, on ne peut pas tirer de conclusion sur les niveaux de développement des différents pays. Si j’avais mis la chine et la suisse dans ce graphique, la chine aurait été largement plus performante que la Suisse. Pourtant, il est évident qu’un Suisse est infiniment mieux loti qu’un chinois. D’autres parts, le PIB et donc le PPB ne prend en compte que les revenus monétaires comme vous l’avez justement noté. On ne peut donc tirer pas la moindre conclusion sur les aspects d’éducation, de santé, d’environnement ou de quoi que vous vouliez d’autres. C’est parfaitement votre droit de penser que ces aspects sont infiniment plus importants que le simple aspect monétaire. Il faut pourtant que vous soyez conscient que ce n’est pas le cas d’une large partie de l’humanité et également d’une large partie des français (dont je ne fais pas spécialement parti par ailleurs).

     Mon analyse des chiffres du PPB est la suivante : La différence de croissance de revenu monétaire entre ces 6 nations pour les 90% les moins aisés de la population ont quasiment été les mêmes alors que le PIB montre d’énormes écarts. N’essayez de me convaincre que j’ai dit plus que cela. J’ai écrit un article idéologiquement le plus neutre possible, presque purement factuel. Je n’avais pas « d’objectif » et ne rechercher pas à faire une « conclusion » à l’emporte pièce sur le monde tel qu’il est. Au lecteur d’en tirer ses propres conclusions. 

     Si vous voulez savoir ce que je pense, vous pouvez aller sur mon blog :


    ou lire ce livre que j’ai traduit :

     


  • Nathanael Faibis 17 janvier 2011 00:10

     Vous croyez vraiment qu’il est possible de faire une analyse non-partielle mais complète d’une question aussi complexe en l’espace d’une page ? Ai-je prétendu donné une image exacte de la situaion économique des différents pays cités ?


     Un indicateur, aussi intéressant soit-il, restera toujours un indicateur soit une simplification et une vision partielle de la réalité.


  • Nathanael Faibis 25 octobre 2010 12:55

    @ Perlseb

    « Si la BCE avait augmenté son taux directeur à 10% en 2000 (à la Volcker), l’euro, par carry trade, se serait envolé par rapport aux autres monnaies (désastre pour les exportations, cataclysmique pour l’économie, ...). Le directeur de la BCE ne sert à rien du tout, juste à aligner son taux directeur sur celui des autres monnaies. »

     Vous avez parfaitement raison. Je n’ai jamais soutenu qu’une politique monétariste était soutenable politique et économiquement. Un point quand même que j’aimerais soulever. Si les patrons des 4 grandes banques centrales ( Etats-Unis, Zone Euro, Grande-Bretagne et Japon) se mettaient d’accord pour avoir des politiques monétaires responsables, peut-être que ce type de scénario serait envisageable. J’exclus de ce jeu la Chine parce que la Chine contrôle les capitaux. Il est aujourd’hui très difficile d’emprunter en Yuan pour aller placer son argent en dollar ou en euro.

     En ce qui concerne, votre vision complotiste de notre situation monétaire, je crois que vous vous trompez. Notre système monétaire n’a jamais été murement réfléchi. Il tient debout donc on n’y touche pas. Tout cela est tellement enrobé de fausse complexité et semble tellement fragile que personne n’ose le toucher. Je vous transmets deux citations de personnalité mettant l’accent sur l’incompétence de nos dirigeants et économistes :

    « Les mécanismes actuels du crédit reposent sur des bases en très grande partie irrationnelles, dont l’origine historique est tout à fait empirique, qui n’ont jamais cessé de se révéler très dommageables et qui n’ont jamais été pensés très sérieusement sauf par une minorité d’économistes, et cela aussi bien en France que dans les autres pays d’Europe occidentale et aux Etats-Unis. » Maurice Allais

    Le vrai grand problème est que le système actuel est chaotique, une loi de la populace, un pilotage au hasard sans cartes ni compas. Il est certain que tout contrôle avec un objectif défini ferait mieux. De plus, un des effets collatéraux du contrôle serait de préserver « Wall Street » de la mauvaise réputation dont il souffre aujourd’hui à chaque fois que notre système de réserves instables nous mène à de grands bouleversements.

    Que la responsabilité des fautes du système 10% en revienne au système lui-même ( comme il l’a été soutenu) ou aux banquiers qui font fonctionner ce système ( en raison de leur ignorance, de leur indifférence ou même de leur malfaisance ), il est certain que nous devons dénoncer la notion que les banquiers, parce qu’ils font des affaires avec de l’argent, aient un quelconque droit de contrôler la monnaie, de créer de toute pièce et de détruire de l’argent et ainsi de baisser ou d’augmenter la valeur de l’unité monétaire de notre nation. Une telle idée est monstrueuse, bien plus monstrueuse " Irving Fisher

    Si le sujet vous intéresse, je vous conseille de lire 100% Money d’Irving Fisher. www.100money.fr



  • Nathanael Faibis 22 octobre 2010 02:19

    En ce qui concerne ce que je crois. Je ne crois pas au système monétaire actuel. Je ne crois pas qu’il y ait de solution en son sein. Que les taux directeurs soient haut ou faibles, cela ne change pas grand chose vu l’Etat d’endettement privé et public auquel nous sommes arrivés.


     Je crois à un système 100%. Un système où la création de monnaie serait totalement déconnecté de la notion de crédit. Un système ou il n’y aurait pas de taux directeurs. Un système ou la banque centrale financerait les dépenses de l’Etat en lui donnant purement et simplement l’argent créé. Un système ou les taux d’intérêt serait simplement le résultat de la confrontation de l’offre d’épargne et la demande de prêt et où ni l’Etat ni la banque centrale n’aurait son mot à dire.