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Les commentaires de José Peres Baptista



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 12 juillet 2007 13:55

    Bernard,

    L’audience c’est le profit. ;)

    L’asymétrie dont tu traites dans ton article est le reflet de l’accroissement des écarts de revenus entre les catégories les moins aisées et les plus privilégiées. Le piège attendant ces dernières, mais elles le savent, étant de laisser trop de temps aux premières.



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 12 juillet 2007 13:23

    C’est un bel article, Bernard.

    L’état de l’information dans nos pays, occidentaux dits civilisés, est une résultante de la spirale d’emballement économique, ou ce qui est défini par certains milliardaires américains dont Warren Buffet, comme le « turbo-capitalisme », à différencier du « national-capitalisme » (concept qui t’est cher).

    Il ne s’agit plus pour les entreprises, dont celles de presse, d’être rentables mais d’être profitables. Pour ce faire, elles produisent l’information qui a le moindre cout. Nous sommes donc abreuvés d’informations pas chères et on en a pour notre argent, pas plus. Pour le citoyen lambda, obtenir l’information sérieuse, enrichissante et permettant de se forger une opinion, représente un cout certain, en efforts et en temps.

    L’énergie que ne dépensent plus les médias est ainsi transférée vers le demandeur. Rien d’étonnant ensuite à ce qu’elle trouve moins preneur. Ce qui résulte donc tout simplement des règles économiques apparait alors parfois comme une volonté délibérée de cacher l’information, comme tu l’écris. Si l’on ajoute à cela l’interdépendance entre la politique et l’information on aboutit alors à, sinon de la censure, pour le moins de l’auto-retenue. Le résultat, paradoxal, est que ceux qui disposent d’informations sont soient ceux qui ont les moyens d’agir mais n’usent pas de leur influence soient qui n’ont aucune influence publique mais ont le temps de les rechercher.

    Pour être spécieux, je pourrais conclure ce commentaire de la façon suivante :

    - Le temps c’est de l’information.
    - L’information n’est plus de l’argent.
    - Le temps n’est plus de l’argent.



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 1er mai 2007 22:28

    C’est effectivement une des collusions que je crains. En lisant ses statuts l’on comprend mieux à quel point c’est un système inspiré de la machinerie d’entreprise et non de la politique.

    Avec un chef dont le langage est passé du nettoyage à l’éradication puis à la liquidation, je n’aime pas l’allure de l’entreprise France par Nicolas Sarkozy.

    Je ne fais aucune attaque personnelle, je m’inquiète sur un appareil.



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 1er mai 2007 21:24

    C’est le fonctionnement même du parti qui pose problème. Ceux qui ne seront pas de la tendance du chef seront anonymes. Rassemblés peut-être mais anonymes. Ils n’existeront plus.



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 1er mai 2007 20:23

    Mon commentaire au-dessus était pour vous ExSam, merci encore.



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 1er mai 2007 20:21

    ExSam,

    Merci pour ces précistions. Vous démontrez très exactement ce que je voulais exprimer par mon billet.



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 1er mai 2007 16:07

    J’ai bien écrit que pour faire barrage à l’UMP, il faut inscrire le second tour de cette présidentielle dans le même moment électoral que les législatives.

    Il n’empêche que je serais moins inquiet de Nicolas Sarkozy président de la République s’il n’y avait pas ensuite toute la machine UMP couplée à celle de l’Etat.

    Tous, absolument tous les pouvoirs seraient alors concentrés entre les mêmes mains. Jamais ils ne l’ont été autant. C’est une dérive qu’il est temps d’enrayer et c’est ce point là en particulier que je traite.



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 1er mai 2007 15:35

    Salut le Poète,

    C’est la forme prise par le parti UMP et ses pratiques qui m’inquiètent, ni ses électeurs ni son chef (même s’il ne m’inspire aucune confiance).



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 21 février 2007 11:38

    Léon,

    Le problème de la majorité parlementaire se poserait différemment avec une bonne dose de proportionnelle aux élections législatives.

    Mais ce n’était pas tout à fait le sujet du billet.



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 20 février 2007 16:35

    Datar,

    Je n’ai traité ni des programmes ni du passé politique des candidats mais surtout de leur vision de la politique et du pouvoir à ce qu’il en ressort de cette campagne.



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 20 février 2007 16:33

    Louise1,

    J’expose aussi ces doutes :

    « Le seul inconvénient majeur de son positionnement est l’envers de sa qualité : le risque que sa candidature, celle de tous les Français, ne devienne, par manque de persuasion ou de charisme, celle de personne »



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 20 février 2007 16:11

    TSN06,

    Selon les critères de mon analyse il est vrai que je considère que c’est François Bayrou qui répond le mieux à ce que je soulève. Cela vous permet-il d’en déduire que je serais un militant et que je voterais pour François Bayrou ? Je n’ai pas abordé dans cet article les sensibilités politiques. Considérez-vous qu’elles n’ont aucune influence sur le choix d’un bulletin ?



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 20 février 2007 15:38

    Zobaka,

    Si vous lisez correctement ma phrase vous interprèterez que cette erreur, qui a un caractère fondamental mais diffus dans l’esprit des Français, est commise par les candidats et non les Français eux-mêmes. Quelle virulence...



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 20 février 2007 15:22

    Zobaka,

    Je ne présente pas François Bayrou comme la panacée et, contrairement à ce qui est écrit dans certains commentaires, je n’en suis ni un militant ni un partisan. Je n’ai porté mon analyse et la perception que j’ai de cette campagne présidentielle que sur les trois candidats susceptibles d’être réellement élus.



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 20 février 2007 13:31

    Sylvain,

    Vos réflexions sont justes, comme d’habitude. Je les ai eues aussi en écrivant cet article. Cependant je voulais dégager la réflexion de la sempiternelle opposition droite/gauche qui ne motivait pas du tout cet article.

    Pour être plus précis on peut en effet écrire que les visions de la politique et du pouvoir de nos trois candidats sont les suivantes :

    Nicolas Sarkozy : Politique et exercice du pouvoir verticaux descendants.

    Ségolène Royal : Politique verticale ascendante et exercice du pouvoir vertical descendant.

    François Bayrou : Politique beaucoup plus horizontale et exercice du pouvoir collégial.

    Sur le dépassement des clivages quant à la politique sociale, je pense sincèrement qu’il est possible d’éviter les situations constantes d’affrontement. Certains états nordiques ont résolu ce problème en associant intimement les syndicats, tant patronaux qu’ouvriers, aux décisions politiques. Cela implique un taux de syndicalisme beaucoup plus élevé mais surtout beaucoup plus représentatif. Nous sommes là encore dans la problématique que j’ai soulevée : des rapports beaucoup plus horizontaux et un exercice de la hiérarchie beaucoup plus collégial seraient-ils acceptés par les Français ?

    Sur les questions internationales je n’ai pas développé les points que vous soulevez parce que je me suis cantonné à la perception qu’ont les Français de nos candidats, perception essentiellement rendue par les media, même si l’on sait que ces derniers ne font pas les élections.

    Mon article suggérait débat et vous en avez saisi l’occasion, merci à vous. Je crains toutefois de ne pas disposer du temps nécessaire pour pouvoir répondre à toutes les sollicitations de façon aussi argumentée.



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 14 février 2007 20:13

    M. Ambiel,

    Je vais pourtant vous en donner une de leçon puisque pour cela vous ne me menacez pas de diffamation.

    Par ce ton péremptoire vous venez de vous discréditer vous-même en tant que spécialiste de la communication et, en ce qui concerne le sujet qui nous intéresse, de plus organisateur d’une émission de débat politique.

    Vous venez de vous discréditer d’autant plus que vous vous adressez ici à de simples citoyens qui n’ont pas les mêmes moyens financiers que vous pour ester en justice. Est-ce là votre sens de l’égalité des citoyens, mot qui apparemment vous importe tant ?

    Vous venez de vous discréditer comme nombre de spécialistes de la communication ou de journalistes qui n’ont toujours pas compris et encore moins analysé le phénomène populaire donc par essence citoyen qui s’est accaparé l’Internet.

    Vous venez de vous discréditer pour toutes ces raisons mais surtout pour la synthèse suivante : le seul moyen de ne recevoir de leçon de personne, c’est d’en donner des incontestables. Rares sont ceux qui le peuvent, et le moins que l’on puisse penser c’est que vous n’en faites pas partie. Les humbles, eux, en reçoivent tous les jours des leçons...

    Soyez bon entendeur.



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 12 janvier 2007 11:10

    Bonjour Carlo, bonjour Laurent,

    Bonjour à toutes et à tous,

    Carlo, merci de ce gentil qualificatif à mon sujet mais je ne crois sincèrement pas être quelqu’un de formidable. smiley En tout cas, même si je n’ai plus le temps d’écrire comme je l’aimerais, tu peux voir que je continue à suivre les blogs en général et AgoraVox en particulier.

    Concernant l’article je le trouve globalement assez juste. Toutefois la polémique concernant Loïc Le Meur n’est pas le simple fait de son engagement politique mais aussi de son attitude après les réactions qu’a entrainé la fameuse conférence, attitude qui a indirectement conduit au licenciement et à la démission de membres de Techcrunch UK (http://www.zebraincast.com/blog/archives/130). D’autre part, doit-on considérer qu’afficher ses opinions politiques serait faire preuve de courage ? La valeur courage semble bien dépréciée en ce cas. Personnellement, je n’aime rien de ce que renvoie le personnage Loïc Le Meur , ni sur son blog ni par ses prestations médiatiques. Je ne connais cependant pas la personne et par là même ne puis juger ni de ses qualités ni de ses compétences. Notons au passage que le terme « entrepreneur », à la mode ces derniers temps, ne veut strictement rien dire à mon sens... Il est par contre incontestable que l’acharnement qu’il a subi à la suite de cet évènement était disproportionné, tout comme celui qui l’a animé à plusieurs reprises contre certaines personnalités, son mauvais caractère ayant entrainé des conséquences parfois fâcheuses pour ses cibles.

    La plateforme de blog pour laquelle travaille Loïc est un medium, Nicolas Sarkozy s’en sert donc en toute connaissance de cause en tissant des liens « amicaux ». C’est le même phénomène qui se produit avec les media « classiques ». Est-ce réellement de l’amitié ou une stratégie ? Dans cette dernière éventualité ce serait plus proche du cynisme (tant commercial que politique) que des valeurs humaines. En tout cas nous sommes très loin dans cette histoire de « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ».

    Pour conclure ce commentaire sur AgoraVox, je suis heureux de voir l’évolution de cette plateforme par rapport à ce qui s’en disait sur le blog de Laurent Gloaguen à cette époque. Comme je l’ai écrit plus haut, je regrette de ne plus avoir le temps d’y participer. Je suis sûr que Laurent lui-même n’avait pas imaginé cette évolution même si ses réserves restent entièrement valables.



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 14 avril 2006 12:12

    Il ne s’agit pas d’une organisation structurée mais d’une sorte de « marque de fabrique ». Ce sont des groupuscules fanatiques isolés réunis sous des valeurs religieuses radicales parfois identiques mais parfois non. Il n’y a pas d’organisation hiérarchique ou pyramidale comme en comportent la plupart des groupes terroristes constitués comme ce fut le cas pour l’OLP, l’ETA ou l’IRA, entre autres.

    Nous sommes confrontés, au niveau mondial, avec Al Qaïda à une problématique nouvelle qui est celle d’individus qui commettent les pires horreurs au nom d’un Islam radical et d’une haine anti-occidentale. Ce sont les seuls éléments communs et c’est là toute la difficulté de la lutte contre de tels mouvements. C’est un peu comme si toutes les luttes nationalistes sur la planète se revendiquaient d’une organisation commune. D’autre part se greffent dans ces luttes mafias, crimes crapuleux un peu comme pour le mouvement nationaliste corse.

    La formulation « Al Qaïda » telle qu’elle nous est décrite officiellement est donc une tentative de nous faire croire que nous aurions, nous occidentaux, un ennemi commun alors qu’il s’agit de luttes différentes et très circonstancielles. Les mouvements de lutte terroriste indonésiens n’ont rien à voir avec ceux du Cachemire ou avec ceux des Egyptiens ou des Tchetchènes. Leur seul point commun est de s’opposer par les armes à leurs pouvoirs respectifs. Que ces mouvements aient des liens ponctuels entre eux n’a rien d’étonnant, les mouvements nationalistes que j’ai cités plus haut, l’ETA et l’IRA par exemple, échangeaient aussi des contacts et des ressources.

    Effectivement depuis la chute du mur et la fin de l’URSS le « monde » occidental, libéral n’avait plus d’ennemi institutionnel et la présentation d’Al Qaïda sous cette forme a l’énorme avantage d’en fournir un.

    Tous les régimes autocratiques sont aujourd’hui vacillants. La Lybie de Khadafi a acheté sa réintégration dans le cercle des pays « innocents » en acceptant de payer des indemnités pour un attentat qu’elle n’avait pas commis, son pouvoir se mettant ainsi sous protection occidentale. En Afghanistan les « saigneurs » de la guerre n’ont jamais été aussi puissants qu’aujourd’hui alors qu’ils étaient sous contrôle avec le régime taliban. Force est de constater que ces derniers reviennent en grâce auprès de la population pour l’ordre et la sécurité qu’ils apportaient. Qu’on ne se méprenne pas, mes propos ne sont ni caution ni opinion, ils relèvent tout simplement du constat.

    La Syrie comme l’Iran subissent les coups de butoir des organisations internationales parce qu’ils ne veulent pas endosser les responsabilités de la déstabilisation de leur région. Si l’on peut discuter de la démocratie en Syrie, il nous faut bien admettre par contre que l’Iran est un des pays du Moyen-Orient dans lequel elle est la plus avancée. Ahmadinejad a le soutien de son peuple quant à l’affirmation de la souveraineté iranienne et ce, sans artifice ni contestation.

    Nous pouvons parier que des accusation de proximité avec Al Qaïda ne vont pas tarder à être prononcées à l’encontre de ces pays...

    Un des pays favorisant le plus l’intégrisme islamiste est le Pakistan mais il est rentré dans le rang et le giron occidental. Pour combien de temps ? Musharaf a de plus en plus de mal à tenir sa population.

    Remarquons simplement que les Etats Unis et leurs alliés ne s’attaquent pas à résoudre la situation des pays instables mais justement le contraire. L’Irak était bien sous la coupe d’un dictateur mais était stable. L’Iran aussi est stable or ce sont des pays stables qui sont visés par la stratégie américaine. Quel serait alors l’objectif d’une telle macropolitique ? La fausse bannière Al Qaïda s’inscrit dans cette logique.

    Identifier clairement cet objectif c’est assembler le puzzle stratégique américain. Cette volonté de placer les occidentaux au pied d’un mur artificiel construit de toutes pièces ne doit pas nous empêcher d’y voir clair.



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 21 mars 2006 11:11

    Rage,

    La rivalité avec Nicolas Sarkozy est effectivement le moteur de Dominique de Villepin. Sa stratégie, calamiteuse non seulement politiquement mais socialement, était jusqu’à présent de doubler Nicolas Sarkozy sur les propositions qu’il envisageait de programmer. Le CNE-CPE était ainsi une première étape vers le contrat unique, une de ses propositions phares. La nécessaire refonte du Code du Travail, credo de l’UMP et des libéraux, était annoncée. Dominique de Villepin, en ne voulant pas attendre pour ne pas être taxé d’immobilisme face à l’activité de son rival, a pêché par orgueil et vanité.

    C’est bel et bien cela le drame de notre pays : nous sommes dirigés par des querelleurs orgueilleux...



  • José Peres Baptista José Peres Baptista 20 mars 2006 11:55

    Fred,

    Sur le caractère non finançable de ma proposition, je ne serais pas aussi catégorique que vous. Associée à d’autres dispositifs, comme asseoir les charges sur la valeur ajoutée par exemple, elle pourrait s’avérer fonctionnelle. Le site placé en lien plus haut sur l’organisation belge présente des documents sérieux qui prouvent qu’un tel revenu n’aurait rien d’utopique. Je suis conscient des difficultés de la mise en place d’un tel système mais surtout de l’importance du rejet psychologique : sortir du modèle « tout travail » représente un choix politique que nos sociétés semblent avoir du mal à envisager tant nous sommes conditionnés par cette valeur. Cependant, en constatant que le le taux de chômage augmente et qu’il n’est pas près à mon sens de baisser, de plus en plus de personnes arrivent à connaître des périodes de plus en plus longues d’inactivité. Cette inactivité représente une perte phénoménale pour la société sur tous les plans. Leur manque de ressources ne constitue pas seulement une source de pauvreté pour eux mais pour toute la société puisqu’ils ne consomment pas. D’autre part ce sont des personnes qui disposent tout de même de compétences inexploitées, c’est un énorme gâchis.

    Lorsque l’on considère, même nos dirigeants le font, la nécessité croissante d’aide ou de services aux personnes on peut tout à fait admettre aussi qu’une telle proposition pourrait alors s’avérer un formidable renforcement de cohésion sociale. Donner pour activité aux jeunes désoeuvrés le soutien aux personnes âgées, par exemple, relèverait de ce registre. Le choix se porterait alors sur le fait de savoir si de telles initiatives doivent être initiées en privé ou encadrées par l’Etat. Ma préférence va au second parce que j’estime que seules les collectivités locales sont à même de connaître au plus près ce genre de besoins.

    Pour en revenir au financement, cette proposition a été analysée par un économiste qui n’y a pas relevé d’incohérence majeure, même si les chiffres que j’ai employés mériteraient probablement d’être affinés. Je dois aussi en discuter avec une députée en fin de mois.