@mmbbb
Il semble que vous n’ayez pas compris que les théories de Petit, qui rejoignent les informations des lettres ummites, c’est qu’il y a moyen d’éviter de rester dans notre univers pour voyager d’une étoile à une autre (waam)
Pourquoi Petit ne parle t-il pas franchement des lettres et tweets « ummites » ? (tweets qui d’ailleurs continuent à tomber régulièrement en ce moment, en nous prévenant d’une prochaine catastrophe/effondrement financier)
http://www.ummo-sciences.org/
La corrélation EPR (pour ceux qui ne connaissent pas voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_d%27Aspect ) n’a très certainement rien à voir avec la vitesse de la lumière mais plutôt à une mauvaise compréhension de ce qu’est une particule... voir une autre théorie (les I.B.) sur http://ummo-sciences.org/fr/D59-1.htm
Je vois dans l’explication de Bernard Duguet celle d’une théorie qui a beaucoup de points communs avec la théorie oummaine des I.U. http://ummo-sciences.org/fr/D59-1.htm de 1967
Bonjour
J’apprécie beaucoup vos articles et vos commentaires d’une manière générale. J’aimerais néanmoins savoir quelles objections (sérieuses) vous faites à la TVAS ; il me semble que c’est un bon moyen de faire porter les cotisations de solidarité nationale sur la consommation (y compris les produits importés) plutôt que sur le seul travail.
Merci de votre éclairage
La théorie quantitative de la monnaie semble une théorie totalement dépassée. Depuis 6 ans l’augmentation de la masse monétaire dépasse 10% par an (c’est de la monnaie créée par les banques commerciales), et je ne vois pas des salaires plus élevés (ni même d’après l’INSEE, d’inflation).
Aux USA de grandes quantités de monnaie sont injectées dans l’économie, et on assiste au contraire à un écroulement des prix (et des salaires)
Bravo...
On voit bien apparaître dans cet article les limites de la mondialisation. Il me semble évident que sans fermer les frontières pour autant, il faut apprendre à produire et à consommer "local"
VPT écrit :
"Tout d’abord, les banques ne créent pas la monnaie, elles constatent ou anticipent des valeurs présentes ou futures. Elles constatent la valeur d’un bien immobilier, ou anticipent la valeur de revenus futurs en fonction d’un emploi salarié.En fonction de ces données relatives aux valeurs qui sont détenues ou qui seront détenues, elles valident un niveau de confiance quant à la solvabilité du demandeur, et accordent un prêt.
La valeur qui déclenche la création monétaire n’est donc pas du ressort des banques mais de la personne qui demande le crédit, puisque c’est cette personne, avec ses possessions et son travail, qui est à l’origine de la valeur.
Les banques ne sont donc les dépositaires que de la confiance - et c’est déjà beaucoup, et facturent leurs services autour de cette confiance. Qu’elles fassent des profits sur ces services est tout à fait normal.
Il est donc faux de dire qu’elles font des profits sur quelque chose qui n’existe pas.
Je me permet de recopier le commentaire qu’à écrit Philippe Derudder (co auteur de "les 10 plus gros mensonges sur l’économie" et "La dette publique, une affaire rentable" ) sur un autre blog , celui de Paul Jorion ( http://www.pauljorion.com/blog/?p=684 ) à propos de cet extrait cité .C’est tout ce qui suit :
Sophie
Ce texte joue sur l’ambiguïté des mots d’une façon extraordinaire et en particulier sur celui de la valeur. Paul, vous nous dites avoir bcp écrit sur le sujet, je m’étonne donc que ce texte, que vous citez, ne vous choque pas.
1 - Valeur réelle – Valeur symbolique
Le pain est une nourriture. La valeur réelle puisque sans nourriture, je ne peux vivre. Ce pain a d’autant plus de « valeur » à mes yeux que j’ai faim et il est juste de dire que c’est le demandeur (moi) qui suis à l’origine de la valeur. Si le pain n’avait aucun intérêt pour les êtres humains, le boulanger n’existerait pas et la « valeur pain » non plus.
Dans la mesure ou ce pain a une valeur pour moi, il va s’instaurer une relation entre moi et le boulanger qui utilise cette valeur réelle pour acquérir de son côté d’autres richesses réelles nécessaires à sa vie.
Pour faciliter les échanges et sortir des contraintes du troc, les êtres humains ont inventé la « monnaie » qui est une représentation SYMBOLIQUE de la valeur RÉELLE dont l’une des fonctions est d’être une échelle de valeur.
Il y a donc la chose : valeur réelle
et le prix de la chose : valeur symbolique.
Le prix fixe sur cette échelle le niveau où l’échange va pouvoir se faire.
Il est donc encore exact de dire que de tout cela, le banquier n’est que spectateur. Il constate. Mais peut-on dire pour autant qu’il ne crée pas la monnaie ?
2 – Création monétaire
Si je suis d’accord pour payer ce pain un euro, cela ne me donne pas pour autant cet euro, qu’il soit sous forme de pièce dans ma poche ou d’écriture sur mon compte. L’unité monétaire qui incarne cette valeur symbolique relève du privilège abandonné au banquier.
Les gens créent la valeur réelle par leur activité,
la banque crée le signe de la valeur symbolique, avec la particularité que sans ce signe, la monnaie, je ne peux avoir accès à la richesse réelle, même si elle existe.
Quand le texte affirme d’entrée « les banques ne créent pas la monnaie » et conclut « elles ne sont que dépositaires de la confiance » cela sous-entend que le banquier ne serait qu’un « entrepôt comptable » ou les gens déposent une monnaie pré-existante, qu’il aurait mission de gérer au mieux des intérêts des déposants. On en revient à la vielle croyance que les banques ne font que prêter l’argent épargné. Je ne vais pas me relancer dans une démonstration qui, de toute façon sera refusée par ceux qui ne veulent/peuvent pas admettre que l’argent aujourd’hui ne pré-existe pas.
Oui les banques prêtent bien l’argent des épargnants, mais d’où vient l’argent épargné ? D’une mosaïque de crédits en amont. Ce qui est trompeur, bien sûr, c’est que l’épargnant n’est pas en règle général celui qui a emprunté. Il faut considérer les choses globalement.
Pour donner une image il faut se représenter le système comme un bassin (la masse monétaire « existante » dans la société) alimenté d’un côté par un robinet d’eau (le crédit consenti à la société), et une évacuation au fond (le remboursement des crédits). Le niveau de l’eau dans le bassin dépend du rapport qui existe entre le débit d’alimentation et celui de l’évacuation. Quand je regarde les choses du pas de ma porte, j’ai l’impression que l’argent existe, car manifestement il y a « de l’eau dans le bassin » ; mais je ne perçois pas qu’il s’agit d’un flux en perpétuel mouvement. S’il n’y avait pas de nouvelles demandes de crédits, le niveau de la masse monétaire baisserait au fil des remboursements effectués. Alors oui, ce sont bien les gens qui sont à l’origine du processus de création monétaire par la demande de crédit, mais ce sont bien les banquiers qui, ayant seul le pouvoir de créer le signe monétaire sous forme d’écriture comptable, consentent les crédits et ont la main mise sur l’alimentation et l’évacuation.
3) Légitimité du pouvoir de création monétaire
Autrement dit, c’est comme si l’humanité devait demander l’autorisation de produire et consommer, comme un enfant demande à ses parents l’autorisation de sortir. Car c’est la banque qui, selon qu’elle va accorder le crédit ou pas, décide en dernier recours de ce qui a le droit de se faire ou non dans le monde.
Oublions un instant l’histoire de création « ex nihilo » et, attachons nous juste à l’aspect de la légitimité de l’autorité qui détient de privilège de l’émission de la monnaie.
Ce sont les peuples qui créent la « valeur réelle » par leur activité. Il semble que sur ce point il n’y ait pas d’avis contraire. De quel droit une des « cellules » de ce « corps », la banque, s’arroge-t-elle le droit de créer les signes qui représentent symboliquement cette valeur ? Car nous ne parlons pas là de haricots verts, de voitures ou de parapluies, nous parlons d’une valeur universelle qui donne accès au haricot, à la voiture ou au pépin….
Puisque le peuple est créateur de la vraie valeur, il est légitimement en droit de gouverner les signes qui la représentent. C’est donc un organisme public représentant les intérêts de la communauté entière qui devrait détenir ce privilège
La différence ?
Si c’est le privé : l’argent est créé de manière sélective, sur des critères de rentabilité et de solvabilité au service prioritaire des actionnaires du système.
Si c’est le public : Il peut être émis sur des critères d’intérêt commun sans nécessité absolue d’être remboursé, et sans nécessité non plus d’être assorti d’un intérêt.
4) L’intérêt
Le texte se termine sur ce morceau de bravoure en affirmant que les banques « facturent leurs services autour de cette confiance. Qu’elles fassent des profits sur ces services est tout à fait normal. Il est donc faux de dire qu’elles font des profits sur quelque chose qui n’existe pas. »
Que les banques, comme tout autre commerçant, recherchent le profit est normal, mais laisser entendre que l’intérêt ne fait que couvrir le risque du prêteur !!!
Si la banque n’est qu’un comptable de la société, comme le laisse entendre ce texte, alors elle devrait être payée par honoraires pour un service justifiable. Tous ceux qui ont acheté une maison on peut-être trouvé un peu exagéré le fait d’avoir à payer plus en intérêts qu’en capital !
Mais de toute façon, et pour tout ce qui a été dit ici et dans bon nombre d’autres articles sur ce blog,
l’intérêt bancaire est :
Cause première de l’inflation par ailleurs dénoncée comme fléau n°1,
Cause première de la course à la croissance si dommageable à l’environnement pour la raison que ce qui est dû aux banques est supérieur à ce qu’elles ont prêté
Cause première de l’appauvrissement des nations par la dette publique
Cause première de l’appauvrissement des plus pauvres (qui paient l’intérêt) et de l’enrichissement des plus riches (qui encaissent l’intérêt)
et tout cela en rémunération d’un service qui découle d’un privilège illégitime ?
Oui la banque a une utilité sociale, mais ce texte cherche à masquer, volontairement ou non, l’indécence et l’illégitimité des privilèges qu’elle a su arracher malheureusement à ceux qui étaient en devoir de protéger les intérêts de la communauté. Le problème est moins du côté de la banque qui, en bon commerçant voit midi à sa porte, qu’au niveau du politique qui au fil du temps s’est mis lui même en situation de marionnette avec pour conséquence que le peuple qui l’a élu devient lui même suspendu aux mêmes fils.
Il est essentiel que les peuples reprennent le pouvoir de création monétaire, mais il est tout aussi essentiel que le politique reprenne une position dominante sur l’économique et le financier.
@AL38
Vous pourriez nous expliquer ce que vous entendez par "ex nihilo" ?
Bien dit Sasapame. Reprennons aux banquiers le droit dont ils nous ont dépossédé de percevoir un intérêt sur de la monnaie qu’ils créent avec ou sans garanties...
Sophie
" il est possible de répondre en demandant comment cet état pourrait payer le pétrole importé. "
Euhhhh ? C’est pas l’Etat qui importe le pétrole, c’est les sociétés commerciales diverses... pas terrible votre exemple !
@donino
" ça fait longtemps que les banques françaises n’arrivent plus à assumer les besoins de l’état, "
Ca, c’est faux...
La dette est pour un peu plus de 60% dans les mains des étrangers, comme la dette de la plus part des pays l’est (et les français détiennent des bons du trésor d’autres pays) : les investisseurs n’aiment pas mettre tous leurs œufs dans le même panier. La preuve que l’Etat n’a aucun mal à se financer, c’est que les OAT sont très souvent demandées à 3 ou 4 fois leur émission (voir le site de France Trésor). D’autre part la France est loin d’être le pays le plus endetté (japon, Italie, Allemagne, USA, etc...) et se trouve juste dans la moyenne européenne...
Mais ... la Banque de France appartient déjà à la Nation : ce n’est pas comme la FED, ce n’est pas une société privée...
Sophie
@l’auteur
N’empêche que les banques sont les seules "entités" (sociétés privées) à pouvoir monétiser des actifs. ... monétiser, ca ne veut pas vouloir dire selon vous " faire de la monnaie" ? ... même l’Etat ne le peut pas...
Sophie
@Retif
Et qui a fournit cette monnaie aux emprunteurs ? (essayez de raisonner non pas avec une banque et un emprunteur, mais avec l’ensemble du système bancaire et l’ensemble des emprunteurs et l’ensemble de la monnaie à un instant "t" ... a "t+1" il faut bien que "quelqu’un" ait créé la monnaie pour payer les intérêts entre t et t+1)
Mais, bon, autrement j’abandonne : vous prenez n’importe quel livre de vulgarisation monétaire, celui ci vous explique que ce n’est pas la Banque Centrale qui crée la monnaie (elle ne crée que #15% de la masse monétaire en circulation, dite M1)
Sophie
@retif
Et qui d’après vous fournit globalement les montant des intérêts que demandent l’ensemble des banques pour tous leurs prêts nouveaux ?
Sophie
@Roland Verhille
Ce n’est pas un problème de raisonnement, mais simplement un problème de régles de fonctionnement.
Celui que vous décrivez est un modèle dans lequel la banque centrale créerait TOUTE la monnaie nouvelle que prêteraient des banques commerciales (couverture à 100%) : ce n’est pas le cas ! (demandez à Vincent...)
@Roland Verhille
Désolé, vous vous trompez .. la banque centrale ne prête pas aux banques commerciales la monnaie qu’elles prêteraient ensuite aux dfférents emprunteur. La Banque Centrale "refinance " les besoins en monnaie centrale (monnaie fiduciaire et besoins pour les compensations entre banques commerciales) , c’est tout. Voir ici par exemple http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=30732
Sophie
Je suis tout à fait d’accord avec Pierre Allard...
L’auteur essaye soit d’embrouiller sans reprendre les définitions de base sur la monnaie et la création monétaire, soit il énonce des évidences connues de tout élève de 1ère...
Personne n’a jamais nié que les banques n’étaient pas tenues à des régles prudentielles et des dépôts obligatoires et il est tout a fait connu et légal (et évident) qu’un banquier ne peut se prêter à lui même...
Bref, que veut montrer l’auteur ?... que les banques ne créent pas de monnaie ? Ben dans ce cas, il se trompe, c’est aussi simple que cela !
Que les banques ne créent la monnaie que sur demande des agents non bancaires (avec plus ou moins de suplesse) ? Ben ça tout le monde (ceux qui s’intéressent au sujet) le savent déjà !
La suite de son article (le 2 sur 4 ?) sera sans doute pour justifier l’intérêt sur la création monétaire (au lieu d’honoraires, ce qui serait normal pour rémunérer le travail des banquier) .. restez attentif à ses arguments : il manie fort bien la dialectique.
Je vais stopper la discussion car nous ne sommes manifestement pas d’accord.
Juste un détail : quand j’ai écrit " Le solde est positif les autres années, par exemple +17 en 1999, +20,8 en 2000, + 22,4 en 2001… ", j’ai bien écrit "par exemple"... il l’est aussi TOUTES les autres années où il n’est pas en déficit... il était inutile de les citer...
Vous avez tous les chiffres que j’ai cités sur le tableau " 3.311 Dépenses et recettes des Administrations Publiques (S.13) " de l’INSEE, depuis 1959
Enfin, ne confondez pas les besoins d’emprunts dus aux OAT arrivant à échéance et ceux dus au déficits eux mêmes causés pour une bonne partie par les intérêts payés...
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