Plusieurs choses sur ce qui a été écrit ci-dessus.
La Suisse est un pays plutôt de droite, c’est un fait. Sans avoir les chiffres exactes, on y trouve environ 25% de votant d’une droite que certains appelleront extrême, 20% pour une droite libérale (un mélange entre Madelin et Sarkozy), 15% de centriste (qqch entre Bayrou et SK), 23% de socialiste, le reste se partageant entre les verts et divers parti de gauche.
Pour ce qui est de ce vote, il faut à mon sens surtout retenir une chose. Même si je trouve le système de démocratie directe Suisse meilleur que ce que l’on peut trouver en Europe, il a cependant ses limites.
Il faut savoir que les moyens financiers pour cette votation étaient de 40 pour 1.
C’est avec ces moyens que l’UDC a réussi à faire de cette votation un tremplin pour les élections de 2011 en jouant sur la corde émotionnelle.
De plus, il va s’agir de négocier pour l’application d’une nouvelle législation, et là, nul doute que hors caméra, ce parti saura couper ce qui dérange l’UE (on ne parlait que de 700 renvois supplémentaires, une paille en somme).
Et c’est principalement là la différence entre l’UDC Suisse et le FN Français :
L’UDC a une aile économique, et c’est elle qui dirige ce parti.
En résumer, ils ont su convaincre en faisant peur.
Et pour la petite histoire, pour une bonne partie des gens qui votent pour ce parti en Suisse Romande, les bougnoules, ce sont les Français (pas ceux qui ont du pognon, naturellement).