C’est, à mon avis, à la fois morale et au-delà. La situation est, en partie, la résultante du contexte socio-économique lié à la mondialisation.
La légitimité de la Loi ne vaut que si elle provient d’élus du peuple qui travaille pour ce dernier et non contre lui. Le citoyen, en république, est un acteur de cette chose publique. Si il est dépossédé de cette dernière, il ne lui tourne le dos. Voilà, la république, le mot est lâché ...
Dans un contexte mondialisé, pour un citoyen français :
Quelle est la légitimité des ONG de type FMI, OMS, AIEA, Codex Alimentarus, etc ? Qui les a élu ?
Quelle est la légitimité du gouvernement de Bruxelles sachant que 80% de nos textes viennent de là bas ? Qui sont les commissaires, comment sont-ils élus ?
Que dire de commissions parlementaires où tous les francs-maçons sont auditionnés sur les lois bio-éthiques ?
Que reste-t-il de la chose publique qui s’effrite jours après jours sous le coup de privatisations ?
Les débats à l’assemblée sont pitoyables et malgré une opinion publique hostile, les lois passent ... OGM, Hadopi, privatisations, sans compter le référendum sur le traité constitutionnel qui n’est autre qu’un hold-up. Allez donc vous faire foutre petit peuple ( France d’en haut, France d’en bas, tout ça ). Et depuis quand change-t-on une constitution sans référendum ?!
Enfin, la loi ne pond plus que de l’interdit et glisse vers la présomption de culpabilité. ( cf Hadopi 1 et 2 dernièrement )
La république agonise tous les jours un peu plus sous couvert de
démocratie et malgré la masse infernale d’informations futiles, le
citoyens lambda le sent bien. Dépossédé du bien public, il fait bien le distinguo entre répression et justice. Alors, pourquoi participerait-il à la
mascarade ?