Je suis de votre avis concernant l’impérative nécessité de changer les lois de la finance.
Votre remarque à laquelle j’adhère, ne contredit pas ma position : l’état doit faire de son mieux pour arrêter de dilapider l’argent public.
Ridicule.
Notre système ne nous protège en rien.
Notre dette augmente de façon exponentielle, d’un milliard par jour à présent.
L’état est paralysé, il est totalement dépendant de sa capacité à emprunter, capacité qui risque de s’épuiser dans ce contexte de crise, la confiance des créanciers ayant une limite.
Dans peu de temps, on devra faire des coupes franches dans tous les secteurs de la fonction publique. On ne sait déjà plus payer les fonctionnaires et les retraite, la sécu est morte. Lorsque ça arrivera, l’état fera faillite.
Obligatoirement, les impôts vont augmenter fortement, ou bien ce sera de l’inflation, ce qui reviendrait à plumer les français économes.
Dans 10 ou 15 ans, lorsque tous les pays libéraux se seront redressés, nous autres français, on sera obligés de mettre nos enfants aux travaux forcés pour payer nos retraites à 55 ans et rembourser la dette. Belle conception du social !
Alors, aller raconter que le système social français nous protège, laissez moi rigoler ...
.
Ridicule.
Notre système ne nous protège en rien.
Notre dette augmente de façon exponentielle, d’un milliard par jour à présent.
L’état est paralysé, il est totalement dépendant de sa capacité à emprunter.
Dans peu de temps, on devra faire des coupes franches dans tous les secteurs de la fonction publique. On ne sait déjà plus payer les fonctionnaires et les retraite, la sécu est morte.
Obligatoirement, les impôts vont augmenter fortement, ou bien ce sera de l’inflation, ce qui revient à plumer les français économes.
Et il est tout à fait possible que la France fasse faillite.
Lorsque tous les pays libéraux seront redressés, nous autres français, on sera obligé de mettre nos enfants aux travaux forcés pour payer nos retraites à 55 ans. Belle conception du social !
Alors, allez raconter que le système social français nous protège, laissez moi rigoler ...
.
Le fait que les plus riches bénéficient le plus du bouclier fiscal est parfaitement compatible avec ce que je dis, à savoir que des millions de français de la classe moyenne en bénéficient également, sur l’ISF, sur les droits de succession, etc.
Si vous êtes frustré parce que vous n’avez pas leur patrimoine, dites le tout de suite, ça nous fera gagner du temps.
Pas de grèves injustifiées dans le privé ?
J’espère que vous y travaillez (comme moi) pour l’affirmer aussi ouvertement.
Que les gens se révoltent lorsqu’on les mets à la porte, comme ceux de Continental, je le comprends, je l’approuve à 1000%. Mais c’est un autre sujet pas celui dont on parle ici.
J’insiste, vous devriez vous insurger contre les écarts de rémunérations délirants entre patrons et employés, qui deviennent insupportables dans ce contexte de crise. D’ailleurs c’est probablement ce sujet précis qui finira par initier une révolte des classes moyennes.
Au lieu de cela, vous préfèreriez que ces patrons gardent leur salaire mais soient imposés à 80%, ce qui signifie que l’état toucherait l’essentiel de cette fortune. Donc, on ne change rien à ce qui est immoral, du moment que le parti touche son backshish tout redevient moral !
Et qu’en ferait il l’état, de ce fric ?
Du gaspillage, des sottises, de la dette ... rien de mieux, comme il le fait depuis toujours.
Foutez la paix aux gens qui travaillent, foutez la paix aux riches, virez tous ces règlements qui harassent et persécutent les gens entreprenants. Virez l’état vénéneux, la technocratie, l’administration. Laissez la concurrent s’établir au sein du pays. Libéralisez !
Ca sera pas le paradis, mais on vivra mieux. Marre des idées de gauches. Trente ans qu’on les applique en France et elles ne nous ont apporté que de la misère.
Adieu Camarade !
Du grand n’importe quoi !
L’état doit FAIRE DES ECONOMIES et cesser de gaspiller l’argent du contribuable.
Depuis 30 ans, les impôts ne cessent d’augmenter dans notre pays. Et que fait la dette de la France ? Elle augmente aussi !
Que croyez vous qu’il va se passer si on augmente encore les impôts ou si on récolte plus d’argent ? On s’endettera encore plus, c’est tout. Et dans le même temps, on va complètement détruire les PME et l’épargne des français, qui, eux, contrairement au patron des fonctionnaires, savent gérer leur budget.
Ce qu’il faut réformer c’est notre système social, qui nous coûte une fortune et qui n’a plus de social que le nom, puisqu’il est le principal facteur de pauvreté des gens qui travaillent (50% d’un salaire = charges sociales).
Ce qu’il faut, c’est virer à coups de pompes toute la clique des énarques de gauche et de droite qui vivent encore et toujours la « vie de Château » sur notre compte et qui sont totalement incapables de tenir un budget.
Le meilleur exemple en date étant l’idée particulièrement stupide du « grand emprunt national » lequel contribuera uniquement à augmenter notre dette.
Bravo !
Belle conception de la démocratie !
Un homme = Un vote.
En quoi le fait d’être pauvre ou riche a-t-il la moindre importance ?
Il suffit d’être pauvre pour être honnête et d’être riche pour être malhonnête d’après vous, camarade ?
Toues les entreprises payent à l’heure actuelle un impôt d’à peu près 50% à la source sur leurs revenus.
Tous les salariés payent en charge sociales 50% de ce qu’ils gagnent avant même tout impôt sur le revenu.
Mais ça ne suffit pas au fonctionnement de l’état !
Là dessus il faut rajouter la TVA, la TIPP, la CSG, la CRDS, ...
Mais ça ne suffit toujours pas, car même avant la crise on s’endettait de 50 milliards par an. Et tout va de plus en plus mal dans les organes de la fonction publique.
Alors, on fait quoi à présent ? Maintenant que tous les « grands riches » se sont cassés, on expulse la classe moyenne en augmentant encore les impôts ?
L’état doit arrêter de gaspiller le fric du contribuable, point barre. C’est ça qu’il faut cracher à la tête de Sarkozy.
Bravo !
Un bel article de gauchiste bien dans la mode française !
Insurgez vous contre les abus des « grands riches », c’est légitime, c’est justifié.
Insurgez vous contre le bien fondé de cette mesure au moment où les recettes fiscales plongent à cause de la crise, pourquoi pas.
Mais, ces abus mentionnés mis à part, je vous signale que le bouclier fiscal profite énormément aux classes moyennes (réduction d’ISF sur la résidence principale, réduction des impôts, réduction des droits de succession) un fait soigneusement omis par la gauche.
Sinon, mon opinion, c’est que les monstres injustes et immoraux (pour reprendre le texte de l’article) ce sont les profiteurs qui estiment normal que certaines personnes doivent payer plus de 80% de ce qu’elles gagnent à la communauté. Après, étonnez vous que ces gens se barrent de France et vous laissent le c. dans l’eau ! C’est bien fait pour vous.
Alors les patrons devraient se tuer au travail pour faire plaisirs aux prolos qui, eux, font grève à tout bout de champ pour travailler le moins possible et se barrent en congés par millions du 14 juillet au 15 septembre ?
Bande de cancres, battez vous plutôt contre le seul véritable scandale : la rémunération délirante et indécente des partons de certaines boites, des banquiers, des footballeurs, des artistes connus, etc. !
Rien ne justifie des revenus individuels de plusieurs centaines de milliers d’euros alors que l’immensse majorité des gens qui travaillent gagnent juste de quoi bouffer.
Allons, allons.
On applique le principe de précaution.
Bon, c’est bien.
Mais est-ce une raison pour monopoliser l’actualité avec un virus qui, finalement, tue moins efficacement que la grippe normale ?
La réaction des autorités sanitaires est louable. Celle des journalistes et profondément débile.
Après le fantasme de la grippe aviaire, le « nous allons tous mourir sous 15 mètres d’eau » du comique Al Gore, voici le troisième épisode de grippe médiatique, ce coup ci c’est les cochons qui veulent nous tuer.
Je suis tout à fait d’accord avec l’article : encore un joli foutage de gueule médiatique pour nous faire oublier qu’on est au bord du désastre sur le plan économique. A croire que Carla Bruni ou les réformes absurdes de Nicolas Sarkozy ne parvenaient plus à détourner notre attention.
Zemmour a porté plainte contre le ton menaçant des déclarations du rappeur, pas contre le rap.
Une bonne partie des discussions ici répondent aux question « Aimez vous le rap ? », « Aimez vous Zemmour ? »
"La France vit dans une bulle, où les représentations communes
sont désormais coupées de toute réalité dans de nombreux autres
domaines."
C’est d’autant plus vrai dans les domaines de l’économie et du social ou nous sommes complètement largués depuis au moins Giscard d’Estaing.
Les enseignants sont les mieux placés pour juger ou pas de la pertinence des réformes imposées par le gouvernement. Alors, j’ai tendance à pense que leurs objections sont légitimes.
Ce qui m’ennuie, en revanche, c’est que face au constat évident selon lequel l’école produit de moins en moins de bons résultats, ces mêmes enseignants n’arrivent pas à se faire entendre lorsqu’ils font la critique objective (s’il la font) de leur travail et du système éducatif.
Que je sache, depuis 20 ans bientôt, chaque fois que l’on propose de changer quelque chose à l’école, une partie du corps enseignant s’offusque immédiatement. Alors, à force, on ne les prend plus au sérieux.
En partie seulement, oui, parce que son acte donne bien trop d’importance à un personnage secondaire, un rappeur de seconde zone qu’on aura oublié ou enterré dans quelques mois. Mais sinon, il faut porter plainte, parce qu’il y en a marre que sous prétexte d’œuvre artistique d’un niveau d’ailleurs très discutable, certains écrivent et chantent n’importe quoi.
Absolument d’accord avec vous sauf sur la dernière phrase.
Les comiques aussi injurieux que les rappeurs ne manquent pas et leurs propos choquent rarement les foules. Donc ce n’est pas trop la médiocrité ou la vulgarité qui me dérangent. Le droit de réponse, même « musclé » me semble normal aussi. Si on commence à se faire des procès pour la moindre critique acide, on va se retrouver à justifier des indignations collectives du style de celle vécue avec les caricatures de Mahomet et par censurer la liberté de presse.
Zemmour lui même est parfois excessivement méchant ou prétentieux, il me semble assez mal placé pour ne pas tolérer d’être attaqué de la même façon.
Mais je pense que nous prenons le problème sous le mauvais angle.
Les propos du rappeurs sont largement assez ambigus pour sentir la fatwa. Et là on change de registre : suivant comment on interprète ce qu’il a dit, il ne s’agit plus de critiques, d’insultes ou de liberté d’expression mais de menaces physiques.
Donc que Youssouf ait défendu le rap me semble légitime, mais il s’y est pris de façon très maladroite si c’était sa seule intention.
Enfin, c’est au tribunal de juger, pas à nous.
@ Décurion
Les bénéfices d’une entreprise sont un luxe absolument inutile à la vie de l’entreprise. La vérité est qu’une entreprise pourrait fonctionner à l’instar d’une association à but non lucratif, et clore chaque exercice en distribuant ses excédents entre les salariés.
Certes, mais il faut quand même dépenser une partie de ces bénéfices pour investir et assurer la pérennité de l’entreprise.
Par ailleurs, ce qui fait actuellement scandale, c’est le constat que ces bénéfices sont redistribués de façon trop inégale entre les employés, d’où la dérive sur le plan moral.
Mon affirmation est effectivement infamante, je ne supporte pas les idées défendues par Mr Besancenot. Il ne fait que manipuler les gens malheureux ou frustrés en sachant très bien qu’il raconte n’importe quoi et qu’il n’aura pas à payer les conséquences de ses idées révolutionnaires. La différence entre lui et Mr Le Pen est difficile à cerner.
Par contre je pense que l’on a guère d’autre choix pour conserver nos emplois que faire du protectionnisme ET baisser les charges sociales. Donc, effectivement, ce que j’ai écrit n’était pas tout à fait correct.
Personne évidemment ne défend mes idées sur le plan politique, puisqu’elles seraient obligatoirement très impopulaires si on les exposait directement.
Mais quel que soit leur discours officiel, les hommes politiques devront adapter leurs actions aux moyens de l’état. Et vu que l’état est fauché, ils devront forcément mener une politique austère et économe.
Besancenot fait un bon diagnostic de la situation, mais il se garde bien de dire quelle solution économiquement viable il adopterait.
Je suis parfaitement d’accord avec ceci
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Mais l’économie peut se prendre en un autre sens : comme une activité
au service des intérêts de la société toute entière. Dans ce cas, il
est absurde de la séparer du social. Une économie saine, c’est une
économie qui satisfait les besoins de tout le monde, et pas seulement
ceux des « winners » de la rude compétition capitaliste. Autrement dit,
il n’y aurait pas besoin de « faire du social » si l’économie était
vraiment pensée de manière démocratique, comme une activité visant à
l’intérêt public.«
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Le problème, évidemment, c’est de trouver un moyen de pousser les gens qui individuellement cherchent à maximiser leur profit personnel à agir également de façon profitable à la communauté.
Or, je pense que le capitalisme, aussi longtemps qu’il restait de dimension »humaine" remplissait bien ce rôle. Je pense que deux phénomènes récents ont complètement dévoyé le système : le capitalisme financier et la mondialisation.
Comme il n’existe pas de société ’mondiale’, les acteurs de ce capitalisme (les grands groupes) ont agit dans leur intérêt, mais plus du tout en tenant compte des obligations de respecter l’intérêt collectif. Il faudrait un code du travail international ...
Quant à l’aspect financier, à partir du moment où on a autorisé les banques à prêter 10,15 ou 20 (ou plus encore) fois leurs fonds propres, on a autorisé trop de crédit. Trop de crédit ont permis une croissance trop forte, et, comme certains l’ont dit, exponentielle, contre-nature. Il faut ensuite produire ’exponentiellement’ pour rembourser effectivement ces crédits. Folie !
Il faudrait donc rendre l’argent plus rare :
1) interdire modérer la spéculation pour éviter l’apparition ou la disparition de masses d’argent énormes. L’empêcher est impossible, cela reviendrait à réfuter la loi de l’offre et de la demande et à imposer les prix, ce qui ne marcherait pas.
2) imposer aux banques de ne pas pouvoir prêter plus que deux ou trois fois leurs fonds propres, histoire de ramener la croissance à des taux raisonnables.
Je ne suis pas un spécialiste, mais il me semble que la notion de morale en économie est un peu déplacée. Si on construit un modèle économique qui suppose les gens altruistes, je doute que l’on arrive à quoi que ce soit de solide.
Au-delà de cette constatation facile, je commenterai le mot « social » tel qu’il est perçu par le quidam moyen que je suis, totalement dénué de connaissances sur la théorie économique.
Ce que l’on appelle « social » en France n’est rien d’autre qu’une redistribution d’une partie non négligeable des profits des entreprises (45%) selon des critères décidés par la communauté. On peut toujours faire de la politique, de gauche ou de droite, concernant le bien fondé de ces critères de répartition, mais ce n’est pas ce qui m’importe ici.
Pour que cela marche il faut donc des entreprises saines qui dégagent des bénéfices et payent des impôts en France. Dans le cas contraire, lorsque le chômage explose, il y a de moins en moins d’entreprises pour payer le social et de plus en plus de gens qui en ont besoin.
Or, que se passe-t’il depuis le début de la mondialisation ? Les grandes entreprises multinationales ont décidé d’investir au maximum en Asie, où les charges sociales sont largement plus faibles que 45% des bénéfices, et de licencier un maximum en Europe, et surtout en France, pays le plus imposé du monde.
Donc, on ne peut pas compter sur ces grandes structures pour maintenir notre niveau de dépenses sociales. Seules des entreprises qui ne délocalisent pas sont suceptibles de continuer à payer 45% de charges sociales. Il s’agit des PME.
Mais, comme la concurrence intra-Europe et extra-Europe est libre (ou presque) ces PME ne sont pas compétitives et meurent petit à petit. En fait, depuis longtemps déjà, on est contraints d’emprunter et de s’endetter pour payer la facture sociale.
Moralité : soit on fait du protectionnisme pour ranimer nos PME, soit on décide de réduire ces 45% de prélèvements, notamment (surtout) en réduisant le train de vie de l’Etat, soit on fait comme si rien ne se passait en attendant le jour (proche dans ce contexte de crise) où les créditeurs de la France refuseront de nous prêter de quoi financer nos dépenses publiques. Si on augmente les impôts, bien sûr, on tue la consommation ou bien on sacrifie un peu plus la compétitivité des entreprises.
Il s’ensuivra une faillite de l’état, et alors les risques de guerre civile seront très forts, surtout si on considère objectivement le communautarisme et les tensions entre « castes » qui empoisonnent notre vie quotidienne. Je laisse les admirateurs d’Olivier Besancenot écrire ce chapitre, tout casser et mettre le feu pour réparer les injustices semblant être leur idéal.
Ce que je cherche à dire, c’est que dans notre situation, se tourner vers l’état en espérant qu’il puisse sauver l’économie est complètement illusoire. Comme l’état est fauché, il emprunte pour injecter de l’argent dans le circuit ou faire des travaux divers. Si les travaux en question portent sur des secteurs où nous sommes compétitifs ou bien des secteurs qui le seront dans l’avenir, c’est risqué, mais c’est bien. Mais de toutes façons si l’état emprunte beaucoup, cela fait monter les taux d’intérêts et pénalise les entreprises privées qui ont également besoin d’emprunter. Et si l’état n’emprunte pas, il ne fait finalement que redistribuer l’argent du contribuable d’une autre façon. Dans tous les cas, l’état ne crée aucune richesse.
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