et leur conclusion, modeste, résume bien la situation : « Considering that there is no better option at present, it is a promising practice to apply HCQ to COVID-19 under reasonable management. »
Efficacité HCQ confirmée par une étude chinoise de Wuhan (pré-publication)
Une première étude sur échantillon randomisé et en double aveugle (62 patients répartis en 2 groupes traitement classique et traitement classique + HCQ) , pré-publiée et recevable scientifiquement, venue de Wuhan, réalisée du 4 au 28 Février, confirme l’effet de la forme hydroxy-chloroquine pour diminuer la symptomatologie coronavirus et surtout éviter les réanimations (zéro dans le groupe HCQ). :
Abstract : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.22.20040758v1
Pre-print : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.22.20040758v1.full.pdf
Intéressant ce coup de gueule de dermatologues concernant le Plaquenil : "« En dermato, nous connaissons très bien ce médicament. Il est sans danger sur un traitement de 10 jours. On connaît parfaitement les effets secondaires et les précautions à prendre avec certaines personnes à risque ou âgées »«
Et dans la même veine, les aternoiements du gouvernement sont critiqués par le Prof Perronne qui appelle nos gouvernants à décider vite et bien, »comme en temps de guerre" :
@pemile
j’ai déjà répondu : cela est simplement évoqué à ce stade, ici notamment à 7:00 https://www.invidio.us/watch?v=GFkUnJ46MVI
Les chiffres qui viennent d’être annoncés dans un commentaire « Breaking NEWS » et qui sont ici sont même encore meilleurs, consultables par tous : https://www.mediterranee-infection.com/covid-19/
Si on fait un rapide calcul sur les chiffres 27/03 de IHU / APHM Méditerrannée :
14101 : patients testés
1577 patients APHM / IHU positifs
11 décès
Taux mortalité APHM / IHU = 0,7%
IHU seul
Patients traités hydroxy-chloroquine : 701 - échantillon statistiquement significatif
Nombre de décès avec plus de 3 jours de ttt : 1
Taux de mortalité : 1/701 = 0,14%
Merci pour ces infos de confirmation qui viennent du coup clore un peu certains débats un peu stériles...
Première remarque : hydroxychloroquine sulfate c’est le Plaquenil
Deuxième remarque : si on fait un rapide calcul sur les chiffres 27/03 de IHU / APHM Méditerrannée :
14101 : patients testés
1577 patients APHM / IHU positifs
11 décès
Taux mortalité APHM / IHU = 0,7%
IHU seul
Patients traités hydroxy-chloroquine : 701 - échantillon statistiquement significatif
Nombre de décès avec plus de 3 jours de ttt : 1
Taux de mortalité : 1/701 = 0,14%
Aussi bien pour APHM et surtout pour IHU, je n’ai qu’un mot pour ce résultat : spectaculaire ! Et un véritable espoir dans le contexte actuel !
@pemile
« et ? » ben rien,,, c’est juste un lien pour ceux qui veulent en savoir plus avec les courbes, etc.. Mais aucun scoop en l’espèce, juste pour info.
@pemile
avant tout, pour être tout à fait honnête, cette étude relève potentiellement des même réserves que celles qui sont faites à la pré-étude de 24 cas du Prof. Raoult, l’étude chinoise en question n’ayant que 30 cas soit des sous groupes de moins de 15 cas.
Et leur conclusion n’est pas que HCQ ne fonctionne pas, mais qu’ils ne constatent pas de différence significative entre les 2 groupes à la dose de 400mg / jour. L’étude du Prof Raoult est faite à 600mg/jour. Il se peut très bien que cette différence de posologie fasse justement toute la différence.
Quoi qu’il en soit, leur conclusion n’est pas que çà ne fonctionne pas mais : « Larger sample size study are needed to investigate the effects of HCQ in the treatment of COVID-19. » Je traduis : « Une étude sur échantillon plus large est nécessaire pour explorer les effets de l’HCQ du Covid-19. »
Quoi qu’il en soit :
Le suspens est à ce stade entier, et les résultats de la cohorte large du Prof Raoult vont être très intéressants à considérer.
@Gibi94
Pour ceux qui veulent encore monter le niveau scientifique, voici le point fait sur l’hydroxy-chloroquin par ce site américain de formation médicale ( qui est probablement une des meilleures source de suivi médical de l’épidémie depuis début février) :
https://youtu.be/vE4_LsftNKM?t=91 (à partir de 1:30 pour l’étude concernant effet in vitro de HCQ)
Et ici où le premier essai du Prof Raoult est cité (à partir de 6:45) : https://youtu.be/AToF8O5T86s?t=405
En anglais, mais de très bon niveau médical.
@agent ananas
"Les diarrhées dues aux aliments et eaux contaminés sont plus mémorables
qu’un quelconque souvenir d’effets secondaires de la nivaquine."
J’adore la formulation... Là au moins c’est clair pour tout le monde !
Note : Je précise pour les non-spécialistes, la Nivaquine c’est de la chloroquine (CQ) qui donne plus d’effets secondaires que l’hydroxy-chloroquine (HCQ) dont on parle ici.
@pemile
Je pense que côté avis cardio, on a ce qu’il faut avec Mr Douste-Blazy :
https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5945565/coronavirus-philippe-douste-blazy-veut-voir-les-medecins-liberaux-prescrire-de-la-chloroquine.html
@Eric F
Je confirme : on parle ici du nouvel échantillon du Prof Raoult (pas l’étude préliminaire de 24 cas) et les nouveaux résultats du Prof Raoult vont être à scruter de près, car 1300 cas positifs (si c’est bien la dimension de l’échantillon), c’est un bon échantillon statistique. Cet échantillon sera fiable en soi car on est sûr du caractère positifs des cas.
Ensuite, au-delà de la mortalité, il sera très intéressant de regarder les effets secondaires obtenus, et notamment les « graves », qui si ils sont absents voire très faibles confirmeront le caractère maîtrisé du risque pris.
à suivre...
@egos
"Parmi ttes ces pathologies, il en est assez peu qui se transmettent aux
personnels soignants et en envoient, dans un temps record, un nombre
appréciable ad patres."
C’est une remarque très pertinente et un argument fort supplémentaire pour agir vite, sous peine d’être dans une situation d’effondrement du système de soins dans pas très longtemps.
@Eric F
Oui, clairement, çà peut se comprendre. Mais en l’espèce :
Je pense qu’il serait licite d’élargir aux médecins libéraux qui sont en première ligne pour les cas symptomatique, quitte à le faire en centre dédiés communaux, départementaux.
En clair, le gouvernement gère sur un mode « bénéfice / risque » classique un problème qui est de fait actuellement un problème « risque fort / risque faible »... Vu que le risque fort (=décès + réa) est déjà réel et effectif, on ne voit pas très bien pourquoi on ne prend pas un risque faible (traiter par HCQ + Azithromycine) même démultiplié sur tous les cas positifs de Covid 19... (on ne parle probablement en tout et pour tout que de 150 000 à 200 000 cas, pas 2.5 millions comme pour une grippe annuelle..)
Si vous mettez dans la balance un risque fort effectif et un risque faible potentiellement efficace, le seul « risque » que vous prenez, c’est de diminuer le risque fort.
@Gibi94
la remarque est pertinente, et de nombreux biais sont impliqués en raison notamment du fait que nous sommes en phase de progression épidémique d’une part et d’autre part en raison du défaut de comptage/dépistage des cas au niveau national (même le ministère reconnaissait une fourchette entre 30 000 — soit 5% de décès — et 80 000 cas réels — soit 1.5% de décès — il y a quelques jours) mais aussi du nombre de cas de décès comptabilisés qui est imparfait au niveau national (quid des EHPAD ?), les 2 pouvant partiellement se compenser.
L’important ici n’est pas tant la valeur exacte des chiffres nationaux qui doivent tout de même être à peu près corrects en ordre de grandeur (quelques %) vu la taille de l’échantillon.
Mais même en admettant une marge d’erreur et même en retenant un taux de mortalité de 2% (taux constaté en Chine par exemple de façon à peu près constante au cours de la phase épidémique active mais majoré en fin d’épidémie par comptabilisation de tous les décès), on a un taux de mortalité 5 fois supérieur à celui pressenti dans l’échantillon du Prof Raoult. Même en ne retenant une mortalité que de 1.5% au niveau national (cas le plus favorable), on a encore malgré tout un taux de mortalité plus de 3 fois supérieur à celui du prof Raoult.
La vérité au niveau national est probablement à mi-chemin de la fourchette 5%-1.5%, aux alentours de 3% de mortalité en France, au vu du nombre de personnes en réanimation.
Mais il ne faudrait pas inverser les responsabilités dans cette difficulté à faire une évaluation correcte du taux de mortalité constaté : la difficulté de comparaison vient du manque de fiabilité des chiffres nationaux et pas de ceux du Prof Raoult qui dépiste très largement.
En complément de mon article, je voudrai relayer ici l’opinion de Jean-Michel Claverie (Ancien directeur de recherche au CNRS, mondialement connu pour ses travaux sur les virus géants) qui résume les choses d’une formule lapidaire : « Il vaut mieux de faux espoirs que de vrais morts ! »
Un extrait : "Ce qui me scandalise, c’est que d’ici aux résultats du test, on aura des milliers de morts. Mieux vaut de faux espoirs que de vrais morts. On sait que l’hydroxychoroquine est efficace in vitro pour détruire le virus, pourquoi ne pas l’essayer sur les malades du Covid-19 ? Et le plus tôt possible, sans attendre que la maladie soit à un stade sévère où les poumons sont déjà fortement atteints. On se dit, comme dans la médecine de guerre, on va essayer ça ! Quand les poumons sont trop abîmés, détruire le virus à ce stade est inutile.«
Article complet ici : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/jean-michel-claverie-mieux-vaut-de-faux-espoirs-que-de-vrais-morts_142804
Le gouvernement nous annonce que la »vague« arrive, on aurait plutôt envie qu’il nous annonce que toutes les »digues« possibles sont mises en place !
Je ne connais aucun traitement utilisé à grande échelle qui a causé plusieurs milliers de morts et encore moins envoyé plusieurs milliers de patients en réanimation en l’espace de 3 ou 4 semaines. Franchement, comment peut-on penser que le risque pris par l’utilisation large d’un traitement bien connu et avec un risque plutôt bien documenté et évalué soit supérieur au risque de laisser la situation actuelle en l’état... ?!
Encore une fois, quitte à se tromper, »Il vaut mieux de faux espoirs que de vrais morts !« ... et »au pire", on aura la confirmation d’un vrai espoir et beaucoup moins de morts !
@Eric F
cela est simplement évoqué à ce stade, ici notamment à 7:00 https://www.invidio.us/watch?v=GFkUnJ46MVI
@foufouille
« faudrait rembourser tes études. » ah ah ah... après plus de 10 ans en libéral, c’est déjà fait !
@Giordano Bruno
C’est un classique des « médications exceptionnelles » hors AMM : elles sont autorisées en milieu hospitalier, ou par certaines spécialités ici rhumato, neuro, néphro et même pédiatre... et par le médecin généraliste en renouvellement.
C’est un très grand pas... et je suis bien content d’avoir été si vite entendu !
On sent que le gouvernement doit déjà avoir des résultats non publics (Prof Raoult notamment avait récemment annoncé une série de 1300 patients consolidant ses résultats préliminaires qu’il présenterait au gouvernement avant de la rendre public) et préfère valider avant que lesdits résultats deviennent publics. Nous devrions avoir ces résultats assez vite dans les médias je pense.
@vachefolle
exact pour le long court, mais pas pour le traitement d’attaque initial où l’on peut très bien monter à 600mg/j.
Donc on peut voir le traitement de Raoult comme un équivalent ponctuel de « traitement d’attaque » et quoiqu’il en soit la durée de 6 jours limite grandement le risque.
Un tweet récent de médecin américain signalait l’utilisation de HCQ à 200mg x 2 / jour pour le coronavirus en usage interne à leur hôpital avec effet comparable à Prof Raoult.
@ Gavroche :
Je pense que tu as raison : l’hypothèse de la 2ème vague tant attendue n’a rien d’évident, même si toute prospective en ce domaine peut s’avérer hasardeuse...
Le fait le plus marquant il me semble est représenté par l’étude « Taubenbenrg et Morens, dans un article publié par le JAMA » , qui montrent que lors des épidémies précédentes, on observe au mieux un prolongement de la durée d’une épidémie mais pas d’activation de la virulence une fois le pic passé. Donc à priori, on aura affaire à un dromadaire, pas à un chameau... !
Voici une analyse bien faite par un confrère (source : http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/09/07/grippe-a-h1n1-pandemique-et-vaccin-adjuvante-au-squalene-une.html) dont je cite un extrait sur ce sujet :
"
Pas de « deuxième vague » fatale lors des pandémies précédentes
La théorie de la « deuxième vague », déjà bien ancienne, puisqu’elle date des années cinquante, cette théorie donc, repose sur l’idée qu’un nouveau virus pandémique infectant la population humaine mondiale, après avoir tâté le terrain une première fois, muterait pour devenir beaucoup plus virulent et reviendrait pour une deuxième attaque beaucoup plus meurtrière au sein de la même population. Cette théorie est née d’observations faites à partir de la pandémie de 1918, où la mortalité évoluait par vagues successives, notamment aux Etats-Unis, où il y a eu trois vagues : l’une en mars-mai 1918, la deuxième en octobre-novembre et la troisième en février-mars.
Néanmoins, tout un ensemble de bonnes raisons nous légitiment à penser que la virulence d’un virus pandémique ne s’accroît pas avec le temps. La première est simplement d’ordre logique : un virus qui arrive dans une population qui ne présente pas d’anticorps pour s’en défendre ne rencontre pas de résistance, ou alors très peu. Il ne subit donc pas de pression de sélection et n’a aucune raison de muter. C’est ce qui semble se confirmer avec ce virus type A H1N1 pandémique, qui démontre une stabilité remarquable dans le temps.
Arguments avancés par des scientifiques
Taubenbenrg et Morens, dans un article publié par le JAMA [8], mettent en doute l’hypothèse de la deuxième vague. En effet, les études rétrospectives montrent que s‘il y a eu deux ou trois vagues lors de l’épidémie de 1918, la deuxième vague s’est aussi traduite dans certains pays par une mortalité moindre par rapport à la première.
Ce qui est en faveur de l’hypothèse selon laquelle le facteur déterminant dans la mortalité observée lors de la survenue d’une pandémie dans un pays donné dépend, non du temps écoulé depuis l’apparition du virus et d’une éventuelle mutation de celui-ci qui accroîtrait sa virulence, mais de la saison pendant laquelle le virus se manifeste. C’est-à-dire que le virus, quelque soit le temps écoulé depuis son émergence, se montrera plus agressif lors d’une épidémie hivernale que lors des périodes chaudes de l’année. C’est ce qu’on constate avec les virus de la grippe saisonnière, et ceci peut s’expliquer par les effets du froid sur la transmissibilité du virus et sur les défenses de l’organisme, comme je l’expliquais plus haut.
D’après l’étude historique de J. Barry et al [7], basée sur les comptes-rendus faits par les militaires dans chaque camp aux Etats-Unis lors de la pandémie de 1918, précisant le nombre de recrues atteintes par la grippe et la mortalité, la première vague de grippe, plus légère, a eu un effet immunisant très net de type protection croisée, conférant une protection contre la maladie et contre la mortalité lors de la deuxième vague, du même niveau que celle qui est présumée (de 60 à 90%, officiellement) pour les vaccins anti-grippaux modernes.
Les auteurs en concluent qu’il est contre-productif de prendre des mesures de protection contre une pandémie légère qui permet l’immunisation des populations avec un minimum de risques de complications.
Si le facteur déterminant de la gravité d’une pandémie dans une population donnée est lié à des facteurs climatiques et saisonniers, il est logique, lors de la pandémie présente, de se tourner vers des pays de l’hémisphère sud, ayant subi de plein fouet la première attaque du virus en pleine période hivernale."
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