@ CORDIER :
Je ne suis pas en mesure de répondre à tous les commentaires, en particulier à ceux qui sont hors-sujet comme le vôtre (mon article porte sur les médias, pas sur l’intégrité de Jean-Luc Mélenchon), mais je ne peux pas laisser dire n’importe quoi sans réagir.
« le voilà sénateur et député européen avec un cumul annuel d’indemnités supérieur à 200 000 €. (...) Qu’il commence par donner plus de 60 % de ses revenus et indemnités à des nécessiteux et après, on pourra discuter ».
Mélenchon ne cumule pas de mandats. Il n’est plus sénateur depuis qu’il siège au Parlement européen. En tant que député européen, il touche 7.000 euros brut par mois, et je sais de source sûre qu’il en reverse plus de la moitié à son parti politique. En revanche, je ne suis pas aussi bien renseigné que vous sur ses dons à des associations caritatives et sur l’argent qu’il donne aux SDF dans la rue, donc je ne peux rien en dire. D’ailleurs, vous feriez peut-être mieux de faire pareil.
« Il palpe les indemnités de député euopéen, alors qu’il n’y met pratiquement jamais les pieds »
Sur quoi repose cette assertion ? Mélenchon manque très peu de séances au Parlement européen, et lorsque ça arrive il justifie ses absences sur son blog. En outre il est d’ailleurs le seul à ma connaissance à publier des compte-rendus précis et détaillés de chacun des textes votés, et à expliquer le choix de son vote (pour, contre ou abstention), en présentant ses arguments aux lecteurs de son blog. Connaissez-vous d’autres députés européens qui prennent leur rôle autant à cœur et se donnent la peine d’informer les électeurs de ce qui se passe au Parlement europeén ? Moi pas.
Voici un lien vers le compte-rendu de la session plénière du 10-11 novembre 2010, pour que tout le monde puisse en juger : http://www.jean-luc-melenchon.com/en-seance-au-parlement-europeen/10-11-novembre-2010/
« Franchement, ce qu’il peut dire des médias, je n’en ai rien à battre ».
C’est drôle : ce que vous pouvez dire de Mélenchon, ça me fait exactement le même effet... Sa position par rapport aux médias s’appuie sur une analyse objective des faits. Il ne se contente pas de critiquer, il argumente, c’est là l’intérêt de sa démarche. J’avoue que j’ai un peu de mal à saisir l’intérêt de la vôtre. Votre commentaire est caricatural au possible, on n’y trouve rien sur le fond... Allez, un petit effort : faites abstraction de votre égo (dont les dimensions n’impressionnent personne) et argumentez un peu, que diable !
Depuis quand laisser échapper un « salaud » en regardant un J.T. revient-il à rudoyer un journaliste ?
Merci ! Non, je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’être de gauche pour être choqué par la façon dont Pujadas a mené son interview. On peut être apolitique ou de droite et avoir une éthique... En revanche j’estime qu’on ne peut pas être de gauche et ne pas voir ce qui cloche.
Mon article porte sur la façon dont les stars du journalisme biaisent au quotidien le traitement des informations pour influencer l’opinion, leur fâcheuse tendance à se croire intouchables et irréprochables, et l’insupportable attitude corporatiste qu’ils adoptent dès qu’une star appartenant à leur milieu est mise en cause. Bien que Mélenchon soit au cœur de la polémique que j’utilise pour mettre en lumière ces phénomènes (et il s’agit malheureusement d’un exemple parmi tant d’autres), je ne vois pas du tout l’intérêt de votre commentaire. Si je puis me permettre, celui-ci consiste d’ailleurs en un grotesque amas de clichés sortis tout droits (au mieux) du grenier de l’UMP. Vous avez oublié de mentionner les chars russes.
De rien ! Je savais que Noël Mamère avait un passé de journaliste, mais j’ai préféré condamner les propos tenus par l’homme de gauche plutôt que de saisir la perche du corporatisme, car dans ce cas précis ce n’est pas le réflexe de l’ancien présentateur de J.T. qui me dérange le plus, c’est le positionnement de l’homme politique.
Lu sur Marianne2.fr : « Taxe sur le capital : d’où viennent les 100 milliards d’Artus ? »
Je suis désolé d’avoir choqué vos convictions économiques en qualifiant Artus de libéral... Il se trouve que j’ai fâcheusement tendance à taxer de « libéraux » tous les accompagnateurs du capitalisme, quelle que soit la couleur de leurs poils. Le titre que j’ai choisi — un peu dans la précipitation, je l’admets — n’est pas très heureux si l’on s’amuse à jouer sur les mots et si l’on s’en tient comme vous à une définition rigoureuse du mot « libéral »... Cependant, je m’en voudrais si mon manque total d’intérêt pour ces personnages vous perturbait au point d’en occulter le contenu de mon « article ».
Le fait est que ce personnage, que Ethers (voir son commentaire) situe « dans la droite ligne de la pensée économique du PS », préconise une solution qui est loin d’être celle des « socialistes » — à moins que le vent ait tourné... — et qui n’a pas très souvent la possibilité d’être exprimée dans les médias. Comme il est plutôt rare de voir des « experts » issus de gros groupes financiers donner raison à des revendications constamment mises sur la table par la gauche anticapitaliste, j’ai cru bon de faire circuler l’information... Je comprends que le sujet ne vous passionne pas — il paraît que certains se contrefoutent de l’économie au point de confondre keynésiens et libéraux — mais vous pourriez au moins me concéder le fait que les experts du tonneau d’Artus ne se sont jamais bousculés pour aller répandre dans les médias l’idée qu’il était nocif de mener des politiques de rigueur budgétaire, mais nécessaire, normal et sans danger de taxer les revenus du capital... Non ?
Il est clair que les commentateurs intervenant régulièrement sur les plateaux télé pour « faire de la pédagogie » sur l’économie — Elie Cohen, Marc Touati et leurs acolytes — font œuvre de propagande. Tout en se donnant des grands airs d’observateurs objectifs, ils peuvent asséner quotidiennement leur catéchisme libéral dans les médias de masse, sans jamais personne en face pour leur apporter la contradiction... Je ne sais pas si vous avez vu l’émission d’Arrêt sur images opposant Mélenchon à Touati (elle est librement accessible par ici), mais il font tout de suite moins les malins quand on démonte le mécanisme auquel ils ont recours pour embobiner les gens et manipuler l’opinion... En les titillant un peu, on arrive même à leur faire dire que la dette a du bon ! En revanche malheur à quiconque avance des noms lorsqu’il critique la pensée médiatique unique, car la corporation en fait aussitôt une « chasse aux sorcières »...
J’ai porté à votre connaissance des données accessibles gratuitement dans le 1er tiers de l’article. Libre à vous de payer un abonnement si vous souhaitez pouvoir lire les huit lignes restants, mais vous n’y trouverez pas forcément les informations que vous cherchez. Pour ma part, j’estime avoir déjà passé beaucoup de temps sur ce sujet, et je n’ai aucune intention d’y laisser en plus de l’argent. Si vous avez le loisir d’en découvrir plus sur le contenu de cette enquête je suis preneur, mais pour le moment j’ai d’autres choses plus urgentes à régler.
Sur ce site il est question d’une "enquête par échantillonnage sur le passage de l’activité professionnelle à la retraite« réalisée en mai 2007 par l’ESYE (équivalent de l’INSEE ?), selon laquelle en Grèce »la moyenne d’âge se situe entre 54,3 ans (employés des forces armées) et 64,2 ans (agriculture, pêche, etc)".
Même pour les militaires on est un an au dessus des 53 !
Petite comparaison à ce qui se fait en France, avec des citations tirées d’un article récent :
« Retraite à 50 ans minimum pour les (...) policiers et surveillants pénitentiaires (si 25 ans de service), ingénieurs du contrôle aérien. En 2002, en moyenne, un policier partait en retraite à 53 ans avec une pension annuelle de 21.079 euros ».
« Militaires : les sous-officiers peuvent toucher une pension au bout de 15 ans de service, quel que soit leur âge, et les officiers au bout de 25 ans. En 2006, un militaire partant à 46 ans percevait en moyenne 17.300 euros de retraite par an. Comme les autres fonctionnaires, ils peuvent cumuler leur pension avec un salaire dans le privé ».
Merci pour votre compliment ! C’est sympa comme tout de m’avoir signalé cette citation, pourriez-vous m’en communiquer le lien ?
@ xa : « Contre exemple : départ uniquement possible et obligatoire à 67 ans = age moyen à 67 ans ».
Certes. Mais c’est une mesure impossible à mettre en œuvre, à moins bien sûr que les Grecs trouvent un moyen miraculeux de parvenir au plein-emploi et interdisent les licenciements !
Je vous remercie d’avoir accompli cette recherche. J’en ai moi aussi effectué une lorsque j’ai rédigé mon article, car je n’avais pas envie de raconter n’importe quoi. Je ne comprends pas que des professionnels de l’information n’aient pas adopté une démarche similaire, sur un sujet aussi sensible, relayant des propos dont la pertinence méritait de toute évidence d’être vérifiée.
Je ne comprends toujours pas cet âge de 53 ans, car j’avais trouvé ce site qui corrobore les infos que vous donnez sur la loi de 1992, évoquant différents âges possibles de départ à la retraite selon le nombre de jours de cotisation, mais il n’y est pas question du cas particulier que vous mentionnez (pension réduite dès 53 ans à condition d’avoir cotisé 10500 jours, ou 7500 pour les travaux pénibles). J’avoue ne pas trop m’y retrouver dans ce système où les calculs sont effectués à partir des jours travaillés... Pourriez-vous m’indiquer le site où vous avez trouvé cette information ? (si vous le retrouvez, sinon tant pis)
Dans tous les cas, et vous le soulignez à juste titre, l’information telle qu’elle a été relayée par les médias se révèle totalement erronée. Elle n’a de toute évidence fait l’objet d’aucun examen critique de la part des journalistes qui s’en sont fait l’écho, et c’est bien dommage. En l’occurrence, cela en a amené certains à prendre pour la norme des cas particuliers qui semblent très minoritaires si l’on en croit les chiffres disponibles...
J’aimerais que l’on nous explique la situation réelle des Grecs plutôt que de nous faire miroiter des avantages qui n’en sont pas réellement (en quoi consistent les 13ème et 14ème mois, le montant des pensions touchées par ceux qui quittent le monde du travail à 53 ans...) et qui peuvent nous induire en erreur. Mais en même temps je ne me fais pas trop d’illusions sur le système médiatique et sa façon de gérer les informations. Il faut faire bref, ne pas trop entrer dans les détails, quitte à donner dans la caricature, en particulier à la télévision...
Mais j’aimerais bien le savoir, ce que signifie cet âge de 53 ans ! C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai pris l’initiative de poster cet « article »... Je n’ai aucunement la prétention de faire du journalisme, même amateur, car je n’ai aucune formation dans ce domaine et je ne prétends pas analyser l’actualité. Ce qui m’intéresse, c’est la façon dont les médias influent sur les mentalités, notamment lorsqu’ils présentent une certaine façon de penser comme la norme et excluent toute alternative.
Je trouve qu’il est nécessaire d’exercer un regard critique sur les médias, leur façon de travailler et le traitement qu’ils font de l’information. Je suis admiratif du travail qui est accompli par des associations comme Acrimed, des émissions comme Arrêt sur images, ou de simples internautes, notamment sur Agoravox. Aujourd’hui j’ai apporté une modeste pierre à cet édifice, dans la mesure de mes moyens. Ma formation d’historien m’amène à effectuer un travail assez proche des journalistes (utilisation de sources primaires, secondaires, critique, etc) et je constate que la paresse qu’il m’arrive de constater dans ma branche (certains historiens peu scrupuleux ne font plus l’effort de vérifier les sources, se contentant de s’appuyer sur le travail des autres, parfois jusqu’à l’excès, quitte à recopier leurs erreurs) est de plus en plus répandue dans le milieu des médias. Et ça c’est autrement plus dangereux...
Mine de rien, rédiger cet article m’a pris un temps considérable. Moi j’ai pointé le problème du doigt, après c’est aux journalistes de faire leur boulot et de rectifier le tir (à supposer qu’ils soient capables de reconnaître leur erreur). Je veux bien chercher à leur place ou passer une heure à vous expliquer la crise grecque, mais je ne suis pas rémunéré pour cela et j’avoue avoir d’autres priorités, notamment les concours que je suis en train de préparer. Dans un monde où les médias fonctionneraient correctement, ce travail n’aurait pas à être accompli par des bénévoles.
Je vous rejoins sur le fait que 53 ans, même pour une période de crise, c’est bien trop bas... Cela rend d’autant plus incroyable le fait que tant de journalistes aient répété cette information sans se rendre compte qu’elle posait problème ! Je pense que l’explication la plus plausible est la faute de frappe.
Je ne connais pas le site dont vous parlez. En tout cas, on aboutit forcément à ce genre de dérive quand on demande aux journalistes de privilégier la quantité à la qualité : il est plus rapide de faire aveuglément confiance aux dépêches plutôt que de croiser les informations ou de vérifier à la source... En tant qu’étudiant en histoire j’ai pu constater que certains historiens (parfois réputés) désireux d’arrondir leurs fins de mois faisaient pareil : ils publient des ouvrages grand public bâclés, qui sont bourrés d’erreurs et d’approximations, parce qu’ils ne prennent pas le temps de se reporter aux sources.
Premier constat : jusqu’à présent personne n’a été en mesure de me fournir une explication plausible à cet âge de 53 ans qui est censé correspondre à l’âge moyen du départ à la retraite des Grecs. Pour ma part j’en doute, mais je n’ai pas trouvé mieux que les chiffres de 2005.
Second constat : supposons que 53 ans soit actuellement l’âge moyen du départ à la retraite en Grèce (ce qui reste à prouver). Un gouvernement ne peut en aucun cas décréter que l’âge moyen du départ à la retraite sera désormais de 67 ans. Il peut fixer un âge légal, mais il ne peut en aucun cas faire en sorte que les Grecs partent effectivement à la retraite à 67 ans. Si une entreprise veut lâcher du lest, si les chômeurs ne trouvent pas d’emploi, ce n’est pas les ministres grecs qui vont y changer quoi que ce soit. Par conséquent, soit la dépêche simplifie à outrance les propos du ministre grec (53 = âge moyen actuel ; 67 = âge légal à venir), soit le ministre annonce une mesure qu’aucun gouvernement ne serait capable d’appliquer (faire en sorte que les gens quittent en moyenne le monde du travail à 67 ans). Donc soit les médias ont véhiculé une information erronée, soit ils n’ont pas relevé le fait que les propos du ministre grec constituaient un mensonge manifeste.
Troisième constat : pour moi il existe une grosse différence entre quitter le monde du travail à 53 ans (et donc toucher une pension misérable) parce qu’on a été contraint de le faire, faute de boulot disponible, et partir en retraite une fois que l’on a atteint l’âge permettant de partir à la retraite avec une pension décente. A votre avis, qu’on compris les Français qui se sont répandus en injures sur les forums à propos des Grecs après avoir entendu que l’âge moyen de la retraite était de 53 ans en Grèce ? Qu’ils se retrouvaient ensuite dans une grande précarité tout le restant de leur vie, ou qu’ils se la coulaient douce avec une pension bien confortable ? (il serait à peine caricatural de rajouter : « grâce aux aides versées par les Français qui, eux, ne font pas semblant de travailler »)
Ce que je reproche aux médias c’est d’avoir véhiculé une information pour le moins suspecte sans avoir cherché à la commenter ou à l’expliquer. La déclaration du ministre grec, telle que l’a reproduite l’agence de presse, était soit approximative, soir erronée, soit mensongère. Dans tous les cas, l’absence de reformulation claire de cette dépêche ambigüe de la part des journalistes (qui se sont contentés de la recopier ou la répéter telle quelle) a induit de nombreux lecteurs et auditeurs en erreur, renforçant ainsi l’atmosphère détestable qui règne actuellement dans les médias lorsqu’il est question de la Grèce. Les journalistes et économistes se comportent en donneurs de leçon, ils véhiculent une image très négative des Grecs : travail au noir (jusqu’à gonfler lamentablement les chiffres comme l’a fait Alain Minc), critique du fait qu’ils aient eu recours à la titrisation de leur dette (ce qui était pratiqué par tout le monde jusqu’en 2004, car légal), train de vie excessif, sans compter les éternels clichés sur les pays méditerranéens !
Il est tout de même incroyable que le budget militaire de la Grèce corresponde au double de celui de la France simplement à cause du conflit qui l’oppose à la Turquie... alors que la Grèce comme la Turquie sont membres de l’OTAN ! Jean-Luc Mélenchon a pointé cette absurdité du doigt lors du débat sur la Grèce organisé dans le cadre de l’émission « Arrêt sur images », qu’il est possible de regarder gratuitement à cette adresse. Comment prétendre sérieusement faire la police dans le monde (à supposer que ce rôle incombe aux Occidentaux, comme ils semblent si nombreux à le penser) si on n’est même pas capable d’apaiser des tensions de cette nature entre des pays membres de l’OTAN ?
Merci beaucoup pour ce lien ! Faire constamment allusion aux 13ème et 14ème mois des salariés grecs sans apporter ce genre d’explications, c’est ce que j’appelle mentir par omission et contribuer sciemment à dresser les peuples les uns contre les autres.
Précisons à tout hasard que je ne suis que l’auteur du texte... Cette photographie a été insérée par l’équipe de modération, je viens de la découvrir à l’instant. Je ne critiquerai pas la pertinence de son choix, car je n’ai aucune compétence en matière d’illustration, d’où le fait que je n’en aie pas mis. Je suppose qu’il en fallait une pour placer mon « article » en première page sur Agoravox, donc après tout pourquoi pas... Dans tous les cas, l’ajout d’une telle image ne me pose aucun problème, car cela ne dénature pas le sens de ma critique.
Et c’est comme ça sur un grand nombre de sujets ! Ce n’était pas juste un argument électoral de dire que les députés PS et UMP votaient fréquemment de la même façon au Parlement européen... Mais en France on n’a pas les pires « socialistes » : par moment, dans de grands élans de courage, il leur arrive de s’abstenir.
@ ChatquiChouine :
Je comprends votre position mais je ne la partage pas. Les européistes se fichent pas mal d’être en désaccord avec les peuples : ils ont prouvé en foulant au pied des référendums que ça ne les empêchait pas de dormir. Si Mélenchon démissionnait ça n’aurait pas grand retentissement — vous ne pensez tout de même pas que les médias informeraient correctement l’opinion sur une telle information ? — et ses adversaires politiques s’en frotteraient les mains, pour eux ça serait juste un emmerdeur de moins. J’estime nécessaire que des empêcheurs de tourner en rond tiennent tête à ces gens-là au sein du Parlement et plus particulièrement dans les commissions, ne serait-ce que pour leur donner des leçons de morale. D’une part cela permet de leur rappeler régulièrement qu’ils ont bafoué la démocratie, et d’autre part cela montre que des gens continuent de désapprouver totalement l’avenir qu’ils nous préparent, que tous les Européens ne se sont pas résignés. Surtout, cela montre aux citoyens que des gens se battent concrètement pour proposer une autre Europe. Espérons que les Européens s’en souviendront lors des prochaines échéances électorales...
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