Il y a chaque jour des éléments nouveaux à propos de cette action « réactive » des gouvernements.
Récemment les fabricants de vaccins contre la grippe H1N1 viennent d’obtenir l’immunité juridique. En cas d’effets secondaires ils ne pourront être poursuivi.
( précisions ici )
Une telle décision semble incroyable et fait réfléchir d’avantage encore le citoyen duquel on exigera probablement la vaccination.
Qu’il s’interroge sur la réaction qu’il aura alors est parfaitement légitime
et vous,
qu’en pensez vous ? (sondage)
Il est urgent d’acheter ces doses de vaccins avant qu’elles se retrouvent périmées
De plus quelqu’un appréciera beaucoup cet effort de la nation.
Tout ici bas est une question de sous
mais ne désespérons pas du genre humain
On ne choisit pas sa famille,
mais on devrait pouvoir choisir ceux qui nous représentent et représentent notre pays
grâce à la maîtrise qu’il possédait des sondages,
un homme qui n’avait aucun projet politique réel pour la France (voir l’entretien avec Loic Lemeur ici un extrait significatif ) mais détenait les informations permettant de bons choix tactiques (par exemple concernant les personnes âgées dont le vote a été déterminant*)
a accédé aux commandes de l’état.
La démocratie doit trouver la parade à ce type de manoeuvre pour que la honte infligée actuellement à la France et à tous habitants soit limitée aux cinq années de ce mandat qui s’avère de jour en jour catastrophique pour tous.
...
Oublier Sarkozy
En matière de conclusion à l’article
A présent, lorsque je vois une voiture des gens de l’ordre
juste par précaution (sourire)² car je n’ignore pas qu’ils sont divers et variés
mais parce que j’en connais qui ne me réussissent pas
je gare mon vhicule sur le côté après avoir mis mon clignotant
et les laisse passer.
Bien sur, il ne s’agit en aucun cas d’une suggestion à généraliser (sourire)²²
La couverture de télérama de cette semaine
résume d’ailleurs très bien le fond de ma pensée
Ce qui a surtout choqué dans l’interpellation musclée évoquée ici
c’est le fait que ce soit une personnalité de la presse.
Un citoyen lambda, ou même un SDF n’aurait pas occasionné autant de ramdam.
Sinon
à propos de mes pieds
oui bien sur, je les défends
Je reçois encore de temps à autre un commandement d’huissier pour un PV a reconnu abusif mais que mes divers interlocuteurs se refusent d’annuler (ils ont des ordres venus d’en haut !)
C’est précisément parceque par exemple j’ai demandé un exemplaire de ma déposition (refusé) ou la version du gendarme (refusé) ou qu’on respecte mes propos
J’ai tout de même du la première fois signer une phrase qui n’était pas de moi, le gendarme venait de téléphoner qu’il arrivait dans 10 minutes et il était déjà passablement énervé.
Il est difficile de défendre ses droits sans que l’on croit qu’il s’agit simplement de mauvaise foi et du désir de géner pour géner.
La lucarne du dialogue est parfois assez étroite.
Parfois par contre elle donne l’occasion de rencontrer des gens d’armes humains (je pense que cela doit comme pour nous dépendre aussi du réveil et des circonstances de la vie) qui vont jusqu’à intégrer la notion de prévention et de conseil, et n’usent pas systématiquement comme on l’exige d’eux, du papier de couleur.
A ceux là, je tire mon chapeau, ils contribuent à garder un souhaitable ... possible.
Pour compléter votre point de vue qui apporte d’autres éléments à cet échange,
il arrive qu’on dise à l’enseignant que je suis
"Ce doit être dur votre travail avec les enfants qui sont de plus en plus ..."
je me permets en général de les arréter là en disant
"Pas plus dur que le travail de tous les autres qui sont en relation avec du public, comme les caissières, les gens à différents guichet, les conducteurs de bus, les gendarmes,
nous souffrons tous de l’agressivité montante des uns vis-a-vis des autres,
de cette difficulté croissante à supporter le rapport à l’autre qui se renforce des expériences quotidiennes de ce même durcissement".
Oui gendarme est un boulot difficile, ceux qui le font sont en tenaille entre un public et une direction de plus en plus exigentes pour des raisons de disparition de la marge
cette marge où l’on peut échanger
où l’on peut prévenir afin de guérir
au-lieu de mettre en place trop systématiquement (ici ce sont les orientations qui en décident) des mécanismes à crans et à cliquets.
Merci pour la campagne (sourire)²
Oui
mille fois d’accord
ce n’est l’intéret de personne que la machine ne tourne pas rond et crée du dissentiment.
Or ce dissentiment je l’ai percu très vif autour de moi lorsque j’ai évoqué ma petite histoire
chacun avait un évènement très récent à évoquer
et qui lui restait (à tort ou à raison) en travers de la gorge.
Comme disait Pierre Bellemare "il y a toujours quelque chose à faire"
et là
je crois que c’est ne pas mettre des tout jeune trop top en situation d’autorité non maîtrisée par un supérieur en direct ou en différé.
Difficile, avec la concurence sauvage qui s’organise par le biais de la promotion aux résultats ici comme ailleurs.
Sinon,
oui
la compétence a augmenté
mais il y a un mais
cela renforme le sentiment de confiance voir davantage
et cela donne parfois le type d’assurance abusive que j’ai rencontré ce jour là
Il y a bien une distinction à faire dans ce que je destine d’une part à l’erreur momentanée d’une personne qui s’est emportée et que tout doit contrinuer à lui faire garder la tête froide
d’une part
et d’autre part une dérive tout à fait réelle et constatée.
D’ailleurs, quand vous dites qu’il ne faut pas jeter de l’huile sur le feu
c’est bien reconnaître qu’il y a le feu !
Oui, les gendarmes sont utiles et je ne nie pas ce que vous dites
par contre supposer qu’une arrestation se fait toujours avec violence
(je vous épargne le regard furieux et l’expression du visage de mon interlocuteur)
c’est une erreur grave que ne doit pas faire un jeune gendarme
J’ose espérer que ce n’est pas sur ce quiproquo que repose son engagement dans les forces de l’ordre ...
C’est donc lui rendre service que de lui rappeler
Or il ne m’a pas été possible de me faire entendre
d’où mon interrogation d’abord face au dictionnaire
ensuite à mon entourage (des fois que je déraillerais (sourire))
et pour finir ici même.
Pour finir il me semble important de dire qu’on ne peut que juger les actes d’une personne
et son expression à un instant donné
en aucun cas je ne me permettrais d’émettre ... le type de jugement catégorique qui m’a été retourné.
Il se trouve que j’étudie en ce moment avec des élèves une pièce de théatre de Brecht
et que j’ai eu comme un coup à la tempe en m’apercevant qu’une réfléxion qui m’avait été faite figure quasiment en l’état dans une réplique
Loin de moi l’idée de généraliser
mais un rapprochement qui se fait de lui même ... ça interpelle !
laquelle est pour moi (sourire)²
Ce qui est effectivement insupportable c’est cette parole niée
et qui est la même ici lorsque la personne a totalement tort, se fâche contre l’autre qui se retrouve à douter de lui-même.
S’en suivent des rancunes avec des principes de compensations implicites
ils m’ont fait ça ... je fais ça
que j’ai souvent entendu.
Réponse à Halman (IP:xxx.x2.255.244) le 19 janvier 2009 à 17H24
A propos du commentaire : (il semble que les indexations se fassent mal)
"ça se discute : en région parisienne, si vous avez simplement l’idée de fair remarquer poliment à un policier un excès de zèle, ou une procédure abusive, c’est automatiquement qualifié en outrage à agent.
Et très souvent, il y a provocation pour avoir le motif ’outrage’ je ne suis pas noir, pas bronzé, pas jeune, propre sur moi, et malgré ça, je bénéficie parfois de ce traitement de faveur, simplement en regardant ce qui se passe dans des contrôles au faciès systématiques, et en refusant de circuler, je considère que j’ai le droit de stationner sur lez trottoir comme n’importe quel piéton."
Cette question de "l’outrage à agent" est aussi de l’ordre du vocabulaire mal employé
et ici c’est tout à fait intentionnellement.
(on sort ici bien sur de l’évènement que j’ai donné pour aller sur les pistes du questionnement)
Les rapports entre les personnes se dégradant (et la pression mise sur les gendarmes ne peut que l’agraver) on en vient bien plus vite au recours à la loi dans une forme qui n’a plus rien d’humain.
Les mots détachés de tout contextes deviennent des absolus
ainsi en est-il de "l’outrage"
Il serait bien que les personnes concernées se rendent compte qu’ils s’éloignent progressivement de leur fonction (au moins dans son esprit)
J’ai vu en Italie des gendarmes parler, plaisanter, ou rire, bien souvent
Cela ne leur retire en rien leur autorité.
En France, j’ai le sentiment (peut-être à tort ?) qu’un fossé se creuse.
J’ai considéré ce commentaire comme constructif, même s’il s’en prend directement, si ce n’est à moi, à ce que j’évoque là,
parce qu’il pose de bonne questions et me permet de préciser un peu.
Dans un texte court comme ce témoignage, je n’ai mis que l’essentiel nécessaire à la compréhension de l’évènement, il peut donc donner l’impression que je généralise.
Il suffit de relire pour voir qu’il n’en est rien.
Ce que j’évoque ici c’est un comportement local, d’une personne dans une situation donnée, pour la rapprocher d’une autre et mettre en évidence la nécessité de nuancer les appréciations lorsqu’elles sont émises par quelqu’un qui a tendance à s’engager à fond dans le "pari perceptif" avec constamment la certitude d’avoir raison au point d’écraser la parole de l’autre.
Je vais reprendre ici les différentes observations de Robert M
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La "machine à piéger et attraper le citoyen moyen" est constituée d’hommes. Comme vous, comme nous tous, ils ont leurs états d’âme. Si si. Comme vous, comme nous tous, ils ont horreur d’être jugés collectivement.
Pour le comportement pas très recommandable d’une personne, il est à mon sens assez puéril de tirer des conclusions générales pour l’institution.
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Je ne pense pas généraliser sur les personnes,
ce que je décris est bien l’attitude d’un gendarme et je ne donne ici que des éléments factuels.
Par contre, en ce qui concerne l’institution, force est de constater que la pression mis sur les "forces de l’ordre" avec notamment le bouleversement de toutes les règles de promotion, l’incitation au rendrement ...
Les jeunes sont très sensibles à ce langage et se retrouvent bien trop vite en des situations qui auraient nécessité un long tutorat et accompagnement.
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En temps qu’enseignant, vous n’ignorez pas qu’il existe un vocable propre à chaque corps de métier ; un peu d’imagination et de réflexion vous auraient probablement permis de conclure qu’interpeller, pour un gendarme, c’est arrêter une personne (j’ai la flemme de vérifier le sens précis du mot "arrêter", vous voudrez bien m’en excuser ). Les arrestations sont souvent mouvementées, risquées pour les gendarmes ; la loi a prévu cette violence, et leur a donné des moyens coercitifs destinés essentiellement à garantir leur propre sécurité. Dans la bouche d’un gendarme (moins diplômé qu’un prof, c’est certain ; quoique, de nos jours...), cette fermeté momentanée devient "vous auriez été sérieusement malmené", ou quoi qu’il ait pu dire.
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(Il n’a pas dit malmené, mais quelque chose de beaucoup plus précis.)
Ici qui peut être d’accord avec vous ?
Bien sur, il y a des mots professionnels
Mais interpellation n’en est pas un.
Confondre interpellation et interpellation musclée n’est pas une erreur ... c’est une faute (professionnelle)
Nous sommes ici au coeur de la relation entre le citoyen et les forces de "l’ordre".
Bien sur, entre eux, les gendarmes peuvent, et c’est tout à fait normal, avoir des codes, des expressions, des appropriations particulières,
mais lorsque le jeune gendarme en vient à ne plus connaître le véritable sens d’un mot qui est au coeur même de son métier, on peut s’interroger.
Pour le gendarme Txxxxx un interpellé semble nécessairement à terre et roué de coups.
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Toute parole est susceptible d’erreur, tout être humain est faillible. Que cette personne en particulier ait eu un comportement anormal, on l’admet volontiers (encore qu’on ne dispose que d’une version : la vôtre). Mais encore une fois, c’est une personne, pas l’institution.
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En aucun cas je ne prête à l’instution le comportement de cette personne.
Mais on peut légitimement se demander si la pression de l’institution sur ces acteurs clés de la nation n’est pas excessive.
Certains excès de mots comme la tolérance zéro et certaines pratiques d’évaluation ne peuvent que provoquer, notamment chez les jeunes, une pression qui n’est pas saine et peut conduire à des excès et débordements.
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La généralisation, à mon sens, fait le lit de l’extrémisme. Un peu comme si j’attaquais l’institution "Éducation Nationale" pour les coups de règles d’un prof, ou les insultes d’un autre, ou l’alcoolisme chronique d’un troisième (un peu plus hors-la-loi que le bouillant gendarme, il me semble...). Vous seriez le premier à trouver cela disproportionné, et vous auriez raison. Ces trois expériences, personnelles, ne m’ont pas poussé à remettre en cause cette institution, parce que je les classe comme faisant partie du facteur humain (grandes causes, petits travers). C’est mon choix : je n’ai gardé presque que des bons souvenirs de l’école, comme quoi on se fait les idées qu’on veut.
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Encore une fois les deux sont distincts dans mon texte.
Ce que vous avez évoquez fait parti des mes soucis quotidiens et c’est aux acteurs même de l’éducation nationnale de s’assurer à l’interne que de tels excès ne perdurent pas (et dans l’établissement où je suis c’est un travail constant)
Celui qui critique mon travail, et accepte un retour de ma part, me rend service, et me permet d’ajuster et d’améliorer ma pratique autant que je le peux.
Il est donc du devoir du citoyen d’éviter qu’une personne n’acquiert une confiance excessive mal placée, et sache mesurer ce qui lui est nécessaire pour progresser et dans son activité professionnelle, autant pour l’usager que pour elle-même.
A condition bien sur que l’écoute de l’autre soi possible, ce que je n’ai pas senti en face de moi chez une personne que la moindre de mes paroles excédait.
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Réglez votre problème avec CE gendarme, allez en justice s’il le faut. Mais étendre ce cas à un dysfonctionnement global, recueillir "l’inquiétude" et "la rancoeur" des gens, c’est aller un peu loin, non ? On est très loin de voir des gens s’entasser dans des bateaux pour fuir notre pays, il me semble ; c’est même tout juste le contraire. C’est une belle preuve de la reconnaissance internationale de la santé de la démocratie France.
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C’est bien ce que j’ai l’intention de faire , merci.
Ici nous ne recueillons pas, nous échangeons et j’écoute ce que vous avez à dire à ce propos.
Y compris cette dérive qui viserait à une conclusion du type "contentez vous de ce que vous avez ailleurs c’est pire"
Citoyen c’est acteur de la cité.
Le rapport que vous faites entre l’attrait de la France et cet incident est de l’ordre de ce que vous condamnez.
Ce n’est pas parce que tout irait bien en France (hypothèse) qu’il faudrait ne plus prendre en compte un dysfonctionnement ... à sa mesure bien sur !
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À trop vouloir crier au loup dès qu’on voit poindre un début d’oppression (le mot est fort, c’est volontaire), nous en perdrons notre crédibilité le jour (que je souhaite ne jamais voir arriver) où ce serait vraiment nécessaire. Mais ce jour-là, il y aurait des risques à venir écrire ici, alors je suis certain qu’il y aurait bien moins de monde...
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Qui parle d’oppression ?
Il serait dommage qu’on ne puisse plus évoquer un sujet, un fait, sans nuance ?
Nous somme ici au niveau d’un petit quotidien, et la question est précisément de s’interroger sur ce qui se retrouve (ou pas) ici ou là, et les éléments qui pourraient, au niveau de la personne, ou au-delà être des agents générateurs de ce type de situation.
Je n’ai pas de réponse
mais de grâce ne noyez pas le poisson (sourire)²
En aucun cas je ne voudrais généraliser.
Mais effectivement ici c’est le cas
et ce qui m’a le plus géné c’est l’aplomb et la vivacité (pour euphémiser encore ici) de la réaction
au point que, moi qui usait du mot en son véritable sens
j’en suis venu à douter
alors qu’en face l’absolu certitude régnait.
Quelqu’un qui croit avoir raison sans nuance et sans écoute de l’autre
peut être conduit à des excès similiaires à d’autres moments
et c’est cela qui ... m’interpelle ici.
Oui ce ne sont effectivement que des questions
et en aucun cas une attaque en règle contre qui que ce soit.
S’il n’y a plus d’espace pour la parole de la personne sans qu’en face on s’énerve ...
Mon but ici est seulement d’évoquer un moment désagréable
et d’en écouter l’écho et les éventuels conseil en retours.
Quant au mot qui glisse de sens dans la bouche même de celui qui aurait du apprendre à "l’encadrer" et le respecter ...
réponse à
"Effectivement, la culture générale sous forme de QCM cela a quelque chose de grotesque.
...
Derrière cela, il y a le problème du recrutement par concours dans la fonction publique. Le concours est un mode de recrutement complètement inadapté dans une société où les savoirs professionnels bougent. Dans toutes les situations, on a besoin de savoir-faire professionnels et de culture générale : les deux sont indispensables, ils ne faut pas les opposer et surtout ne pas croire que l’un puisse remplacer l’autre."
Tout à fait d’accord et merci pour le développement concernant ce que devrait être un enseignement mathématique ouvert et fructueux.
Oui le concours est un mode de sélection dépassé,
le problème est que les compétences nécessaires en situation de travail ne s’évaluenet qu’en situation de travail sur un terme relativement long (qui excède les périodes d’essai ... car il faut tenir. Et certains, on en connait en politique, ne sont que de bons candidats)
Le pire recrutement que j’ai pu suivre était celui que nous avions le mieux préparé, la personne retenue ... ne s’est pas présentée lorsqu’elle a du entrer en fonction, elle avait candidaté ailleurs.
Ceci dit, actuellement beaucoup de propositions d’amélioration de ceci ou de cela ne visent en réalité qu’à baisser les coûts.
Le contraire pouvant être défendu ensuite, parce qu’il occasionne à son tour une nouvelle économie.
C’est à ce titre que des acteurs réformateurs courageux et compétents se font avoir en donnant des occasions (et des justifications) pour des changements qui ne sont en rien motivés par l’amélioration réelle (ici du recrutement) et qui, lorsqu’ils sont mis en place, n’étant soutenu par aucun esprit, ni valeur, s’avèrent souvent catastrophique.
Les projets de monsieur Darkozy n’ont aucune visibilité
et ne semblent dictés que par des motifs tacticiens ou de désir du moment (la dernière impulsion)
C’est précisément ce qui rend très difficile le contre
qui se retrouve à batailler en des sables mouvants en situation de guerrilla.
Le frontal ne sert ici à rien.
La pensée latérale nous dit qu’il faut créer un nouveau front (un véritable front)
là où se trouve la question
laquelle doit donc être préalablement déterrée
car la manoeuvre Darkozienne vise précisément à rendre le problème de l’enseignement illisible.
problème qui pourrait s’énoncer ainsi
"Pourquoi TOUS les systèmes d’éducations des pays développés ont ils un rendement (de plus en plus) décroissant ?"
LiesBuster
En réponse à
"Si les concours étaient aussi efficaces pour sélectionner nos agents su service public, ça se saurait.
Il suffit de voir l’enthousisame et la qualité du service et de l’accueil qui règne à l’ANPE, la Poste et à la SNCF. A quand un recrutement sur les compétences et sur la motivation, comme ailleurs ?"
Le recrutement par compétence est un piège, tout comme celui sur la motivation.
Il conduit à embaucher les meilleurs "candidats"
c’est à dire ceux qui sont les plus efficaces en phase d’entretien.
La question de l’article se situe davantage du côté de la perte de savoir (il existe la même dans la métallurgie pour la même raison de perte de culture) dans tous les enseignements modernes.
Ce que vous décrivez ici, c’est le système féodal de retour dans notre république.
Effectivement il n’a pas besoin de culture, ni générale ni autre.
Qui, dans le système d’enseignement fait pour cloisonner les savoirs (à présent souvent nommés compétences) a de la culture générale ?
Interrogeons les cadres des entreprises pour savoir qui sait par exemple de quoi la France est faite et comment elle s’est constituée ?
Les fonctionnaires sont comme les autres, ni plus, ni moins.
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