@Epsilone
Vous avez tout à fait raison de souligner que la valeur exacte de la constante de structure fine est légèrement différente de 1/137. Cette précision est essentielle pour les calculs théoriques et les expériences de haute précision. Cependant, l’approximation à 1/137 a joué un rôle historique important en attirant l’attention des physiciens sur cette constante fondamentale (mon article). Le fait que la constante de structure fine soit un nombre sans dimension et qu’elle ait une valeur proche de 1/137 a intrigué des générations de scientifiques. Cette valeur particulière semble presque « magique » et soulève de nombreuses questions sur la nature de l’univers. Pourquoi cette valeur et pas une autre ? Est-elle liée à une symétrie fondamentale de la nature ? Ces questions restent ouvertes et stimulent la recherche en physique théorique. En somme, bien que la valeur exacte de la constante de structure fine soit importante, c’est surtout son caractère mystérieux et son rôle fondamental dans la description de l’interaction électromagnétique qui en font un objet d’étude privilégié.
@rogal
Les nombres, ces entités abstraites, renferment-ils une essence, une étincelle de vie ? La question reste ouverte, et c’est peut-être là toute leur beauté.
@riemann66
Votre approche est des plus intéressantes ! Chercher une expression de la métrique d’un espace-temps relativiste complexe qui intégrerait naturellement les constantes fondamentales, dont la constante de structure fine, est une entreprise ambitieuse qui pourrait ouvrir de nouvelles voies dans notre compréhension de l’univers.
Les travaux que vous menez dans le cadre de votre projet LambdaWay sont particulièrement stimulants (un peu trop costaud pour un passionné plus de philos comme moi que de mathématiques théoriques). Néanmoins, l’idée de généraliser la métrique de Minkowski est prometteuse et pourrait conduire à des découvertes inattendues.
Il serait particulièrement curieux de voir comment vous envisagez d’intégrer la constante de structure fine dans cette nouvelle métrique. Les nombres complexes offrent un cadre mathématique riche pour explorer de nouvelles géométries, et il serait intéressant de voir comment ils pourraient être utilisés pour décrire les interactions fondamentales.
Je vous encourage à poursuivre vos recherches et à partager vos résultats avec la communauté scientifique.
@rogal
Bien que cette question dépasse le cadre de cet article, elle mérite d’être explorée plus en profondeur. Je vous remercie pour cette suggestion. Votre remarque est pertinente. La question de l’existence des nombres et de leur rôle dans la description du réel est au cœur de nombreux débats philosophiques. Si les nombres semblent être des outils indispensables pour décrire notre univers, leur statut ontologique reste une énigme. Platon, par exemple, considérait les nombres comme des entités idéales, existant indépendamment de notre monde sensible. D’autres philosophes, comme les nominalistes, affirment que les nombres sont de simples constructions mentales. Cette question, intimement liée à la nature de la réalité, mérite effectivement d’être approfondie dans un futur travail.
@Francis, agnotologue
« Je pense que cette phrase n’est pas la bonne façon de poser le problème de la (non) conscience des IA. ». Probablement, existe-t-il une bonne « façon » ? je ne sais pas, c’est confirmé dans la conclusion de l’article où modestement, je précise que cet article n’explique pas ce que c’est la conscience. Ce que je développe en travers cet article, c’est d’écrire, qu’un « truc » appelé conscience (c’est pareil pour l’intuition) que je ne sais pas définir (approche métaphysique) peut-il émerger du matériel ? Pour le résumer autrement, c’est une réflexion entre le vitalisme (un peu aussi le dualisme de Descartes) et le matérialisme.
Affirmer que l’intuition n’est jamais fiable est une simplification excessive. L’intuition est un phénomène complexe qui mérite d’être étudié et compris. En la combinant avec le raisonnement logique, nous pouvons prendre de meilleures décisions. Einstein a souvent évoqué l’importance de l’intuition dans ses découvertes, et notamment pour la théorie de la relativité générale. Paul Dirac, l’un des pères fondateurs de la mécanique quantique, est souvent cité comme un exemple de scientifique guidé par une intuition profonde. Son équation, qui porte son nom, est considérée comme l’une des plus belles équations de la physique. Werner Heisenberg a formulé son célèbre principe d’incertitude en se basant sur des considérations intuitives sur la nature de la mesure en mécanique quantique...
Pour la deuxième raison, certes, les ordinateurs peuvent effectuer des milliards d’opérations par seconde, ce qui est bien supérieur à la vitesse de traitement de l’information par un cerveau humain. Cependant, la comparaison n’est pas tout à fait juste, les ordinateurs sont spécialisés dans certaines tâches, tandis que le cerveau humain est capable d’une grande variété de fonctions cognitives.
@Aristide
Vous avez tout à fait raison. Néanmoins, bien que la définition de l’intelligence puisse varier selon les contextes et les disciplines (ou pays), notamment lorsqu’on l’applique aux machines, il reste essentiel pour l’humain de se poser la question de l’intelligence dans son sens le plus large.
@amiaplacidus
Merci pour votre commentaire. Je comprends que mon article puisse paraître long et que certaines idées puissent sembler évidentes. C’est toujours un défi de trouver le juste équilibre entre la profondeur et la concision. Pourriez-vous m’indiquer plus précisément quels passages vous semblent particulièrement banals ? Cela m’aiderait à mieux comprendre votre point de vue.
J’ai essayé d’apporter un éclairage nouveau sur ces questions en... (précisez les aspects originaux). Il est vrai que certains concepts sont largement répandus, mais j’ai souhaité les approfondir et les nuancer en les replaçant dans un contexte plus large. Je suis ouvert à toute critique constructive qui pourrait m’aider à améliorer mon travail. N’hésitez pas à partager vos idées et vos suggestions. Les échanges d’idées sont essentiels pour faire avancer la réflexion. Je suis convaincu que nos points de vue peuvent se compléter.
@Christophe
On ne peut être que d’accord, le temps et la culture sont en constante interaction. La culture façonne notre perception du temps, en lui attribuant des valeurs particulières. Par exemple, certaines cultures accordent une grande importance aux traditions et à l’ancrage dans le passé, tandis que d’autres privilégient l’innovation et le futur.
@Réflexions du Miroir
J’ai regardé votre article Le bien et le mal, une question branchée ? Du coût, je ne sais plus où j’en suis avec la notion du mal - :). Une approche à 360 degrés, à lire lentement, mais passionnant.
Les piges, c’est comme le vin, ça s’affine avec le temps... sauf que le vin, on peut le boire !
@Jean Keim
L’affirmation selon laquelle le bien est indépendant du temps, de la culture, de la pensée, etc. est très discutable. Historiquement, les notions de bien et de mal ont considérablement évolué au fil des siècles et des cultures. Ce qui était considéré comme un bien à une époque peut être jugé comme un mal à une autre, et vice versa. L’exemple de Giordano Bruno est très pertinent. À son époque, brûler un hérétique était considéré comme un acte nécessaire pour préserver la pureté de la foi et l’ordre social, le bien. Aujourd’hui, nous le considérons comme un acte barbare et intolérant, toujours le bien. Cela montre bien comment les jugements moraux peuvent évoluer avec le temps.
@Abourina
L’idée d’une récompense ultime, comme le paradis, me semble motivée par un égoïsme intrinsèque, « Je fais le bien pour obtenir une récompense ». Cette perspective induit la valeur morale des actions altruistes à une simple transaction (deal). Par ailleurs, je conçois que pour « un sage », la croyance en une vie après la mort et en une récompense divine donne un sens plus profond à l’existence. Elle offre un horizon temporel élargi et une perspective qui dépasse l’individu.
Chez les athées, qui ne s’appuient pas sur une croyance en une récompense divine L’amor fati, ou « amour du destin » (par exemple), invite à embrasser pleinement ce qui nous arrive, dans sa totalité, y compris les épreuves et les souffrances. Cette philosophie propose une alternative intéressante à la quête d’une récompense future en posant l’accent sur la valeur intrinsèque de chaque instant présent.
@Abourina
Tu veux dire une absence de précision, en fait, l’expression « le mal n’existe pas » est trop vague. Elle ne précise pas de quel type de mal on parle.
Le problème de l’absolu est ici contradictoire : l’adjectif « absolu » appliqué au mal crée une contradiction. Si le bien est absolu, parfait et indépendant, comment définir un mal qui serait son exact opposé tout en étant lui-même absolu ?
Attention pour la dimension religieuse sachant que le concept d’absolu est souvent lié aux notions de Dieu et de perfection dans les religions. Appliquer ce concept au mal semble contredire cette vision.
En fait, et en raison de sa nature relative et complexe, il est difficile de donner une définition universelle et exhaustive du mal. Plutôt que de chercher une définition d’absolu, il est plus pertinent d’explorer les différentes facettes du mal, de comprendre les raisons qui poussent les individus à commettre des actes mauvais.
@Francis, agnotologue
Bonjour,
Il y avait longtemps !
Ha ha, oui j’écris uniquement quand je suis révolté, sûrement la vieillesse - :)
Quand un imbécile fait une action …
Une façon de plus de banaliser le mal
@Christophe
La communauté juive en a probablement déduit que c’était une tentative de déresponsabiliser les coupables et je comprends que la situation est abyssale. Il existe des situations ou les mots, la rhétorique ne fait plus sens, c’est trop violent !
Dans l’article "la banalité du mal" est reprise au sens du conformisme, de lâcheté, de la faciliter, un phénomène presque bénin, c’est l’initialisation d’une chaîne causale qui va provoque des cataclysmes, un peu comme l’effet papillon. Beaucoup d’instigateurs fuient leurs responsabilités, c’est tellement visible en politique, dans le milieu médical, dans les administrations … un mal qui se généralise comme une tache d’huile.
@Jean
Tu as parfaitement raison, un article sur la photographie sans photos, c’est un tantinet frustrant. Je corrige avec le lien ci-dessous, tu cliques sur la tête de la Joconde. Merci pour la remarque pertinente.
https://gcopin.wixsite.com/gcopin/galerie
@S. Lampion
La sémantique que tu proposes a l’avantage de catégoriser les photographes et de dire, il n’existe plus beaucoup de clichés chez les photographes pros avec le post-traitement. Néanmoins, cela ne détruit pas pour autant les questions que je pose. Bienvenue dans le monde des images.
@charlyposte
Je te rejoins parfaitement, c’est pour cette raison que les antispécistes ne comprennent pas pourquoi on caresse un chat qui est un prédateur non social et que l’on becquette un cochon qui est un animal social. L’inverse serait plus logique. J’en profite pour passer une annonce : Échange jeune chat contre petit cochon sympa de race.
@Francis, agnotologue
Oui, pour moi c’est tout à fait consistant et c’est bien de le préciser, la question n’est pas « de quoi est faite la conscience ? ». Pour la petite histoire, j’ai juste buté sur les mots « chair et os ». - :)
@pemile
Oui, c’est un peu la preuve que ChatGPT est capable de générer des informations qui sont à la fois vraies et fausses ! Ces informations peuvent être vraies en ce sens qu’elles sont grammaticalement correctes et qu’elles utilisent un vocabulaire approprié. Cependant, elles peuvent être fausses ou trompeuses quand ChatGPT ne comprend pas le contexte dans lequel elles sont exprimées, surtout avec la culture intrinsèque aux langues.
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