Excellent article qui fait plaisir à lire mais dont je crains qu’il ne touche pas grand monde.
Petite remarque connexe :
Lors du 2ème tour des élections présidentielles de 2017, sur 47 568 693 inscrits, Macron a obtenu 20 743 128 voix (source Ministère de l’intérieur).
Sachant qu’au 1er tour Fillon et Mélenchon ont totalisés, à eux deux, 14 274 682 voix, et qu’au 2ème tour la moitié de leurs électeurs ont reportés, par défaut, leur voix sur Macron (selon différentes enquêtes), on peut dire que ceux qui ont souhaités, sans ambiguïté, voir Macron au pouvoir, ne représentent effectivement que 13 605 787 voix ; soit 28,6% des inscrits.
Autant dire que Macron ne représente même pas 1/3 des électeurs.
Au regard des principes de la démocratie, Macron est, selon moi, un imposteur.
Tant que les votes blancs ne seront pas pris en considération, nous auront toujours des imposteurs au pouvoir. Cela est vrai quelque soient le type d’élection.
« Tant pis pour ces c… qui n’auront rien voulu voir. Ou rien voulu entendre. Et tant pis aussi pour ceux, les clairvoyants, qui n’auront pas été entendus. »
@kimonovert
Décidément, vous y croyez !
Ce qui est dommage, c’est que les contribuables se plient sans rien dire à l’administration fiscale.
Ils préfèrent bien souvent perdre un bras plutôt que de perdre la vie.
Où est la dignité ?
L’éducation nationale n’est pas pour ouvrir les yeux des enfants au discernement et à l’analyse objective, tant elle formate les élèves au respect de l’autorité de l’Etat
Par expérience, la mienne et celle d’autres dont j’ai eu connaissance, il m’est clair que ce système est abjecte. La démocratie et les droits du citoyen sont bafoués par ces organisations.
Le peuple n’est, hélas, pas assez éveiller pour constater le déclin de la justice et des libertés.
N’importe qui peut poster un article sur Wikipédia et l’Etat ne s’en prive pas pour faire l’éloge de sa justice et des droits du citoyen.
En France, près de 100 milliards d’euros sont gaspillés, chaque année, par l’Etat, entre les agences d’Etat, le « mille-feuilles » administratif et autres institutions. Il faut bien que l’argent rentre pour financer une telle gabegie que les énarques, premiers bénéficiaires, maintient.
Est-ce que vous imaginez ce qu’ont pourrait faire avec 100 milliard d’euros ?
Comme vous l’évoquez, le sénat, controversé, représente une facture de 500 millions d’euros.
La présidence française est la plus chère d’Europe avec ses 120 millions d’euros annuel attribués au président, contre 34 millions d’euros pour la deuxième place du classement.
La loi est une chose, son interprétation en est une autre.
Je suis pour l’implication totale du citoyen dans la création et l’interprétation de la loi.
L’Etat c’est moi, c’est nous !
Pas les mafiosi de l’ENA, éminences grises de la gouvernance.
@kimonovert
J’ai bien lu.
Vous faite référence à la loi ; mais la loi, c’est eux qui la font, l’interprètent et jugent comme bon leur semble : Bercy, tribunaux administratifs et Conseil d’état sont une même famille de la lignée des énarques. C’est une corporation, ou plus exactement une mafia, distincte et indépendante des pouvoirs législatif et judiciaire. Ils ont leurs propres lois, leurs propres tribunaux, leurs propres sanctions et personne n’est en mesure de les contester : Renseignez-vous auprès du Conseil Supérieur de la Magistrature ou du syndicat de la magistrature…
Vous êtes un ancien fonctionnaire et, à vous lire, je ne crois pas que ce que j’écris vous vise.
Je pense simplement que vous n’êtes pas assez au fait de ce que sont les hauts fonctionnaires de l’administration fiscale et en particulier les énarques.
@JPCiron
« …et ainsi de suite selon la procédure, jusqu’à ce que l’on finisse pour vous rembourser »
Là, c’est quand vous tombez sur de simples emmerdeurs.
L’administration fiscale est prête à falsifier des dossiers pour justifier ses redressements, quand elle ne trouve rien dans le livre des procédures fiscales (LPF).
Pourtant, le LPF, qui n’a pas force de loi contrairement au code général des impôts (CGI), est extrêmement virulent à l’égard des contribuables.
Il convient, d’ailleurs, d’observer que le tribunal administratif se réfère sans vergogne au LPF, alors que ce dernier n’est qu’un ensemble de règles et de procédures sans valeur légales, édictées en interne par l’administration fiscale pour faire du contribuable une vache à lait sans aucun droit.
Les agents du fisc ne commettront jamais aucune faute puisque ce sont eux qui jugent du bien fondé de leurs actes (fisc + tribunal administratif + Conseil d’Etat).
Et pour porter plainte au pénal pour falsification, il faut d’abord passer le barrage du procureur, dont on sait qu’il est lié à l’Exécutif.
Bonne chance si l’administration fiscale a décidé de vous escroquer !
@kimonovert
« Qu’est-ce qu’une faute détachable ? »
C’est la bonne question.
Il se trouve que chaque fois qu’un fonctionnaire commet une faute, il se dédouane en invoquant la responsabilité de l’Etat. En d’autres termes, il affirme que sa responsabilité personnelle ne peut être engagée puisqu’il a agi dans le cadre de l’exercice de ses fonctions. Peu importe ce qu’il a fait ; il l’a fait alors qu’il était en poste.
La question de la responsabilité d’un fonctionnaire dans un délit ou un crime, commis en dehors de ses heures de travail, ne se pose pas : Généralement, les actes de malveillance de ces fonctionnaires sont commis dans le cadre de leur travail. Ils les commettent au nom et au profit de l’Etat et ainsi contribuent à l’avancement leur dossier personnel. Chacun y trouve son compte.
C’est pourquoi l’Etat protège les fonctionnaires en toute circonstance. C’est l’impunité totale puisque les énarques ont mis en place un système permettant de rapatrier dans leur giron toute affaire de délinquance des fonctionnaires : Il est bien clair que toutes les mesures sont prises pour que les affaires soient jugées par les tribunaux administratifs, c’est-à-dire par la mafia des énarques, y compris celles relevant du pénal (la circulaire FP n° 2158 de 2008 est édifiante sur le sujet).
Pour rappel, les préfectures sont sous contrôle des énarques et le parquet sous contrôle de l’Etat, c’est-à-dire, là encore, des énarques qui contrôle les ministères de l’intérieur et de la justice.
Je note que l’article 73 de la loi du 10 août 2018, dispose que :
« A raison de ses fonctions et indépendamment des règles fixées par le code pénal et par les lois spéciales, le fonctionnaire […] bénéficie […] d’une protection […] à la date des faits en cause ou des faits ayant été imputés de façon diffamatoire. »
Attaquer un fonctionnaire, c’est attaquer l’Etat. Dès lors, par le biais des rouages et verrous mis en place par les hauts fonctionnaires, les plaintes seront toujours considérées comme diffamatoires (parquet) ou rapatriées vers le tribunal administratif (contrôlé par les énarques et non par les magistrats).
Ces articles prétendant distinguer la faute personnelle de la faute de service sont une illusion car tout simplement inopérants compte-tenu du système.
@Esprit Critique
Encore faudrait-il que les modalités d’élection des représentants du peuple répondent aux exigences de la démocratie.
Combien d’élus accèdent aux responsabilités avec au moins 50% des voix des électeurs ?
Tant que le système électoral ne sera pas revu, notamment avec la prise en compte effective des votes blancs, les élections ne seront qu’une vaste escroquerie.
@JPCiron
Effectivement.
J’ajoute que dans la circulaire FP n° 2158 relative à la protection fonctionnelle des agents publics de l’Etat, le paragraphe 8 prévoit une organisation stricte visant à s’assurer de la protection sans faille des fonctionnaires :
« 8 - Organisation de la protection au sein des administrations
Les administrations dont les agents sont particulièrement exposés au risque pénal sont invitées à mettre en place une organisation pérenne susceptible d’être sollicitée rapidement et efficacement.
Les administrations veilleront à prendre toute mesure de gestion ou d’organisation qu’elles jugeront adéquates pour prévenir la survenance d’attaques ou la mise en cause de la responsabilité des agents. »
On voit bien là, l’opposition forte entre le pouvoir (toujours les énarques) et les citoyens.
Cette circulaire parle clairement « d’attaques » et d’organisation du pouvoir contre ces dernières.
@HELIOS
Spartacus a parfaitement raison et je ne vois pas le rapport avec la solidarité dans la mesure où cette campagne n’est qu’une arnaque de plus de la part de l’Etat.
La pauvreté, le chômage, les inégalités, etc. ne sont que les conséquences de l’immense gabegie de l’Etat (de l’ordre de 100 milliards d’euros par an).
Le peuple se trompe de cible car totalement lobotomisé ou enfumé par les médias officiels et les discours apocryphes des élus.
Que l’Etat nous rende ces 100 milliards, qu’il mette un terme à la corruption et aux privilèges, et vous verrez que tout ira bien mieux économiquement et socialement.
@Ciriaco
Complètement d’accord avec votre premier paragraphe. L’école est en déshérence, outre l’enseignement qui périclite, les valeurs humaines ne sont plus inculquées et il n’y a plus de morale. On préfère recruter des policiers et construire des prisons plutôt que de refonder l’école et l’éducation en général.
De même je ne vois pas, aujourd’hui, où se trouve la redistribution… l’Etat s’est, depuis longtemps, tourné vers ses propres intérêt. On peut chiffrer à 100 milliards d’euros la gabegie de l’Etat au détriment des besoins de la population.
Quant aux impôts, ils ne tiennent pas compte des particularités du tissu économique, des avantages, des privilèges, des créateurs de richesses, des laborieux qui n’ont d’autre horizon que la survie au quotidien, etc. L’impôt frappe aveuglément.
Enfin, 100% d’accord avec votre troisième paragraphe et la suite. L’individu n’existe plus mais l’individualisme prospère.
Pour le Politique, la masse est plus malléable, plus contrôlable, plus facile à manipuler par la création d’antagonisme où chacun cherche à tirer son épingle du jeu tout en déniant aux autres leurs droits les plus élémentaires.
@Ciriaco
Bien sûr… c’était une boutade.
J’adore les paradoxes et la science en soulève de nombreux.
Peut-être n’en sont-ils pas. Peut-être sommes-nous trop confinés dans nos certitudes, trop dans un carcan intellectuel.
En mathématique, les nombres complexes présentent aussi un paradoxe. On m’a appris qu’ils avaient été découverts et non pas inventé…
Merci pour vos posts intéressants.
@Ciriaco
« Le barbier d’un village rase toutes les personnes qui ne se rasent pas elles-mêmes. Le barbier se rase t-il ? »
Le barbier est-il un homme ou une femme ?
1984 ?... nous y sommes presque.
Surveillance généralisée par le biais :
- Des téléphones mobiles qui permettent de tracer géographiquement les individus.
- Des réseaux sociaux (Facebook,…) et des applications embarquant des fonctions d’espionnage des comportements et tendances des individus (Google, Amazone, jeux sur mobile,…).
- Des cartes bancaires qui permettent d’enregistrer toutes les transactions et les achats, les plus insignifiants soient-ils, avec les cartes sans contact.
- Etc.
Confiscation de la liberté d’utiliser l’argent comme bon nous semble :
- Porte-monnaie électronique contribuant à la suppression de la monnaie fiduciaire et à l’espionnage des achats les plus élémentaires.
- Limitation des retraits dans les automates bancaire.
- Justification de transferts d’argent à partir d’un certain seuil.
- Loi Eckert obligeant à faire fonctionner ses comptes sous peine de se voir spolié de ses avoirs par l’Etat.
- Etc.
Le tout accompagné d’une répression potentielle et d’un matraquage médiatique et publicitaire afin de manipuler les masses et les orienter vers le politiquement correct.
@Fifi Brind_acier
La question de la pertinence de l’union européenne, que vous soulevez régulièrement, est un autre débat.
@Fifi Brind_acier
Vous me l’avez déjà dit et j’en suis d’accord… en partie !
Cela étant, au niveau national, ce sont les énarques qui décident, nonobstant les directives de Bruxelles.
Si la commission européenne devait régir toute la politique française, à quoi servirait-il d’élire un président (hostile au frexit s’entend) ?
@babelouest
C’est une idée… mais qui n’est pas près de se concrétisée.
@babelouest
Le fait est…
A ma connaissance, 80% des candidats reçus au concours d’entrée viennent de l’IEP. 70% des élèves sont enfants de cadres d’entreprise.
Cela laisse peu de place à ceux qui sont issus du monde du travail.
Selon moi, le concept de l’ENA, tel que pensé par De Gaulle, a été dévoyé.
Il faudrait supprimer cette école et permettre aux diplômés d’universités ou d’écoles spécialisées, d’accéder aux postes de la haute administration. Il y aurait ainsi plus de diversité, plus d’idées et surtout la disparition d’une caste agissant pour ses propres intérêts.
Cela devrait également mettre un terme (?) à la mobilité des hauts fonctionnaires et aux collusions induites entre les pouvoirs.
@Ar zen
Le terme « généralité » s’entend par tendance ou proportion principale.
A chacun son expérience…
Il n’en demeure pas moins que les énarques forment une mafia qui gouverne effectivement la France. J’ajoute : dans l’intérêt de l’Etat et de son administration, non dans celui de la nation et du peuple français.
@Ar zen
L’ENA est une mafia dons les diplômés ont des postes réservés dans la haute administration. On retrouve les énarques dans tous les ministères et au sein des trois pouvoirs ; passant, par exemple, de l’exécutif au judiciaire et vis-et-versa. L’administration admet, hélas, que les énarques ont « la science infuse » et sont capables de gérer tout projet quel qu’en soit le domaine d’expertise.
Il est parfois question de supprimer cette école, du moins de permettre à des diplômés d’autres formations d’accéder à ces postes réservés mais le pouvoir des énarques est tel, qu’il semble difficile d’éradiquer la corruption sous-jacente à cette omnipotence. Les ministres passent, les énarques restent…
Différentes études sur l’ENA et les énarques ont été produites. Dans « Les Gardiens de l’état » (étude sociologique), on peut lire :
« Au-delà, il est montré que l’influence des administrateurs oscille de la pré décision au moins à la co-décision souvent. Ce pouvoir se matérialise sous trois formes principales : leur rôle-clé dans la définition interactionnelle de ce qui est « politique » et de ce qui est « administratif’, c’est-à-dire de leur propre champ de compétence ? un pouvoir relatif de blocage des projets qu’ils désapprouvent, un pouvoir de proposition enfin qui, variable selon les lieux, les dote parfois d’un rôle quasi-politique de co-auteurs de la décision. »
J’ignore si vous connaissez des énarques mais lorsqu’on en fréquente ou que l’on est amené à travailler avec eux, je pense que l’on peut aisément s’apercevoir de leurs lacunes et leur propension à changer constamment de ligne directrice.
Citations :
« L’ENA, c’est purement et simplement deux concours : un concours d’entrée et un concours de sortie. Entre les deux, rien. Et, en particulier, pas de travail de recherche, pas de travail sérieux et approfondi » (Philippe Seguin).
« Il est par ailleurs certain que les inspecteurs des finances français, s’ils sont très bien placés pour perpétuer leurs privilèges de revenu et de sécurité de l’emploi, représentent pour la société française, du fait de leur incompétence crasse en économie, un coût net plutôt qu’un gain » (Jean-Pierre Chevènement).
Macron n’a jamais cassé trois pattes à un canard…
Ce qui caractérise le plus ce pantin, piloté par ceux qui l’ont mis au pouvoir, c’est son incompétence totale (énarque oblige), son égo surdimensionné et sa vanité démesurée. Quant à ceux qui donnent les directives à macron, ce ne sont pas les mieux placés pour envisager le budget de l’armée.
Nous savons, et les familles de militaires se sont suffisamment exprimées sur le sujet, que le matériel de l’armée française est non seulement insuffisant mais encore en très mauvais état.
Les milliards à récupérer (une centaine) se trouvent dans le fonctionnement de l’Etat, pas dans celui des armées.
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