@njama
Je pense que même aux états unis un préavis est fixé dans le contrat dès que l’on a un poste « difficilement remplaçable ». Il est sans doute de moins de 3 mois, il est vrai, dans la majorité des cas. Pour les abus des multinationales je ne saurais qu’être d’accord. Je pense personnellement que l’on est maintenant dans une concurrence entre pays incitant chacun, tout à tour, à renoncer à ces acquis sociaux pour avoir moins de chômage et plus d’emploi : mais c’est une course sans fin vers une répartition de la richesse toujours moins équitable. Enfin « sans fin » jusqu’à ce que cela pète à cause de ces iniquité qui font monter les tensions de toutes sortes.
@njama
Ce n’est pas exacte qu’il n’y a pas de préavis en Angleterre :
Tout contrat de travail devra mentionner les modalités
de rupture du contrat de travail par l’une des parties. Sauf dans
certaines circonstances (notamment lors du licenciement pour faute grave
du salarié), une période de préavis devra être respectée.
La durée ne doit pas être inférieure au minimum fixé dans l’EER. Les périodes minimales de préavis sont les suivants :
Source : http://www.bensussan.fr/pages/droit-du-travail-en-angleterre/
En France en CDD on ne peut pas démissionner du jour au lendemain sauf
accord de l’entreprise, cas de force majeur ou que l’on trouve un CDI
ailleurs.
Si on trouve un CDI, on peut démissionner mais en respectant alors un préavis qui peut aller jusqu’à deux semaines
Mais si on trouve juste un meilleur CDD ou qu’on ne supporte plus son emploi et que l’on veut partir ce n’est pas possible, il faut attendre la fin de celui-ci (sur le papier du moins).
@alain-aaae
Il semblerait que cela soit 3 mois s’il n’y a pas de reprise d’activité http://www.francetvinfo.fr/politique/remaniement-les-sortants-gardent-ils-leurs-salaires-de-ministre_1697583.html mais cela ne change rien au fond sur lequel vous avez parfaitement raison.
Il y a d’autre métier où l’on peut partir du jour au lendemain et continuer à être payé ?
La question intéressante je trouve, c’est pourquoi l’auteur se sent agressé puisqu’il suppose lui même que c’est une tenue librement choisie et que la tenue n’est pas choquante en soi.
En tout cas probablement beaucoup moins que pourrait être jugée une tenue gothique ou qui laisse poindre des parties dénudées auxquelles on ne serait pas encore totalement habitué.
Nous voilà donc dans une société laïque, sensé défendre la liberté de culte et pourtant nous (puisque cela m’arrive aussi), nous disais-je, voilà mal à l’aise lorsque s’exprime cette laïcité.
Pourtant est-ce vraiment la faute de la tenue ?
Est-ce vraiment la tenue qui est un étendard ou bien nous qui voulons l’interpréter comme tel ?
Est-ce vraiment le sentiment qu’il ou elle voulait provoquer ou bien n’est-ce pas simplement de notre côté qu’il y aurait du travail à faire sur la manière dont on le perçoit ?
Pourquoi rendre responsable celui ou celle qui l’apporte du sentiment que cela provoque chez nous ?
Ces impressions, ces mécanismes et à la fin ces discours ne sont-ils pas les mêmes que ceux utilisés par ceux obligeants au port du voile dans certains pays ?
Ces pays où l’on juge qu’une femmes qui oseraient l’enlever le ferait pas seul but de provocation ?
Il y a t’il une différence à imposer d’enlever ou imposer de mettre tel ou tel vêtement, non sur un critère objectif comme celui de la sécurité mais simplement sur un critère de norme social : « ici on s’habille comme ça » ?
Pourquoi ne pouvons nous pas nous promenez nu en France ? Pourquoi un homme ne peut pas mettre de jupe ou de talon aiguille ? Pourquoi une femme doit le faire ? Est-ce la faute de la religion catholique ? Si un pays était entièrement naturiste, devrait-il reproché à ceux qui y vivent habiller leur religion ?
Est-ce que c’est vraiment la religion musulmane le problème dans le terrorisme ou la guerre ? Je ne crois pas.
Et même si ça l’était, est-ce que c’est en s’attaquant au signe visible d’une religion qu’on résoudrait un quelconque problème ? Une musulmane privée de son voile deviendrait donc libérée par une contrainte de plus ?
Dans les femmes battues, maltraitées ou privées de libertés, il est très loin de n’avoir que des femmes voilées (ou que des musulmanes).
Tout comme la femme habillée de manière provocante qui se fait violée, la femme voilée qui se fait agresser à cause de sa religion serait responsable de ce qui lui arrive ?
Si au prétexte de libérer les femmes d’être forcée à portée le voile, je les oblige à ne pas en portée, ou est la cohérence dans mon argumentation.
Ou alors il faut l’assumer comme c’est, une histoire de goût et de culture. En France, il faut s’habiller comme-ci ou comme-ça parce qu’on a l’habitude de s’habiller comme ça, parce qu’on considère que c’est une tradition. On est formé mentalement à trouver ces tenus convenables et on ne veut pas que ça change.
Si vous voulez le faire autrement, outre l’opprobre populaire, vous risquerez un jour peut être de faire face à la loi.
Au moins avec ce genre de discours on serait plus honnête avec nous même et on arrêterait de chercher à se parer de bonnes intentions en reprochant aux autres leurs choix vestimentaires.
Bonjour Cécile,
Merci pour cette démarche qui permet de faire connaître ce mal a des gens comme moi (ne connaissant pas l’hyperacousie), et essayer de faire passer par les mots l’enfer que peu représenter ces handicaps.
Faire connaître et mieux, faire ressentir, semble en effet sans doute la seule façon de luter contre les moqueries des ignorants persuadés que si les autres ne sont pas comme eux c’est parce qu’ils sont fainéants ou y mettent de la mauvaise volonté.
@Alren Je ne comprends pas trop ce que vous dites. Il me semble que dans le domaine de l’électricité, on a les acteurs suivantes :
- Les producteurs (dont EDF, engie et E.on) qui comme leur nom l’indique produise le courant.
- RTE, responsable du réseau publique haute tension.
- Les « distributeurs », responsable du réseau de distribution basse tension et des compteurs électriques. Ils sont désignés par les collectivités locales et en France c’est très majoritairement ERDF (maintenant appelé ENEDIS). C’est ENEDIS qui déploie les compteurs Linky.
- Les fournisseurs qui sont ceux qui achètent le courant au fournisseur, le revendent aux particuliers, et paie un pourcentage (TURPE) au distributeur pour l’acheminement de celui-ci. Là on retrouve encore EDF et engie, mais également d’autres comme direct energie, planètre oui ou lampiris.
Je ne vois pas trop en quoi le compteur Linky viendrait permettre aux « entreprises privées » (vous parlez des fournisseurs, des producteurs ou des distributeurs ?), de vendre du courant au prix fort.
Si un fournisseur ce met à vendre son courant plus cher que les autres, on peut en changer normalement (après il y a des cas particuliers comme Grenoble où GEG est à la fois distributeur et quasiment le seul fournisseur proposé, mais du coup ils ne sont pas concernés directement par Linky même si des projets similaires et/ou avec les mêmes types de compteurs sont à l’étude).
Je vais formuler ma réponse sous la forme de tout un tas de questions :
Est-ce que c’est l’école privée qui responsabilité les parents ou bien est-ce les parents déjà responsables qui on peut de mettre leur enfant dans le privé et donc les mettent dans le privé ?
Si on donne des sous directement aux parents pour l’éducation de leur enfant, et qu’on laisse un marché complètement privé d’école s’installer, est-ce que les parents le plus pauvres ne vont pas être tenté de mettre leurs enfants dans les écoles les moins chers pour pouvoir garder le plus d’argents possibles pour finir le mois ?
Tous les parents, pauvres ou non, ne sont pas irresponsables (ou n’ont pas la même vision de l’école), mais nul doute que certains parents choisiront une école simplement parce que c’est la moins cher, or leurs enfants n’ont rien demander.
Est-ce que si on détruit l’école publique on ne va pas créer encore plus de communautarisme. Les gens des mêmes milieux mettront leurs enfants aux mêmes endroits avec des professeurs qui pensent comme eux ?
Va-t-on encore être capable de trouver des professeurs un minimum compétent si en plus de ne pas leur fournir de formation adapté, de les laisser gérer des classes avec de plus en plus d’élèves, on les oblige aussi à avoir fait une autre carrière avant ?
Est-ce que cela apporterait une réelle plus value jusqu’au niveau collège/lycée général ?
Est-ce que enseigner n’est pas déjà un vrai métier pour lequel il faut des vrais compétences ?
Est-ce que l’on ne va pas récupérer comme professeur une majorité de personnes qui ont échoués dans le monde de l’entreprise ?
Le modèle de la Finlande ou tout est gratuit (même la cantine et les fournitures scolaires jusqu’à un certains ages) est un de ceux qui fonctionne le mieux, pourquoi ? N’est-ce pas parce que leur société accorde une grande reconnaissance au métier d’enseignant ? Est-ce qu’il ne faut pas essayer de mieux former nos enseignants, de leur accorder plus de reconnaissance afin de pousser plus de gens à avoir envie de l’être et donc à pouvoir sélectionner les meilleurs et les former à être meilleur, etc
Bref la question est loin d’être simple, pouvoir passer plus facilement du monde l’entreprise à l’école (aussi bien pour les élèves que les profs) je suis pour, mais vouloir entièrement privatisé l’école et croire que ça va résoudre les problèmes j’y crois pas. Il faut se rappeler aussi que si on abandonne des concitoyens sans leur fournir du tout d’éducation (professionnelle ou générale), on le paiera beaucoup plus cher plus tard (par le fait qu’ils ne seront pas apte à produire de la valeur pour l’ensemble du pays).
@NazPirator
C’est possible, mais ça me paraît optimiste.
Les choses se feront petit à petit, les gens verront que le système fonctionne (même s’il peut s’écrouler à tout moment) et il ne me paraît pas y avoir une limite théorique à laquelle d’un coup les gens vont retirer leur argent.
Tant que l’intérêt d’un individu seul est de continuer à confier ces bitcoins à une banque (puisque si lui seul les retire le système de s’écroule pas), il est difficile de prédire à quel moment un seuil psychologique pourrait être franchi incitant tous le monde à retirer son argent.
Surtout que si toute l’économie reposait sur le bitcoin, les états seraient plus ou moins obligés de garantir la valeur du bitcoin comme il le font aujourd’hui avec les autres monnaies pour que leur population ne soit pas lésée.
Je pense que les gens feraient plus ou moins confiance au système comme il le font actuellement. Tout le monde sait qu’on ne pourrait pas tous retirer notre argent en même temps de la banque, mais ça n’empêche pas le monde de tourner.
Il y aurait bien quelques personnes (sur Internet) pour pointer l’absurdité du système, mais on s’en accommoderait quand même suffisamment longtemps pour que le jour où la prise de conscience survient il soit trop tard pour éviter une crise.
Aujourd’hui il est de notoriété publique les 80 personnes les plus riches détiennent autant que la moitié la plus pauvre de la population (3,5 milliard d’individus).
Je trouve qu’on peut difficilement faire plus aberrant comme système, et pourtant il continue pour l’instant.
On peut imaginer un seuil où il n’y aurait plus assez de bitcoin que les échanges entre les différentes banques puissent ce faire dans de bonne condition, mais il serait plutôt très très haut je suppose.
Après il faut avoir conscience que la possibilité de gagner de l’argent avec une monnaie est aussi
ce qui fait son attrait. Si l’on gagne moins d’argent en plaçant son
argent en bitcoin plutôt qu’avec une autre monnaie qui serait aussi
accessible, ceux qui ont de l’argent préféreront l’autre monnaie et c’est eux qui imposeront leur choix de monnaie aux autres.
Selon
cette vision, une monnaie qui limite les intérêts que l’on peut
percevoir grâce à elle avec des placements a peu d’avenir. A moins bien sûr qu’elle soit une décision
politique faite par un ensemble de citoyen majoritaire qui l’imposerait
aux autres.
@bibou1324
A la base l’état c’est censé être les citoyens et défendre l’intérêt commun. Le problème que tu dénonce n’est donc pas le fait que l’état est le contrôle de la monnaie, mais que les citoyens n’est plus le contrôle de l’état (et donc de la monnaie).
C’est donc en premier lieu un problème de démocratie.
Concernant le Bitcoin, il me semble pas juste de dire qu’il est contrôlé par des citoyens. Pour moi il repose justement sur le principe d’être le plus hors contrôle possible.
Or l’idée d’abandonner volontairement le contrôle de la monnaie est assez différent de l’idée de s’en réapproprier le contrôle.
De plus, comme je l’ai déjà expliqué une autre fois dans mes commentaires, le bitcoin n’empêche pas structurellement la création de banque de dépot et de prêt bitcoin, et donc le bitcoin n’empêche pas la création d’argent par le mécanisme de la dette.
En fait c’est les variations incontrôlables de son taux qui empêche qu’il existe déjà de telle banque.
Je suis d’accord que pas prouvé n’implique pas n’existe pas.
En revanche :
- Le principe de rasoir d’Ockahm n’est pas de dire que les hypothèses suffisantes les plus simples sont vraies, mais de dire que c’est les plus vraisemblables.
Une chose n’est pas vraie jusqu’à ce qu’on prouve qu’elle est fausse. En science on découvre très souvent que les modèles que l’on considérait comme les plus vraisemblables sont faux ou ne sont vrais que dans un certain contexte. (La terre n’a jamais été plate, mais si pendant un temps on considérait que c’était le cas.)
- L’existence de Dieu ne me paraît pas une hypothèse plus simple que ça non existence.
- Il faut différencier l’existence de Dieu et la religion. L’existence de Dieu la plus simple serait de dire qu’il a créé le monde puis est parti sans s’en occuper. Les religions courantes sont elles pleines d’hypothèses et de discours dont aucun ne permet de prouver leur légitimité.
Ces hypothèses au nom du principe que vous évoquez sont donc à mon sens les moins vraisemblables. On notera d’ailleurs au passage que les religions ne sont pas d’accord entre elles.
- Les différentes formes de spiritualité apportées par les religions (la bonne conduite par crainte du châtiment éternel notamment) ont été des puissants moteurs de cohésions sociales qui on pu donner des avantages certains aux peuples qui y adhéraient (surtout à des époques ou la justice des hommes avaient peu de moyen).
Mais je pense qu’on peut trouver un meilleur modèle de cohésion sociale que de reposer uniquement sur des hypothèses infondées. Je pense qu’on peut être éduqué à faire le bien pour soi même, pour la société dans laquelle on évolue, pour nos proches, et non pas pour faire plaisir à être hypothétique qu’on aurait peur de décevoir.
Voici un avis d’un ancien élu de la mairie (donc de la mairie socialiste).
Il ne semble pourtant pas défendre l’association :
http://www.gilleskuntz.fr/
Pour que chacun se fasse son propre avis, voici les subventions de la ville accordée en 2013 :
www.grenoble.fr/include/viewFile.php ?idtf=17631&path=f5%2F17631_487_subventions2013.pdf
Si je comprends bien, au 438 000 euros de subventions, il faut ajouter 109 462 d’avantage en nature.
C’était clairement une des associations les plus subventionnées par la ville.
Reprenons les phrases « choque » de la vidéo :
- 1ère séquence, « certains disent qu’une fille est fille parce qu’elle est obligé par la société à être une fille » => Non, « certains » disent juste que s’il y a très peu de filles ou de garçons dans certains métiers, c’est en partie à cause de leur nature innée mais également en partie à cause de la manière dont ils sont considérés et traiter par la société.
- « Ils sont différents donc ils ne sont pas égaux » => Non, ils sont traités différemment dès la naissance en fonction de leur sexe donc ils ne sont pas égaux. On offre rarement un pistolet à une fille juste parce que ce n’est pas un jouet de fille, pas parce que l’on sait que cette fille là n’aime pas les pistolets. On offre rarement une poupée à un garçon parce que ce n’est pas un jouet de garçon, et non pas parce que l’on sait que ce garçon la n’aime pas les poupées.
Ce qui pose problème ce n’est pas que les garçons et les filles soient différents, c’est qu’on les traite différemment à cause de la conception que l’on a de ce qu’est un garçon ou une fille.
Ces stéréotypes que l’on impose dès l’enfance on un impact sur le comportement et le développement de ces enfants.
« L’école doit tout mélanger entre le masculin et le féminin » => L’école ne doit rien mélanger du tout. L’école doit apprendre des faites et permettre aux enfants de se développer selon leur propre nature
« Comme ça c’est plus facile, si c’est mélanger, c’est tout pareil, donc c’est l’égalité » => Déjà si c’est tout mélanger, c’est pas tout pareil c’est juste homogène. Mais ce qu’il faut voir c’est que la société est toute mélanger. C’est pas parce que statistiquement et en moyenne le groupe fille à un caractère différent du groupe garçon qu’il y a une frontière entre les deux.
Certaines filles peuvent aimer le pouvoir ou ne pas aimer les enfants, certains hommes peuvent aimer s’occuper d’enfants.
C’est en prétendant le contraire que l’on mélange tout et que l’on ment aux enfants.
« Comment je saurais si je suis bien un garçon » => C’est très simple, on t’aura expliqué à l’école que tu as un zizi donc que tu es un garçon (d’une façon plus adapté probablement ).
« Ba voilà, à force de tout mélanger, de faire comme si tout était pareil, un garçon ne sait plus s’il est vraiment un garçon, une fille ne sait plus si elle est une fille » =>
Mais c’est juste l’inverse, au lieu de « faire comme si tout » les garçons « étaient pareils » et que toutes les filles étaient pareilles, on leur explique juste que oui il y a des différences entre les filles et les garçons, mais aussi des différences entre les filles entre elles et les garçons entre eux.
C’est bien qu’on ment aux enfants puis qu’après il constate que ce qu’on leur a dit ne correspond pas à la réalité qu’on les embrouille.
C’est pas quand on leur présente la réalité.
« A t’on régler le problème de l’égalité » => pas entièrement mais on a quand même déjà fait un sacré pas en avant depuis le jour où l’on enseignait aux filles uniquement à être une bonne épouse.
« Nous avons juste créer un autre problème, celui de l’identité » => au contraire, c’est aussi un des problème que l’on a règle en partie en permettant aux enfants qui voient bien qu’il ne corresponde pas au stéréotype de ce qu’est un garçon ou une fille de comprendre qu’ils ne sont pas des monstres anormaux, et de faire comprendre aussi à la majorité qu’ils n’ont pas à avoir peur ce cette minorité, puisque cela est naturel.
« Laissez les filles être des filles, laissez les garçons être des garçons » => Je vais me répéter, « laissez les enfants être ce qu’ils veulent sans les enfermer dans des cases.
Quel est le vrai débat que la vidéo n’aborde même pas vraiment ?
Pour moi, le débat porterait sur la problématique suivante :
- On constate que la manière dont on éduque les enfants les formatent. Or dès la naissance on éduque les filles différemment des garçons.
La société actuelle traite donc de manière inégale les filles et les garçons.
Quand il y a inégalité, il est légitime de vouloir la supprimer. Personne ne comprendrait que l’on éduque de manière différente les enfants blonds et les enfants bruns.
Et là se pose une question également légitime, on peut en effet se demander si cette discrimination est absolument nécessaire à la vie en société.
Car si on ne peut vivre sans, il faut bien sur la conserver (tout en faisant en sorte d’introduire des »compensations« éventuelle pour que le sort des individus restent »équitables« ).
Mais il faut de vrais arguments pour justifier la conservation d’une discrimination basée sur le sexe. Pas juste un a priori, un »ça a toujours été comme ça« , ou un c’est »naturel" car si cela a toujours été comme cela ce n’est pas pour cela que ça ne doit pas changer, et parce que qui définit ce qui est naturel ou pas ? Pour moi tout ce qui existe est naturel.
Donc vous l’aurez compris, je ne pense pas que faire une discrimination fille/garçon dans l’éducation soit nécessaire. Par contre proposer des choses différentes en fonction du caractère et du choix des enfants bien sûr.
Si la majorité des filles préfèrent une activité et la majorité des garçon un autre, je suis bien sûr pour que chacun fasse l’activité qu’il préfère.
Mais je ne pense pas qu’en permettant aux filles qui ont envie de jouer aux policiers et aux voleurs de le faire ou bien aux garçons de faire de la danse on va bouleverser la société.
Si d’autres pensent autrement, très bien, qu’ils défendent leur vision du sujet.
Mais qu’il ne le fasse pas en prettant aux autres des idées qu’ils n’ont pas, en inventant des faux débats pour se donner raison contre un avis que personne n’a.
Personne ne veut rendre tout les enfants pareils.
Personne ne cherche à les embrouiller pour qu’ils ne sachent pas ce qu’ils sont.
Cette vidéo est tellement caricaturale qu’elle en deviendrait comique si certains ne la prenaient pas au sérieux...
La vidéo prétend quand même en gros que c’est anormal qu’une fille conduise un camion.
Ou plutôt qu’il faut cacher aux enfants qu’une fille peut conduire un camion parce que ça va les perturber...
C’est un appel complet à l’intolérance, puisque la tolérance repose sur la compréhension de l’autre et la connaissance.
« Ba voilà, à force de tout mélanger, un garçon ne sait plus s’il est vraiment un garçon » => désolé, c’est tellement ridicule que ça me fait rire.
Mais qui veut rendre les garçons et les filles totalement indifférent ? Vouloir qu’ils aient accès aux même droits et aux même possibilités d’éducation ça n’a juste rien avoir.
Vouloir arrêter de décider pour eux ce qu’ils doivent être, les autoriser à être tous différents, ça n’a rien avoir avec les obliger à être identique.
C’est complètement de la propagande genre « Le meilleure des mondes » cette vidéo.
On ne veut pas une école qui embrouille nos enfants, on veut une école qui ne leur impose de se conduire de telle ou telle manière.
Ce n’est pas « laissez les filles être des filles » le message, c’est « refusons de laisser les enfants devenir ce qu’ils veulent, imposons leur nos stéréotypes pour qu’ils deviennent ce que l’on souhaite ».
Faisons comme si une personne n’était définie que par son sexe, que
son caractère et son futur métier devait être lié uniquement à celui là.
Ignorons les différences des filles entre elles et des garçons entre eux. Faisons juste deux castes hermétiquement fermée.
Ce qui est bien c’est qu’on pourrait faire la même vidéo avec pleins de sujets.
Arrêtons d’expliquer aux enfants le principe de l’évolution, ça les embrouille. Le récit de la genèse est beaucoup plus simple et facile à illustrer.
Arrêtons d’apprendre l’histoire ou la philosophie à nos enfants. Ils n’ont pas le temps pour ça, ce qui compte c’est qu’il sache bien écrire et compter pour leur futur métier.
Arrêtons de faire croire aux enfants que les choses ne sont pas binaires, ça pourrait les amener à se remettre en question voir à remettre en question la société.
Non c’est vrai, dans cet article vous prétendez que votre vision de la société est la vision qui est structurée et que les autres visions ne seraient pas structurée.
Vous faites de la poésie mais vous ne vous appuyez sur rien de concret pour le dire.
Vous réduisez l’identité des hommes à leur sexe comme s’il suffisait de savoir le sexe d’un homme pour savoir qui il est.
Vous semblez dire que seul votre vision de l’amour est la bonne, que vous êtes mieux placé que les gens eux même pour dire si ce qu’il ressente est de l’amour authentique ou non.
Qu’appelez vous les critères fondamentaux de la vie ? Sur quelles études vous basez vous pour dire qu’ils sont fondamentaux ? Est-ce que vous considère que le fait que la mère soit une femme au foyer qui ne travaille pas est un critère fondamentale de la vie ?
Vous dites "Dans un calcul électoral constant, ils ont le regard plus souvent rivés sur les derniers sondages que sur une réflexion profonde sur le sens de la vie humaine.« => justement, ça devrai vous interroger que des politiques soutiennent des positions contre les sondages non ? Moi ça me donne une petite pointe d’espoir, malgré mon mauvais opinions de la politique professionnelle.
Qu’appelez vous la nature ? Est-ce que la société s’oppose à la nature ?
Pour moi l’être humain et la société font parties de la nature, donc l’évolution de la société quel qu’il soit fait partie de la nature. Si l’être humain détruit les ressources qu’il a besoin pour vivre et disparaît, et bien ce sera naturel, ce sera la sélection naturelle.
Si l’être humain organise une société juste, équilibrée et durable, ce sera aussi naturel.
Pour être cohérent, si jamais vous considérez que la société n’est pas naturelle, au nom de la nature vous devez aussi être interdire la médecine par exemple, puisque cela va à l’encontre de la sélection naturelle.
Si on refuse de mettre les gens dans une petite case stéréotypé »garçon/guerre/pouvoir/bricolage« ou »fille/amour/enfant/cuisine« pour dire que tout le monde est différent, vous nous accusez au contraire de vouloir dire que tout le monde est pareil...
Vous me demandez »Qui influence l’autre : celui qui indique ce qui se passe dans la vie la
plupart du temps ou celui qui indique une voie minoritaire qui ne lui
convient pas forcément ?".
Pour moi c’est très clair, celui qui influence est celui qui prétend qu’il n’existe qu’une seule voie. Celui qui indique qu’il existe une autre voie lui est dans la vérité et ne nie pas l’existence de la voie principale majoritaire.
Vous dites que je fais référence au passé, mais ma référence au passé était justement là pour vous désancrer d’un modèle pour vous montrer qu’il peut évoluer.
Pour vous la société semble figée, ce qui existe est naturel, vouloir le changer est antinaturelle. En faisant référence au passé je vous montre que ce que vous jugez naturel aujourd’hui est lié au évolution décidées dans le passé. Évolution qui paraissaient alors non naturelle.
Comment cacher les vrais question en les mélangeant derrière une théorie dont on définit soit même le sens afin qu’il soit facile à combattre...
Qui veut contraindre l’esprit des jeunes à l’école ? Ceux qui veulent leur laisser le choix dans leurs jouets et leur activité ou ceux qui veulent contraindre les filles à jouer à la dînette et faire de la danse et les garçons à jouets au foot et avoir des pistolets en plastique ?
A ma connaissance, personne ne veut pas forcer les garçons et les filles à faire les mêmes activités, on veut que si un garçon veut faire de la danse et une fille du foot il ne soit pas poussé par la société à ne pas sortir de leur rôle.
Les garçons sont différents entre eux et les filles sont différentes entre elles, il n’y a pas juste d’un côté les garçons et de l’autre les filles, il y aussi d’un côté ceux qui aiment le sport, ceux qui aime la musique, ceux qui aime lire, ceux qui aiment fabriquer...
Si vous considérez, que les garçons et les filles ont statistiquement des différences de caractères innées liées à leur sexe, en leur laissant le choix la majorité des filles fera des activités dites « de filles » et la majorité des garçons fera des activités dites « de garçon » (notons au passage que le foot par exemple est une activité considéré comme masculine en France alors qu’aux Etats-Unis le soccer est plutôt féminin).
Et les quelques garçons ou quelques filles qui sont différents pourront eux faire l’activité qui leur plaît sans se sentir oppressés par la majorité et qu’on les oblige à être différent de ce qu’ils sont.
Si vous considérez, que le comportement des garçons et des filles est dépendant (ou aussi dépendant , l’inné n’empêchant pas l’acquis) de la manière dont on les éduque, alors en défendant de les éduquer différemment au seul prétexte qu’il sont garçons ou filles (et non sur des caractères particuliers), vous défendez une société à la « Brave new world ».
C’est à dire que vous défendez une société où l’on élève et formate les enfants non en fonction de ce qu’ils sont, mais en fonction de la place que l’on souhaite qu’ils occupent dans la société.
Vous estimer alors que l’équité naturelle à la quelle deux être humains ont droits doit s’effacer devant l’intérêt la société à demeurer telle quel est.
Vous faites donc passer votre vision de la société devant les droits de l’enfant.
Pour ma part il me semble raisonnable de penser que les différences de comportement entre les filles et les garçons tient à la fois de l’inné et de l’acquis. Je suis certain que l’éducation joue un rôle.
Je comprends que l’on puisse penser que la société repose sur la vision d’homme est de femme que l’on a, mais je suis contre le fait que l’on éduque volontairement les enfants de manière différente non à cause de leur caractère mais à cause de leur sexe. Il n’y a pas si longtemps on apprenait aux filles uniquement à être bonnes épouses.
Le travail des femmes à considérablement remis en cause le fonctionnement de la société, mais qui oserait aujourd’hui en France interdire le travail aux femmes sous prétexte que ce n’est pas bon pour la société ?
Je ne dis pas qu’il faut élever forcément tous les enfants de la même façon. Mais il faut que les différences soient justifier par quelque chose. Ne pas traiter un enfant hyperactif ou surdoué de la même façon qu’un autre me parait logique, on recherche bien alors le bien être de l’enfant.
Forcer une fille à jouer à la poupée alors qu’elle veut jouer au policier ou à faire la guerre parce qu’elle est une fille et au nom de son bien être me paraît hypocrite.
Je ne crois pas que l’on puisse dire il suffit de voir les prix en 2014 par rapport à ceux de 2000.
D’abord parce que regarder le prix ne suffit pas à savoir pourquoi il a varié.
Les prix augmentaient déjà avant l’euro, et sur certaines périodes bien plus qu’actuellement (src, par exemple : http://www.statistiques-mondiales.com/france_inflation.htm).
Ensuite parce qu’une inflation, si elle était accompagnée de la hausse des salaires, n’auraient rien de gênant.
Donc, à mon avis, si on a besoin d’étude de gens compétents pour traiter de la question, on tout cas moi je ne sais pas dire quel est la part de l’euro la dedans.
Enfin, est-il possible que notre consommation d’énergie soit aussi privée que l’historique de notre navigateur internet ?
Je n’arrive pas vraiment à savoir si cette question a été écrite sur un ton sarcastique ou non. Puisque notre historique de navigation, nos FAI ou des entreprises comme Google (avec AdSense) peuvent les avoir de manières pas mal détaillé déjà...
Je reviens sur le passage :
"Pour moi dans ce deuxième cas à moins d’introduire d’autres mécanismes
dont je n’ai pas entendu parler, si on limite bien la création monétaire
en dehors du contrôle de l’état, on ne l’interdit pas totalement."
J’ai bien sûr écrit trop vite. Le mécanisme qui empêche la création de monnaie quand les épargnants acceptent de prêter leur argent avec intérêt, c’est que leur argent soit immobilisé totalement pendant le prêt, qu’ils ne puissent pas l’utiliser.
Quand les épargnants choisiront un compte d’épargne avec intérêt, en plus du risque de perdre leur argent ils devront donc en plus accepter que cet argent soit bloqué.
Bonjour, me revoilà.
Je pense que la vision théorique que vous avez du rôle du banque fausse la vision pratique réelle que joue une banque, et vous empêche du même coup de voir qu’avec des bitcoins, pourtant en numérotés et en nombre limité, la même chose est tout à fait possible.
Quand une banque augmente son bilan en accordant un prêt, elle doit provisionner les fonds nécessaires pour être en mesure d’assurer la sortie de l’argent qu’elle prête. Car quand on fait un prêt, c’est bien pour utiliser l’argent et donc le retirer de son compte de dépôt.
Donc quand un client fait un prêt, l’argent « créé » est « déposé » sur son compte.
Ensuite, si le client transfert cet argent emprunté à un autre client de la même banque, il y a bien redépôt immédiat de cette argent (l’argent sort d’un compte de dépôt pour être déposer dans un autre).
C’est cet argent emprunté puis redéposé qui permet que la colonne dépôt du bilan de la banque ne diminue pas et ainsi que la banque puisse prêté à nouveau de l’argent à d’autres clients.
Quand on dit que l’argent des dépôts est prêté aux autres clients, c’est certes un abus de langage techniquement mais c’est équivalent à ce qu’il se passe en pratique.
Car si dans une banque actuelle, tout est mélangé dans son bilan, les
dépôts des clients avec les fond propres, les crédits clientèles avec
les immobilisations de la banque, il n’empêche que c’est bien en majorité les dépôts qui permettent de financer les prêts.
Il y a plusieurs façon de décrire la manière dont le système fonctionne mais il me semble beaucoup moins trompeur de le faire ainsi que laisser croire que la phase de prêt n’est en rien lié à la phase de financement de ceux-ci, comme si les banques pouvaient créer de manière illimité tout l’argent qu’elles souhaitent et que les banques n’ont pas besoin des dépôts des clients pour accorder des prêts.
Sur quoi d’ailleurs repose l’initiative Suisse pour limiter la création de monnaie par les banques ?
Je suppose que le projet n’étant pas encore un texte concret, tout le monde n’y voit pas exactement la même chose.
Pour moi l’initiative repose justement sur le fait d’interdire aux
banques d’utiliser directement les dépôts des clients pour financer les prêts.
L’argent des clients est séparé des comptes de la banque, ainsi si la
banque coule les clients reste propriétaire de leur argent ou des
placements qui ont été fait avec.
Il me semble que l’on peut distinguer au moins deux visions différentes de ce projet :
- Dans l’un où l’on peut parler de monnaie pleine, les banques ne peuvent financer les prêts qu’en empruntant exclusivement elles-mêmes auprès d’un organisme d’état.
- Dans l’autre les banques auront deux moyens de financer les prêt qu’elles accordent :
- Soit emprunter elle même auprès d’un organisme d’état dédié à cela.
- Soit utiliser l’argent des épargnants à condition que cet argent soit explicitement confié à cette fin par les clients.
Dans ce deuxième cas, les épargnants auront en effet le choix entre plusieurs solutions :
- confier leur argent sans intérêt à la banque. C’est argent sera stocké en dehors du bilan de la banque et restera donc propriété du client en cas de faillite de la banque.
- confier leur argent en autorisant la banque à le prêter à leur nom, et ainsi avoir des intérêts mais assumer le risque qui va avec (Sachant que l’état ne se portera plus garant en cas de faillite de la banque).
Pour moi dans ce deuxième cas à moins d’introduire d’autres mécanismes dont je n’ai pas entendu parler, si on limite bien la création monétaire en dehors du contrôle de l’état, on ne l’interdit pas totalement. Ce qui risque d’arriver (et qu’on voit d’ailleurs déjà dans le système actuel), c’est que les gens (ou des entreprises) auront à la fois de l’épargne et des prêts. Ce qui crée des réserves de monnaies.
Mais ça sera certes beaucoup moins courant qu’avec le système actuelle où c’est les banques qui font cela.
Mais cessons d’ergoter (vous êtes habile pour détourner la conversation il me semble). Vous ne répondez pas à l’argumentation de fond si bien que je ne sais pas où vous en êtes dans votre réflexion.
Si je reprend notre conversation, votre premier point était de dire qu’on ne peut pas retirer ou déposer des bitcoins, qu’on ne pouvait pas faire de « faux bitcoins ».
Etes vous maintenant d’accord pour dire que le fonctionnement du bitcoin, n’empêche pas la création de banque à qui l’on confierait des bitcoins et grâces aux quelles on pourrait obtenir des prêts de bitcoins ?
Etes vous d’accord pour dire que l’existence de banques prêtant des bitcoins sans loi spécifique peuvent créer de la monnaie scripturale, c’est à dire que l’ensemble des dépôts des personnes dans ces banques peut représenter plus qu’il n’y a de bitcoins rééls (c’est à dire mon argument 1) ?
Etes-vous d’accord avec les arguments 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9 ?
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