@ilias Merci pour ce commentaire. Je n’ai encore jamais lu Capote, mais vous me donnez envie de m’y plonger... :)
@Francis, agnotologue
Oui, il y a aussi le livre de Michel Desmurget sur La Fabrique du crétin digital. On manque encore cruellement de campagnes d’information/prévention sur l’impact des écrans... Le smartphone devrait être considéré comme un enjeu de santé publique...
Il devient de plus en plus difficile de vivre sans (démarches adminstratives...), comme la bagnole en son temps, un nouveau monopole radical se met en place... Pourtant, c’est un luxe énorme de vivre sans smartphone et de reter ainsi connecté à l’immédiat autour de soi :) ... surtout quand on passe déjà ses journées devant un écran pour le travail (ce qui est mon cas...)...
@Octave Lebel Oui, je le trouve très mesuré... et j’aime sa capacité à se mettre dans l’esprit d’autrui... Dans une des chroniques de ce recueil, il se met dans la peau d’un techno-enthousiaste et c’est à la fois crédible et fabuleux... :)
@rogal
Simone Weil écrit cela dans un contexte où elle voit autour d’elle que les premières personnes à sombrer dans des idéologies de groupe aliénantes sont des personnes disposant de peu de ressources intérieures... Une vie spirituelle authentique est un antidote à toute forme de conditionnement...
Il ne faut pas s’arrêter au mot de Dieu, on pourrait le remplacer en cette occurence par sens du Mystère, ou par toute autre approche du point d’interrogation que constituent notre conscience et nos origines... Rien à voir avec les dogmes rigides et aliénants des réligions organisées, relevant plus de la contre-tradition au sens de Guénon...
@Étirév
Oui, c’est une dimension clé du travail de Simone Weil... et on peut voir à quel point nos collectifs souffrent de voir des êtres parmi les plus creux et les plus vains assumer des rôles déterminant sur l’ordre des choses matérielles...
@eau-mission
Je ne crois pas pouvoir supprimer les commentaires... mais bon, dans un sens, même les commentaires un peu hors-sujet donnent de la visibilité à l’article :)
Sinon, il m’est arrivé plus d’une fois de vouloir mettre 3 étoiles à un commentaire et que cela ne fonctionne pas ou me mette 1 ou deux étoiles...
@chat maigre
Pareil, c’est un ami qui m’a fait découvrir Jacques Lusseyran très récemment et la lecture de ces deux ouvrages m’a rempli de joie... ce sont les mots justes :)
J’ai aussi eu la chance de travailler dans des structures qui accueillent des handicapés (pas directement avec des handicapés, mais avec des enfants accueillis sur les mêmes structures) et j’ai pu lier pas mal de relations qui m’ont beaucoup ouvert l’esprit...
Il suffit de s’ouvrir et de surtout se libérer de ce concept de handicap (c’est très inhibant de ne pas considérer quelqu’un comme un humain à part entière, aussi unique et particulier que tout un chacun)...
En fait le terme même de handicap n’a de sens qu’en relation à nos sociétés ultra complexes et un peu inhumaines...
Sinon, c’est surtout un équilibre différent... mais je trouve que Lusseyran formule avec beaucoup de force et de profondeur ce que l’on vit souvent plutôt de manière intuitive et peu formulée...
Dailleurs, le plus on apprend à se connaître, le plus on apprend à reconnaître nos propres limites (pourquoi pas dès lors les appeler handicap aussi), à les accepter, et ainsi s’ouvrir à autrui...
C’est une chance immense de pouvoir rencontrer et échanger avec des personnes très différentes de nous... ça nous rend moins fou, moins étroit, et plus enclins au doute et à l’empathie.... :)
@Pauline pas Bismutée
Oui, le livre est limpide ... Ce témoignage fait du bien, un bon rappel à l’essentiel alors que la folie se donne libre cours sur toutes les antennes et autres canaux de transmission... :)
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
C’est la limite au fait de poster de coutres citations et je m’en excuse, mais soit je ne comprends pas votre commentaire, soit il me semble que vous faites un contre-sens (tout à fait explicable du fait de la brièveté des citations présentées) concernant sa pensée...
Ce qu’il développe, c’est justement le fait que sans remise en question du dogme technicien, il n’est pas possible de s’occuper correctement de la protection du vivant et des menaces que notre modèle évolutif fait peser sur nots écosystèmes...
Donc, oui, cela s’applique à la Chine également, autre variation d’une société technicienne...
L’éolien, les capteurs solaires... font partie de ce solutionisme technologique... l’approche d’Ellul est plus à rapprocher de penseurs comme Charbonneau bien sûr, mais aussi Illich, Schumacher, Mumford...
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
C’est bien ce qu’il dit... qu’au-delà de différences de formes, les deux blocs (cf. contexte guerre froide) sont tous deux animés par un même développement technicien... La Chine en est un parfait exemple qui intègre le pire des deux au service du système technicien... l’évolution contemporaine de la Chine est tout à fait en phase avec les développements d’Ellul...
@Gilbert Gosseyn
Merci pour le lien. La pensée de Charbonneau est effectviement bien complémentaire de celle d’Ellul... on sent à quelles points leurs pensées se sont mutuellement enrichies...
@Germain de Colandon
Sympa l’article... on dirait un dialogue un peu informel entre plusieurs philosophes tard le soir :) ... j’aime bien le rythme qui évoque plus qu’il ne démontre...
Merci pour le partage ! et l’oeuvre de Messiaen est vraiment très belle...
@xana
Il suffit de lire l’article et les extraits ci-dessous, voire mieux, lire l’ouvrage, pour avoir votre réponse et voir que les interviews vont plutôt dans votre sens...
Quel élément en dehors du titre vous fait penser que le livre parle de la fin du monde ?
Perso, je n’ai pas trouvé une ligne allant dans ce sens... Par contre, oui, nos sociétés telles que nous les connaissons sont au bout de la route....
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Merci :)
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Oui, ça reste quand même intéressant de le lire, car sa pensée est assez emblématique de nos pseudo-élites politiques et économiques... un rationalisme qui tourne à la croyance religieuse...
@Eric F
Oui, c’est vrai... vos deux exemples sont bien choisis !!! et les auteurs restent quand même assez prudents sur les conclusions qu’ils tirent... ils remettent plus en cause les conclusions hâtives auxquelles nous étions habitués en s’appuyant sur les découvertes archéologiques de ces 20 dernières années...
Sinon, pour la région parisienne, comme pour d’autres mégapoles, ça va être compliqué... même si on observe parfois comme à Détroit aux US des transfomrations urbaines prometteuses... mais il y a encore du chemin !!!
@L’apostilleur
C’est vrai pour les sumériens, mais à la même époque on avait encore des civilisations de cueilleurs... on a aussi découvert l’importance majeure de la saisonalité chez pas mal de peuples (sédentaires en hiver et nomades en été, ou l’inverse...)
un des autres éléments intéressant beaucoup développé dans le livre est le concept de shismogénèse, à savoir la tendance des groupes humains à se définir en opposition/en divergeance avec leurs voisins...
On a eu beaucoup de va-etvient entre sociétés agricoles et sociétés de cueillirs, ou autres sociétés hybrides... et on parle effectivement de milliers d’années... ils développent aussi des exemples de sociétés ayant développé l’agricultrue avant de décider de retourner à un autre modèle pour se nourrir...
Dire que le monde a changé avec les sumériens est raconter l’histoire par la fin... la vision simplifiée de notre chemin évolutif est souvent racontée aà partir de ce qu’on connaît de notre présent et à la lumière de celui-ci...
Quand on essaie de s’en tenir aux faits et que l’on ne cherche pas à écrire une histoire définitive de notre évolution, on se rend compte d’une bine plus grande complexité...
@L’apostilleur
Cette citation est issue d’une lettree de Bejamion Franklin en 1753... cela est difficilement transposable aujourd’hui ou presque la totalité de la population mondiale vit sous la contrainte monétaire... aujourd’hui, quelque soit le pays, sans argent, on crève... alros ici ou ailleurs... c’est plutôt le mirage d’abondance occidentale qui fait rêver...
@Eric F
Non, je ne trouve pas qu’il y ait d’idéalisation... Ils prennent de multiples exemples dans le livre, ycompris de sociétés ayant connu la violence et les inégalités bien avant nous... Un des aspect principaux du livre est vraiment de démontrer sur la base de preuve l’infinie diversite des sociétés nous ayant précédé...
"De
nombreuses villes antiques semblent n’avoir eu ni classes de
gestionnaires ni aucun autre type de strate dirigeante’’
La démonstration dans le livree est assez convaincante... notamment le fait d’avoir des sites archéologiques de grandes villes (notamment en Ukraine ou en Turquie) sur lesquels on ne trouve aucun artefact referant a un leader, une caste de prêtres ou de guerriers, pas plus que l’on ne trouve de temple ou de palais... sur certains sites on trouve que des maisons de tailles similaires, mais avec des décors et motifs différents (y comppris vaisselle et autre artefacts) extrêmement variés... ce n’est qu’un exemple parmi les nombreux exemples développés dans le livre...
En fait, il ne s’agit pas de vouloir transposer des modèles sur lesquels il nous manquera toujours des éléments pour en avoir une vision complète, mais plutôt de démontrer que nos sociétés n’émanent pas d’une évolution inéluctable...
Lç je m’éloigne du livre, mais poru répondre à la fin de votre commentaire, on peut imaginer que nos organisations vont évoluer vers bien plsu de localité pour les besoins immédiats (nourriture, eau...) tout en conservant des mécanismes de coorodination à plus grande échelle pour ce qui ne peut être traité localement.... après, c’est pas gagné !!!
@alinea
Oui, on retrouve en effet la trilogie grecque koros, hubris, ate. koros, la satiété correspondrait à la révolution industrielle puis aux 30 glorieuses, on nage en plein hubris depuis plusieurs décennies, perte de mesure complète, et on en arrive à l’ate, l’effondrement, le délitement...
Après, je ne pense pas que l’homme soit par nature un parasite auto-destructeur... comme le disait Stiegler, notre espèce est aussi un facteur de néguentropie... à partir du moment où l’on retrouve la dimension symbiotique de nos existences... nous sommes Un et nous sommes multiples...
Nous sommes une espèce relativement jeune... et on peut assez facilement considérer que nos pseudo-élites ont la psyché d’ados pas très malins, gonflés d’ego et de peurs... mais on va continuer à grandir... si on ne s’autodétruit pas complètement en route :)
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