100% d’accord avec le fond de l’article.
Mais la mesure en question a également une autre raison d’être : « la culture du résultat » mise en place dans les administrations par Sarkozy consistait à fixer des objectifs aux fonctionnaires et, pour les gendarmes, des objectifs de chiffre d’affaire réalisés à travers le racket des contrôles radars.
Dès que le « management » mortifère du résultat a été abandonné, les gendarmes ont pu su consacrer à des trucs moins cons, mais l’argent ne rentrait plus. Alors, Narcisso Plumoq a imaginé une combine infaillible : tolérance zéro pour le respect de la vitesse en rendant impossible (ou presque) ce respect aux conducteurs conditionnés par un certain nombre d’années de conduite à 90 km/h ; et en même temps, privatiser les contrôles radars, non pas pour soulager les gendarmes, mais parce qu’il y a de la cheufrai sur la table.
Comme disait Ségolène qui n’en ratait pas une à l’époque où elle avait accès aux micros, c’est gagnant-gagnant :
- les caisses de l’état retrouvent une alimentation qui commençait à se tarir.
- les copains vont s’en mettre plein les fouilles (et ils ne sont pas ingrats, les copains, ils ont de l’éducation, ils savent renvoyer l’ascenseur).