Les commentaires de Le Parisien Patriote

@Pere Plexe
qu’est-ce qui vous dérange de ce texte ?

@jocelyne
pouvez-vous développer ?

@Crab2
un bon point pour vous, je me sens plutôt de culture chrétienne, je suis déiste, et considère qu’effectivement on a trop tendance à oublier les athées et laiques.

@Freedom of speech Merci ! J’avais perdu le fil ses derniers de temps, cela fait donc chaud au coeur de constater que l’on peut être lu et entendu

@charlie oui en effet, cette situation est bien inconfortable mais je suis ouvert au débat d’idée et ne fait pas de procès d’attention. J’ai l’amour de mon pays et je ne l’abandonnerai jamais. La France n’a évidemment pas de race, mais elle a des valeurs.

@L’enfoiré encore Brassens ?

100% d’accord avec vous Citrik

Désolé franc, mais j’ai justement voulu écrire un article antiraciste, en précisant bien que pour moi « Noir n’existe pas », mais j’aurais aussi pu écrire « Blanc n’existe pas ». Mais il y a bien des français de souche et des français d’adoption et pour vivre en harmonie et partager une communauté de destin, les français de souche ne doivent pas s’interdire de critiquer les français d’adoption pour mieux les inclure dans un projet commun. Ils ne doivent pas céder au chantage antiraciste dominant. Le discours antiraciste institutionnel consiste à voir dans le fils d’immigré africain un « Black ». On veut l’enfermer dans la communauté « Black », alors qu’on devrait déracialiser cette question. Le coup de maître de SOS racisme est d’avoir immédiatement associé le discours intégrationniste ou assimilationniste à un discours raciste, alors que c’est tout le contraire. D’ailleurs c’est amusant de constater que chez certains le discours assimilationniste est un discours colonialiste, comme si l’on colonisait l’immigré. Absurde. Pour revenir sur votre idée du fameux canon esthétique et universel de la blancheur, je considère qu’il est davantage le fait d’une domination sociale et culturelle de la représentation (les chefs sont blancs), que d’une préférence naturelle. Dans certaines tribus isolées ce canon blanc n’existe absolument pas. Mais peu m’importe, car le fond de mon message est que la république n’a pas de couleur, mais par contre elle a une Histoire, des valeurs, des principes, qui doivent être partagés par tous. Si ce socle identitaire n’est pas renforcé et affirmé nous allons alors vivre dans une société de communautés à l’anglo-saxonne, une société raciste. 

Vous avez parfaitement raison, on doit pouvoir dénoncer tous les racismes. Et effectivement une mère maghrébine, qui refuse de marier sa fille française à un français de souche, cela devrait tout autant révolter nos amis de la main jaune.

Vous avez tout à fait raison sur Barack Obama. Cela me consterne quand j’entends dire que Barack Obama est Noir. Non seulement il ne partage pas la même histoire que les Noirs Américains puisque son père est né en Afrique et n’est pas descendant d’esclave, et comme vous le dite sa mère est Blanche. Cette condescendance, envers le fameux « président noir » m’énerve au plus haut point. Tout comme sa marionnette des guignols qui est tout simplement raciste. Car pourquoi devrait-il avoir la voix des doublures des noirs américains ? Alors dans l’article quand je dis « car Barack Obama est...Noir » je fais une citation de la « doxa » qui s’émerveille devant le « président noir », alors qu’il ne l’est pas. C’est un bel exemple, du racisme de gauche, donner des qualités messianiques à un type juste du fait de sa couleur de peau. Je commence l’article en disant « je suis raciste », car j’ai moi même été porteur de ce racisme de gauche, comme les autres je me suis émerveillé de l’élection d’Obama, et comme les autres j’ai mis beaucoup de temps à m’enlever de la tête qu’il était le « président noir », celui envers lequel il fallait avoir toute l’indulgence due à ce symbole.

Je suis donc d’accord avec vous. Mais j’aimerais préciser qu’être républicain ce n’est pas être égalitariste. Egalité en droit et en devoir pour tous, c’est un principe non négociable. Mais il ne faut pas nier les différences sociales, culturelles, sexuelles, etc. C’est une erreur d’étendre le principe d’égalité de droit à l’égalité autoritaire et absolue. Dans la république des chiffres, 1 a les mêmes droits que 2, mais 1 n’est pas égal à 2 pour autant.

Je vous invite à lire les commentaires plus bas, vous aurez des surprises. Cet article est aussi une invitation à aller contre les a priori idéologiques.

En effet vous comprenez mal l’article.

Vous m’avez mal lu. Je suis moi même d’origine noire puisque j’ai des grands parents noirs. Je prenais simplement l’exemple des concepts de Nègre et de Black pour montrer à quel point ils sont vides de sens. Le Noir n’est en réalité que Noir dans l’œil du Blanc. Il n’a pas à se sentir Noir ou Black. Est-ce qu’un Blanc français, se sent Blanc ? Non il est juste français. Il doit en être de même pour les dits "noirs français".

Vous m’avez mal lu, mon discours consiste justement à dire qu’il n’y a pas de race en France. Car la République est une et indivisible et ne reconnait pas les races. Les vrais racistes sont ceux qui voient un fils d’immigré africain comme un Noir, un Nègre ou un Black. Ces 3 concepts sont en réalité vagues et vident de sens.

Ce que vous dite sur les différents signifiants de « noir » est tout à fait juste, ayant moi même des grands parents « noirs » j’ai longtemps réfléchi à cette question. En effet la culture française ne reconnait pas la race, contrairement aux sociétés anglo-saxonnes.

C’est navrant d’être autant mal lu et incompris. Mon texte était justement un hommage au métissage, ayant moi même des origines noires. Exiger d’un fils d’immigré né en France qu’il « apprenne » mes valeurs et mon histoire, je ne comprends pas vraiment où est le rejet la dedans ? Les mots ont un sens, j’exige que mon frère d’adoption « apprenne », je n’exige pas qu’il « adopte »... J’essaye juste de donner du sens et de la cohérence au droit du sol auquel je suis attaché. Être différent ce n’est ni bien, ni mal, c’est juste être différent. Mais dans nos différences, il y doit y avoir un socle de valeur commune. D’ailleurs savez-vous dans combien de pays du monde le droit du sol existe ? Le politiquement correct a encore de beaux jours devant lui, il serait temps de pouvoir un jour traiter de ces questions sereinement sans se faire insulter.

Quelles ambiguïtés sont-elles nécessaires de lever ?

Vous m’avez également mal lu Eric je vous renvoie aussi à ma réponse faite à Doume 65 plus haut.

Débat stérile.