A quand la reconnaissance du vote blanc ?
En France, pays démocratique et prônant les droits de l’homme,
le vote blanc est considéré comme un vote nul et laisse le scrutin décider pour
ce dernier. Certaines statistiques récentes (et se voulant rassurantes ?) chiffrent
les votes blancs jusqu’à 5 % des inscrits. Souvent, les médias, déboussolés, il n’y
a que pour cela se mettre le 20h en bruit de fond, et n’y comprenant
strictement rien, nous assomment avec ce synonyme : "abstention civique",
quelle belle association de mots... "S’abstenir"... "Civique"...
Si l’on va voter, si l’on se déplace jusqu’aux urnes, est-ce
réellement par abstention ? Est-ce réellement pour ne rien dire, ne rien
signaler ? Ne serait-ce pas plutôt le reflet d’un acte manifeste ? Un acte
volontaire et signifiant en réponse à ces partis politiques (et pourtant peut-être
trop multiples mais sclérosés) et n’inspirant pour le votant, l’électeur "nul"
que méta-civi-physique fortunée voire... rien-tout-aussi-bien ? A combien de "guerres"
stériles n’intéressant que les premiers concernés devons-nous, au jour le jour,
un jour ou l’autre, en accepter la pitoyable image et compter les points ?
Combien de candidats sachant pertinemment qu’ils ne seront jamais élus mettent
des bâtons dans les roues de leurs leaders (vous noterez au passage l’emploi du
pluriel). Villepin critique Sarko, et celui-ci ne se prive pas de lui renvoyer
la balle. Ségolène voit, quant à elle, sa course aux élections présidentielles
perturbée par de vieux acharnés avides de reconnaissance... Dire que ces
messieurs sont censés nous représenter... Quel décalage avec la réalité. Loin de
moi de dire qui doit ou qui ne doit pas se présenter, mais ces "guerres" de
pouvoir laissent le champ libre au vote blanc...
"Nous voulons d’autres candidats !". C’est peut-être
pour cette raison que jamais le vote blanc ne sera interprété à sa juste valeur
! Ces mêmes candidats ayant trop peur de cette "France d’en bas", de
cette France qui ose émettre un ressenti le plus souvent justifié par l’observation de
toutes ces magouilles égo-politico-nombrilistes. Cela serait se remettre en
question, et soi et son gouvernement, et soi et les votants... Subjectif ? Et ces
politiques subjectivement et proprement subjectives qui nous supplient, qui
nous font voir le pire et le plus ridicule de tous candidats adverses et de
leur besoin de pouvoir ? Comment voulez-vous que les gens se respectent et se
tolèrent, si nos hommes politiques n’en montrent même pas l’exemple ? Je vous le
demande...
Du non-dit ? Précisez, s’il vous plaît... Car tout cela
semble bien au contraire plutôt explicite, plutôt d’actualité. Un jour ou l’autre,
il faudra bien régler cette question... Messieurs les politiques, la balle est
dans votre camp, il vous suffit pour cela d’assumer, d’écouter, de satisfaire
un peuple en proie à vos divers agissements, et non un chef ou votre carrière...
Mais alors, est-ce avoir la dent dure que de voter blanc ?
Il est raisonnable de penser que le vote blanc, une fois reconnu et accepté à sa
juste valeur, connaîtra une incroyable popularité, à coup sûr : de 5 % nous
passerions sans aucun doute à... la majorité ? Et quand bien même, cela ne serait
que plus grand de combattre, pour un homme politique, le vote blanc : imaginez un
peu ! Essayer de mettre tout le monde d’accord par ses seules convictions et
arguments... Utopie ? A vous de juger... Seulement, les pays ayant adopté ce
vote ne s’en portent pas plus mal. Au contraire, celui-ci permet de s’exprimer
avec citoyenneté. Imaginez, ou plutôt rappelez-vous, depuis 2002, notre
gouvernement, et ceci malgré le rappel à l’ordre des Européennes, et j’en passe
tellement que cela n’est pas trop professionnel de ma part, rappelez-vous donc le vote des Français, exprimant en partie leur mécontentement face aux diverses
décisions de ce même gouvernement, de ces mêmes dirigeants... la prise en
compte du vote blanc (en plus du taux d’abstention : car il est certain que si
le vote blanc avait été reconnu alors, ce même taux d’abstention aurait diminué,
et le vote blanc grimpé, vraiment) aurait permis de prendre les bonnes décisions...
"Pourquoi un tel vote ? Bien, essayons de comprendre et aux prochaines élections
si le vote blanc diminue, c’est que nous prenons bonne route..."
Tout cela n’engage uniquement que ma personne et mes idées "made
in France d’en bas", mais je crois sincèrement qu’un jour ou l’autre, ce
vote devra être reconnu et accepté des politiques, et ceci afin que le fossé qui
nous sépare d’eux se comble d’une certaine objectivité et d’une médiation
polie et avisée envers les électeurs.
52 réactions à cet article
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J’ai beaucoup de mal à comprendre le fonctionnement du vote, pas seulement vis-à-vis des bulletins blancs :
je ne comprends pas pourquoi on vote pour une seule personne parmi des tas de candidats. Pourquoi on ne les classerait pas ? Du pire au meilleur, au moins on éviterait peut-être le pire ...
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je me souviens qu’il n’existe pas de systemes d’election absolument parfait, qui satisfasse au mieux et sans probleme a chaque fois.
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Tout à fait : c’est le théorème d’impossibilité d’Arrow.
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A Aldoo : tout ne serait que statistique(s) et probabilité(s) ? Gloire à ces stats qui doivent régir nos vies ! Vive les numéros tant qu’on y est !!
La plupart de vos posts (dans d’autres articles aussi...) se résume à un seul de vos arguments : Arrow ! C’est bien triste si pour vous la politique et les hommes ne se résument qu’à cela...
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Aujourd’hui j’en ai beaucoup parlé, c’est vrai (mais c’est la première fois sur Avox que j’en parle !).
Mais c’est parce que le sujet a été abordé un peu partout !
Bon, par contre, je ne suis pas sûr que vous ayez compris : Arrow n’a rien à voir avec les statistiques. C’est de la pure logique qualitative.
Au contraire les statistiques pourraient dire qu’une certaine méthode donne « la plupart du temps » des résultats « convenables ».
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il n’y a pas que le bulletin blanc, l’absention est également un bulletin blanc encore plus efficace puisqu’il n’est pas comptabilisé et s’il y a moins de 25% de votants l’élection est invalidée.
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Le vote blanc à un intérêt, si il est reconnu, c’est un contre pouvoir, en 2002, certains sont allez votés à droite, au lieu de l’extrême, pourtant leurs idées étaient au centre, à gauche, si loin de leurs votes, mais ils n’avaient plus le choix. Deux portraits, pour un bulletin ! Si, le billet blanc existait, si il était comptabilisé, peut-être serions nous sous une autre république, et que nos organes d’état archaïques, et terriblement couteux, évolueraient, mais comme le vote blanc est un balancié, un contre pouvoir, le pouvoir, lui reste aveugle !
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effectivement, je pratique ce bulletin de manière très régulère, et j’essai de l’expliquer autour de moi. souvant on ne me comprend pas, quelques fois on me regarde avec colère. S’en suis des discutions très annimées où « je remplis mon devoir civique, je veux le remplir, mais je me déplace, mais je n’ai rien à me mettre sous la dent » n’est absoluement pas compris.... la voie est longue. Cela changera lorsque la pauvreté de nos politiques sera reconnu et que l’on cherchera réellement un nouveau souffle. Oui je suis profondément républicain, non je ne me reconnais dans aucune de ses têtes de listes, têtes de gondoles, têtes de sondages que sont ces produits. hé oui, j’irais encore voté, d’une belle enveloppe vide
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Je tiens à dire que je suis exactement dans le même cas de figure que Cyril et je ne parviens pas non plus à faire comprendre autour de moi la valeur de mon vote blanc.
Il convient également de préciser qu’en l’état actuel des choses, un vote blanc massif serait très dangeureux puisqu’une minorité pourrait se retrouver positionnée au gouvernement.
J’en arrive régulièrement à la conclusion qu’à vouloir le plus plus grand bien, on fini par souhaiter le moindre mal ...
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Il y avait un parti blanc, dont le seul programme était de comptabiliser les votes blanc. Rien d’autre.
merci google, le voilà : .
Ce qui prouve qu’il n’y a pas besoin de petitionner : si vous voulez vraiemnt ça, suffit que vous vous présentiez sous l’étiquette « parti blanc » aux prochaines élections.
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Chaque système d’élection a ses avantages et inconvénients (par exemple, suivant le degré de proportionalité, il est plus ou moins représentatif du choix des électeurs mais aussi plus ou moins apte à dégager des majorités).
A ma connaissance, l’UDF s’est déclarée favorable à la reconnaissance du vote blanc, en parallèle à un pourcentage de proportionelle ; il est possible que d’autres partis soient d’accord, mais ni le PS ni l’UMP (qui sont satisfait du système actuel favorable aux « grands » partis).
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C’est ce qu’on appelle un marronnier.
Comme quoi il n’y a pas que la presse officielle qui soit touchée par le syndrome des sujets récurrents, celui-ci revenant avant toutes élections.
Cela étant dit, on ne peut que voter pour ce genre de revendications...
La non-comptabilisation des votes blancs fausse manifestement le résultat des votes, et il serait temps de mettre fin à ce hold-up républicain.
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Personellement, je me demande de plus en plus où se trouve notre démocratie dans les futures élections présidentielles. Ce devrait être un suffrage universel DIRECT. Mais je le trouve plutot indirect, puisque chaque parti choisi au préalable son favori. On n’a le choix, au final, qu’entre des candidats pour lesquels on ne veut vraiment pas voter, et des candidats qu’on ne veut vraiment pas voir élus. Et que faire, quand la classe politique qu’on nous propose nous fait gerber dans son intégralité ? Quel est le recours prévu par la démocratie ? La reconnaissance du vote blanc comme vote de contestation serait effectivement, je crois, une avancée de la démocratie. Mais on ne parle pas de la conséquence première : qu’en fait-on, de ce vote ? Est-ce qu’on remet en cause toute la question posée, dans quel sens, change-t-on tous les candidats ? Est-ce qu’on fait comme aujourd’hui dans la pratique (c’est à dire qu’on tient compte du candidat ou de la reponse qui a obtenu le plus grand nombre de voix), et dans la theorie on promet de tenir compte la prochaine fois de cette contestation ? Je me pose ces questions simplement parce que je me demande en quoi la prise en compte du vote blanc peut faire avancer notre société, de manière concrète.
Tout cela, bien sûr, sans mentionner la question « Qui, quel politique actuel, se mouillera pour faire bouger les choses, puisque, comme il a été dit, les politiques, une fois élu, ne se soucient plus que de leurs propres fesses et de leur ré-election ? »
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Comptabiliser les votes blancs n’est rien d’autre qu’un acte de justice. Le refus obstiné de ce comptage en dit long sur la prétendue démocratie qui nous gouverne.
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Je ne comprends pas de quoi vous parlez. Les « bulletins blancs et nuls » sont comptabilisés. Vous voudriez faire un distinguo entre blanc et nul, c’est ça ?
Moi ça, ne me gène pas. Entre un bulletin blanc et un bulletin barré ou un bulletin avec écrit « j’veux pas choisir », je ne fais pas la différence. Dans tous les cas c’est quelqu’un qui vote sans être satisfait par le choix qui lui est présenté...
Am.
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Moi non plus, je ne saisis pas certains raisonnements. De quoi parle-t-on ? De la comptabilisation des « votes blancs » ? Mais ils ont toujours été comptabilisés avec les votes « Nuls ». Le problème, me semble-il, est ailleurs. D’une manière générale, le pourcentage des votes blancs et nuls ne varie guère. Ce sont les abstentions qui fluctuent sensiblement d’une élection à l’autre. Et consécutivement, chacun y va de son analyse : il faisait beau, les français se sont réservés pour le second tour, etc... Combien de fois ai-je répété la chose suivante : Voter est un acte de civisme et de responsabilité. On ne peut pas critiquer celles et ceux qui nous gouvernent et le jour de l’élection, se désintéresser totalement de la vie politique de notre pays en allant à la pêche, à la plage, à la montagne ou que sais-je encore. Si un jour les bulletins « blancs » et « nuls » trouvés dans les urnes progressaient de manière considérable, alors là, croyez-moi, les observateurs et les politiques seraient bien obligés d’admettre qu’entre la peste et le choléra, les Français ont préféré voter « blanc » ou « nul » et ont marqué de manière éclatante et surtout incontestable leur désapprobation. Maintenant, s’il s’agit pour certains d’appeler à une réforme électorale pour faire en sorte que le vote « blanc » permette de bloquer la vie politique, je réponds à ceux-là : 1) que dans notre système actuel, dans nombre d’élections, un candidat ne peut être élu au premier tour que s’il a remporté la majorité des suffrages exprimés représentant au moins le quart des électeurs inscrits (ce faisant, les abstentions, blancs et nuls ne sont pas sans conséquence sur l’élection) 2) qu’aux Etats Unis, par exemple, le Président Fédéral est généralement élu, indirectement, par environ 25% du corps électoral, 3) que l’on a les politiques que l’on mérite, à savoir que c’est bien parce qu’un trop grand nombre d’électeurs ne votent pas que les choses ne changent pas 4)qu’en usant de notre droit de vote, si chèrement gagné, nous pourrions tous ensemble faire avancer les choses. 5) que l’heure n’est surement pas d’imaginer un système susceptible de foutre la merde dans ce pays, mais bel et bien de le sortir de l’ornière.
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Petite observation à Cyril :
Une « belle enveloppe vide » n’est pas un comptabilisée comme un vote « Blanc » mais comme un Vote « Nul ». (sans mauvais jeu de mot). Cf. Le code électoral.
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Gni ?
Alors comment fait-on pour voter blanc, si ce n’est avc une enveloppe vide ?
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Puppet Priest : « En France, pays démocratique... ». Ah bon ! Depuis quand ? Le 14 juillet 1789 ? Le 6 juin 1944 ? Depuis le début (la fin ?) du premier (du deuxième ?) Empire ? Depuis le vote des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain ? Depuis le début de la Ière, IIème, IIIème, IVème, Vème, VIème République ? Depuis le couronnement (la chûte ?) de Napoléon ? Ier ? II ? III ? IV ? Depuis qu’on s’est aperçu que Mitterrand mettait les belles actrices brunes sur écoutes téléphoniques ? Depuis qu’on s’est aperçu que Chirac tapait dans la caisse pour ses frais de bouche ? Depuis que le Président FD Roosevelt a décidé que la France serait un pays démocratique ?
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Heh !
Le vote blanc sert ! il modifie les statistiques des participants.
Le jour où une majorité votera blanc, le pauvre élu aura du souci à se faire !
Philgri
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Heh !
Le vote blanc sert ! il modifie les statistiques des participants.
Le jour où une majorité votera blanc, le pauvre élu aura du souci à se faire !
Philgri
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Il ne faut pas oublier que voter, c’est avant tout choisir. C’est en ce sens que pour moi, le vote blanc doit rester nul. Il trop facile de prétendre qu’aucun des candidats ne convient, car en réfléchissant bien, aucun des candidats ne conviendra jamais vraiment.
Par ailleurs, dire que la prise en compte du vote blanc permettrait l’émergence de nouveaux candidats me laisse dubidatif. Si je me souvient bien, à la dernière présidentille, il y avait 16 candidats au premier tour, et on dit aujourd’hui que c’est là ce qui a permis à Le Pen d’arriver au second tour !
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@Manu
" Il ne faut pas oublier que voter, c’est avant tout choisir. C’est en ce sens que pour moi, le vote blanc doit rester nul. Il trop facile de prétendre qu’aucun des candidats ne convient, car en réfléchissant bien, aucun des candidats ne conviendra jamais vraiment."
Ce point est vrai.
" Par ailleurs, dire que la prise en compte du vote blanc permettrait l’émergence de nouveaux candidats me laisse dubidatif. Si je me souvient bien, à la dernière présidentille, il y avait 16 candidats au premier tour, et on dit aujourd’hui que c’est là ce qui a permis à Le Pen d’arriver au second tour !"
C’est là que le problème se pose. Regardez objectivement les médias. Sur les 16 candidats, les médias ont-ils fait leur boulot, c’est à dire réellement informer les gens sur les différentes options, ou ont-ils surtout mis l’accent sur les petites querelles des grands partis ? Actuellement parlent-ils des partis « alternatifs » autres que les LCR et assimilés (et encore) ? Non. C’est dans les blogs ou sur des sites dédiés aux présidentielles que l’on découvre qu’ils y a des partis issus d’en bas, soigneusement ignorés par les médias. La campagne pour les présidentielles a déjà commencé, officieusement et elle ne concerne que le PS et l’UMP...
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blanc, nul ou abstention c’est toujours au final un vote en faveur de celui qui gagne l’élection ! l’élection est un choix collectif qu’il est possible d’inverser en votant pour l’autre. une exception lepen-chirec
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Voter blanc est un acte raciste, pour les prochaines présidentielles, je voterai blanche, choix royal s’il en est.
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Alors tu veux du jambon ou du poulet pour souper ? Mais je ne veux ni jambon ni poulet Désolé mais c’est ce qu’on a Alors je ne veux pas manger Bien mais tu devras bien manger un jour et si tu veux manger autre chose, eh bien tu devras aller au marché, t’acheter cde que tu voudrais bien manger Oui mais n’est-ce pas toi qui doit me nourrir ? Oui mais j’ai du jambon ou du poulet Tu pourrais m’offrir des pâtes, du riz, des shushis Oui mais je n’ai que du jambon ou du poulet Le vote blanc, c’est un enfant qui dit Nan Mais qui ne veux pas mourir de faim et surtout ne pas faire la vaisselle. C’est toujours la faute de quelqu’un d’autre !
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Corrigez moi si je me trompe mais les votes blancs ne sont-ils pas comptabilisés en faveur de la majorité voire rajoutés au pourcentage du « vainqueur » ? Je dis ça de mémoire alors corrigez moi si...
Voter c’est avant tout un choix : très bien mais voter blanc aussi, tout comme choisir de ne pas voter pour des candidats que l’on pense qu’ils ne nous représentent pas... ou même tout bêtement si l’on en n’a pas envie...
C’est souligné dans l’article : se déplacer aux urnes pour voter blanc est un choix qui doit être entendu et bien interprêté et qui veut dire quelque chose...assurément et n’en déplaise à beaucoup. Auquel cas, je crois que c’est ignoré voire mépriser une partie des votants QUI VOTENT (ben oui !)
A la lecture de certains posts, on se rend compte effectivement qu’il y a un énorme décalage avec la réalité.
Le vote blanc mérite qu’on le reconnaisse. A bon entendeur...
A hamster : ??? (totalement déplacé...)
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voter blanc est un acte responsable et réfléchi
Est-ce si difficile de l’accepter ?
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Corrigez moi si je me trompe mais les votes blancs ne sont-ils pas comptabilisés en faveur de la majorité voire rajoutés au pourcentage du « vainqueur » ?
C’est quoi cette histoire à dormir debout ? Vous n’avez jamais lu les résultats d’un bureau de vote ou la totalisation nationale ?
Tant d’inscrits, tant de votants, tant de nuls et blancs, tant de suffrages exprimés avec tant pour untel1, tant pour untel2, tant pour untel3 etc.
J’aimerais que l’auteur de l’article nous éclaire et nous explique pourquoi il veut que le vote blanc soit reconnu alors qu’il l’est. Est-ce parce qu’il veut le distinguer du vote nul et pourquoi ?
Je considère qu’il est faux de dire que le vote blanc est méprisé et ignoré. Pas dans l’exposé des résultats, peut-être dans les propos des commentateurs, mais c’est autre chose...
Am.
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Déjà je suis très septique sur l’utilité de compter le vote blanc de façon distincte du vote nul. Le total (qui a toujours été compté publiquement) est rarement au dessus des 3 à 4 %. On serait à 10 ou 15% ça pourrait avoir une signification mais je vois mal l’influence que pourrait avoir un vote blanc officiel à 2%. Ca fera une statistique de plus.
Reste ensuite l’interprétation du vote blanc. L’auteur nous suggère qu’il s’agit d’un « aucun candidat ne va ». Ah ? moi j’aimerai bien savoir ce qui fait écarter le votant qui ne met rien parce que « il a l’impression que ça ne sert à rien mais vaut montrer qu’il partitipe », ou celui qui « finalement est intéressé par des candidats mais n’a pas su/voulu choisir ». Le vote blanc c’est pas nature « blanc ». Lui donner une signification c’est par principe faire une assimilation innacceptable de plusieurs votes qui ne veulent pas dire la même chose. La solution serait de créer réellement un bulletin « je vote mais aucun candidat ne me va », mais il faudrait alors une vingtaine de bulletins spéciaux ainsi pour les différents cas. Aurait’on vraiment à y gagner .
Mais tant pis, supposons, les votes blancs sont comptabilisés différement des nuls, pour la première fois en France ils obtiendrais un score significatif, étrangement tout le monde serait d’accord pour leur accorder la signification « aucun des candidats n’est bon ». On fait quoi ?
- on annule l’élection et on laisse l’ancien mandat ? si le sortant convenait il n’avait qu’à se présenter, ce n’est pas satisfaisant comme solution
- on annule l’élection et on recommence avec les mêmes ? je ne verrai pas l’intérêt
- on annule l’élection et on recommence avec d’autres candidats ?Et là je me permet d’arriver avec mes gros sabots. Quels candidats ? vous le connaissez vous « le » candidat que ces imaginaires votes blancs voudraient ? Allons, si tout le monde le connaissait il se serait présenté (ou aurait du s’il souhaitait être élu). Non, non seulement cet oiseau rare n’existe pas mais en plus les votes blancs ne sont certainement pas tous équivalent, il y en a probablement de tous les bords, de l’extreme gauche à l’extreme droite en passant par le centre et ceux qui sont contre ne élection présidentielle. Impossible pour moi de croire qu’ils puissent être représentés si facilement en bloc.
Du coup, on fait qoi si jamais le vote blanc est vraiment de 10% ? (ce qui, je rappelle, n’est pas le cas actuellement).
Et si au lieu de raler « y’a pas de bons candidats » ces joyeux drilles qui votent blancs se bougeaient au niveau politique pour sortir des idées (au lieu de dire « ce que vous ne proposez n’est pas bien »), et se regrouper autour de ces idées en dégageant un candidat (au lieu de dire « ceux qu’on a sont nuls ») ? Sur que ça demande une implication autre que la simple critique blanche. Sur que ca demande une volonté commune de la part des votes blanc avec des idées fédératrices (ce que je doute qu’il existe). Mais au moins *là* ça aurait un sens. Et remarquez que quand on en sera là, il n’y aura justement pas besoin de compter les votes blanc différement des nuls parce que ceux qui voudront exprimer quelque chose auront leur candidat pour ça.
Au lieu de voter blanc, et si vous vous bougiez un peu pour au contraire faire valoir vos idées tenter de les amener sur le terrain politique ? Là ça aurait un sens.
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« Déjà je suis très septique sur l’utilité de compter le vote blanc de façon distincte du vote nul. Le total (qui a toujours été compté publiquement) est rarement au dessus des 3 à 4 %. On serait à 10 ou 15% ça pourrait avoir une signification mais je vois mal l’influence que pourrait avoir un vote blanc officiel à 2%. Ca fera une statistique de plus. »
pas d’accord,
si le vote blanc représente un si petit pourcentage d’expression c’est précisément parce que les votants, sachant que le vote blanc n’est pas réellement pris en compte, se résignent à choisir « le moins pire » qui n’est pas forcément le meilleur ;
si le vote blanc faisait poids dans les urnes certainement que les français en useraient plus.
quant à dire, ainsi que l’exprimait un autre intervenant, que s’il y en avait un meilleur cela se saurait et l’on se demande pourquoi il ne se présente pas la réponse est toute simple : les moins malhonnêtes sont étouffés par les plus gros, ces derniers, diplômés Docteurs es Magouilles et Alliances foireuses disposent de moyens autrement plus performant
imaginez des élections où les votes blancs l’emporterait sur les candidats en piste ; ceux ci seraient bien obligés de revoir leurs copies et moi personnellement je me moque éperduement d’aller trois ou quatre fois aux urnes si nécessaires si cela m’assurait d’éliminer les politocards
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Donc le vote blanc servirait à déclencher des tours d’élection supplémentaires ?
Si on avait le temps et les moyens, tant qu’à faire on pourrait déjà organiser une élection à n tours qui permettrait de refléter un choix plus proche de celui de la société dans son ensemble, voire un vote selon la méthode de Condorcet ou de Borda. (cela dit, aucune méthode n’est parfaite : voir le théorème d’impossibilité d’Arrow)
Mais je ne vois pas l’utilité du vote blanc pour ça. Quant à faire émerger de nouveaux candidats : s’ils avaient effectivement été écartés dès le départ par un supposé complot de l’oligarchie au pouvoir, il n’y a pas de raisons qu’ils ne restent pas écartés pour les tours suivants.
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Bravo. Il n’y a rien à ajouter.
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Bravo, il n’y a rien à ajouter. c’était une réponse à l’article d’Eric
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votre post est un véritable floode...
Vous n’avez rien compris et êtes insultant dans la forme et dans le fond...
Pourquoi le vote blanc ne représenterai qu’un seul et unique candidat... je ne crois pas que la légitimité du vote blanc réside dans vos propos, vous avez détourné « comme il vous convient » ce contre pouvoir qu’est le vote blanc et l’interprêtez « comme il vous plait »...
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votre post est un véritable floode... Vous n’avez rien compris et êtes insultant dans la forme et dans le fond...
Pourquoi le vote blanc ne représenterai qu’un seul et unique candidat... je ne crois pas que la légitimité du vote blanc réside dans vos propos, vous avez détourné « comme il vous convient » ce contre pouvoir qu’est le vote blanc et l’interprêtez « comme il vous plait »...
cela s’adresse à Eric et son commentaire...
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C’est marrant on n’a même plus le droit de penser que les candidats qui sont censés nous représenter ne nous conviennent pas (leurs politiques avant tout) VOUS DEVEZ VOTER POUR EUX et c’est tout... sinon ben c’est notre faute et « l’on a les politiques que l’on mérite » (? ??)
Régionales, Européennes voire présidentielles de ce dernier quinquennat : Les français n’ont pas été écoutés... alors oui, le vote blanc a une certaine valeur et en aura d’autant plus si on le reconnait véritablement et à sa juste valeur... quant à que faire si on a 15% de votes blancs... écouter et ne plus s’obstiner, consulter au mieux les français... une politique plus saine en quelque sorte, voilà c’est tout !
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A Eric : Quant à dire qu’on ne propose rien c’est totalement faux, je fais parti d’une association et travaille aussi dans le social, le fossé avec nos candidats je le constate tous les jours... Et nos idées ne sont pas écoutées ni aidées (je me permets ici de ne pas parler qu’en mon nom) voire on fait tout pour « couler » nos associations et moyens d’actions... nous sommes pieds et poings liés bien souvent voire uniquement à cause de nos politiques et pourtant on se bouge... mais quand on ne sort pas des grandes écoles... (je grossis le trait volontairement mais vous voyez ce que je veux dire).
Alors oui, aucun candidat ne me convient... c’est bien triste mais c’est comme ça... quand je vote blanc c’est aussi pour dire (mais pas uniquement ça serait trop simple) : « stop, ça suffit, écoutez nous maintenant et constatez un peu le désastre car rien est fait, vous ne résolvez pas les problèmes qu’ils vous seraient pourtant facile de voir et de résoudre si vous ne vous préoccupiez pas juste de votre nombril et preniez les bonnes mesures » et pour prendre les bonnes mesures, beaucoup de votants en propose et mêmes ce qui votent blancs...
Quant à dire que le taux d’abstention ce n’est que des gens qui ne s’intéressent pas à la politique, c’est vrai en partie mais comment leur en vouloir... mais aussi des gens qui principalement se sentent méprisés à coup sur !
Il faut arrêter la langue de bois messieurs...
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De Claude :« Déjà je suis très septique sur l’utilité de compter le vote blanc de façon distincte du vote nul. Le total (qui a toujours été compté publiquement) est rarement au dessus des 3 à 4 %. On serait à 10 ou 15% ça pourrait avoir une signification mais je vois mal l’influence que pourrait avoir un vote blanc officiel à 2%. Ca fera une statistique de plus. » pas d’accord,
si le vote blanc représente un si petit pourcentage d’expression c’est précisément parce que les votants, sachant que le vote blanc n’est pas réellement pris en compte, se résignent à choisir « le moins pire » qui n’est pas forcément le meilleur ;
si le vote blanc faisait poids dans les urnes certainement que les français en useraient plus."
A Claude : Très pertinent !Seulement, il semble que beaucoup ne veulent pas l’accepter... je me demande bien pourquoi ? A cause de quelle peur ?
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Aujourd’hui les votes blancs sont comptabilisés. Mais ils sont comptabilisés avec les votes nuls, ce qui signifie bien qu’ils ne servent pas à grand chose. Par contre, les votes « blancs ou nuls » ne sont pas des votes exprimés.
Dans une élection, aujourd’hui, s’il y a 99,99% de votes blancs et un seul vote exprimé, la personne sera élue avec 100% des voix !
C’est un peu bizarre...
Ce qu’il faut, c’est que le vote blanc soit considéré comme un sufrage exprimé !!
On pourrait alors avoir comme résultat :
- Machin : 25 %
- votes blancs : 20 %
- Bidule : 10 % ...Le vote blanc serait alors un véritable vote constestataire. Car aujourd’hui, si vous êtes contestataire, vous n’avez que 2 solutions : soit vous abstenir (ce qui n’est pas très démocratique et ne change rien au fait que votre voix n’est pas prise en compte) soit voter pour un parti extrèmiste, avec tous les dangers que cela représente.
Le vote blanc permettrait donc de mettre les abstentionniste face à leurs reponsabilités (ils ne pourraient plus prétendre qu’aucun candidat ne leur plaît) et cela permettrait sans doute de supprimer bon nombre de votes au FN
, que les média font passer pour le parti du vote contestataire.
Evidemment se pose un problème quand le vote blanc est majoritaire !... Je pense qu’il faut s’inspirer du principe des quorum (dans les assemblés d’associations ou de copropriétaires, par exemple, s’il n’y a pas au moins 50 % des présents, alors le quorum n’est pas atteint et l’assemblée ne peut pas se tenir, une autre assemblée est organisée qui pourra, elle, se tenir quelque soit le nombre de présents).
La solution serait donc, en cas de victoire du vote blanc, de refaire une nouvelle élection (avec nouveau dépôt de candidatures). Lors de cette nouvelle élection, le vote blanc sera bien sûre toujours possible et comptabilisé comme un vote exprimé, mais le candidat recevant le plus de voix sera élus, même s’il y a majorité de votes blancs (parce que bon, faut pas abuser, il faut bien que l’élection se termine, on ne peut pas passer notre vie en campagne électorale).
Pour le vote blanc, je vote « oui » !!
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Le vote est une très bonne idée. Cela permettra d’exprimer son refus de l’UMP et du PS sans voter FN, LCR, LO ou... UDF. Ouarf, ouarf !
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qu est ce que comptabilise le vote blanc
juste une comparaison pour 100 voix dont 25 blancs et 4 candidats
nb votant 100 exprime 75 blanc 25
candidat 1 40 voix soit :53.33% candidat 2 5 voix soit : 6.67% candidat 3 20 voix soit :26.67 % candidat 4 10 voix soit :13.33 % blanc non comptabilise
candidat 1 40 voix 40% candidat 2 5 voix 5% candidat 3 20 voix 20% candidat 4 10 voix 10% blanc 25 voix 25%
voila la difference entre la comptabilisation ou non du vote blanc.
avec le vote blanc comptabilise un president peut etre elu avec moins de 50%des votants ce qui change grandement le sens de l election a mon avis
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Quand je suis tenté de voter « blanc », je réfléchis et comprends pourquoi ce vote ne sera pas comptabilisé : une nation a besoin de citoyens « actifs »... Aussi, plutôt que de voter « blanc » ou de ne pas voter, ne vaudrait-il pas mieux retrousser ses manches et militer, créer une (des) nouvelle(s) voix/voies ?..... C’est ce que de nombreux citoyens font. Et je les applaudis. Moralité : le vote « blanc » n’est pas pris en compte et ce n’est que justice !
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Voter ? Y aller ou pas ? Pour qui ou contre qui ? La question « avant la question » n’est peut-être pas :
- Vais-je être influencé dans mon vote ? (car toute décision contient une part plus ou moins grande d’influence, sinon à quoi bon les débats et les campagnes...)
- Mais pourquoi (pas : pour quoi !) faut-il que je vote ?En effet, ne pas voter est tout de même un manière assez curieuse d’assumer sa responsabilité civique et un droit qui a coûté la vie à pas mal d’idéalistes. Personnellement, j’attends que le « renouveau des pratiques politiques » revenu dans les conversations depuis ce regrettable 21 avril, et qui est à nouveau d’actualité, contienne la prise en compte du vote blanc, séparé des nuls. Il conviendrait de définir avec clarté, non dans les textes, que pratiquement personne ne lit et qui sont appliqués un peu n’importe comment dans les bureaux de vote (d’ailleurs, pourquoi approfondir, blancs et nuls sont regroupés !) le vote blanc (éducation civique). Les abstentionnistes inciviques perdraient ainsi la possibilité d’apporter une justification politologique controuvée à un comportement qui relève au pire de la lâcheté, au mieux de la paresse coupable. Si le Président actuel avait été élu avec 35 % des suffrages exprimés, et non 80 %, et avait dû prendre en compte l’existence de 45 % de votes blancs, nul doute que les orientations et pratiques de son gouvernement eussent été différentes. D’autant plus que rien n’empêcherait alors que la loi électorale stipule que si les votes blancs arrivent en tête, c’est l’élection qui est « nulle » et il faut recommencer... Un acte électoral positif : le vote noir
Comment aller plus loin dans cette voie, qui voudrait conduire à inciter les citoyens à cesser d’arguer du fait -indéniable- que beaucoup d’élections sont légalement truquées pour s’abstenir ? Le truquage en question vient de ce que ce sont les partis politiques qui, au prix d’obscures combines, désignent le candidat censé porter leur programme, et qu’il est impossible de récuser le candidat tout en soutenant, fut-ce partiellemen, le programme. L’aspect le plus étrange de cette situation est qu’en droit l’élu est libre, ultérieurement, de ne pas appliquer le programme, de se désolidariser du parti qui l’a sponsorisé, d’adhérer à un parti voisin ou adverse. Certains ne s’en sont pas privé, d’ailleurs. Les promesses n’engagent que ceux qui les croient.
Pour réduire les effets nocifs de ce détournement du suffrage universel, je propose le vote noir.
Je demande pardon aux anars, peu électoralistes par conviction intime, de détourner une couleur qui leur est chère pour, paradoxalement, clarifier le processus électoral. Voter noir, ce serait mettre dans la même enveloppe
- le bulletin du candidat du parti dont le programme mériterait mise en oeuvre
- et un bulletin noir.Signification claire : vos perspectives me vont mais son porte-drapeau ne me revient pas...erreur de casting !
Le votes noirs seraient bien entendu considérés comme exprimés, au même titre que les blancs doivent l’être, et mais viendraient en déduction des suffrages accordés aux partis (donc selon les cas à la liste ou au candidat) qu’ils auraient marqué. Les bulletins noirs, étant fournis par la République et tous identiques, ne pourraient en aucun cas être considérés comme signe de reconnaissance et provoquer l’annulation du suffrage exprimé, à la différence des ratures, gribouillis et autres graffitis qui, selon mon expérience du dépouillement ornent parfois les bulletins mis sous enveloppe et vont pudiquement grossir le paquet des nuls.
Les partis auraient donc ainsi une information valide sur la pertinence de leurs choix de femmes et d’hommes, et pourraient être incités :
- à organiser des primaires pour éviter trop de perte de suffrages,
- à éliminer de leur dispositif représentatif les incompétents notoires, les girouettes professionnelles, les combinards, les malhonnêtes, et autres profiteurs de la protection accordée aux élus,
- donc à faire ce qu’ils disent faire, car il serait politiquement incorrect de ne pas le dire, mais semblerait politiquement acceptable de ne pas le faire, à savoir écouter -un peu et de temps en temps-les électeurs.-
Jusqu’ici, personne dans ce blog n’a pris la peine d’évoquer la valeur qui m’intéresse avant tout dans l’abstention (vote blanc ou pas ...) ; à savoir : c’est la seule façon de boycotter la technique de consultation « démocratique » qui nous est imposée ! D’autres techniques sont possibles, pour peu qu’on veuille réfléchir par soi-même et être constructif. Le vote n’a pas été inventé par des extra-terrestres ; est-ce cela doit rester la seule technique que les « démocrates » doivent s’interdire d’améliorer ?
Extrait d’une page Web sur le « vote à eau » :
" problème de l’abstention & problèmes liés à l’abstention :
En regard de l’idéal démocratique, le principal problème de l’abstention est qu’elle enlève de la légitimité aux résultats des urnes, ou qu’elle tend à discréditer le principe même de la consultation électorale.
Ce problème est déjà plus que préoccopant, mais il est combiné à un corollaire tout aussi déplorable que nous désignons ici par « problèmes liés à l’abstention ». Il s’agit de l’INTERPRETATION du taux d’abstention, dévoyé en un message supposé, concocté et proclamé par les tenants des pouvoirs politiques ou médiatiques." ... voir : http://gonic.lyon.free.fr/vote_a_eau.html
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Je vote blanc car je ne me reconnais pas dans les representants de partis qui veulent etre elus.
Autrement dit je fais un geste citoyen,responsable ,je vote et j’utilise ce droit,ce cadeau que mon laisser ces generations entieres qui se sont sacrifiées pour cela mais je vote blanc.
Je leur rends honneur en votant blanc car mon vote meme si il ne represente qu’une voie je ne veux elir par depit ou inadvertance un tyran.
On devrait annulé une election au dessus d’un certain pourcentage de vote blanc.
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Une idée : Le vote « contre ».
Imaginez. On dispose dans son enveloppe de tous les noms des candidats.On retire celui qui nous semble convenir a nos aspirations politique et on vote contre tous les autres.
On fait le compte , et on interdit à ceux qui ont recu le plus d’avis defavorable de se representé aux elections.De totue facon son parti le limogera.
Avantage : Du sang neuf ,de nouvelles idées,un turn over plus important si les élus ne sont pas assez performants.
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La question de la reconnaissance du vote blanc est au centre de la notion de suffrage exprimé.
Lorsque un citoyen se déplace aux urnes pour aller voter, il exprime ce qu’il ressent au plus profond de lui-même et se met idéalement en relation direct avec l’intérêt général. C’est cet acte, quasi sacré, qui, à mon sens, est à creuser. Si nous nous penchons sur la tradition humaniste des idéaux révolutionnaires, nous ne pouvons que replacer dans les mains de chaque citoyen son propre rapport au contrat social qui le lie à la société elle-même.
Le vote blanc est d’une très haute portée philosophique, car il renoue avec cette idée que chaque individu possède un citoyen en son sein, et que faire parler ce citoyen nécessite un détachement de ses intérêts personnels.
Reconnaître le vote blanc comme un suffrage exprimé, et non simplement le comptabiliser en dehors des suffrages exprimés, c’est redonner aux citoyens la possibilité si ce n’est de redéfinir un contrat social, en tout cas de montrer que celui dans lequel nous vivons n’a plus de sens.
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PRESIDENTIELLE 2007 : APPEL AUX MAIRES DE FRANCE POUR :
- la reconnaissance du vote blanc,
- la limitation des mandats selon le principe un homme, un mandat renouvelable une fois,
- le référendum d’initiative citoyenne.Francis MEYNIER a écrit le 22 septembre 2006 :
PRESIDENTIELLE 2007 : Parti Blanc ayant décidé de ne pas présenter de candidat en 2007, qui défendra la reconnaissance du vote blanc après le décès le 21 septembre 2006, à 36 ans, de Blaise Hersent-Lechatreux le fondateur du parti Blanc ?
Pour le 10ème anniversaire de son mouvement, c’est le souhait de Francis Meynier, Président fondateur de AE3P (Mouvement du 22 septembre 1996) de voir poursuivi ce combat. Francis Meynier est membre fondateur, aux côtés du parti Blanc (avec 15 autres associations), de Concordat Citoyen, parti politique éligible au financement public des partis politiques pour la législature 2002-2007.
Au nom de AE3P, il lance son appel aux 36500 maires de France et en particulier aux 280 maires qui avaient parrainé la candidature de Blaise Hersent-Lechatreux, président fondateur du Parti Blanc, en 2002. Lire l’appel sur Internet :
http://membres.lycos.fr/aseptembre/
http://members.aol.com/aseptembre/
courriels : [email protected]
Tél. : 06 82 92 34 22
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L’adresse de l’appel est erronée : lire : http://members.aol.com/aseptembre
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On aurait aimé, en premier, avoir une définition précise du « vote blanc ». Si je veux voter blanc et non pas nul, aux prochaines élections, que dois-je faire ? Merci
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On entends régulièrement ce type d’argumentations sur le vote blanc. Maintenant, concrètement, quels sont les pays où les élections font ce distinguo de comptabilisation ?
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