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Accueil du site > Actualités > Economie > Laissez-nous embaucher les chômeurs !

Laissez-nous embaucher les chômeurs !

La situation ne peut plus durer. Les entreprises sont à l'agonie, mais à force de l'entendre, de le lire ou de l'écrire, cela ne veut plus rien dire. Les pouvoirs publics ne prennent pas la pleine mesure des difficultés présentes et à venir.

Tout le monde est à peu près d'accord pour dire que le problème central des entreprises est à la fois le coût du travail qui est beaucoup trop élevé pour assurer la compétitivité, et le manque de flexibilité qui empêche l'adaptation des ressources humaines à la hausse ou à la baisse dans les entreprises (en clair, pouvoir librement embaucher quand ça va bien, mais aussi désembaucher quand ça va moins bien).

La réponse politique de la droite c'était la "TVA sociale" ou "TVA de la compétitivité", et la réponse de la gauche c'est la "création des emplois d'avenir pour les jeunes".

Ces solutions, comme c'est arrivé trop souvent depuis 40 ans, ne répondront absolument pas aux problèmes, nous les professionnels de terrain, nous le savons. La TVA sociale est un mécanisme compliqué, très lourd et coûteux à implémenter, que personne ne comprendra jamais et qui ne va pratiquement rien changer dans la vie des PME. Le concept des emplois d'avenir (recyclage des "emplois jeunes") est un patch des socialistes, un grand classique récurrent de la gauche quand elle gouverne et qui est à des kilomètres des enjeux.

N'attendez aucune amélioration de la situation en Europe, et en France si les entreprises dans leur ensemble, l'unique force vive d'un pays, n'embrayent pas à l'unisson et avec une puissance nouvelle et des moyens réels afin de retrouver une dynamique offensive, innovante, productive et commerciale.

Les entreprises sont sclérosées, tétanisées par ces crises à répétition depuis 10 ans, sans visibilité et sans aucune confiance, elles ne peuvent pas atteindre de nouveaux marchés, elles sont diminuées, ralenties, à la traîne, elles souffrent et ne se sentent pas en mesure de se développer, incapables d'aller de l'avant, elles stagnent dans des niveaux bas de performances, avec des petites équipes fatiguées par une productivité réclamée toujours plus intense avec toujours moins de moyens, un peu plus fragilisées chaque jour qui passe.

En pratique, pour se développer dans les entreprises, il faut compléter ses équipes par de nouveaux éléments humains (des cadres capables de tenir des projets de développement, des concepteurs de produits ou services, si possible innovants, des collaborateurs commerciaux motivés pour conquérir les marchés, des collaborateurs en production pour fabriquer les produits et services qui auront été vendus, des collaborateurs administratifs pour superviser et contrôler l'ensemble de la chaîne, etc.).

Pour que ces développements soient viables localement dans un système économique ouvert et mondialisé dans une Europe qui ne contrôle rien, qui taxe tout, où tout est plus cher que partout ailleurs, il faut que les coûts soient les plus bas, l'équation est… impossible à résoudre.

Les entreprises françaises ont besoin de faire baisser le coût du travail de 25 à 50%, voilà la réalité impossible à entendre. Parlons froidement. Quand un employé "coûte" 3000 euros par mois à un patron de PME (salaire chargé), et que le salarié ne touchera que 1900 euros net imposable, l'objectif immédiat n'est pas que demain il lui "coûte" 2950 euros, mais plutôt 2000 euros, tout compris, sans pour autant que le salaire payé ne change. Voilà le besoin immédiat.

N'imaginez pas une seconde que les propositions politiques successives qui visent à faire baisser le coût du travail de 1, 2 ou 3% soient la réponse attendue. La vraie réalité des patrons de PME dépasse largement la fausse réalité des politiciens.

Soyons réalistes, à aucun moment il ne sera possible de faire baisser fortement le coût du travail en France de manière à provoquer "le coup de boost" nécessaire au redémarrage économique.

Pourtant, il existe une solution jamais explorée, jamais évoquée.

Depuis un certain temps j'essaie de faire passer mon idée d'un mécanisme que j'ai appelé "chômage transitionnel", mécanisme que j'ai modélisé et éprouvé dans de nombreux scénarios depuis plus de 5 ans, qui consiste en une audacieuse alternative à l'attentisme et que j'ai poussé auprès du feu gouvernement de droite, auprès du Medef, auprès de notre gouvernement actuel, mais je ne reçois aucun écho favorable auprès des dirigeants politiques.

Ce mécanisme reposerait sur une coordination intelligente et pratique entre les pouvoirs publics (Pole Emploi) et les PME.

L'idée consiste à permettre aux entreprises qui le souhaitent d'embaucher immédiatement un nombre illimité de chômeurs inscrits à Pôle Emploi, dans le cadre d'un contrat de travail "transitionnel" (sécurisé et à durée indéterminée) sans que ceux-ci ne perdent leurs droits, l'entreprise abonderait financièrement pour constituer un salaire cumulé (allocations chômage et abondement salarial) libre et négociable, "ouvert à la concurrence" (l'abondement sera libre, on peut imaginer que des négociations discrétionnaires seront possibles entre chômeurs et employeurs), le tout supervisé par un organisme dédié à ce dispositif afin de faciliter son déploiement.

En clair, une entreprise pourrait par exemple embaucher un agent commercial, actuellement au chômage depuis quelques mois, touchant 900 euros par mois auprès de Pôle Emploi pour encore 18 mois, en lui offrant un abondement salarial de 1000 euros par mois, et surtout un véritable emploi. Ce chômeur touchera donc 1900 euros par mois, bénéficiera d'un vrai travail, et d'un véritable statut protégé pendant une durée de 18 mois, au delà, l'entreprise reprend la pleine charge de son salarié, qu'elle gardera dans la majorité des cas. Miracle, l'entreprise aura lissé à la baisse son coût du travail global.

Je vois déjà les critiques fuser, et m'entendre dire "les entreprises et les patrons verront leur intérêt, licencieront les emplois les plus coûteux au profit des emplois transitionnels". Oui, c'est peut-être vrai pour les grandes entreprises capitalistiques qui gèrent l'humain aussi bien qu'un singe est à l'aise avec un ordinateur, mais moi je ne parle que des PME, mon dispositif ne vise que les PME, et croyez-moi sur parole : les patrons de PME qui forment pendant 18 mois un collaborateur n'ont jamais l'idée de s'en séparer, au contraire ils le vivent comme une souffrance et un échec.

Absolument tout le monde sort gagnant d'un tel dispositif, pratique et simple à mettre en œuvre par quelques règles de contrôle et de bon sens contre les abus.

Plus les entreprises joueront le jeu, et elles seront nombreuses, plus on règlera le problème du chômage, du coût du travail, du dynamisme économique, du pouvoir d'achat, de la consommation, et plus on s'approchera d'une sortie de crise par le haut.

Le "réservoir de chômeurs", au lieu d'être un centre de coût, deviendra un centre de profit pour le pays et ses entreprises, une véritable niche de ressources humaines où les entreprises viendront recruter de futurs collaborateurs que leurs précédents employeurs auront licencié sans que personne ne trouve rien à y redire, tant la fluidité et la flexibilité seront au rendez-vous.

Le coût pour la collectivité publique restera au maximum le même qu'en temps normal, et mécaniquement va baisser fortement après la mise en place du dispositif. L'impact financier (l'effort du pays) sera donc au maximum neutre comparativement à avant.

L'assurance chômage n'aura plus à chercher à financer des millions de chômeurs sans avenir, mais beaucoup moins en attente d'un job transitionnel que les entreprises plébisciteront. Du coup, par ricochet, le coût du travail des employés non transitionnels pourra largement diminuer après un certain temps.

Le nombre de chômeurs sans emploi va drastiquement baisser en quelques mois.

Les entreprises rechercheront bien sûr des chômeurs jeunes à former pour le long terme, mais recruteront également des personnels d'encadrement, plus âgés, répondant ainsi à la double problématique des chômeurs jeunes et des chômeurs âgés. L'embauche des personnels non qualifiés sera également facilitée par un coût très réduit pour l'entreprise.

Le coût de réintégration, de mise à niveau et de formation des chômeurs va fondre comme neige au soleil, les fonds disponibles seront alors concentrés sur les chômeurs résiduels qui n'auront pas trouvé d'emploi transitionnel.

Cerise sur le gâteau, les banques, qui de toute façon ont abandonné les entreprises, n'ont pas besoin d'être mobilisées dans la mise en œuvre du mécanisme.

Bien sûr, partout on me dit que l'idée est vraiment étonnante de bon sens et de praticité, et de toute évidence répond à toutes les problématiques immédiates, et qu'il faut absolument parvenir à éduquer nos syndicats et nos politiciens afin de les convaincre et de parvenir à implémenter un tel dispositif salvateur.

Pour ma part, je constate que ces dirigeants publics, ces gouvernements qui ne cessent de pousser les entreprises à innover, ne se remettent jamais suffisamment en question en innovant eux-mêmes et ne répondent jamais aux enjeux d'actualité.

La crise est d'une ampleur telle que les réponses radicales à apporter ne peuvent qu'être insolites, audacieuses et innovantes, politiquement, économiquement et socialement.

J'espère que mon message, désormais davantage public, sera entendu, au nom des entrepreneurs, pour le bien de tous.


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49 réactions à cet article    


  • nico31 3 septembre 2012 10:22

    Encore des allègement de salaire et de charge : les entreprises n’embauchent pas des salariés parce qu’il y a des rabais sur les salaires et les charges, elles embauchent quand elles ont des marchés à servir, des commandes à honorer !


    • vieux grincheux 5 septembre 2012 05:09

      Salut à tou-te-s

      20 ans d’ experience manageuriale pour pondre un bouzin pareil (merci GROLAND), je vais pleurer (de rire), y’ a le rimmel qui fout le camp.......

      Dis-donc manager, t ’as entendu parler de la CITOYENNETE EGALITAIRE ou t ’étais en train de tenter des gamelles au babyfoot du coin pendant les cours d’ Instruction Civique ?

      Alors je vais te RECADRER, le statut de CITOYEN EGALITAIRE EST INCOMPATIBLE AVEC LE SALARIAT. Pourquoi ? Tu vois pas ?....allez, cherche un peu,.............................oui ?...............bon, je vois que t ’es formaté Ecole monétariste de Che-cagou, option cerveau reptilien en mode EXPLOITEUR.

      Le SALARIAT C EST DE L EXPLOITATION.........Or comment peut-on EXPLOITER SON EGAL ?

      et ça continue encore et encore, comme un loquedu j’ spécule sur Accor...... 

      Car on a droit à tous les poncifs de Friedman, le coût du travail et tout le tsoin-tsoin et le résultat c ’est cet énorme gaspillage par la CREATION PUBLICITAIRE DE FAUX BESOINS....
      et le magnifique levier de la pompe à phynance PRIVATISER LES PROFITS ET SOCIALISER LES DETTES......en s’ appuyant évidemment sur les idées aussi sottes que grenues des............... Con-portementalistes de Palo Alto....ben tiens !!!!

      Des solutions il y en a, car je ne vais pas rester au seul niveau de la critique :

      1-ERADICATION DE LA MISERE par le REVENU DE BASE :http://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0 et l’ application de la LOI DALO..............pour que chacun vive dans des conditions de DIGNITE GARANTIE PAR LA CONSTITUTION SANFRAISE. Et pas comme à Detroit où les baraques au bas mot (lol) sont tombées à $500 à cause des junk bonds (Bond, my name is Bond, Junk Bond)

      C est l’ URGENCE. !!!!!

      2-Détermination d’ une fourchette des BESOINS d’ une population donnée sur un territoire donné. Nous avons toute une tripotée de super Statisticiens et de Logisticiens qui font tellement chauffer les tableurs qu’ il faut mettre les serveurs en Islande, là où la glace est gratosse et la réfrigération perpétuelle. Pour une fois ça pourrait servir le BIEN COMMUN d’ évaluer ce qu’ il faut réellement produire afin de MINIMISER LE GASPILLAGE.....ET LE TRAVAIL

      3-CROISSANCE POUR LES PAYS EMERGENTS, DECROISSANCE POUR LES PAYS GAVES
      Avec transfert de Technologie GRATUITE, pour contrer la pollution que nos activités engendrent car ce n ’est plus nous qui fonçons dans le mur MAIS LE MUR QUI NOUS FONCE DESSUS. 
      De plus, au vu du PILLAGE DES RESSOURCES, la MISE EN ESCLAVAGE QUI A PERMIS D EDIFIER DES FORTUNES ( n’ est-ce pas Bordeaux qui n’ a jamais voulu reconnaitre, à la différence de Nantes ou La Rochelle que sa fortune vient du COMMERCE TRIANGULAIRE), Les pays COLONIALISTES doivent des fortunes aux peuples primo-habitants de l’ « Amérique », sans parler des autres continents ,le Conseil des peuples indigènes a d’ ailleurs déclaré que les pillages des ressources n’ était qu’ un PRET QU IL FAUDRA REMBOURSER UN JOUR.

      Et quand on voit comment ces fortunes ont été captées par les Banksters, Rotschild, Morgan (un vrai bandit celui-là) Rockfeller, les 5 banques qui ont créé la Fed reserve (banques privées qui font marcher la planche à billet. Dette des U Ass Holes :$18.000 Milliards, aux dernières nouvelles), on se demande quand un tribunal jugera ces pauvs taches comme CRIMINELS CONTRE L HUMANITE ?

      mais ça va venir, manageur, on y travaille activement, on est nombreux, on est les 99%....

      4-Les solutions existent au niveau juridique pour remplacer les SARL,etc.....afin de mettre fin au Salariat/Exploitation et que le CITOYEN EGALITAIRE ne voit pas sa SURVIE MISE EN DANGER PAR LES CONNERIES DU TRONPA. Mais là, je te laisse chercher......puisqu’ on a un Ministre de l’ Economie Sociale et Solidaire, ça ne devrait pas être trop difficile à trouver...

      5- Quelle finalité ? Elle s’ appuie sur un tryptique HEURISTIQUE/POIETIQUE/MAIEUTIQUE. C ’est pas nouveau, c ’est la base même de toute démarche scientifique/artistique.....on oublie trop souvent que l’ Art et la Science sont liés, et dès l’ émancipation de l’ Humanisme de la Renaissance, il suffit de voir l’ oeuvre de L De Vinci. 
      Mais cette finalité n’ a pas vocation à entrer dans le systeme MARCHAND. 

      L’ Avenir c ’est la Gratuité. 

      C ’est tellement simple que ça nous donne une mesure de l’ abdication de l’ esprit critique, la croyance dans le Fatalisme et autres résidus des Servages et Esclavages, Esclavage mental dans lequel nous nous complaisons en mode binaire, carotte et bâton, je te tiens par la barbichette....

      C ’est tellement simple que Fourier, du temps de la révolution sanfraise l’ avait conceptualisé. Il n’ est pas question dans la vision fouriériste d’ empêcher l’ épanouissement personnel au profit du bien commun, la grosse erreur des Bolcheviques autoritaires de l’ URSS, jacobins de surcroît, et c ’est la grosse erreur de tous les gouvernement autoritaires et marxistes, ne parlons pas des fascistes. Le Marxisme et le Kapitalisme sont les deux faces de la même pièce de monnaie.....

      Comment concilier le Bien commun et l’ épanouissement personnel, la réponse nous est donné par M Bakounine. « La liberté de chacun n’ existe que si elle étend celle de l’ Autre à l’ infini ».

      Ca c ’est de l’ Ambition, de la Vraie, la pure, la dure la Tatouée, celle de ceux qui sont nés à l’ Autre.....et qui ne supportent pas les injustices.

      Les autres, comme tézigue, les égoïstes qui veulent se donner bonne conscience en nous faisant croire que le tronpa donnerait de l’ Emploi au prolo....(top blague des derniers Siecles), ce sont des SALOPES PAS NEES.......Mais chaque humain ayant son libre arbitre, je te souhaite de prendre conscience de ton erreur d’ aiguillage, CITOYEN EGALITAIRE, car toi seul a le pouvoir de te changer, moi je ne fais que passer les faits, les infos et les utopies qui sont les avenirs de demain................regardes-toi dans un miroir et tu découvriras ton plus grand ennemi.......

      KONSELEDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISEU !!!

      Vieuxgrincheux

    • Francis, agnotologue JL 3 septembre 2012 10:34

      Ben voyons !

      Faire payer une partie du salaire par les caisses d’assurance chômage !

      « Les cons ça ose tout, et c’est même à ça qu’on les reconnait. » c’est bien connu.

      L’auteur prend ses désirs pour des solutions et voudrait nous faire prendre des vessies pour des lanternes.


      • taktak 3 septembre 2012 10:45

        Je vois déjà les critiques fuser, et m’entendre dire "les entreprises et les patrons verront leur intérêt, licencieront les emplois les plus coûteux au profit des emplois transitionnels". Oui, c’est peut-être vrai pour les grandes entreprises capitalistiques qui gèrent l’humain aussi bien qu’un singe est à l’aise avec un ordinateur, mais moi je ne parle que des PME, mon dispositif ne vise que les PME, et croyez-moi sur parole : les patrons de PME qui forment pendant 18 mois un collaborateur n’ont jamais l’idée de s’en séparer, au contraire ils le vivent comme une souffrance et un échec

        Croyez moi sur parole... tout est dit. Le problème c’est que l’expérience montre l’inverse. Il suffit de voir par exemple ce qui se passe avec les stagiaires ou les apprentis. Bref, vous nous proposez que collectivement, les salariés supportent une partie des couts de l’entreprise via l’assurance chômage. Hors, ils n’en tirent aucun bénéfice au contraire de l’entreprise qui s’en servira pour augmenter sa marge. Sous couvert d’une idée qui peut paraitre séduisante vous ne nous proposez en fait que de financer un énième diminution du salaire indirect (charges sociales) ne pouvant créer tout comme les autres 70 milliards d’€ qu’un nouvel effet d’aubaine au profit uniquement de l’entreprise.

        Au delà, vous semblez graver dans le marbre un principe qui n’est absolument pas aussi intangible que cela, celui que le cout du travail est trop élevé. D’abord, il ne s’agit pas d’un cout : le travail d’un salarié rapporte globalement plus que ce que l’entreprise paie en salaire. Ensuite, cette remarque n’est valable que par comparaison avec le salaire (direct et indirect) versé dans d’autres pays, notamment en voie de développement. Et l’on peut renverser la question, en disant que ce sont les salaires dans ces pays qui sont trop bas !


        • Taverne Taverne 3 septembre 2012 10:48

          « La réponse de la gauche c’est la »création des emplois d’avenir pour les jeunes". Non, même pas ! Puisque les contrats d’avenir ne concernent pas les entreprises mais seulement le secteur non marchand. Tout dispositif aidé entraîne un effet d’aubaine pour l’employeur qui soit licencie soit renonce à embaucher et préfère bénéficier plutôt des avantages du système.

          Je suis dubitatif sur votre proposition mais je vous rejoins sur l’idée d’un plan de développement des PME. Notre pays pénalise les petites entreprises, notamment fiscalement par rapport aux grandes firmes. 


          • nicolas_d nicolas_d 3 septembre 2012 11:08

            "Tout le monde est à peu près d’accord pour dire que le problème central des entreprises [...] coût du travail [...] compétitivité [...] flexibilité"


          • Robert GIL ROBERT GIL 3 septembre 2012 10:55

            faut arretez avec le cout du travail, cette vieille doctrine patronale, Ce qui coûte cher, c’est ce que le capital prend au travail, c’est la rémunération des actionnaires, les dividendes distribués, les stock-options et les parachutes dorés. Sur un produit fini, la partie consacrée aux salaires des travailleurs est en constante diminution, ceux qui fabriquent le produit ont souvent un salaire dérisoire qui ne leur permet même pas, dans beaucoup de cas, de s’offrir ce qu’ils ont produit !
            Voir :
            http://2ccr.unblog.fr/2012/04/12/la-fable-du-travail-cher/


            • niblabla 3 septembre 2012 16:44

              il n’y a pas que des entreprise coté en bourse.
              quel est donc le problème dans les entreprises qui n’ont ni actionnaire, ni dividende à distribuée, ni stock options ?


            • foufouille foufouille 3 septembre 2012 10:59

              "l’entreprise abonderait financièrement pour constituer un salaire cumulé (allocations chômage et abondement salarial) libre et négociable"

              mdr
              le reste est du meme style esclavagiste

              ca se fait deja, mais illegal
              on a aussi le rsa, on prend des temps partiel et on les augmentes
               


              • Soi même Soi même 3 septembre 2012 11:00

                Le problème est simple, c’est que l’on ne veux pas comprendre ce que veux dire être solidaire, la faute si il y a une est aussi bien à attribuer au monde économique qui ne vie que dans la compétition et la part de marché, du monde politique qui est revenue à ses vieux démons de la noblesse insouciante, et de notre part d’être résigner à quémander un droit donc les tenants du pouvoir économique et politique ont cure !
                Tant que l’on est résigné à voir que les pouvoirs ne peuvent être pyramidale, il y a aucun espoir à voir un changement à c’est état de fait !
                On aura beau étayer l’édifice par des mesures incitatives, tant qu’il n’aura pas la volonté collective à faire autrement, tous les mesures sont inutiles et cela reviens à adosser un désert de sable pour un plus grand profit des grand institutions d’investissement !
                Notre malheurs, est de pensé que notre Monde ne peut être régie exclusivement par des opérations constables ! 


                • foufouille foufouille 3 septembre 2012 11:03

                  on a deja des allegements de « charges »


                  • nicolas_d nicolas_d 3 septembre 2012 11:11

                    Pardon pour le mauvais clic du message précédant

                    "Tout le monde est à peu près d’accord pour dire que le problème central des entreprises [...] coût du travail [...] compétitivité [...] flexibilité« 

                    Ben non, la bonne blague. Pas d’accord moi par exemple.
                    Vous êtes allé voir du côté de la concurrence »libre et non faussée" pour voir si par hasard le problème principal ne serait pas de ce côté ?


                    • lauraneb 3 septembre 2012 15:19

                      c’est le fait d’avoir accepter de l’argent sans regarder d’où il venait : Maintenant les rentes demandées aspirent non seulement les salaires mais aussi les investissements...un systeme mafieux en quelque sorte.

                      C’est de vouloir faire croire à l’ideologie du determinisme (cher aux liberaux, protestants et calvinistes...) ou vous etes responsable de ce qui vous arrive (ex : les 10000 employés de Peugeot qui se retrouvent au chomage parcequ’il l’ont voulu) dans un systeme où la conccurrence se fait de maniere totalement devoyée

                      c’est de vouloir faire croire que le marché de la concurrence apportera le bien de l’humanité alors que c’est un systeme violent où il ne peut y avoir qu’un seul gagnant

                      c’est de vouloir faire croire que « l’homme est une marchandise comme le reste » selon Mme Parisot mais aussi la passation de savoirs entre 2 générations il y a 20 ans

                      C’est l’incapacité des equipes dirigeantes à se projeter et à innover depuis plus de 20 ans à placer leurs amis aux gros salaires et des politiques collusives incapables de donner un axe de développement.

                      C’est de croire que vous n’existez qu’en fonction de ce que vous possedez


                    • Antoine Diederick 3 septembre 2012 17:47

                      la détermination (sujet en ’agir et faire’ ) <> de la prédestination

                      la prédestination peut un déterminisme ex - ante.

                      Chuis embêtant... smiley


                    • Romain Desbois 3 septembre 2012 11:15

                      Ce n’est pas le coût du travail qui pèse sur le chômage, c’est le chômage qui pèse sur le coût du travail.

                      Embauchez et les « charges » baisseront !


                      • jef88 jef88 3 septembre 2012 11:44

                        en 65 le cout de structure était entre 10 et 15%
                        actuellement c’est entre 45 et 55%
                        chuuuuut ! tabou

                        jusqu’a 1990 la promotion dépendait des résultats : l’imagination au pouvoir
                        actuellement le pouvoir c’est le diplôme et la « procédure »
                        on va dans le mur mais il ne faut toucher à rien .....

                        RETOURNONS aux méthodes d’organisation et de gestion des 30 glorieuses, qui ont fait leurs preuves, au lieu de faire des copier coller de bouquins anglo-saxons (faites ce que je dis mais pas ce que je fais)


                        • lauraneb 3 septembre 2012 15:29

                          si vous aviez la moindre idée de ce qui se passe en France, vous n’accuseriez pas les diplomés comme cela...en leur crachant votre hargne à la figure ; c’est vous qui avez choisi de ne rien foutre à l’ecole par contre c’est eux qui payent votre inculture.

                          Quant au management, ceux sont les français qui l’ont créé et les anglais saxons en disent : « Nous avons un avantage sur les français ; ils ont créé le management et il nous suffit de lire leurs livres sur le sujet pour savoir ce qu’il ne faut surtout pas faire »

                          Donc plutot que de vous trouver des boucs emissaires chez les anglo-saxons ou les diplomés, demandez vous pour une fois en quoi Vous etes responsable de la situation actuelle


                        • jef88 jef88 4 septembre 2012 00:44

                          @touraneb
                          je parle par expérience !
                          avant 1985-90 un autodidacte (comme moi) pouvait avoir de la promotion et devait prendre des initiatives quand cela marchait promotion sinon la porte
                          depuis les autodidactes ont été mis au placard :
                          - on prenait des initiatives
                          - on avait des idées personnelles

                          je n’ai de haine que contre les procédures et les c..s qui les impose ! c’est se passer soi même les menottes en terme d’amélioration.

                          je n’envie pas les diplômes !!
                          j’ai le BEPC à l’époque por un « fils d’ouvrier » c’était pas mal
                          - mon premier job manoeuvre
                          - à 24 ans j’ai étudié et réalisé une usine de 200 personnes
                          - à 30 ans j’étais directeur technique « travaux neufs et maintenance » dans une usine de 1300 personnes.....
                          - je me suis mis à mon compte à 45 ans et j’ai fait du conseil en organisation et de l’enseignement
                          - à 50 ans j’étais maître de conférence associé ....

                          ET VOUS ?


                        • PhilVite PhilVite 3 septembre 2012 11:48

                          « Les entreprises françaises ont besoin de faire baisser le coût du travail de 25 à 50%, voilà la réalité impossible à entendre. »

                          S’il s’agit de concurrencer les Chinois (et les Vietnamiens, et les Indiens, et...) l’honnêteté serait d’annoncer 95% tout de suite...Et de vendre ensuite les bienfaits de la mondialisation au « petit peuple ».

                          « Absolument tout le monde sort gagnant d’un tel dispositif... »

                          Là, c’est le pompon ! Dans votre exemple, le « coût » du salarié passe de 3000€ à 2000€. Et la différence de 1000€, elle ne manque à personne ?! Z’êtes sûr ? Vraiment ?
                          Aurions-nous, à ce point, une gueule de cornichon ?


                          • BlackMatter 3 septembre 2012 12:19

                            Finalement, après vous avoir lu, on a plus compris « laisser nous licencier les travailleurs » que « laissez-nous embaucher les chômeurs » smiley




                            • jef88 jef88 3 septembre 2012 12:50

                              Tous les hommes sont créés libres et égaux.
                              La différence des conditions ne vient que de la fantaisie, de la vanité, la cupidité ou de la violence des hommes .

                              signé : Dom Augustin CALMET
                              Moine bénédictin et historien en avant-propos dans « Dissertation sur la Noblesse de Lorraine » 1745....

                              La terre a tourné mais c’est toujours vrai !


                              • Antoine Diederick 3 septembre 2012 13:03

                                Bonjour,

                                Pas à pas, je suis en train de revoir les principes philo. thomisme :

                                Il y a une contradiction entre les notions d’efficacité et du travail.

                                Travail : structuration de l’individu et du lien social.
                                Travail : individu et responsabilité collective (réciprocité ?).

                                Question : l’efficacité de la gouvernance économique opposée à l’utilité du travail ?

                                De l’utilité du travail lié à la notion du Bien / du Beau / de l’Admiratio.

                                L’oisiveté comme moment de création libre s’opposant à la notion de l’organisation (du travail et ou de l’oisiveté).

                                Opposition entre l’utilité du travail et la coercition au travail (Esclavage moderne : Chine)

                                Enfin, le temps futur les automates intelligents et modification du sens « travail ».


                                • Punkonfou Punkonfou 3 septembre 2012 13:38

                                  A quand le retour de l’esclavage !!! Ben oui plus de salaire plus de charge salariale que du profit !!!! Le rêve de tous les patrons avides et cupides !!!! Que du bonheur pour l’avenir !!!


                                  • Yvance77 3 septembre 2012 13:46

                                    « Les entreprises sont sclérosées, tétanisées par ces crises à répétition depuis 10 ans »

                                    Pourtant, ceux qui sont à l’origine de ces crises à répétition sont ceux que vous défendez si bien cher libéral ...

                                    Cherchez l’erreur dans le système que vous défendez, et cessez de vous défausser lâchement !


                                    • PascalR 3 septembre 2012 14:15

                                      Laissez-nous embaucher des chômeurs, mais surtout laissez-nous faire travailler des travailleurs Schengen pour un smic !
                                      Et tant que les français refuseront de faire les « sales » boulots : éboueurs, travaux publics, travaux agricoles ..., pour un salaire de misère (et les deux ont bien raison), le chômage n’est pas près de baisser.


                                      • Soi même Soi même 3 septembre 2012 14:24

                                        @ PascalR, t’es dans l’attraction, < les français refuseront de faire les « sales » boulots : éboueurs, travaux publics, travaux agricoles ..., pour un salaire de misère > apprend moi comment vivre avec des points chiches quand à la fin du mois, il y a les frais incompréhensibles qui arrive à échanges ? 


                                      • iris 3 septembre 2012 17:37

                                        les salaires des éboueurs egoutiers aides soignantes devraient etre revalorisés alorq que l’on diminuerait les salaires des préfèts sénateurs députés conseillers en tous genre-une utopie...


                                      • PascalR 3 septembre 2012 14:35

                                        C’est bien mon propos.
                                        3 millions de chômeurs et combien de travailleurs étrangers ou importés hors Europe ? Si ces boulots difficiles étaient mieux valorisés à tous les points de vue, sans doute que les chômeurs iraient plus volontiers se reconvertir et que les entreprises n’iraient pas piocher à l’étrangers une main d’oeuvre très bon marché.
                                        Nous sommes dans un système schyzophrénique, c’est à dire qui tente de répondre à des contraintes opposées, donc sans solution juste et équitable.


                                        • lauraneb 3 septembre 2012 15:38

                                          la vraie question qu’il faut se poser est : qu’est ce que le travail ?

                                          en amazonie certaines tribus ne « travaillent » que 3h par jour en ne prenant que ce qu’ils ont besoin : le reste du temps ils s’occupent des leurs et ils se disent heureux...


                                        • intercepte 4 septembre 2012 10:11

                                          C’est vrai que si ont baissé les 35h à 3 heures tout le monde aurait du travail.
                                          Mais bon, les patrons, ça leur ferait mal au cul .


                                        • chmoll chmoll 3 septembre 2012 16:12

                                          la TVA des restauts a baissé a 5.5 % ,ils ont embauchés ? -:D


                                          • TSS 3 septembre 2012 16:13

                                            Il y a 50 ans ,nous etions 45 millions et les entreprises très peu automatisées donc + de

                                            travail que de postulants !

                                            A l’heure actuelle nous sommes 65 millions et les entreprises de +en + automatisées

                                            donc quelque soit le systême nous ne resorberons jamais le surplus de postulants !

                                            Mr Rimmel vous qui êtes bardé de diplomes ,devriez etudier le principe de « peter »

                                            vous y verriez que l’hyperspecialisation et les surdiplomes ne debouchent pas obligatoi

                                            rement sur de meilleures competences... !!


                                            • Romain Desbois 3 septembre 2012 18:38

                                              Oui c’est un des facteurs, cumulé avec l’allongement de la vie, le recul du départ en retraite et le taux de natalité.

                                              On a préféré des chômeurs plutôt que des retraités. Force est de constater que ca coûte moins cher.

                                              Les autres conditions évoquées n’ont pas été suffisamment retenues par les politiques alors que cela ne peut que nous amener à diminuer le temps de travail pour tous.


                                            •  C BARRATIER C BARRATIER 3 septembre 2012 18:26

                                              Cet article s’inscrit dans la lignée de la pensée fumeuse d’économistes qui nous ont mené à la catastrophe, FRIEDMAN leur pape en tête. Dans la table des news :

                                              « Libéralisme : Friedman, pensée unique »

                                               http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=99


                                              Les « pauvres » entreprises influentes (je ne parle pas des artisans qui subissent) ont abondé les comptes des profiteurs au lieu de faire de la recherche. Placements hasardeux, boursicotage....en se congratulant mutuellement des bienfaits de la loi du marché.

                                              On a su faire sans l’OMC, le FMI, l’OCDE, et surtout la pernicieuse Europe, durant les trente glorieuses....Dans mon petit coin, représentant des usagers au conseil d’administration de l’Hôpital, j’ai vu des médecins libéraux trainer les pieds pour les soins à l’hôpital, demander plus d’argent ; puis dire qu’ils ne viendraient plus. Pris au mot. Embauche de médecins fonctionnaires, avec donc une présence permanente sur place,avec beaucoup de boulot. Satisfaction générale, et ..économies pour l’Hôpital....Cerise sur le gâteau : création d’emplois, les jeunes femmes médecin qui démarrent préfèrent cette solution de salariées..avec un emploi du temps sans surprise...


                                              • Xtf17 Xtf17 3 septembre 2012 19:21

                                                Et le salaire socialisé ça vous dit quelque chose ?
                                                Vous vous êtes cru aux Etats-Unis ?
                                                Raté nous sommes en France ici.
                                                Le salaire socialisé c’est le salaire net + les cotisations versées dans « un pot commun ». Ce système de cotisations est conçu pour satisfaire les besoins de tous en raison de la maladie, de la maternité, des charges familiales, du chômage, de l’invalidité, de la retraite ; c’est un salaire indirect appelé aussi salaire socialisé, il représente environ 40 % du salaire. La cotisation n’est pas un prélèvement, une charge, un impôt, une taxe, une épargne, une assurance, un placement pour le futur, c’est du salaire, c’est notre salaire !

                                                Les retraités, les chômeurs, les malades ne sont pas payés en contrepartie de leurs cotisations passées, ils ne récupèrent pas « leurs propres » cotisations. L’utilisation de ces cotisations est déterminée par un choix politique, celui de la distribution de la richesse actuelle. Le salaire socialisé n’est pas attribué en fonction des cotisations comme les assurances. Les cotisations sont proportionnelles au salaire mais les prestations sont déterminées selon les besoins de chacun.

                                                Sur le bulletin de paie, le salaire socialisé, prend deux formes : les cotisations dites patronales et les cotisations dites salariales. Mais la distinction entre cotisation patronale et salariale est une tromperie car c’est l’ensemble du salaire qui rémunère notre force de travail. Les patrons parlent de charges salariales, alors que comme notre salaire net, l’ensemble des cotisations ne sortent pas de leur poche, mais est le fruit de notre travail.

                                                Le patronat n’a jamais accepté que des prestations soient basées sur la solidarité, indépendamment du salaire. C’est la situation du salarié (maladie, vieillesse, maternité, enfants à charge, chômage) qui ouvre droit aux prestations. Les politiques de réduction des cotisations, par les exonérations de cotisations ou par la fiscalisation, sous prétexte de soulager les » charges » des entreprises, ont pour conséquence de réduire nos salaires !

                                                Le salaire socialisé repose sur un mécanisme opposé au fonctionnement normal du capitalisme. La valeur de la force du travail sur laquelle se fonde le salaire obéit aux lois du marché capitaliste. Mais la redistribution du salaire socialisé repose sur des critères qui préfigurent la logique socialiste « à chacun selon ses besoins  », en rupture avec le dogme libéral qui prétend que le sort de chacun est fonction de l’effort individuel.

                                                Nous n’accepterions pas de notre employeur, ni du gouvernement, qu’ils décident de l’utilisation de notre salaire direct. Nous devons aussi rester maîtres du salaire socialisé.

                                                Ni l’Etat ni les patrons n’ont à s’immiscer dans la gestion des caisses de Sécurité sociale. Les seuls légitimes pour gérer notre salaire collectif sont nos représentants démocratiquement élus et révocables.

                                                Alors casses-toi pov’con © si tu n&#8217;es pas heureux en France.

                                                Et que tous les gars comme toi s’en aillent tous !



                                                • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 3 septembre 2012 20:02

                                                  Alors là, j’en tombe des nues. Vous demandez que votre entreprise soit subventionnée par la caisse d’assurance-chômage. Ahurissant ! Les salariés ne cotiseront plus à une caisse d’allocations chômage, mais à une caisse « chômage et financement des entreprises »...

                                                  Par ailleurs, j’ai été vraiment choquée par « les entreprises, seule force vive de la nation ». Et les employés, dans le privé ou dans le public, ce ne sont pas des forces vives ? Ce sont des « éléments » comme vous dites ? Il y a chez vous un mépris pour eux qui m’écœure.

                                                  Une entreprise, ce n’est pas un concept abstrait. C’est l’outil de travail et ceux qui le possèdent, c’est aussi l’ensemble des salariés.
                                                  Je plains les personnes qui travaillent chez vous.


                                                  • Romain Desbois 3 septembre 2012 22:10

                                                    non c’est du salaire différé.



                                                    • 65beve 65beve 3 septembre 2012 21:10

                                                      Pas besoin de MBA pour venir nous suriner qu’un chinois payé avec un bol de riz sera tout le temps moins cher qu’un smicard de chez nous.


                                                      • spartacus spartacus 3 septembre 2012 22:34
                                                        C’est une idée.
                                                        L’effet d’aubaine est derrière.



                                                        • cameleon29 cameleon29 3 septembre 2012 23:25

                                                          Le travail, vu par les « manager » de votre espèce, est une arnaque !!
                                                          des activités et de l’échange, du troc, de la terre à travailler avec le savoir des anciens....
                                                           pas un monde comme celui d’aujourd’hui, avec toutes ces merdes produites pour rien finalement.
                                                          La croissance ? mon cul la croissance ! c’est le seul mot qui vous reste pour nous faire croire en un semblant d’avenir.
                                                          Elle est morte la croissance, vraiment refroidie !
                                                          Ouvrez les yeux.


                                                          • lloreen 3 septembre 2012 23:45

                                                            « La crise est d’une ampleur telle que....économiquement est socialement ».
                                                            On ne peut que vous donner raison sur ce point.
                                                            Et les solutions sont là.

                                                            http://keshefoundation.org/fr/homepage-fr


                                                            • Mycroft 4 septembre 2012 10:50

                                                              "Tout le monde est à peu près d’accord pour dire que le problème central des entreprises est à la fois le coût du travail qui est beaucoup trop élevé pour assurer la compétitivité, et le manque de flexibilité qui empêche l’adaptation des ressources humaines à la hausse ou à la baisse dans les entreprises« 

                                                              Non, tout le monde n’est pas d’accord avec cette idée reçue qu’on nous rabâche à longueur de journée sans le moindre début de preuve.

                                                              Le problème central des entreprises occidentales, c’est tout simplement que ceux qui ont des moyens financier sont soient des imbéciles (CF les Dassault, les Arnaud et autres) soient des traitres. Le problème, c’est que les ressources sont concentrée dans les mains d’une nouvelle noblesse qui est aussi médiocre et incompétente que celle qu’on a heureusement massacré par le passé et que cette noblesse reste persuadé d’être indispensable au fonctionnement de notre société, quand elle n’en est, comme l’ancienne, qu’un parasite détestable.

                                                              Vous nous dites »laissez nous embauchez«  ? Je vous réponds »Laissez nous votre pognon, on se chargera d’embaucher, vous ne le méritez pas, vous ne savez pas vraiment ce qu’il faut en faire et si on vous le laisse, vous n’en ferez rien de bon, comme pour les 30 dernières années".


                                                              • Mycroft 4 septembre 2012 11:17

                                                                J’ajouterai que si on veut optimiser la production dans nos entreprises, il va falloir réduire considérablement la part de « personnel improductif » comme on dit chez nous : ie commerciaux, DRH et autre administratifs. Ces gens coûtent cher, bien plus que ce qu’ils n’apportent. C’est l’augmentation croissante de ce type de personnel qui provoque une sclérose des entreprise, augmentation qui est lié à une imbécilité, celle de faire un copié collé sur les techniques anglo-saxonnes, juste parce que « les USA sont forts donc c’est qu’ils sont bon », raisonnement typique de nos possédants depuis trente an, raisonnement qui illustre bien leur médiocrité.


                                                              • Fred59 4 septembre 2012 10:53

                                                                Tout a déjà été dit sur le mode de financment inacceptable de la mesure.

                                                                Mais à contre-courant de la plupart des interventions, je vais relever quelques éléments indiscutables qu’avance l’auteur :

                                                                - Quand on crée un emploi à l’échelle d’une PME, l’emploi est rarement viable financièrement dès le début : il y a une période de montée en charge du poste, inévitablement. C’est simple à comprendre : regardez vos deux mains et demandez-vous : comment vais-je créer 30000 € de valeur ajoutée cette année avec ces deux mains-là ? Vais-je y arriver dès la première année ?

                                                                En période de raréfaction des crédits, nous manquons d’idées pour permettre ces montées en charge. Certaines aides à l’emploi des conseils généraux et régionaux en secteur asso étaient basées sur cette idée (il y en avait une qui couvrait les charges d’un cadre sur 5 ans, de façon dégressive : 80%, puis 60, 40,20...) mais ce type d’aide disparaît alors même que c’était pluôt bien vu.

                                                                - C’est vrai que dans une PME, quand on a formé un salarié, créé des habitudes, un mode de fonctionnement, des liens humains, on ne veut pas forcément les voir partir.

                                                                Comme le rappelle Hervé Lambel (syndicat orienté TPE le C.E.R.F.), la rémunération moyenne des chefs d’entreprises est de 1800€/mois : ce n’est pas avec une marge de manoeuvre aussi petite qu’on développe de l’emploi ! On ne créera donc pas d’emploi en TPE/PME sans un investissement conséquent.

                                                                Du coup je propose de financer autrement cette mesure : l’ASP doit pouvoir faire un emprunt direct auprès d’une banque centrale, de façon d’une part à ne pas faire peser ce coût sur le Pôle-Emploi, et d’autre part que les banques privées et les spéculateurs ne puissent pas rafler la richesse crée par un tel dispositif (pas d’intérêts usuriers)

                                                                Et oui, je sais , les statuts de la BCE ne le permettent pas...


                                                                • JUILLARD MICHEL 4 septembre 2012 14:15

                                                                  En réponse à ce qui est dit (coût du travail trop élevé pour les entreprises,etc.....) il faudrait changer la nature des revenus ; plutôt que laisser l’entité des charges sur les entreprises, et bien mettons en place un revenu citoyen financé par la TVA mais aussi par une échelle des salaires et des revenus de 1 à 5 ou 1 à 10, ainsi les citoyens iront travailler dans les entreprises comme de vrais citoyens sans la peur d’être licenciés pour d’obscures raisons et ils pourront aller vers les entreprises les plus intéressantes, sous entendu les plus esclavagistes devront faire de gros efforts pour se mettre à niveau, la réponse est à mon avis vers ce système, pour rééquilibrer la société la rendre à nouveau plus humaine et moins dépendante du système marchand ! mais déjà on peut entendre les objections, vous allez nous ramener à un système collectiviste etc...

                                                                  sans que cela ne choque d’avoir 3 ou 6 millions de chômeurs, chercher l’erreur( l’horreur) !!!!

                                                                  • dnicce 4 septembre 2012 23:52

                                                                    Absolument d’accord avec vous, il faut utiliser les ressources de l’allocation de chômage pour produire et améliorer la performance des entreprises, cette année plus de 50 milliards € d’allocations versées à des chômeurs pour rien faire !! ET après la France manque de compétitivité ! Ouvrons les yeux, les chômeurs y sont pour rien, ce sont avant tout des victimes qui ont perdu leurs emplois, mais tant qu’il y aura en FRance autant de gens payés à rien faire, nous aurons des problèmes de compétitivité ! voilà c’est simple, IL faut donc transformer les allocations en salaire comme justement expliqué dans cet article, afin que les chômeurs puisse devenir productif, j’irai même jusqu’a dire que tant que le chômeur n’est pas en cdi, il faut que l’allocation-salaire soit entièrement pris en charge par l’état, c’est à dire sans participation pour l’entreprise afin de simplifier au maximum la productivité des chômeurs.


                                                                    • Frère Tiers Frère Tiers 5 septembre 2012 03:02

                                                                      Il a bien fait de passer l’ami manager , le v’la habillé pour la rentrée ,en même temps il devait s’en douter un peu vu l’ambiance içi.
                                                                      Pour ma part , le grand scandale du travail ,c’est qu’on le fasse pour de l’argent , quelle misère que la paie , du temps vendu comme s’il n’était pas compté.
                                                                      Il serait temps que les salariés réalisent que leur vie (existence)est la seule chose qu’il possède vraiment , qu’elle est courte et déclinante , ni reproductible ni échangeable ,et qu’en bons « capitalistes » qu’ils sont (mais si, mais si), ils ont la responsabilité de ce qu’ils en font.
                                                                      Aucun patron , aucun manager ,aucun leader politique ,aucun gourou sur lequel se défausser de n’avoir été qu’une machine au service de l’économie , les travailleurs de ce pays ont les moyens intellectuels et spirituels de se dégager de la servitude , les moyens de se donner un pacte social qui donnerait un mérite à la vie , et non pas un prix en heures de boulot.
                                                                      Tout ça est bien loin de nos préoccupations actuelles de déchéance annoncée , comme une fantaisie dans l’austère calcul de compétitivité effectué par notre ami manager , puisse la légèreté de sa condition lui faire entrevoir le ridicule de son être.

                                                                      Il ne faut jamais faire pour de l’argent ce qu’on ne ferait pas gratuitement.
                                                                      Luis Bunuel

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