Pour un label « sans pub »
De toutes les nuisances de la publicité : pollution visuelle et mentale, laideur, violence, manipulation, appauvrissement de la langue, dégradation des paysages, celle à laquelle on pense le moins est économique. Les annonceurs ont l’argent des consommateurs, et les publicitaires le savent. Cet article propose la mise en place d’un label (type « bio ») pour contrôler les dépenses publicitaires des annonceurs.
L’argent de la publicité, perçu comme un bienfait pour ce qu’il sert à financer : mobilier urbain, télévision, etc., créant au passage de nombreux emplois, que ce soit dans le secteur publicitaire lui-même ou dans ceux qui bénéficient de son financement : sport, (sous-)culture, etc., cet argent provient des consommateurs. A ce titre, il est un impôt détourné. Dans une émission, Marie-Georges Buffet citait le chiffre de répartition des impôts de 30% sur le revenu et 70% de TVA, ce qui était injuste car dans la seconde il n’y a pas de distinction de revenu. L’impôt publicitaire vient s’ajouter à la TVA. Ces deux ponctions ne provoquent pas de protestation car elles sont étalés le long de nos achats annuels, contrairement à l’impôt sur le revenu, qui est lui très mal perçu ; à tort puisque, comme nous venons de le voir, il est moindre.
Toute lutte contre la publicité se heurte à cette manne, qui justifie l’ensemble des agissements et procédés des publicitaires : ils prennent l’argent là où il est, c’est humain et très compréhensible. L’engagement antipublicitaire, qu’il prenne des voies légales ou de désobéissance civile, est donc supposément condamné. Les actions antipublicitaires légalistes comprennent nombre d’initiatives, du type "autocollant sur la boîte aux lettre", ou bien des propositions de logos "sans pub". J’ai trouvé une telle proposition sur le site ci-dessous :
On en "reçoit" partout, tout le temps. Dans nos journaux en papier, avant, après et parfois pendant nos journaux TV ou parlés... Dans les magazines divers, les abribus, au cinéma, sur internet... Elle est partout, surabondante, envahissante et généralement à des kilomètres de mes centres d’intérêt. Et elle me fait ch...
Alors l’autre jour, je me suis dit qu’il faudrait créer un label de qualité "Sans pub". Un truc tout simple. Un seul logo qui dirait :
- ici, on ne se finance pas par des voies détournées
- la gratuité existe encore, quand bien même elle me coûte
- ce qui est ici, je vous l’offre
- ...
Mille slogans sont à inventer. La pub bouffe notre espace vital et nos cerveaux.
Alors j’ai pondu vite fait un logo qui symbolisera ça pour moi, et je vous le livre.
[...]
Cette proposition souffre de la limite évoquée plus haut, à savoir que rien ne saurait faire renoncer les publicitaires à la manne disponible. Il faut prendre le problème en amont, au niveau des annonceurs.
Je propose de mettre en place un label, visuellement semblable à celui en médaillon (que j’ai emprunté à la page web citée) mais qui concernerait les annonceurs, plutôt que les supports. Il ne serait pas à destination, disons, d’un journal qui déciderait de se financer sans publicité. Non, il concernerait plutôt tel ou tel fabricant de produit, qui signifierait, sur ses conditionnements par exemple, son non-investissement publicitaire, en apposant le logo, de la même manière exactement que ça se fait pour les produits bio ou de commerce équitable.
Le consommateur saurait alors que son argent ne finance pas de publicité. Le premier avantage est que le produit serait supposément moins cher pour une qualité donnée : l’argent ne sort pas du portefeuille, et l’impôt publicitaire n’est pas payé. Le deuxième effet est que l’argent ne rentre pas dans les tuyaux du système publicitaire. Celui-ci est, comme je l’ai dit plus haut, perçu comme dynamisant économiquement : l’argent qu’il fait va bien quelque part : sport, sous-culture, etc. Personnellement, je ne prise pas ces utilisations de mon argent, quels que soient les emplois crées. Je ne me soucie guère que Zidane ou Britney Spears aient un emploi grâce à moi. Mais après tout chacun est libre. Je voudrait cependant vous soumettre ce texte du philosophe Alain.
La prodigalité n’est jamais belle ; et il faut surmonter ici les opinions des parasites comme romanciers, vaudevillistes et autres marchands de plaisirs. Imaginez un tyran qui convoque tous les paysans à dix lieues à la ronde pour lui faire une escorte d’honneur, ce serait comme s’il marchait sur du pain. La première injustice c’est de ne pas produire soi-même des objets utiles en échange de ceux que l’on reçoit, mais la pire injustice, peut-être, est de suspendre les travaux utiles autour de soi, afin de montrer sa puissance. C’est ce que fait toujours le prodigue en payant celui qui ne produit rien. Ce qu’on appelle dissiper l’argent, ce n’est pas la même chose que le dépenser ; car il y a des dépenses qui ne sont qu’un échange de travail contre travail, et qui enrichissent réellement les deux ; dissiper l’argent c’est l’employer à distraire ceux qui travaillent de leur travail ; c’est jeter sur le marché des bons payables à vue et qui permettent de consommer sans produire. Par exemple, le prodigue paie un homme vigoureux pour l’attendre à toute heure et lui prendre son pardessus et sa canne ; temps perdu.
Que font donc les publicitaires, si ce n’est pendre le pardessus et la canne des multinationales ? Par leurs dépenses publicitaires, que font celles-ci à part marcher sur du pain ?
Un label "sans-pub" permettrait aux entreprises qui le souhaitent ce se retirer de ce système économiquement pervers en plus d’être comme on l’a dit, visuellement et mentalement polluant. Concrètement, comment fonctionne un label du type "AB" ? Hé bien, à l’issue d’une certification, l’entreprise concernée obtient l’autorisation d’apposer ce label. La certification consiste à contrôler l’utilisation d’intrants, et d’après ce que j’ai compris, cela se fait très peu sur le terrain, mais plutôt au niveau des comptes : on contrôle que l’entreprise n’a pas acheté d’engrais ou de pesticides de synthèse. C’est donc une contrainte appliquée sur une base volontaire et non une coercition.
On peut imaginer la même chose pour la publicité : contrôler les lignes de budget qui correspondent à la mise en place de ces campagnes pharaoniques : panneaux en 4x3 sur tout le territoire, spots télé et radio, etc. et qui seraient donc proscrites dans le cadre d’un commerce respecteux de l’environnement visuel, mental, et social. Pour ne pas être totalitaire on pourrait se contenter d’un seuil à ne pas dépasser, permettant par exemple l’édition d’un catalogue de produits à disposition sur demande des consommateurs, ou la diffusion d’affiches au format 50x70 cm comme souhaité par des Déboulonneurs.
Cette initiative, prise sur une base volontaire comme pour le bio, ne constituerait pas un retour aux heures noires du communisme soviétique (reproche souvent fait aux antipub) et serait abordable par toute entreprise capitaliste qui se respecte, dans le cadre d’une émulation pour le "développement durable", comme ça se passe actuellement.
87 réactions à cet article
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Il ne faut pas réver, on va bouffer de plus en plus de pub. Il n’y a qu’à voir les terrains de rugby où l’herbe n’est plus verte car elle a été peinte pour permettre au télespectateur de voir pendant 80mn de la pub. Remarquer que depuis qu’il y a de la pub, sur les terrain, on n’a jamais eu autant de gros plan sur les regroupements, surtout s’ils sont sur une pub.
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Bonsoir,
en plus d’Adblock, il existe l’addon « Element Hiding Helper », qui marche avec ce premier, et qui permet de choisir avec précision, bannière par bannière, cadre par cadre etc., les éléments que l’on souhaite filtrer sur une page. Ainsi, les formats de pubs « Adsense / Adwords » de google, ainsi que les pubs yahoo - de simples lignes de textes, les annonces de sites partenaires etc. peuvent être définitivement bloqués.
http://agitlog.zeblog.com/257832-internet-sans-pubs-bloquer-toutes-les-publicites-google/
Un problème subsiste : le scrutage des internautes, le stockage des données, le fichage du consommateur, eux, demeurent, bien qu’on y devienne, grâce à ces outils, aveugles...
Nous proposons sur notre site Agit-Log une réflexion critique sur ce phénomène de la surveillance généralisée sur internet, notamment à propos du panoptique Google :
http://agitlog.zeblog.com/201146-google-geek-empire-pouvoir-et-surveillance-sur-l-39-ubu-web/
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Mon site est déjà un site sans pubs ni spams !
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@l’auteur.
Bravo, je propose une grande campagne de pub pour diffuser votre label : tele, 4x3, radio, presse, web. Vous pourriez louer les services de quelques vedettes engagées dans la lutte anti-pub : Noah, Renaud, Jamel, ...
Ensuite, il faudra instaurer une police pour contrôler les industriels voyous qui feront plus que le quota que vous aurez défini. Je propose Gepeou, c’est libre actuellement, et ça sonne bien.
Pour les consommateurs, ils seront enfin libre de consommer les produits dont vous établirez une liste. Tout ceux qui consommeraient des produits ayant fait l’objet d’une quelconque communication seront vilipendés. Un impôt spécifique à la publicité pourra être créée.
Enfin, concernant la culture, sera interdit toute expression qui n’aura pas été subventionnée pas les finances publiques et donc validées par le gouvernement. Un ministère de la culture sera créé avec des commissions d’experts culturels définissant ce qui est bien pour le bon peuple (tient, ça existe déjà ).
Tout les sites internet seront fermés à l’exception des sites d’associations subventionnées ou de sites d’État.
Les magasines devront afficher leur vrai prix : environ 50 euros l’exemplaire. N’auront droit à diffusion que ceux qui ne seront financés que par leur lecteurs.
La redevance télé augmentera pour les chaine publique et les chaines privées ne seront diffusées que sur abonnement.
Les fournisseurs d’accès internet, moteurs de recherche et autres fournisseurs d’adresses mail gratuits seront interdits.
Il y avait longtemps que je n’avais pas lu un article aussi stupide. Je ne sais pas si c’est une discipline olympique, mais si c’est le cas, vous n’avez pas besoin de sponsor : Vous êtes prêt avec une grand chance de médaille.
Je salue en vous un futur champion. J’organise un diner avec des amis, vous ne seriez pas disponible par hasard pour nous parler de votre projet
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@jesuisunhommelibre,
Vous pouvez dire ce que vous voulez, ça existe déjà sous forme de label bio et personne n’est venu hurler que c’était dictatorial. Ce n’est pas dictatorial, c’est sur une base volontaire.
Un mot sur le CSA. Cette institution est en effet une horreur, mais justement parce qu’il est noyauté par les lobbies industriels. Demandez-vous pourquoi on n’a jamais eu droit à la diffusion du Syndrome Chinois.
« Les magasines devront afficher leur vrai prix »
« La redevance télé augmentera »
« Les fournisseurs d’accès internet, moteurs de recherche et autres fournisseurs d’adresses mail gratuits seront interdits. »
Qui paye la pub de toute façon ? C’est le consommateur. Vous aussi vous êtes stupide !
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Ou est le problème si c’est le consommateur qui paie. Le problème c’est quand justement, ce n’est pas le consommateur qui paie, car dans ce cas, c’est nécessairement quelqu’un d’autre : le contribuable. Or, pourquoi, en tant que contribuable je devrais payer le salaire de Zidane (pour reprendre votre exemple).
En revanche, si j’apprécie Zidane cela ne me gène pas de payer des boites de céréales un peu plus chère.
Sans compter que ce raisonnement est aussi faux. Un produit largement diffusé, grâce à la publicité, est moins cher que le même produit ayant une distribution anecdotique : Augmentation du rendement, synergie, effet de masse, tout cela concours à la baisse des couts.
Vous pouvez fabriquer le produit le meilleur du monde, si personne ne le sait, il ne sera jamais vendu.
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S’il n’y avait pas cette fièvre publicitaire autour du foot, jamais le salaire de Zidane n’aurait atteint ses sommets astronomiques (13 millions d’euros annuels, dont 6.8 millions d’euros de sponsors). Si un footballer de talent n’était payé « que » 100.000 euros alors oui, une collectivité locale pourrait se l’offrir. Quand vous achetez une chaussure Adidas, non seulement vous participez à un vaste système d’exploitation en Asie, mais vous fournissez à cette marque l’argent nécessaire pour qu’elle puisse financer Zidane à hauteur de 1.5 millions d’euros. Si ca ne vous semble pas disproportionné, c’est que votre échelle des valeurs est biaisée
http://archquo.nouvelobs.com/cgi/articles?ad=sport/20060712.OBS4862.html&host=http://permanent.nouvelobs.com/ http://www.madeindignity.be/Public/Page.php?ID=1299
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Voilà un raisonnement bien bizarre. Si le consommateur ne paie pas pour la pub, pourquoi voudriez-vous la faire payer par le contribuable ? Si on choisit d’acheter un produit qui n’a pas fait de pub, ce n’est pas pour que de la pub soit faite à notre insu ! Si on achète un produit sans pub, c’est autant qui ne va pas dans un système polluant et mensonger, en un mot, nuisible.
Par ailleurs vous dites que sans pub, les meilleurs produits du monde ne seraient jamais vendus. Mais c’est tout le contraire ! Si un produit est bon, il n’a pas besoin de pub ! Si au contraire il est mauvais, ou inutile, alors il faut de la pub pour inciter les gens à l’acheter tout de même.
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Mon message ci-dessus était en réponse à « jesuisunhommelibre » de 23H28
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Bel article avec une belle citation d’Alain qui colle joliment au propos.
J’aurai juste aimé que vous nous informiez de ce que represente en moyenne l’investissement pub dans le developpement d’un produit pour connaitre la part de l’impot pub. (1% ? 10% ?)
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La pub fait tourner le systeme, le rend presentable et cree le besoin, vous ne pouvez pas vous attaquer a ca.
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On ne peut pas « créer un besoin », mais plus une « impression de besoin », c’est là le but de la pub.
Faites croire aux gens qu’ils ont besoin de consommer pour être heureux, et vous aurez atteint votre but.
Après dans cette attaque sur la pub, disons qu’il faut aussi faire la part des choses, j’attache + de valeur à un catalogue de magasin (libre à moi de le feuilleter ou non), qu’à un matraquage on tv sur le dernier super top hit single de madonna ou sur la lessive qui lave plus blanc que blanc que la précédente qui lavait marron...
Mais il faut bien reconnaître une chose : si la pub n’était pas rentable, il n’y en aurait pas... on changera pas l’monde ni les mentalités, donc la pub a de beaux jours devant elle.
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NPM 29 juin 2007 08:33Les besoins existe, par exemple celui de protection.
Les publicité ne font qu’informer les gens de propositions visant à répondre à ces besoins. On parle alors de désirs. Dans notre exemple, un désir d’avoir une porte blindé, une assurance, un 4x4, un poste de fonctionnaire, etc..
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@raphael,
En fait, ce que tu veux c’est le beurre et l’argent du beurre. Le sourire de la crémière, ça se paye encore plus.
On veut tout gratuit, internet, les blogs, AV, les wiki, la science en ligne, les vols en avions, les....
La pub nous en avons beaucoup attendu avant de l’accepter sur nos ondes auditives et visuelles et pourtant plus moyen d’y échapper. Au départ, on a dit 2 à 5 minutes d’antenne par heure. As-tu fais le compte aujourd’hui ? Il faut savoir ce qu’on veut. On paye d’entrée de jeu et rubis sur l’ongle le magazine glacé, « clean » ou on se paye de la pub tous les 5 pages.
Rien de gratuit.... Rien
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Ca n’est peut-être pas clair dans l’article, mais celui qui paye, c’est de toute façon le consommateur, puisque c’est lui qui finance la publicité dans ses achats quotidiens.
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On ne peut que saluer votre initiative, la pub est partout, trop, tout le temps, trop longtemps... Et ce qui est dangereux c’est qu’elle créé des comportements, des habitudes de vie et (donc ?) de consommation pour que nous achetions en grande quantité le produit présenté.
Mais j’avoue ne pas comprendre l’intérêt que les annonceurs auront à faire moins de pub et se voir attribuer ce label. Car il ne faut pas se leurrer : les entreprises veulent faire du profit. Je doute que le label anti-pub ne leur fasse amener plus de clients, surtout si parallèlement elles se font moins connaître (car moins de pub). A moins qu’on ne fasse de la pub pour ce label...
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Ca se discute ! Est-ce que le label AB amène plus du clients à ses produits ? En ce qui me concerne, oui...
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@Bouli,
« la pub est partout, trop, tout le temps, trop longtemps...elle créé des comportements, des habitudes de vie et (donc ?) de consommation pour que nous achetions en grande quantité le produit présenté. »
>>> Je suis d’accord et pas d’accord. La pub est utile à l’origine. Elle fait connaître des produits. Imaginons un monde sans pub. Moyenâgeux, nous achèterions ce que le commerçant du coin nous proposerait sur ses étales. Qu’il y ai meilleur ou moins cher ailleurs n’effleurerait même pas nos esprits limités. Ce que je conteste, c’est la volonté d’éblouir par des artifices qui n’ont plus rien à voir avec le produit à vendre.
« l’intérêt que les annonceurs auront à faire moins de pub et se voir attribuer ce label. »
>>> Il n’y en a pas à par pour du mécénat. Mais alors il faudrait changer diablement nos habitudes de consommation. Le label n’est pas la panacée. Et puis le label, n’est-ce pas de la pub déguisée ?
Bon article, il fait réfléchir.
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Ne nous méprenons pas, il faut de la publicité, vous avez raison. Mais force est de constater que nous sommes quelque peu envahis...
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Un mot sur le mécénat. Dans mon idée, le label concernerait également la limitation du mécénat. En effet, si celui-ci ne provoque pas de pollution visuelle, il a des effets de société dévastateurs. Je pense à des exemples comme celui-ci : Total Pole Airship - Les partenaires. L’étude de la fonte de la banquise financée par ceux-là mêmes qui la provoquent : le monde à l’envers ! De telles études devraient être financées sur fonds publics. Si par aventure la conclusion de l’étude devait être que la consommation de l’essence de Total est responsable de la fonte des pôles (fortement probable, voire évident), est-ce qu’elle serait publiée ?
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« le mécénat. Dans mon idée, le label concernerait également la limitation du mécénat. »
>>> tout à fait d’accord. Il ne faut pas remettre à d’autres ce qu’on n’a pas le courage ou la volonté de faire soi-même. Principe de sagesse.
« Les partenaires. L’étude de la fonte de la banquise financée par ceux-là mêmes qui la provoquent : le monde à l’envers ! »
>>> encore raison. Un donateur peut en cacher un autre. Sous le prétexte de label de qualité, on passe très vite de la main gauche à la droite. Il n’y a que l’indifférence qui ne fait rien. C’est comme la relation entre la colère et l’amour. pas beaucoup de différence.
« responsable de la fonte des pôles (fortement probable, voire évident), est-ce qu’elle serait publiée ? »
>>> A ça non, sur 100%. La responsabilité, c’est quelque chose que j’peux pas voir.
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@Raphael,
« Est-ce que le label AB amène plus du clients à ses produits ? En ce qui me concerne, oui... »
>>> Bon aveux. Et quelque part, nous le sommes tous. Il y a les sociétés faites pour les citoyens (en Belgique, « Test Achat ») qui sont là pour nous aiguiller un peu mieux le consommateur et qui pour ce faire doivent rester en parallèle des marchés. Elles sont payés par le consommateur et ce devrait être un code d’honneur de rester indépendant (raison d’existence).
Maintenant, tout n’est pas net et sûr pour autant. Le marché va plus vite que son ombre. Dans certaines catégories de produits de la technologie (par ex), cela va tellement vite que l’analyse est faite et imprimée, et déjà le produit proposé en maitre-achat est dépassé. Je ne dis pas obsolète mais dès le 2ème tour de manivelle, oui.
Le bouche à oreille, c’est pas beaucoup mieux pour les mêmes raisons.
Dur, dur d’être consommateur et de rester au top.
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@ L’enfoiré Si je comprends bien, sans la pub, les produits ne seraient pas achetés assez vite et se retrouveraient obsolètes. J’ai deux choses à répondre à ça : premièrement, on peut imaginer que les consommateurs auront le réflexe rapide vers les produits dotés du logo « sans-pub » ; et deuxièmement, que si la pub sert à écouler les stocks de produits obsolètes, ce n’est pas à l’avantage du consommateur...
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@Raphael,
« sans la pub, les produits ne seraient pas achetés assez vite et se retrouveraient obsolètes. »
>>> je n’ai jamais dit cela. Avec ou sans pub, certaines catégories se retrouvent dans les « obsolètes » dès leur sortie de magasin. PC, appareil photo, GSM....le technique dans toute sa splendeur.
Et ce n’est pas une question de réflexe rapide du consommateur, mais une simple constatation de la technologie qu’il faut utiliser immédiatement mais jamais pour un investissement futur pour les bonnes occasions.
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C’est ce qu’on appelle du jetable. Un jetable sans pub est-il possible ? Et si non, est-ce un problème ?
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Raphael,
« C’est ce qu’on appelle du jetable. »
>>> Si ce n’était que cela, je ne verrais pas de gros inconvénients. C’est connu d’avance. On use et on jette. Je ne dis pas que ce qu’on achète est à mettre au clou immédiatement. Mais il existe des acheteurs, de fanas, des amateurs de hautes technologies qui ne peuvent rester longtemps sans se sentir au top de la technologie. Tu vas me dire : « Grand bien leur fasse ». Mais à un moment qui devient de plus en plus court, tout possesseur d’un achat à un moment « x » se verra tenté ou obligé de passer à la case suivante. Et cela avec pub incorporée, label « sans pub ». Show must go on.
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Cela me semble un problème, certes grave, mais indépendant. Déjà s’il ne l’a pas vu à la télé, son nouveau baladeur hi-tech, on aura fait un progrès.
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« On use et on jette ».
Oui, la pub vide nos porte monnaie et remplit nos décharges d’objets inutiles dont la durée de vie est de plus en plus courte.
La pub fait tourner la machine, mais la machine est en surchauffe et nous n’avons plus de ventilateurs.
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comme dit l’enfoiré, sans les revenus de la pub, un grand nombre de produits seraient plus chers. Peut-être faudrait-il faire une différence entre où la pub est admissible et où elle ne l’est pas : l’espace public par exemple pourrait, (devrait à mon sens) être exempt de pub. les médias d’information pourraient aussi en être débarrassé, les chaînes publiques... quant à l’idée du logo, dans le même esprît que celui de l’agriculture bio, c’est vraiment une excellente idée.
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Merci, merci Comme répondu à l’Enfoiré, les revenus de la pub ne sortent pas de nulle part, mais de... la poche du consommateur, de toute façon.
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@Raphael,
J’oubliais de te dire, qu’un de mes futurs articles sur le même sujet contiendra le lien vers le tien.
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@L’enfoiré, Je ne manquerai pas d’y aller voir.
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Personnellement je fais une grosse différence entre pub informative et pub-matraquage. L’une étant là pour annoncer aux consommateurs la sortie d’un nouveau produit ou d’ un nouveau concept, l’autre pour créer artificiellement un besoin par la répétition cadencée d’annonces et de spots qui finissent par nous habiter telle une ritournelle que l’on chantera sans même s’en appercevoir. Le but de ce matraquage étant de faire perdre au consommateur tout jugement critique au moment ou il sera confronté à l’acte d’achat, celui-ci étant devenu un acte réflexe ne répondant à aucun besoin réel et ne supportant plus la moindre comparaison de prix avec d’autres produits identiques d’autres marques ou d’autres enseignes.
Le pire, c’est lorsque la pub arrive à se nourir d’elle même, créer des produits qui feront leur auto-promotion en mettant leurs marques en évidence sur le produit lui-même. Je pense notemment à des lignes de vêtements archi-connues et très chères qui font un tabac auprès des jeunes. Cette façon de faire est en quelque sorte l’avènement de la pub, la communautarisation d’une clientèle autour de marque « identitaires » qui fait glisser insidieusement l’individu de son statut de consommateur vers un comportement convulsif dépourvu de toute réflexion autre qu’une volonté de répondre à des critères d’image, image savamment entretenus par des campagnes de pub ciblées dont le but est de provoquer l’addiction.
Voilà ce qu’est pour moi l’aspect condamnable de la pub ; lorsqu’elle cesse d’informer pour embrigader et décérébrer.
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Hé Ho ! Comment je vais bouffer moi ?
Nombril à part, la publicité est certainement trop envahissante (voire les bidules qui traversent nos écrans sur internet), mais le métier sait aussi trouver un équilibre.
De plus en plus de communes bannissent les 4 x 3, par exemple. Une « ecotaxe » est payée par les imprimeurs pour tous les documents publicitaires destinés aux boîtes à lettre.
Mais je trouve votre article très restrictif. La pub est un composant de l’économie. Il touche une multitude de secteurs (tous en fait), des plus mercantiles aux plus honorables (santé, sécurité routière, etc...).
Votre logique est celle des « décroissants ». On ne consomme plus, on ne bouge plus, vive le vélo ! Désolé, sans être du tout dans l’extrême contraire, je ne me vois pas faire marche arrière, même si j’aime le vélo.
Sur Lyon, nous avons un groupuscule antipub qui n’a d’autres ressources pour se faire connaître, en dehors de déboulonnages douteux, que la pub. C’est assez risible de voir ce serpent se mordre la queue !
Pour revenir à votre article, inversez le côté de la lorgnette !
Il y aurait beaucoup à dire, mais la pub m’attend... et les clients n’attendent pas !
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« La pub est un composant de l’économie. Il touche une multitude de secteurs (tous en fait), des plus mercantiles aux plus honorables (santé, sécurité routière, etc...). »
Il faut distinguer le financement et la promotion. J’espère que la pub ne finance pas encore la santé et la sécurité routière, il y a les services publics pour ça ! Concernant la promotion des causes utiles, Claude Evin disait dans une conférence que les messages officiels étaient brouillés par la publicité : comment envisager une campagne pour la sécurité routière quand en parallèle vous avez des affiches et des spots vantant la puissance et la vitesse ? Toujours est-il que le gouvernement et les collectivités pourraient bien évidemment être exemptées du label « sans-pub » !
« Votre logique est celle des »décroissants« . On ne consomme plus, on ne bouge plus, vive le vélo ! » Je ne vois pas ce qui, dans mon article, vous fait dire ça. J’ai justement bien précisé que « cette initiative, prise sur une base volontaire comme pour le bio, ne constituerait pas un retour aux heures noires du communisme (reproche souvent fait aux antipub) ». Par conséquent je ne vois vraiment pas où vous voulez en venir avec votre vélo ?
Blague à part, je fais moi-même partie des Déboulonneurs de Paris, et celui de Lyon fait un travail formidable (cf le récent procès). Et je ne sais pas où vous les avez vus dans un spot ou en 4x3.
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Du tractage, de l’affichage sauvage (sur des 4 x 3, c’est bien pratique finalement pour faire passer son message) et plus chi..., du spam !
Vu que vous semblez bien les connaître, n’y a t’il pas dans ce groupuscule quelques anciens frustrés/aigris de la réclame ?
Oh, 1000 excuses (je viens de vérifier), il s’agit des Casseurs de Pub, une réserve d’anar/ext-gauche qui occupent les pentes de la Croix Rousse. Ce sont des chantres (des chancres ?) de la décroissance.
Je vous mets leur site par esprit d’ouverture, mais eux sont plutôt pout mettre le couvercle sur tout ce qui bouge... Même sur la Trash ?
Pas gentil
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@Trash Titi,
En effet je crois que si vous recevez des méls du collectif de Lyon alors que vous êtes une militante néolibérale (j’essaye de trouver l’inverse de "anar/ext-gauche, hein) c’est qu’il doit y avoir erreur. Je vais voir faire rectifier ça tout de suite.
Deuxièmement en effet dans ces groupes nous parasitons les 4x3, c’est le principe. Et non, nous ne sommes pas frustrés
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Désolé, je suis UN poubelle, je ne milite pas (sauf quelques fois avec mes amis motards), je suis plutôt libéral (terme qui n’exclut pas la notion de social, c’est important de le préciser) car j’ai les yeux ouverts sur le monde dans lequel je vis et que ce n’est pas avec des déboulonneurs que l’on va avancer....
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Mille slogans sont à inventer. La pub bouffe notre espace vital et nos cerveaux.
Non, il concernerait plutôt tel ou tel fabricant de produit, qui signifierait, sur ses conditionnements par exemple, son non-investissement publicitaire, en apposant le logo, de la même manière exactement que ça se fait pour les produits bio ou de commerce équitable
J’ai extrait ces quelques mots de votre article pour d’une part vous montrer que vous utilisez le langage des « pubars » qui vous voulez mettre au rancard et ensuite pour vous montrer que votre solutions et utopique, mais après tous vous avez le droit de rêver.
Logo, slogan sont deux termes de pub, ensuite mettre un logo type anti pub sur vos produits serait déjà une façon de communiquer, de dire aux consommateurs, achetez mon produit, il est moins cher (cela restera à prouver) car je ne fait pas de pub.
Petite précision, qui a quand même son importance, je suis actionnaire d’une PME dans la com visuelle.
Ce n’est pas la première fois qu’un article de ce genre est écrit, et je vais donc vous faire un commentaire du même type que celui que j’ai déjà produit.
La communication visuelle sert dans un premier temps à informer le potentiel acheteur. Si vous supprimiez toute forme de communication visuelle et que vous représentiez une société lambda, vos produits ne se vendraient plus.
Aujourd’hui le faire savoir et au moins aussi important que le savoir faire. C’est certes dommageable mais c’est comme ça !
Enfin dire que les pub, bouffent l’espace vital des cerveaux et appauvrissent la langue, je ne suis pas d’accord avec vous, les slogans jouent souvent sur leurs multiples significations, les jeux de mots y sont légions. Certaine pubs font référence à des évènement historique, tableau de grand peintre, à des lieu géographique et pour être comprises dans leur intégralité demandent une culture génerale non négligeable.
Je pense que la pub est indispensable à la commercialisation de nos produits sans parler des opérations marketing qui permettent d’offrir un tas de services gratuits qui sans pub seraient payant.
Si demain vous deviez payer vos inscriptions aux blogs, l’envoie de vos e-mails, chaque requête sur Google, chaque consultation de site d’information, chaque itinéraire mappy, chaque consultation de site de voyage en ligne, la liste est encore longue. Vous depenseriez plus de 1200 € par an.
Je pense que dans une telle situation les 1200 € annuels serraient amplement dépassés sans compter le fait que vous ne soyez plus au courant des promos dans votre supermarché préféré.
Evidement si vous me répondez que vous préférez acheter chez l’épicier du coin, que vous envoyez des lettres plutôt que des e-mails, qui vous possédez toutes les cartes Michelin de France et d’Europe ;
au passage cela vous coûte probablement beaucoup plus cher ;
reprenons : que vous n’écoutez que France-info en boucle et que vous partez en vacances tous les ans au même endroit chez votre tatie qui a une petite maison à la campagne sans eau courante, électricité ni téléphone.
logos « sans pub ».
Enfin, juste pour essayer :
organisez une manifestation culturelle, quelle qu’elle soit, ne qu’une promotion orale, bouche à oreille uniquement, de cet évènement, engagez-vous à payer les artistes quoi qu’il arrive et indépendamment du nombre de spectateur.
Et enfin comptez le nombre de spectateurs.
Dernier exemple supprimer les affiches de ciné, les photos des films à l’entrée des salles et les résumés, ne laissez que les titres par exemples.
J’espère vous avoir démontré que la communication visuelle fait partie intégralement de notre mode de vie, cela permet d’avoir une vision synthétisée, plus rapide et donne envie d’en savoir plus.
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@Vincent,
Je suis parfaitement conscient que le label proposé emprunte aux techniques publicitaires, mais pas plus que le label bio. Il faut apprendre à distinguer l’esbrouffe, je suis de plus en plus méfiant vis-à-vis de certains produits bio ou de commerce équitable de marque connue. Le mieux serait comme vous dites de se fournir à l’épicier du coin, voir directement au producteur ou même d’autoproduire.
« Si vous supprimiez toute forme de communication visuelle et que vous représentiez une société lambda, vos produits ne se vendraient plus. » Tout le monde ne se détermine pas en fonction de la publicité. Personnellement je me décide pas mal au niveau du rayonnage, où cependant là aussi des techniques criticables sont utilisées (couleurs, emballage, disposition, bientôt caméra vidéo).
« Aujourd’hui le faire savoir et au moins aussi important que le savoir faire. C’est certes dommageable mais c’est comme ça ! » Certes c’est dommageable ! Le budget communication pourrait être reconverti en R&D ...
« Certaine pubs font référence à des évènement historique, tableau de grand peintre, à des lieu géographique et pour être comprises dans leur intégralité demandent une culture génerale non négligeable » Elles demandent une culture, elles ne la fournissent pas. Au contraire, elles l’abîment. Quelle horreur que de se retrouver à un concert à penser au café bidule ou aux pâtes machin-truc parce que tel morceau a été utilisé !
« opérations marketing qui permettent d’offrir un tas de services gratuits qui sans pub seraient payant » Le consommateur paye la pub. Je me répète.
« Si demain vous deviez payer vos inscriptions aux blogs, l’envoie de vos e-mails » ça je le paye avec mon fournisseur d’accès (qui soit dit en passant pourrait être public).
« chaque requête sur Google » si aujourd’hui google est gratuit, c’est par concurrence avec les autres. Il y a eu un phénomène de dumping, c’est une nouvelle économie, on ne peut rien encore en conclure. En effet l’énorme infrastructure de google demande un financement. Mais ça pourrait être moins énorme, moins centralisé, bref : plus conforme au net.
« chaque consultation de site d’information, chaque itinéraire mappy, chaque consultation de site de voyage en ligne, la liste est encore longue. Vous depenseriez plus de 1200 € par an » Pour mappy on peut imaginer un service public du genre IGN. Pour les voyages en ligne, c’est un service autour de leur offre principale. Pour les sites d’information, hé bien nous sommes ici sur un journal citoyen, ça ne fonctionne pas si mal ! Et la ligne éditoriale ne subit pas de pressions.
« Je pense que dans une telle situation les 1200 € annuels serraient amplement dépassés » Et d’où proviendrait la différence ? Vous avez un salaire négatif ? Allons donc.
« organisez une manifestation culturelle, quelle qu’elle soit, ne qu’une promotion orale, bouche à oreille uniquement, de cet évènement, engagez-vous à payer les artistes quoi qu’il arrive et indépendamment du nombre de spectateur »
Déjà fait. A la dernière soirée de soutien aux déboulonneurs, il y avait une petite centaine de personnes, rien que par le bouche à oreille, et les trois groupes qui se sont produit, l’ont fait gratuitement. C’est bizarre, hein !
« supprimez les affiches de ciné, les photos des films à l’entrée des salles et les résumés, ne laissez que les titres par exemples » A côté du fait que les films sont souvent de long spots publicitaires (placements de produits), ce que je peux dire c’est que ceci n’est pas forcément concerné par le label « sans-pub » (pour y revenir). Pas les affiches apposées au cinéma-même. Par contre, les affichages ailleurs et les campagnes faramineuses, oui.
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C’est une peu le principe de la pub, vendre du rêve, pour vendre son produit. Rendre son produit « in », le rendre incontournable.
Il y a des milliers de façons de vendre un produit, mais selon l’axe de com que vous choisirez, ce produit se vendra plus ou moins bien.
Aujourd’hui les grande boites mise sur le dévéloppent durable, le bio, l’éthique, enfin des grandes valeur philosophiques mais elles ne les appliquent pas dans leurs usines de production asiatiques.
Ce qui compte c’est que nous consomateurs, soyons persuadés, en ce moment, qu’en achetant ce type de produit on fasse quelques chose pour la planète.
Je sais, ce que j’écris est très cynique et je ne contribue pas à ces com, mais les pubs total sont splendides, pas celle des stations services, mais celles dévoluent à la recherches.
Elles mélangent esthétisme, rêve, recheche, travail, confort,....
Mais mettez les pieds une fois dans une raffinerie, vous aurez une autre vision des choses.
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Quelques exemples intéressants :
Google, budget communication : 0,00 $ et 80% des parts de marché (pas certain de mon chiffre)
Apple et son I-Phone, budget communication : 1 discours de Steve Jobs et déjà un engouement incroyable pour ce produit (même si le produit a bénéficé de la communication du I-Pod)
Le célèbre journal La Hulotte (revue naturaliste) : budget communication : 0.00 et d’après son créateur près de 200 000 abonnés dans le monde entier (après 30 ans d’existence tout de même)
Sans parler de tous ces produits que les ados adoptent : sac à dos EastPack, diverses marques de chaussures, etc.
Cela dit, si vous une idée pour se passer de la pub, je suis preneur !
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Mmmmmmmmmm.
Quelles sont les ressources de Google à votre avis ?
100 % pub ! Et ça ne vous empêche pas de profiter de son moteur de recherche et de vous régaler gratuitement des images de Google Earth...
Eastpak a une communication hilarante, (des morts vivants qui clament I love Life). http://www.e-eastpak.com/site/eastpak.php#section=root
Quand à l’Iphone, je vous parie qu’il aura sa campagne de pub quand il arrivera sur notre marché...
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@ Trash Titi
Nous parlions des annonceurs et non des supports. Google est effectivement un gros support, mais pas un annonceur.
Pour le IPhone, Apple bénéficie de telle notoriété que tous les médias en parleront sans que Apple ait a sortir un cent.
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Pari tenu qu’il y aura de la pub ! C’est une question d’image pas de vente !
Quand à l’argent des annonceurs, d’où vient-il à votre avis ???
:-0
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Ben il vient des consommateurs, pas de la pub. Il va à la pub, au contraire.
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Certainement ! sans aucune hésitation ! Je me rends compte que c’est là une limitation du label : comment écrire « sans-pub » directement sur des haricots ? Il doit y avoir un moyen
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A Raphael (que je félicite pour son article) : Pas besoin d’écrire sur les haricots, on peut écrire sur le présentoir (avec le prix) ou sur le cageot.
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Bonjour à tous,
Comment se fait-il qu’il est impossible de trouver des affiches anti-pub de qualité ? Je fais plastifier des feuilles que je tape à l’ordinateur mais cela ne tient pas longtemps sous le soleil ou les intempéries.
Je cherche dans les grandes surfaces ou les petites échoppes une plaquette métalique que je pourrait coller, visser ou fixer sur ma boite aux lettres : en vain
Les commerçants de tous poils ne veulent pas scier la branche à partir de laquelle ils pompent notre fric... Alors, levez-vous citoyens et arrêtez les arnaqueurs !
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J’ai juste une question :
Personnellement, je suis bien content qu’il y ait la publicité, qui permette d’avoir des journaux gratuits, des choses gratuites qui disparaitraient sans pub !
Sans pub, pas de radio ; Sans pub pas de télé ; sans pub, peu de journaux... plus de médias !
Alors certes, c’est parfois relou, moi aussi je peste contre les pubs pourries de la radio, mais que ferais-je sans l’argent que cela y apporte ?
++
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Que ferais-tu si tu avais un peu plus d’argent en poche ?
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La meilleure façon de vendre son produit c’est d’interdire la concurrence avec l’accord tacite des gouvernements nationaux. Sans faire de pub sur cette pratique déloyale. Et ça marche... Un exemple ?
voyez Microsoft et les vendeurs de PC’s où qu’ils soient ...
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Interdire la concurrence ???????
Mouahahahahahhaha !
Avec des prix fixé par l’état, tous en Renault (de sera plutôt une Logan), Peugeot ou Citroën ?
Da Kamarade !
Une autre, une autre !!!
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Trash titi, t’as pas tout compris... justement, jrev dénoncait l’attitude de $Krosoft !
La pub favorise les entreprises géantes, les multinationales, au détriment des plus petites, qui n’ont pas les moyens de faire de pub. Et on aboutit à ce genre de quasi monopole.
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Le probleme de la pub, c’est le Branding.
Ou quand la pub cesse d’informer sur un produit, sa qualite, son prix, pour ne plus s’attaquer qu’a la notorite de l’entreprise.
Sinon, la pub pour les enfants devrait etre interdite, purement et simplement...
Regardez une fois un programe destine aux enfants (souvent le matin).
Ils se font farcir le crane a haute dose version Orange mecanique...
C’est a vomir !
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Dogen
Le probleme de la pub, c’est le Branding
Donne un exemple. C’est ce que fait Nike, non ? Le logo sans message ?..
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L’idée même d’un « label » « sans pub » est déjà une pub !
Malgré cela j’aime bien qu’on s’attaque à cette pollution aussi laide qu’envahissante.
J’ai - jusqu’à présent - eu la chance de vivre une grande partie de mon temps dans un environnement peu pollué par la publicité (sauf quand j’allume la télé) et j’avoue être étonné de voir que certains défendent l’idée qu’on ne saurait s’en passer. Le moins que l’on puisse dire c’est que ce sont des gens peu curieux.
Il faut dire qu’on mélange un peu tout : de l’enseigne indiquant ce qu’on trouve dans une boutique (ou sa vitrine) aux panneaux défigurant les faubourgs de nos villes et à celles auxquelles on ne peut guère échapper en allumant son téléviseur.
Quelques chiffres :
- le « marketing », qui comprend l’emballage ... pardon le « packaging » ! représente environ 20% du coût moyen d’un produit.
- En 2000, les français (toute population incluse) étaient soumis à environ 2000 messages publicitaires par jour !
- La même année, le CA des entreprises de pub (ou de communication si vous voulez) dépassait les 10 000 milliards de dollars.
Mais pour aller plus au fond des choses il faut regarder les choses en face : la publicité n’est aucunement faite pour informer, mais pour faire vendre. Et ce au prix de tous les mensonges, de toutes les roueries possibles.
Pour ce faire elle joue de plus en plus sur des images fugitives et ambigües, dominées par le sexe, le pouvoir et l’argent. Et ce sur les populations de tous âges (le cauchemard de la mère moyenne dont les enfants veulent à tout prix des vêtements marqués « trucmuche » ou « bidule » qu’elle ne peut en aucun cas leur payer).
Et il y a largement pire, bien que cela ne sorte guère de quelques revues savantes et cercles restreints : les conséquences de l’exacerbation continuelle de pulsions naturelles en dehors de leur contexte et champ d’action.
Le constat qui en est fait, malheureusement très partiel car pratiquement sans soutien financier, ne laisse pas d’être alarmant : aveuglement face au réel, déshumanisation des individus et de leurs relations, augmentation des frustrations de toutes sortes, etc, etc, ...
Mais il est beaucoup plus facile de mettre nos difficultés sur le compte d’un bouc émissaire (catégorie religieuse ou sociale, adversaire politique ou concurrent économique, voisin, « autre », ...) que de mettre en cause un lobby d’une telle puissance !
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« En 2000, le CA des entreprises de pub dépassait les 10 000 milliards de dollars. »
Je ne crois pas. Le CA mondial est autour de 400 milliards. Plus de détails là :
http://forestent.free.fr/gcom.html
De toutes façons, ça fait beaucoup.
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La publicité (autrefois la Réclame) est le moyen le plus puissant de la Désinformation, elle tire l’individu par ses instincts les plus barbares et bien sûr par son avide estomac !
Il y’a la Désinformation parlée et la Désinformation écrite, tous les médias sont pollués !
La Désinformation, fait saliver, faire croire, fait rire et pleurer selon les cas, réveille tout ce qu’il y’a d’animal en l’homme ! La Désinformation en générale rend l’humanité de plus en plus idiote, elle fait même voter les individus dans le strict respect des prévisions de La Maison du Sondage ! L’aliénation mentale est à son comble !
C’est pour cela que la meilleure arme de la publicité ou pour généraliser de la Désinformation a été toujours la femme ! L’image de la femme sur les panneaux de la Désinformation est ce qui encourage le plus à la consommation et donc à la surproduction et donc au gaspillage et donc à la ruine de la planète Terre polluée par les produits radioactifs, par les produits chimiques et par les politiques minables ! La réaction de l’Univers est imprévisible, l’idée du réchauffement est peut-être le moindre mal !
LA SCIENCE POSITIVE, celle qui alimente l’esprit, celle qui communique au cerveau des quotas d’Information a laissé place au SATANISME qui alimente les instincts primaires, celui qui a réussi à imposer la mondialisation bâtarde de l’argent à la place de l’Universalité !
Quelqu’un a parlé de l’emballage perdu pour bien signaler le gaspillage, faites donc le compte de tout ce qui remplit quotidiennement et inutilement les millions de boites aux lettres, les milliers d’hectares de paperasses en couleur qui embellissent chaque matin sur les panneaux de la Désinformation ! Bien sûr on parle de recyclage, mais les gens avertis savent que ce procédé pollue deux fois plus !
Pourquoi ne pas combattre l’hypocrisie politique et dire les choses comme elles sont ? Ce sera le début du changement !
MOHAMMED.
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Je vous remercie de bien vouloir insister sur l’utilisation par la réclame de l’image de la femme, qui est traitée comme un objet à vendre et qui finit par se prendre pour un objet à vendre.
La publicité véhicule des stéréotypes propres à faire de nous des moutons qui ne rêvent que d’occuper la première place parmi le bétail de l’usine à saucisses.
La publicité met en valeur les « winners » et disqualifie les qualités morales comme la bonté et l’entraide, le sacrifice de soi, l’humilité.
La pire chose que fait la publicité est de désincarner le monde, de nous faire vivre dans un univers de signes dématérialisés ou seul compte l’apparence du bonheur et du pouvoir.
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La pub devient envahissante quand elle va au-dela de la communication, et qu’elle frôle le bourage de crâne :
Coca-Cola, SFR, Orange, Bouygues...
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Article intéressant, mais je trouve l’idée un peu naïve, même si elle part de convictions que je partage.
Je vous pose une question : peut-on encore imaginer un monde tel qu’il était il y a, à vue de nez 8O ans, sans pub ?..
Il faut pour cela penser les écrans, les objets, les murs et les sols débarassés de la pub. C’est tout un environnement, un espace si énorme et si total que l’esprit recule devant ce travail.
Mais il faut y ajouter nos corps. Nos corps qui se couvrent jour après jour, se voilent, s’exaltent dans les tisus de marque.
Au coeur règne la marque. Au coeur moderne, au fond de notre esprit, la marque trace les chemins, délimite l’espace, désigne les impasses.
Peut-on se séparer d’un monde qui vit à l’intérieur de nous, qui nous vit en quelque sorte, comme un personnage subvertit lentement l’acteur ?...Acteur consentant, satisfait quand il s’est incoporé ce personnage qui l’habite.
Pouvons-nous encore tirer le rideau sur la pièce, sans nous apercevoir qu’il n’y aura plus jamais de spectateurs ?...
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@ ExSam
Branding vient de brand qui veut dire marque en anglais.
En gros, l’objectif de la marque est d’avoir le plus de notoriete possible.
Pas de message, pas de produit, juste un nom, une marque, une image... Voir pire ! Une petite musiquette a la con que tu te trimbale toute la journee parceque tu l’as entendu le matin a la radio
Apres, l’idee, c’est que quand tu rentre dans un magasin, tu achete la marque que tu connais, car ca te donne un sentiment de securite... Tu pense que c’est une bonne marque car tu en as deja entendu parle.
D’ou l’interet.
Ainsi la pub n’est plus de l’information, mais juste du bourage de crane
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Ok, saisi.
Très pavlovien le système. J’imagine que la prochaine étape sera l’absence de signe ou de son, qui feront sens. Dans le genre minute de silence et immobilité qui signifie la mort. Respect.
On trouve ça déjà sur certains poèmes ou l’espace blanc signifie.
Faudrait trouver la contre-pub à partir de ca ou autre chose, pour bien contrer la pub. Ca serait plus efficace que logos anti qui sont connotés pub presque avant que de, je crois.
Contre-pub indétournable. Peut-être l’assertion « blanche ». Genre « Nike vend des vêtements », ou « Coca-cola est une boisson ». Répété ad nauseam.
T’inquiète, je réfléchis en écrivant, d’où le caractère erratique...
C’est un problème d’identité dos au mur la pub, qu’elle nous impose. En termes de messages contra, je pense qu’il faut multiplier les énoncés qui ne provoquent pas d’images dans l’esprit. Exemple : loin. Quand tu dis, tu penses « loin », aucune image ne se forme dans l’esprit. Il faudrait coloniser, recouvrir les pubs de messages ainsi formulés, composés de mots qui la dirait sans provoquer d’images, car les images dans notre imaginaire infecté, c’est de la pub, sauf peut-être pour les artistes qui arrivent à s’en détacher, un peu, je crois.
Plus concrètement, pratiquement, je crois en l’action des déboulonneurs, plutôt. A terme elle va rencontrer une adhésion plus large. Regarde le nombre grandissant de pubs salopées dans le métro...Salopées j’ai pensé, comme si c’était un acte sale de poser son refus sur une pub...
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@ auteur,
Si l’on peut difficilement lutter contre l’envahissement de la pub, on peut tout de même s’abstenir de regarder la télévision ou d’acheter des magazines en comportant plus qu’ll ne faut.
Perso, je ne regardes plus la télé depuis plus de 20 ans et écoute la radio. C’est d’ailleurs ce média qui m’a permis de découvrir à quel point notre Madonne pouvait réciter comme conneries : écoutez, ça n’a rien à voir !
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Foudebassan
écoutez, ça n’a rien à voir !
Qui fait de la pub sans le vouloir...
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Article très intéressant. Naïf ? Pas forcément, il est évident que la « com » représente une part importante du prix d’un produit... On peut imaginer le développement d’un label « sans pub » mais qui resterait forcément marginal. Pourquoi pas, le bio réussit à se développer un peu de cette façon.
Ensuite, pour ce qui est du gros de la pollution visuelle urbaine, il appartient aux pouvoirs publiques d’interdire les 4x3 etc... mais cela n’arrivera jamais je pense...
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C’est vrai aussi que de ne pas regarder la télé, ce qui est mon cas, nous deconnecte de beaucoup de pubs imposées. Mais la plupart des ensignes jouant sur tous les tableaux, je retrouve au cinéma ou sur les murs la pub que je croyais avoir « feinté » en laissant ma télé éteinte...
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Pour une bouteille d’eau Contrex : Prix = 1/3 Emballage + 1/3 Pub + 1/3 Eau. Aïe !!! (Données de la marque)
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Pouvez vous également préciser l’énergie nécessaire pour produire l’emballage et pour l’incinérer ensuite, puis pour dépolluer les fumées d’incinération, puis pour stabiliser les cendres d’usines d’incinération, puis pour rendre un peu plus étanches les décharges de déchets ultimes.
Merci contrexxxxe !
Buvez de l’eau du robinet !
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C’est assez rigolo de voir que l’on peu parler d’un label « sans pub » dans un environnement ou il y a de la pub justement, je veux parler de ce médium Agoravox . Cela n’a rien de paradoxal après tout. Il ( agoravox ) s’inscrit après dans un model économique assez classique dans le Web 2.0 c’est a dire générer du trafic (dans le sens j’ai du monde qui vient écrire des articles , qui les commentent ou les notent ) bref j’ai de l’audience . De plus l’écriture , le vote et le commentaire permet de créer un communauté qui grâce à son inscription sur ce site permet via une base de donnée de créer des profiles très intéressant pour les annonceurs.
Juste quelques questions : connaissez vous le CA de la pub sur Agoravox ? Savez vous comment est redistribué cet argent ? Savez vous comment sont exploités vos données (articles, commentaires, ou votes) avez vous un droit de regard sur leurs utilisations ?( CNIL donnés nominatives...) Connaissez vous via un organisme indépendant d’Agoravox l’audience de ce site et de leurs articles ?
Quand on introduit de la publicité sur un site ( et donc de la valorisation commerciale ) on se doit au minimum de répondre à ces questions.
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Les défenseurs de la pub expliquent que les produits, les fabricants et les auteurs ont besoin de se faire connaitre du public, sinon ils ne sont pas achetés, louès, lus, visionnés,...C’est évident et il faut des moyens pour qu’un fabricant fasse connaitre son nouveau produit, un écrivain son dernier livre, un éditeur de logiciel son nouvel outil,... La vraie question est donc : jusqu’où considère-t-on que l’on est dans l’information et à partir d’où dans la pub au sens péjoratif du terme c’est-à-dire dans la manipulation, le matraquage, le recours aux instincts primaires. Cette limite est, et sera toujours, difficile à définir de manière indiscutable.
Devant cet état de fait, ne pourrait-on pas commencer par écarter (en pénalisant ou en stigmatisant) quelques excès patents ? Par exemple le recours à de belles femmes ou des chanteurs célèbres pour des produits n’ayant rien à voir avec l’esthétique de la femme ou la musique. Que vient faire Laetitia Casta dans la promotion d’une automobile ? que vient faire Johnny Halliday dans la promotion des lunettes ? Je n’ai rien contre les « stars », elles ont leur mérite mais ceux qui veulent les admirer n’ont qu’à acheter leurs photos ou leurs disques. Concrètement je verrais bien quelques règles du type : pas de recours à des personnes qui n’ont aucun rapport avec le produit promu. Celles-ci serviraient de base à l’attribution du label « No Pub ». Bien sûr ces règles ne seraient pas complètes mais on pourrait les enrichir au fil du temps et elles limiteraient déjà les plus gros excès. Ce système laisserait notamment toute sa place à l’information sur le produit lui-même. Il aurait le mérite d’éviter de grever le cout des produits par des primes énormes à la notoriété de certaines personnes déjà fort bien payées par ailleurs : acteurs, actrices, sportifs, journalistes,...Il conduirait les fabricants à soit réduire les prix soit investir plus sur une information liée au produit. Autant de gagné pour le consommateur dans les deux cas.
A creuser.
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Cet article est vraiment pas mal et met le doigt sur un debat tres complexe et tres interessant. Mais je ne pense pas que les questions posees ni meme les solutions proposes soient les bonnes. Une chose est claire : personne ne peut arreter la publicite parce que personne, et je parle ici des acteurs du monde economique, ne peut s’en passer. Objectivement comment une entreprise, aussi petite, ethique et sans pretention soit-elle, peut-elle se passer du systeme publicitaire et marketing ? Meme une association fait sa pub, meme des petits comites de tout ce qu’on veut font leur marketing sur internet, dans les journeaux, a la tele etc. La publicite ce n’est pas tout noir ou tout blanc. Tout le monde en profite, par exemple Action contre la Faim pour alerter sur la famine en Afrique, ou a l’extreme Total qui pretend etre le champion du developpement durable tout en exploitant a tout va les habitants du tiers monde et en tirer un benefice de quelques milliards de dollars.
Le probleme aujourd’hui n’est donc pas le systeme publicitaire en lui-meme, le vrai probleme est l’utilisation que l’on en fait, c’est a dire l’utilisation qu’en font la grande majorite des acteurs du marketing pour donner du temps de cerveau disponible a Coca-Cola, si l’on reprend les dires de ce cher Patrick Lelay, ex-PDG de TF1 et personnage particulierement dangereux. L’enjeu actuel n’est pas de stopper la publicite puisque tout le monde l’utilise, mais de reprendre le dessus sur ceux qui ont le monopole du mauvais gout et de l’absence d’ethique dans leurs messages diffuses. A ce propos quelques exemples, prouvant que ce n’est pas la pub qui est malsaine mais l’utilisation que l’on en fait :
1/ pendant la coupe du monde 98 je crois, Nike avait installe a la Defense un genre de foot park pour permettre en gros a des jeunes de se defouler en tapant dans la balle. Les publicites associees a ce concept etaient tout a fait effrayantes puisqu’elles s’inspiraient directement de l’art futuriste du regime fasciste de Mussolini. Tout ca pour exhalter la puissance et la virilite chez les petits jeunes amateurs de foot dans un esprit de fidelite et de soumission a la marque de Phil Knight.
2/ autre exemple de publicite malsaine, les partenaires du Telethon qui font passer en pleine emission leurs spots publicitaires, a l’image de la Poste, ou bien d’autres qui font leur pub au travers de la bouche en cul de poule des animateurs “et vous ? Etes-vous alle chez Bata, acheter des chaussures ? Je rappelle que Bata est partenaire du Telethon et s’engage a reverser une partie du benefice des ventes a cette grande manifestation de solidarite pour combattre la maladie”. Faire des malades des hommes-sandwiches en les utilisant a des fins marketing est tout ce qu’il y a de plus insupportable et d’ecoeurant.
La liste peut encore etre longue, la conception de la femme, les mensonges de l’industrie pharmaceutique etc. pour montrer que la publicite est effectivement dangereuse quand elle a pour objectif d’instrumentaliser le consommateur et de provoquer des emotions au depend d’une demarche de reflexion.
3/ a l’inverse, je parlais auparavant d’Action contre la Faim, on peut aussi citer Max Havelaar, qui profite aussi des grands supports de communication pour delivrer son message d’ethique et de responsabilite du consomateur. Voila le genre de publicite utile, ou meme les publicites qui sont simples et font bien rire de temps en temps (j’avais souvenir d’une affiche d’une marque de shampooing montrant un lion avec une mise en plis, avec juste la photo et le logo : ca fait rire et ca n’abrutit pas). Autre et dernier exemple (c’est a croire que je finis par faire de la pub moi aussi !), les organismes culturels qui placardent leurs affiches et spots a la radio, tele, etc... rien d’amoral a cela, au contraire. Que seraient sans la pub le festival des Vieilles Charrues, le Printemps de Bourge, la nuit blanche a Paris, les arts dans la rue de Morlaix, le Technival, l’Opera de Paris etc. Et pourtant, les principes et les supports de communication sont les memes.
Le probleme d’aujourd’hui est ainsi cette absence de contre pouvoirs, de lieux de reflexions et d’institutions independantes qui laisse libre-cours a toutes les derives morales en vue d’abrutir le consommateur. L’enjeu est donc
1/ d’utiliser la publicite a des fins ethiques pour la retourner contre elle-meme, ou du moins contrebalancer le poids marketing represente par les grands acteurs d’aujourd’hui 2/ de limiter la profusion de messages dans certains lieux ou contextes, exemples dans les lieux publiques, dans les lieux sportifs, et surtout dans les secteurs a haut risques comme le tabac, l’alcool, etc.
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PascalR 29 juin 2007 09:55Ce serait une très bonne initiative. Mais, car j’y mets un mais, ce serait comme toutes ces lois dont le sens, l’utilité n’est que de palier au déficit chronique de conscience et d’intelligence des êtres humains. En ce qui me concerne, je me contrefiche de la pub, je n’y accorde aucune importance, consciente ou inconsciente. Question de discipline. Car bien au contraire, j’ai construit cette croyance, fort utile, que si un industriel a besoin de pub, c’est qu’il vend de la merde et qu’il veut attiser la convoitise des consommateurs en l’enveloppant de fantasmes et d’un bel emballage brillant. Les meilleurs produits sont ceux pour qui il n’existe pas de pub, et en plus je fais l’effort d’aller à leur rencontre. Le peuple se conduit comme une marionnette dont les puissants tirent les ficelles, en hypnose, alors j’ai construit ma propre rebellion intérieure et m’en porte très bien.
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Vous vous illusionnez : l’inconscient étant par essence « inconscient », vous ne pouvez pas savoir s’il accorde de l’importance, et laquelle à telle ou telle pub.
D’ailleurs le vrai danger de penser que votre inconscient n’y accorde pas d’importance, c’est de le laisser se gaver des slogans que la pub véhicule.
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J’ai pleuré de rire devant cet article d’une naïveté touchante. Vous parlez d’un sujet que vous ne connaissez visiblement pas, en mélangeant publicité, communication, relations publiques, marketing et packaging ... Ou alors vous faites de la désinformation, hé hé hé, ce qui, au vu des honteux raccourcis que vous employez, n’est pas impossible. Pour votre information, cette initiative a d’ailleurs déjà existé dans les années 80, c’était l’œuvre de ...Jacques Séguéla et des « produits libres » de je ne sais plus quelle marque de distributeur. Ensuite comment le consommacteur (puisque contrairement à ce que vous dites en utilisant le terme « manipulation » les publicitaires ne considèrent plus le public comme un mouton manipulable à volonté depuis longtemps) va-t-il choisir un produit s’il en ignore les qualités (objectives ou subjectives, c’est un autre débat) ? Au pif ou alors à terme on lui impose un seul choix par gamme point barre ? Est-ce que se revendiquer « sans pub » est un argument marketing acceptable ? Sûrement pas, à part pour une poignée d’extrémistes prêts à bouffer n’importe quoi dans n’importe quelles conditions tant que ça rentre plus ou moins dans le cadre de leur combat. Le parallèle avec le label bio, à part la démarche volontariste, je ne le comprends pas. Être bio est une qualité intrinsèque du produit, qui en laisse supposer beaucoup d’autres.
Enfin bon on pourrait démonter votre proposition ligne par ligne tellement elle est stupide et qu’elle se contredit d’elle-même, jusqu’au logo (identité visuelle, pilier de base de la communication) ! Et quel plan média proposez-vous pour promouvoir votre démarche ?
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« cette initiative a d’ailleurs déjà existé dans les années 80, c’était l’œuvre de ...Jacques Séguéla et des « produits libres » » Je ne connaissais pas, c’est intéressant. Il faudrait cependant que l’initiative soit prise par une tierce partie, qui n’a pas d’intérêt dans le domaine, plutôt que par des publicitaires, sous peine de constituer une n-ième mesure alibi (type BVP etc.) La mesure que je propose éviterait de donner prise à la tricherie, en se basant par exemple sur une division du budget global par 100 ou par 1000, tous domaines que vous citez, confondus : publicité, communication, relations publiques, marketing ; packaging, il faut voir, vous soulignez avec justesse que le label est un élement de communication.
« les publicitaires ne considèrent plus le public comme un mouton manipulable à volonté depuis longtemps » à mon tour de pleurer de rire... les publicitaires, vous en êtes, je suppose ?
« comment le consommacteur (...) va-t-il choisir un produit s’il en ignore les qualités (...) ? Au pif ou alors à terme on lui impose un seul choix par gamme » ça sonne un peu stalinien !
« Est-ce que se revendiquer « sans pub » est un argument marketing acceptable ? » Pas pour vous, c’est au moins clair.
« Le parallèle avec le label bio, à part la démarche volontariste, je ne le comprends pas. Être bio est une qualité intrinsèque du produit, qui en laisse supposer beaucoup d’autres. »
Pour comprendre le parallèle avec le label bio, je vous suggère dans un premier temps de vous familiariser avec, peut-être même d’aller en acheter, comme ça, pour voir. En effet ce n’est pas fait « pour une poignée d’extrémistes prêts à bouffer n’importe quoi tant que ça rentre dans le cadre de leur combat », quoiqu’on pourrait parfois se poser la question. Et non être bio n’est pas une qualité intrinsèque du produit, c’est juste une assurance que le producteur n’a pas acheté de pesticides. Renseignez-vous.
« Enfin bon on pourrait démonter votre proposition ligne par ligne tellement elle est stupide et qu’elle se contredit d’elle-même, jusqu’au logo (identité visuelle, pilier de base de la communication) ! Et quel plan média proposez-vous pour promouvoir votre démarche ? »
Pour l’instant, un article dans Agoravox suffira. Quand il n’y a pas de profit à la clé, on a tout son temps, vous savez.
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A nanaconda, Vous dites que « les publicitaires ne considèrent plus le public comme un mouton manipulable à volonté depuis longtemps » : voilà une affirmation que je trouve d’une naïveté touchante !
Je vous suggère d’aller voir ici, le point 5 : http://www.syti.net/Manipulations.html
Puis vous dites « va-t-il choisir un produit s’il en ignore les qualités ? » : allons allons, depuis quand la pub sert-elle à informer ? La pub sert à vendre, et mettra en avant des « qualités » la plupart du temps mensongères, ou exagérées, ou tronquées...
D’après vous, sans pub on n’a pas de critère de choix ? Mais vous arrive t-il, avant d’acheter un produit, de vous renseigner sur ses qualités, d’en parler autour de vous, de consulter des comparatifs, etc ? Ou préférez-vous vous en remettre à la pub, c’est à dire à un avis totalement subjectif, puisque uniquement commercial ?
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J’ai en effet remarqué que les réclames pour les savons, shampoings et cosmétiques ne précisent jamais :
« ce produit contient du sodium laureth sulfate, c’est à dire du mercure, qui est très irritant, toxique et suscptible de s’accumuler dans votre organisme »
« ce produit contient du PEG qui est cancérigène »
« ce produit contient de l’EDTA, un toxique qui se fixe dans l’organisme »
« ce déodorant contient de l’aluminium, qui favorise la maladie d’Alzeimher »
Je me demande pourquoi ?
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Oui, effectivement j’en suis donc je pense être bien placé pour dire que lorsque j’élabore une stratégie de communication je ne me dis pas « j’ai à refourguer un produit à des crétins, quel est le meilleur moyen de les manipuler ? » Ensuite une publicité ne peut être mensongère, c’est tout simplement formellement interdit. Quant à prêter à un produit des qualités qu’il n’a pas, c’est faux. A la limite lui associer des valeurs subjectives. Mais on pourrait faire tout le boniment que l’on veut sur un produit, si le produit est dégueulasse le consommateur n’y revient pas une seconde fois, point barre. J’ai réagi un peu violemment lors de mon intervention précédente mais j’en ai assez d’être systématiquement désigné comme le parasite ultime de cette société, un ignoble manipulateur qui, s’il le pouvait, n’hésiterait pas à employer les pires moyens subliminaux pour faire marcher le troupeau dans le bon sens. La pub ne se résume pas au cliché du marketing direct ultra-agressif de la VPC. Ou alors, ayant une trop haute idée de l’espèce humaine pour penser pouvoir les manipuler (contrairement aux anti-pubs qui partent en croisade car leurs concitoyens sont sans doute trop stupides pour se rendre compte de ce qu’on leur fait subir), je me suis gouré de métier. Bref, la publicité n’est qu’un élément du marketing mix, qui a un objectif, créer du sens et de la notoriété. Mais aucun publicitaire, aussi génial soit-il ne fera jamais acheter de yaourt à quelqu’un qui ne supporte pas les laitages.
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Je pense que vous êtes de bonne foi. Mercedes Era parlait d’une volonté d’arranger les gens, de les dépanner, pas de les saoûler. C’est bien possible que des efforts soient faits dans ce sens, mais vous voyez bien comme moi que les enjeux financiers sont tels que malgé tout le doigté des publicitaires, le resultat final est bel et bien un matraquage. C’est pour ça que je propose de nous attaquer à la racine du problème : la manne des annonceurs. En quelque sorte ça vous permettra de faire votre métier dignement : édition de catalogue de produits à disposition à la demande du consommateur, affichette 50x70 cm, autant de moyens d’exprimer votre créativité dans le respect et pour le bien-être de la population. Aujourd’hui, les pub sont les bannières arrogantes d’un envahisseur en pays conquis, elle sont totalitaires. Comprenez que de faibles protestations s’élèvent de loin en loin.
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Concernant les pubs assez irritantes que l’on trouve sur la plupart des sites (dont Agoravox, avec la vidéo sur le côté des articles, fort distrayante), la combinaison ADblock Plus et, si besoin, Flasblock a eu raison de tous les récalcitrants de mon côté jusqu’à présent. Désormais mon surf s’effectue dans les meilleures conditions. Pour la télévision, j’évite de la regarder et, quand ça m’arrive, zappe systématiquement dès la première seconde de n’importe quelle publicité (j’ai développé de sacrés réflexes :) ). Finalement, il n’y a guère que dans la presse ou le métro, avec ses affiches, que je ne peux me défiler face à la pub. Une pollution ramenée toutefois à son minimum. Ah, et puis il y a le cinéma aussi, avec l’aberration d’imposer de la pub alors qu’on paie un ticket presque 10 euros (sur Paris en tout cas). Ces deux éléments additionnés font toutefois que je ne vais plus au cinéma depuis à peu près deux ans. Comme disait quelqu’un plus haut, l’effort personnel suffit à court-circuiter la plupart des pollutions visuelles et sonores de nos chers « advertisers ». Encore faut-il le vouloir, et faire un effort, et ce n’est apparemment pas le cas d’une majorité de personnes. En même temps, ça rend les démarches personnelles d’autant plus « enrichissantes » et appréciables.
Je rajouterai qu’il est également possible de court-circuiter la grande distribution sur bien des points et éviter d’y acheter toute nourriture (ou presque) et bien des produits de cosmétique rien qu’en cherchant un peu des solutions alternatives sur le net (ex pour les cosmétiques : chercher les marques Logona ou Lavera, qui de surcroît ne testent pas sur les animaux).
Bref, des petits grains dans les engrenages d’une vaste machinerie mais c’est toujours ça de gagné...
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Pour bien comprendre, essayez de remonter l’age de la publicité (donc il y’a cinquante ans c’était la Réclame, il y’a un siècle c’était quoi à votre avis ?). Parce que la « Publicité a toujours existé, elle a commencé à proliférer avec l’industrialisation à outrance et la frénésie de la surproduction !
Je suppose qu’un paysan de l’antiquité faisait bien de la publicité pour vendre ses produits agricoles, il n’y a donc pas de mystères...
Le problème d’aujourd’hui est précisément la facilité avec laquelle se développent et se répandent les différents vices autrefois confinés au niveau des groupes ou tout au plus au niveau du village ! Tout se communique à la vitesse de la lumière et cela n’est certainement pas une bonne chose pour l’humanité !
Comme je l’ai signalé dans mon précédant commentaire, la publicité (qui devient à l’occasion Propagande ou même puissance de la Désinformation) envahit toutes les couches de la société, pollue les esprits par son foisonnement, engourdit les cerveaux les plus perspicaces qui ne cherchent plus que la facilité, envoûtent les plus faibles et les plus crédules et décident les gens à ne plus décider eux-mêmes !
Oui mes chers compatriotes, les médias français pour des raisons que vous comprendrez avaient vendu l’image de Ségolène Royal comme on impose telle ou telle marque de yaourt...
Un Monde mercantile où tout est à vendre évolue rapidement vers le moindre effort, le bla bla remplace l’action. Ce Monde pue la corruption généralisée, la décomposition avancée et chacun s’y plait dans cette atmosphère « trompe moi pour que je te trompe » ; il est évident que la date de péremption ne peut que se rapprocher !
Les Nouvelles technologies au service du Mal ont déjà fini de dégrader les Humains ; je me rappelle la Planète des Singes !
MOHAMMED.
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Bonsoir,
en plus d’Adblock, il existe l’addon « Element Hiding Helper », qui marche avec ce premier, et qui permet de choisir avec précision, bannière par bannière, cadre par cadre etc., les éléments que l’on souhaite filtrer sur une page. Ainsi, les formats de pubs « Adsense / Adwords » de google, ainsi que les pubs yahoo - de simples lignes de textes, les annonces de sites partenaires etc. peuvent être définitivement bloqués.
http://agitlog.zeblog.com/257832-internet-sans-pubs-bloquer-toutes-les-publicites-google/
Un problème subsiste : le scrutage des internautes, le stockage des données, le fichage du consommateur, eux, demeurent, bien qu’on y devienne, grâce à ces outils, aveugles...
Nous proposons sur notre site Agit-Log une réflexion critique sur ce phénomène de la surveillance généralisée sur internet, notamment à propos du panoptique Google :
http://agitlog.zeblog.com/201146-google-geek-empire-pouvoir-et-surveillance-sur-l-39-ubu-web/
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