Prix de l’immobilier en hausse ? Toujours...
C’est à ne plus rien comprendre ! Alors qu’on nous prédit chaque semaine une chute des prix de l’immobilier pour 2008 et les années à venir - des baisses vertigineuses parfois (-18 % d’ici 2010 selon l’étude Xerfi) - voilà qu’à Paris et en Île-de-France, les prix de l’immobilier continueraient d’augmenter.
Selon les chiffres des notaires de Paris-Île-de-France parus ce mardi 1er avril, le rythme annuel de progression des prix de l’immobilier pour le dernier trimestre 2007 s’élève à 10,5 % contre 9,5 % au troisième trimestre 2007. Le prix de l’immobilier neuf à Paris a grimpé de 19,3 %. Désormais, tous les arrondissements de la capitale sont au-dessus de la barre des 5 000 € le mètre carré, même le XIXe arrondissement ! En petite et grande couronne, les prix sont extrêmement contrastés : l’immobilier ancien a augmenté, mais le neuf a baissé.
En revanche, le nombre de transactions serait en baisse : entre 4 % à 2,5 % de moins pour janvier et février 2008. Les ventes d’appartements neufs à Paris sont quasiment inexistantes (293 en trois mois) alors qu’en petite et grande couronne, elles ont progressé entre 7,5 % et 12,7 %.
Ce maintien du marché immobilier est lié au phénomène de « sélectivité » : en fonction de la localisation, de la situation et de la qualité, certain bien reste très prisé. Mais les acteurs du marché ne sont pas tous du même avis.
Selon Se Loger, n°1 de l’immobilier sur internet, « la tendance au fléchissement des prix immobiliers s’est confirmée ». Leur baromètre pour février 2008 confirme que dans de nombreuses villes, les prix ne baissent pas, mais stagnent fortement. La variation est quasi nulle au niveau national : 0,01 %. A Paris, la hausse n’atteint que 0,4 %, ce qui réduit efficacement la progression sur un an. Ils affirment même que les baisses ont été importantes dans quatre arrondissements (18e, 20e, 1er et 3e).
D’après Marc Borgna, directeur général de Site Leader Immobilier, 1er portail web 2.0 dédié à l’immobilier, ce « rebond est lié à plusieurs mois de durcissement du marché ». Site Leader Immobilier a en effet vu s’accélérer à la hausse le taux de renouvellement des annonces sur le site. « Sur les trois derniers mois, le renouvellement a été plus dynamique que fin 2007 ». Preuve que la demande est encore forte, ce qui justifie que les prix sont encore élevés, en particulier sur Paris.
Pour Stéphane Romanyszyn, patron d’entreparticuliers.com, 1er site immobilier des particuliers, « le marché de l’immobilier est reparti de l’avant ». Dans une interview à LaTribune.fr, il constate curieusement une forte hausse des prix de l’immobilier. « Que ce soit en termes de prix, de délais de transaction ou de volumes de ventes, le marché n’est actuellement pas à la baisse ».
Enfin, selon l’indice de Particulier à Particulier, premier site immobilier français dédié aux particuliers, le prix des appartements a stagné (en hausse de 0,24 % sur un mois, mais en baisse de 0,24 % sur trois mois), mais celui des maisons a fortement baissé. Cette baisse est « la première de cette ampleur depuis la création de l’indice en 2001 ».
Les différents points de vue donnés sur l’état du marché immobilier ne permet donc pas d’analyser avec certitude ce marché finalement très complexe. Même les chiffres annoncés se contredisent. Reste à savoir d’ailleurs si les méthodes de calcul sont les mêmes !
De plus, il existe une importante différence entre l’Île-de-France et la province. Il est donc trop compliqué d’avoir une vue globale du marché français. La moyenne IDF-Province n’est pas forcément significative (le principe de l’offre et de la demande n’étant absolument pas le même, il est difficile de comparer).
Cela dit, la bulle immobilière ne semble pas prête d’exploser. Qu’en pensez-vous ? Affaire à suivre...
42 réactions à cet article
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Avant tout chose,en lisant votre article ,j’ai voté pour sa diffusion.
Je crois que les marché immobilier à permis à des structures financières de faire de la spéculation dans des opérations immobilières et que leurs préteurs,principalement des banques d’affaires spécialisées dans la spéculation à court et moyen terme maintiennent artificiellement le marché car si cela devait s’écrouler,tout le monde perdraient la mise
C’est une bonne chose que cette bulle spéculative immobilière explose cela permettra de retrouver des prix raisonnables dans quelques mois
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Pour une fois, je suis d’accord avec Lerma
"Se Loger, n°1 de l’immobilier sur internet
Marc Borgna, directeur général de Site Leader Immobilier, 1er portail web 2.0 dédié à l’immobilier,
Stéphane Romanyszyn, patron d’entreparticuliers.com, 1er site immobilier des particuliers
Particulier à Particulier, premier site immobilier français dédié aux particuliers"
Comment une telle pub déguisé a telle réussi à être publiée ??
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pour une fois , moi aussi je suis d’accord avec vous Lerma.
Mais arreter avec cette phrase (qui revient chaque fois que vous voté pour un article) :
"Avant tout chose,en lisant votre article ,j’ai voté pour sa diffusion."
premierement ce n’est pas du français correct car vous ne pouvez avoir voté qu’après l’avoir lu et non pas "en le lisant".Ou alors c’est que vous voté sans l’avoir completement lu...
Deuxiemement c’est très "je me la pète" , comme on dit
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Il y a deux phénomènes contraires sur le marché de l’immobilier français.
D’une part, la compression du crédit et l’affaiblisement du pouvoir l’achat rendent le marché moins liquide, de plus en plus de familles éprouvant de la difficulté à trouver 300K€ sous les pieds d’un cheval, fut-ce au prix d’un endettement sur 30 ans.
D’autre part, la pénurie très marquée de logements, phénomène très français, lié une la législation plutôt protectrice vis à vis des locataires et contraignante pour les propriétaires (en regard de ce qui existe dans d’autres contrées) qui n’incite pas les petits investisseurs à miser sur la pierre. Les différentes lois Perissol et Cie n’ont pas été suffisamment incitatives.Donc un marché tiré vers le bas par la conjoncture, mais maintenu au plus haut compte-tenu d’une forte demande.
Et un peu par les médias aussi...Je crois que cela basculera réellement lorsque la capacité d’achat du marché aura été définitivement asséchée. Ce qui ne saurait tarder. Les prix finiront par baisser faute d’acquéreurs. Ca commence à se sentir un peu sur Paris, où vous pouviez sans scrupule vendre une bouse au prix de l’or il y a quelques mois et où cela devient un peu plus dur aujourd’hui (quoi qu’encore faisable).
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Je vis à Bucarest, et ici, c’est encore bien pire :
Le salaire moyen et d’environ 300 euros par mois. Et avec cette somme vous pouvez louer ... un studio !
et encore...
Les prix de l’immobilier ne cessent d’augmenter (bien plus vite que les salaires, évidemment). Tous ceux que je connais vivent en colocation : et je vois souvent 2 couples qui vivent dans un 2 pièces !
Le pire, c’est que l’on se rend compte que beaucoup d’appartements sont vides, et les annonces de location sont en nombre incroyable. Au point que j’ai l’impression qu’il y a plus d’offre que de demande.
Mais comme les tarifs augmentent toujours, je me dit qu’il y a quelques multi-propriétaires qui possèdent une grande partie de la ville, et préfèrent ne pas louer plutôt que de louer à bas prix...
Les spéculateurs s’en donnent à coeur joie ici...
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Idem à Sofia, ca tourne au ridicule ces conneries
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Les chiffres des notaires donnent une photo précise avec 6 à 8 mois de décalage sur le marché.
Un krach immobilier ne se manifeste pas par une baisse des prix mais par un arrêt des transactions. Il faut regarder les indicateurs de volume avant les indicateurs de prix.
En cas de krach, la baisse n’est pas uniforme : le "marché" ou ce qu’il en reste devient très sélectif.
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Dans votre article vous dites que les chiffres ont été publiés le 1er avril…
Le 1er avril étant un jour un peu particulier, propice aux canulars, ces chiffres sont-ils fiables ?
Bon, trève de plaisanterie, je pense que de toute manière l’immobilier reste une valeur de spéculation et qu’il n’est donc dans l’intérêt de personne qu’il y ait une récession. Y compris l’état, puisque la valeur immobilière en hausse amène des clients supplémentaires dans le cercle de l’ISF. Impôt qui montre son absurdité aujourd’hui.
Enfin, moi je ce que j’en dis c’est pour les Français. Comme je ne vis pas en France…
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@ Méric :
A mon sens, la hausse immobilière que l’on constate d’ailleurs un peu partout en europe est essentiellement le résultat des spéculations limite mafieuses d’investisseurs plus que douteux (mais çà c’est le propre de l’investisseur en immobilier, dernière des crapules légale s’il en est après les banquiers et autres assureurs). Une rentabilité située entre 10 et 15% en 2 ans, peu de marchés la propose. Et c’est bien là le problème.
Autre effet, la soi-disante baisse est en fait un ralentissement, le marché progresse mais ho déception, moins bien que prévu.
Je n’ai pas de solution miracle, mais il me semble logique que des restrictions drastiques devraient être appliquées sur ce type de marché, parce qu’au final, ce ne sont que les primo accédants qui en prennent plein la gueule. La récession fait grimper les taux de crédit, les investisseurs (qui pour la plupart n’ont pas les mêmes effets liés à la récession et pour cause, ils ont des liquidités, et des biens... immobiliers) revendent entre eux, et ca grimpe, et ca grimpe, c’est aussi con que çà.
Enfin dernière chose, j’en ai marre de voir les apparts de mon quartier revendus à des englishs, des chinois et autres américains et russes à la con, vraiment... j’en ai marre. Pas parce que je ne les tolère pas, mais parce qu’à Paris on est obligés de se cogner tous les tocards de la planète bourrés aux as, prêts à sauter sur la moindre parcelle libre.
Sur la cote d’azur, ils ont été assez efficace il me semble : tout russophone ou albanais doit justifier de l’origine de ses capitaux avant l’accession à un bien immobilier. Ben il ne reste qu’à élargir ce type de principe : résidence permanent par exemple pour les ressortissants étrangers (yc schengen) ? Ca devrait suffir pour en décourager plus d’un si toutefois ce type de loi est correctement appliqué et ça donnerait une bouffée d’air.
NS disait qu’il voulait faire une france de proprio ? Ben il a du boulot : contraindre le marché, facilité la primo accession, limiter l’achat depuis l’étranger et faire son boulot de préz pour éviter qu’on se bouffe des crédits à 6% bientôt.
Le reste n’est que littérature.
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J’ai discuté il y a quelques semaines avec un agent immobilier à Rennes où le marché était jusqu’ici très dynamique.
Il m’a dit que les prix baissent pour les immeubles construits entre les années 50 et 80 et sur la deuxième ou troisième couronne. Par contre, pour l’immobilier ancien, construit avant les années 40 et et l’immobilier très récent, les prix restent stables.
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Je + mais comme je le dis plus haut, ne pas confondre baisse des prix et baisse de l’augmentation.
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Au-delà des spéculateurs à la petite semaine qui possèdent quelques dizaines, voire quelques centaines de logements (une misère sur le marché) les seules gagnantes du marché de l’immobilier sont les banques en font exactement ce qu’elles veulent.
Dès qu’elles ont identifié des secteurs où l’immobilier pourrait baisser dans les 5/10 ans à venir (ce qu’aucun spéculateur n’a les moyens de calculer), apparaissent des opérations de "réhabilitation" dont le premier effet est de détruire des centaines de logements.Les prix sont ainsi artificiellement maintenus à la hausse.
Les demandes d’HLM sont maintenues à un niveau insoutenable pour la population qui se réparti alors entre :
- les moins solvables qui n’intéressent pas le marché bancaire et sont contraints à de longs déplacements domicile/travail, à squatter, à dormir dans une caravane, sous la tente, ou, pour les plus jeunes, à rester chez leurs parents
- les justes solvables qui devront s’entasser à cinq dans un deux pièces du secteur privé.
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karg se 3 avril 2008 13:26Le marché de l’immobilier n’est pas un marché classique.
D’abord il est fortement lié à la dynamique locale, ce qui réduit la portée des analyses globales sur le "marché de l’immobilier". Les prix ont explosés dans certaines villes mais pas dans les campagnes.
Ensuite de nombreux investisseurs sont des novices, ils n’ont pas trop de notion de finance et d’économie (rendement de l’investissement mais aussi offre et demande). Voir des logments innocupés avec un loyer trop élevé n’est pas rare, pourtant c’est une abération économique : il vaut mieux vendre à perte que pas vendre du tous.
De même les crises mettent beaucoup de temps à apparaitre et beaucoup de temps à disparaitre, même quand les indicateurs (demande de logement) repasse au vert. Dans la situation actuelle on risque d’avoir une crise massive et très longue, mais qui ne se déclenchera pas avant que la tension sur l’offre de logement s’amenuise. Discutez avec des petits propriétaires, la crise ils y croient pas, pourtant elle va venir.
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karg se 3 avril 2008 16:45Les banques françaises sont loin d’être à sec, mais tu oublie aussi le marché des loyers qui est pas totalement couplé au marché de la pierre. Une baisse des loyers serai salutaire : le cout relatif des loyers pour les foyers peu fortuné à doublé en une dizaine d’année. Si vous cherchez la perte de pouvoir d’achat elle est là.
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La bulle immobilière en France ne risque pas d’éclater, car d’une part le rapport prix/revenu de l’immobilier français n’est pas excessif en comparaison avec les pays voisins, et d’autre part il est tellement difficile d’obtenir un prêt que ceux qui sont consentis sont relativement surs, très peu de risque pour les banques. Plutôt que de baisser artificiellement les loyers, il vaudrait mieux augmenter le pouvoir d’achat....
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Mais comme on n’augmentera pas les salaires, il faudra bien faire quelque chose pour éviter que seule une fraction de la population n’ait accès à l’immobilier.
Tout d’abord, la comparaison avec les voisins est fausse : vous ne pouvez prendre la GB comme exemple - lisez la presse, il y a des craquements partout et on y trouve désormais moins de propriétaires qu’il y a trente ans. Et puis surtout, en GB les salaires sont nettement plus élevés.
Et consultez les annonces du NY Times : vous verrez qu’à qualité égale, un F3 en plein Manhattant coûte désormais moins cher qu’à Paris intra muros. Là aussi, compte tenu du différentiel de salaire - pouvant atteindre le double en faveur des Newyorkais, même en tenant compte de la baisse du dollar, la situation en France paraît anormale.
En fait, l’immobilier est devenu ici purement patrimonial : on paie des prix sans aucun rapport avec un retour sur investissement locatif. On fait cotiser la famille entière (à titre de comparaison, le Daily Telegraph a tiré la sonnette d’alarme en GB quand on a dépassé les 30 pour cent d’acheteurs aidés par leurs familles). Et ce sont les déjà-proprios qui accfroissent inlassablement leurs achats.
Alors si vous pensez que cette situation aberrante peut se poursuive, créant une fracture immobilière pour renforcer toutes les autres fractures ’sociales"’, libre à vous. Mais cela risque d’être explosif.
Et rien ne dit que la crise ne va pas gagner la France, puisque les banques sont interdépendantes, et même si, en France, comme vous le notez en utilisant d’autres mots, on ne prête qu’aux riches.
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Vincent tu as tout faux.
Les prix immobilier en France sont certes inférieurs à ce qu’ils sont dans pas mal de nos pays voisins (Royaume uni, Espagne, USA avant le krack...), mais
1- Bon nombre de pays, meme dévelopés ont des prix nettement inférieurs à la France (Belgique, Allemagne...). Bizarement, on en entend presque pas parler
2- si on rapporte cela aux revenus des ménages, les prix en France sont très élevés
Ensuite, si les conditions d’acces aux crédit sont effectivement en France plus dures (prudentes) que dans la majorité des autres pays, les banques francaises se sont tout de meme montrées bien plus laxiste qu’à leur habitude sur ces dernieres années, ce qui a comme ailleurs créé une véritable "bulle du crédit" en France, sans laquelle la montée des prix délirante de ces dernieres années n’aurait jamais été possible (bah oui, l’argent ne tomba pas du ciel). Voyant la crise venir et subissant les remontrées des taux, les conditions de crédit en france ont à nouveaux été resserrées... le nombre de dossier refusés explosent... résultat, il y a beaucoup moins d’argent pour alimenter le marché.... l’issue de l’histoire concernant les prix ne fait aucun doute. Tout n’est qu’une question de temps.
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Thomthom :
Peut-être parce que peu de gens ont envie dans le monde de passer ses vacances en allemagne ou en belgique, 2 pays vidés dont les habitants partent passer leurs vacances depuis 45 en france !
’faut pas oublier que la france est le 1er pays touristique du monde !!!
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Salut Parkway,
Les prix de l’immobilier sont fonction des transactions qui peuvent se faire, par définition. Sinon personne n’achète, et il n’y a plus de marché. Si les gens ne peuvent plus réaliser les transactions demandées, alors forcément les prix baissent jusqu’a ce que les gens puissent effectivement payer. Mais pour être précis il faudrait d’une part séparer Paris / IDF de la province, et ensuite ségmenter les catégories d’acheteurs, car on ne peut pas vraiment mettre dans le même sac le retraité allemand qui met tout son pognon dans une maison provençale et le smicard français qui cherche à loger sa famille, ce sont deux marchés très différents et faire l’amalgame statistique des deux n’a guère de sens.
Pour ce qui est des banques, pas de risque de ce côté (voyez la SG, une perte énorme qui pourtant n’a aucun effet sur l’économie réelle). La crise des subprimes n’a pas, ou très peu, de répercussions sur le marché bancaire français. Si les banques décident de prêter moins, c’est qu’elles essaient de faire remonter les taux d’une part, de diminuer encore le tout petit risque qu’elles prennent encore d’autre part, bref d’augmenter leur rentabilité. Si vous ne pouvez vous payer une maison, achetez au moins des actions de votre banque, comme cela vous ne serez pas perdant sur toute la ligne (ok ok, je rigole...).
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Salut Thomthom,
Immobilier moins cher en Belgique et Allemagne ? Par rapport à Paris intra muros peut être, mais pour le reste...en tout cas ce que me disent mes amis allemands à ce sujet ne confirme pas votre thèse. Les crédits à 30 ans existent en Allemagne depuis bien avant leur arrivée en France par exemple. Mais, de nouveau, il faudrait comparer des choses comparables pour être tout à fait objectif.
Si les banques refusent plus de dossiers, vous pouvez parier que se sont les dossiers les plus risqués, c’est à dire pour lequels le montant de l’emprunt est le plus élevé par rapport à la capacité de remboursement du demandeur. En d’autres termes, les gens les moins aisés sont ceux qui subissent le plus de refus. Et comme se sont les gens les moins aisés qui tendent à tirer les prix vers le bas (ou du moins, ralentir leur envolée), si ces gens ont moins accès au marché immobilier du fait des banques je ne vois pas pourquoi les prix baisseraient, au contraire, ca deviendrait encore plus un marché de riches, tendant à faire monter les prix. Sur le principe, si tout le monde avait accès au crédit, le prix du marché représenterait réellement la valeur des biens. Mais ce n’est pas le cas, le prix du marché est fait par la partie la plus aisée de la population (dont pas mal d’étrangers assez fortunés qui achètent, au prix fort, des résidences secondaires en France), ce qui lui confère cette tendance haussière.
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VincentV
Les banqus françaises ne refusent pas seulement les dossiers à risques, mais appliquent tout bonnement le principe du non-dépassement de 33% d’endettement. Ce qui est une absurdité dans les faits. S’il est effectivement hasardeux qu’un smicard se retrouve avec le tiers de son salaire qui lui reste pour vivre, le quidam qui gagne 4000E peut bien s’endetter à 50%, il lui rester largement de qui payer ses pâtes. Or en l’état actuel c’est impossible (et de moins en moins).
Pour vous donner un exemple, j’ai beau être fonctionnaire rang A, sans un centime d’endettement, on m’a bien refusé un prêt il y a deux ans car je frôlais les 35%... et de la part d’une banque qui gère mon compte depuis l’âge de 18 ans !
Alors cela peut bien entrer dans votre raisonnement : on ne prête qu’aux riches, et l’immobilier a fait l’objet d’une frénésie d’achats de la part d’une même frange de population, qui multiplie ses acquisitions.
Mais pensez-vous vraiment qu’une telle fracture puisse perdurer ?
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Salut Thomthom,
Si les banques acceptent de dépasser les 33% d’endettement pour les plus aisés, alors ceux-ci pourront acheter encore plus cher, donc le marché montera encore plus haut, ce qui va à l’encontre de l’idée de réduire cette fameuse fracture... Je ne vois que deux vecteurs de réduction de cette frature, d’une part l’augmentation du pouvoir d’achats des moins bien lotis, ce qui ne se décrète pas (hors via un aspect fiscal), d’autre part par la construction massive de logements abordables.
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Le forum bulle immo est tres interessant
http://forum.bulle-immobiliere.org/
D’apres les derniers posts, l’immo serait bien a la baisse (enfin !!)
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Il ne faut pas oublier que l’ile de france est un bassin d’emploi et que par conséquent, la demande immobilière y reste très forte.
Ceci n’est hélas pas pris en compte dans l’article.
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Cette remarque justifie que les prix en ile de France restent plus élevés qu’ailleurs en France, ce que personne ne conteste. Ca ne justifie en rien qu’ils se maintiennent indéfiniement à un niveau historiquement délirant (comme ailleurs)
D’autre part, sachez que si la population continue d’augmenter légerement chaque année (à cause principalement de l’augmentation de la durée de vie, et un peu des "décohabitations"), le solde migratoire entre l’ile de France et la province est de -70000 habitants par ans (il y a bien plus de monde qui quitte l’ile de France pour la prvince que l’inverse). Ceci signifie que l’ile de France sera la premiere région à etre touchée par le quasi-inévitable retournement demographique qui nous attend pour les décennies à venir : la population d’ile de France croît aujourd’hui moins qu’ailleurs et sera la premeire à baisser... baissant d’autant la pression immobilière.
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Moi je dirais plutot que loin d’être un bassin d’emploi, les investisseurs du monde entier se ruent sur chaque parcelle vendable tel que cela se voit dans des payx où la spéculation immobilière n’est pas parvenue à son paroxisme, bref, là où il y a encore beaucoup d’argent à se faire !
Le problème n’est pas le particulier, le problème vient des investisseurs qui utilisent l’immobilier, valeur physique comme une action qui elle est virtuelle.
C’est la base de l’économie de marché qui a voulu çà, ’faut pas s’étonner.
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Thomthom, pour ma part je reste persuadé que paris n’a vraiment pas fini de grimper, parce que l’origine du problème ne vient pas de la population mais des capitaux injectés directement dans l’immobilier dans la capitale du tourisme mondiale.
A terme, il sera impossible d’habiter à paris. Aussi simple que çà.
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déjà ne pas confondre Paris et l’Ile de France
L’ile de France, est moins sensible aux phénomene que tu décris que Paris même
Et concernant Paris, je pense que ca dépend des quartiers et de ceux que tu appelle "investisseurs"
Vu la tournure que prennent les évènmeents, les investisseurs sont en train de déserter le marché. pourquoi crois-tu qu’ils ont vendu "à la découpe" tout ce quails pouvaient ces dernières années ? tout simplement parcequ’ils savaient que c’était pour eux le moment de vendre et de prendre leurs bénéfices... avant que ca ne baisse.
Alors reste les quelques quartiers "haut de gamme", prisés par les riches étrangers. C’est clair que ce marché là a sa propre logique : ca peut baisser ailleur et pas là, ou l’inverse. Maintenant, ca ne veut pas dire que les riches étrangers continueront à acheter des pied à terre à Paris à prix délirant. c’est plus une question de mode, et de bonne sansté de l’économie au niveau mondial (pour solvabiliser ces riches acheteurs).
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On observe un tassement des prix et une baisse significative des transactions,
mais je pense que cela est surtout provoqué par la baisse du pouvoir d’achat et par le resserement des crédits + taux élevés
Il y a toujours un problème de logement en France, car les prix à la location restent élevés et la demande est toujours forte pour louer
La situation actuelle va rectifier le marché pour enlever les apparts et maison pourris du marché qui sont affichés à prix d’or, et permettra d’aligner les prix sur les rendements locatifs
Quand les taux de la BCE baisseront, les prix stagneront (sûrement 10% de moins que maintenant pendant 2 ans), et repartiront à la hausse les années suivantes
Il est toujours plus interessant d’acheter que de payer un loyer dans le vide (surtout à la vue des prix des loyers actuels !)...C’est juste que dans les conditions économiques actuelles, peu de personnes peuvent encore acheter
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Déjà les taux de la BCE, meme s’ils ont déjà assez remonté par raport à leur "plus bas" de 2005 (ce qui déjà créé de bonnes tension sur le marché), restent historiquement bas. N’oubliez pas que nos parents empruntaient avec des taux de 8-9% (et même plus à certaines périodes), sur 20 ans grand maximum !
On peut toujours rever de nouvelle baisse des taux (ou cauchemarder... des taux trop faibles sont loin de n’avoir que des avantages), et celle-ci pourrait bien survenir à court terme, mais il ne faut pas rever, sur le long terme, les perspectives concernant les taux sont plutot à la hausse.
Enfin, concernant les loyers, il est faux de dire qu’il est toujours plus intéressant d’acheter que de louer. Tu dis que les loyers sont devenus hors de prix , mais saches que les prix d’achat/vente ont beaucoup beacoup plus flambé ceux des loyers. Ensuite, surtout aux prix d’achat actuel, il n’est pas du tout intéressant d’acheter sur du court terme. Certes, si tu est sur de rester 15 ans dans le bien dans lequel tu emménage, il vaux mieux l’acheter, même avec un gros crédit.
Mais, compte tenu des frais de transaction (frais d’agence et notaire), des charges supportées par un propriétaire et pas par un locataire (entretien, travaux, ravalements...), et du cout des intérets qui est très élevé sur les premières années de remboursement, il n’est pas du tout intéressant financierement d’acheter si c’est pour revendre au bout de 5 ans ou moins. Ca l’était dans un marché dont les prix, pris d’un délire historiquement jamais vu, montaient de 10% ou 15% par an... mais dans un marché où les prix stagnent comme actuellement, ce genre d’opérations devient tout simplement foireux.... et suicidaire en cas de baisse des prix !
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@thomthom
c’est vrai que si c’est pour rester moins de 5 ans dedans, ce n’est pas interessant d’acheter
je parlais de comparaison loyer/remboursement d’emprunt, pas de compter faire des benefs à la revente par spéculation
où j’habite (un bon quartier d’une grande ville française de province) louer un F2 est de l’ordre de 620€/mois et 700€/mois pour rembourser l’emprunt, et les apparts à louer ne le restent pas plus de 2 semaines (voir ils sont loués à l’avance)
donc, c’est tjs moins interessant de louer si on reste plus de 5 ans, mais vu le prix d’un F2, faut déjà bien gagner sa vie pour acheter (en plus avec des taux à 5/6% !), ça continue a augmenter la fracture sociale...
Pour les taux à 8/10% de nos parents, c’était les 30 glorieuses, ces taux n’étaient pas gênant, et ils ne poseraient pas de problèmes si on retrouvait cette situation économique (mais là, même le pire utopiste candide n’y croirait pas...)
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Desole de pinailler un peu mais je lis :
Pour Stéphane Romanyszyn, patron d’entreparticuliers.com, 1er site immobilier des particuliers,
Et juste apres :
Enfin, selon l’indice de Particulier à Particulier, premier site immobilier français dédié aux particuliers
Ce qui fait un peu publi-reportage et surtout pas tres coherent.
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Les deux phrases (ainsi que celles qui concernent les autres sites) que tu reprends de mon article sont tout simplement les slogans affichés sur ces sites en page d’accueil ! le problème de cohérence ne vient donc pas de moi
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L’explosion de la bulle immobilière en Fr. est une vue de l’esprit.Les nombreux pessimistes voient leurs prévisions s’éloigner.En effet dans un pays ou l’offre est inférieure à la demande les prix continueront à monter. Naturellement il faut nuancer cela en considérant les "bassins d’emplois" et les effets migratoires.Hors Paris les secteurs en hausse restent le bassin méditéranéen, l’arc atlantique et le bassin rhodanien.Et à l’intèrieur de ces grands secteurs il existe des différences importantes liées à l’employabilité et au niveau des revenus des zones.
En revanche il est évident que les "bouses" pour reprendre les propos ci dessus ne se vendent plus.Enfin le marché redevient plus objectif.Il était temps.Les banques participent indirectement à cet apurement du marché.Ils ont compris que détenir une garantie par hypothèque sur un bien de (très) mauvaise qualité les exposaient sur 20 ou 30 ans à des risques financiers majeurs (travaux d’entretien trop couteux non réalisés, faible valorisation dans le temps, revente éventuelle fragilisée etc...).
Par ailleurs beaucoup de permis de construire ont été obtenus par les opérateurs dans des secteurs éloignés des zones d’activités, loin des bassins d’emploi.Avec le coût haussier des déplacements ces "produits" ne correspondent pas à la demande et ne s’écoulent plus.Domage pour ces(nombreux) promoteurs prêts à bétonner toutes prairies en troisième couronne de nos agglomérations.Les stocks sont là...il y aura des ajustements important sur ce type de logements.Tout ceci ne s’appelle pas une bulle mais un ajustement entre une demande mal appréciée et une offre fantaisiste.
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N’importe quoi comme argumentation .... "tant que l’offre reste supérieure à la demande".
Et bien justement, mr Bill, le nombre de ménages a atteint son apogée en 2005 et doit baisser continument sur les 40 prochaines années.
Que peut on en déduire sur la demande ?
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Quand on commence à sortir des statistiques à la 2ème décimale, sur un domaine où l’absence de statistiques fiables, dont la méthodologie soit publique et la source incontestée, est notoire, celà m’inspire 2 commentaires :
- les auteurs de ces statistiques ne sont ni des statisticiens, ni des scientifiques
- ça pue, tous aux abris
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je navigue souvent sur les sites immo
- de 60000€
les prix baissent ds les desert. par contre les prix des terrains a batir deviennent affolant. ily a aussi de nombreux "parigots" qui abandonne des ruines a moitie restaure car il n’y a pas assez de bus et de services. les granges continue de grimper. les terrains avec chalet aussi.
les villes je sais pas. les gaulois aiment pas le beton
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celui qui a mis -1 ferait bien de surfer tres longtemps
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Comme le signaler Forest Ent , le chiffre des notaires n’est pas représentatif du marché actuel mais de celui d’il y a 6 à 8 mois . Actuellement , en tout cas , dans ma région la Gironde , les prix ne baissent pas encore beaucoup dans les agences , en revanche , le nombre d’appartements ou de maisons en vente et ne trouvant pas acquéreur n’a jamais été aussi élevé . les visites se font rares , de plus certains des possibles acquéreurs n’arrivent pas obtenir leurs prêts car les banques ont resserré les conditions d’obtention des crédits .
Avec tout cela , si certains affirment que l’immobilier continue à grimper , ce n’est que dans certains endroits haut de gamme où les acquéreurs sont très fortunés .
L’immobilier va baisser en moyenne de 10 à 20 % dans les 2 ans , certes peut-etre pas partout , mais les biens ayant le moindre défaut ne devront pas acquéreur à moins d’une forte baisse .
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Le niveau de l’argumentation est élevé "mes amis allemands ...". Le marché allemand, ainsi que le marché japonais, sont sinistrés. ceci dit, on trouve des pigeons et des gogos partout, prêts à s’endetter sur 30 ans et payer 3 fois leur maison ...
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Toutes les enquêtes récentes le prouvent, la hausse à Paris est désormais portée par les achats de résidences secondaires, essentiellement par des riches étrangers ;
Si la mairie voulait faire autre chose que de gesticuler, elle pourrait instituer une taxte pied-à-terre, srvant à alimenter les caisses des HLM et permettre la réemption d’immeubles. Elle pourrait aussi, comme ppour combattre la monoactivité, limiter le pourcentage de résidences secondaires dans une co-propriété.
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