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Accueil du site > Actualités > Environnement > C’est maintenant ! 3 ans pour sauver le monde

C’est maintenant ! 3 ans pour sauver le monde

Le constat est là, que nous cherchions à ne pas le voir ou à le nier, la fin de l’énergie gratuite c’est pour aujourd’hui et pas demain. La quasi totalité des cadres travaillant dans le domaine de l’énergie nous le disent : il ne reste pas 40 ans de pétrole, c’est une ineptie de parler en années de réserves, la réalité physique c’est le pic qui va intervenir entre aujourd’hui et 2020 (avec une plus forte probabilité pour aujourd’hui que 2020) et cela cassera nécessairement le mythe de la Sainte Croissance Éternelle du Grand PIB.

Oui nous mangerons moins de viande rouge. Oui la voiture va être divisée par quatre (moins lourde, moins puissante, moins nombreuse et plus cher). Oui ceux qui habitent loin de leur travail devront déménager pour un appartement plus petit et plus cher ou changer de travail. Oui certains métiers comme chauffeurs routier ou pêcheur vont largement se réduire ! C’est une certitude physique, n’en déplaisent aux démagogues de tous bords, les discours ni changerons rien.

Alors quoi ? Que doit-on faire ? Rester là à pleurer ? Écouter nos vieux croûtons de politiques Saints Évêques de la Croissance éternelle continuer à nous endetter pour gaspiller ? Sombrer dans l’écologisme religieux, prêcher l’apocalypse face à toutes ces technologies du XXème siècle et vouloir revenir à l’âge préhistorique ? Profiter jusqu’au suicide de nos derniers instants d’énergies gratuites ? Débattre éternellement de savoir si dans 50 ans on pourra peut-être mettre sur le marché une machine merveilleuse capable de sauver notre mode de gaspillage ?

Non ! Ce dont nous avons besoin c’est d’une vraie vision d’avenir. Nous avons besoin de leaders qui soient capables de nous dire les choses en face, de tracer un cap à 50 ans et de s’y tenir. Nous devons revoir notre économie pour qu’elle ne soit plus centrée sur le seul PIB (les coquillages) mais inclure les vraies ressources physiques (les arbres et les poissons). 

L’union Européenne s’est constituée à la sortie de la guerre autour du commerce dans le but d’établir une paix durable et la démocratie. Devant le succès du commerce nous avons oublié le but premier ( la paix et la démocratie) au profit de la dévastation de nos ressources au nom de la Très Sainte Dé-régulation des marchés.

C’est au nom de cette même paix et démocratie que les pays européens doivent maintenant lancer un véritable plan Marshall pour reconstruire leurs pays autour d’une énergie dont la valeur réelle va augmenter (progressivement si nous prenons le problème à bras le corps, violemment si nous ne faisons rien).
Parce que c’est bien d’une reconstruction qu’il faut parler, dé-construire les habitats qui ne peuvent-être rénovés et rénover ce qui est rénovable,
déconstruire certaines autoroutes devenues inutiles et reconstruire les centres urbains des petites villes non plus autour de la bagnole mais de transports plus doux.

Alors vite, retroussons nos manches avant qu’un nouveau malade vienne réduire l’Europe à feu et à sang avec une idéologie nauséabonde récupérée sur le terreau fertile de la misère et du désespoir.

C’est avec force et conviction que nos deux compère A.Grandjean et JM.Jancovici nous livrent ici leur deuxième opus sur l’énergie et l’environnement. Lecture salutaire qui vous apprendra le fonctionnement de l’économie avec nos amis de l’île de Pâque intéressés par les coquillages peints, les arbres, les poissons et les énarques qu’ils sachent ou non compter. Cet ouvrage n’est pas un cri alarme mais un cri d’espoir ! Oui on peut faire quelque chose ! Oui on peut le faire vite ! Oui ! Il suffit de s’y mettre.

À lire absolument avant que votre libraire ne fasse faillite.


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32 réactions à cet article    


  • pallas 27 janvier 2009 10:59

    3 ans ? vous rigolez ? il est trop tard, bien trop tard, c’etait il y a 40 ans qu’il fallait commencer a s’en preoccuper, les gens completement abruti, traitre, tricheur, menteur, ultra individualiste, ne demander pas a des cafards d’avoir un semblant d’intelligence, il est trop tard sur tout les plans. De plus la civilisation se desagrege rapidement en se moment, c’est une crise de civilisation et non d’un systeme.


    • antireac 27 janvier 2009 17:17

      Je me fatiguerai pas pendant 3ans pour sauver le monde je viverai normalement avant et après (3 ans)


    • Dubrovac 27 janvier 2009 11:14

      3 ans pour sauver le monde ? Dans 3 ans nous serons en 2012 ! Une date fatidique d’après les Mayas !


      • John Lloyds John Lloyds 27 janvier 2009 11:17

        Si j’avais un brin de cynisme, je ferais le constat suivant :

        Vu le laxisme ... Euh que dis-je ... le menfoutisme royal avec lequel les problèmes suivants sont traités :

        • dérèglement climatique
        • empoisonnement alimentaire (OGM, pesticides, soutiens gouvernementaux à Monsanto)
        • montée alarmante de la stérilité
        • probabilité grandissante d’une crise économique majeure planétaire
        • L’accroissement du budget militaire américain et l’explosion de sa dette
        Vu

        Force est de constater que les investissements sont faits, non dans la gestion du naufrage, mais dans les bouées de sauvetage. Eh bien moi, si on me disais qu’il y a des hauts responsables, de pays partenaires, qui cherchent délibéremment à éradiquer une grande partie de l’humanité, ça ne m’étonnerait pas.


        • poetiste poetiste 28 janvier 2009 10:38

          Abri (dumb) @ John Lloyds

          Voilà 20 ans que nous entendons parler de la fin du monde en 2012 pour la raison d’une inversion du champ magnétique terrestre ou autre calamité. Dernière nouvelle : nous allons tous mourir ; mais la mort d’un seul homme n’est-elle pas la fin du monde pour lui ? La peur fait appel à l’imagination pour en rajouter en délires evidemment irrationnels. On parle d’antéchrist à l’endroit d’Obama sur youtube. La confusion entre le virtuel et le réel fait dire n’importe quoi. Une partie de l’humanité n’est-elle pas déjà en une catastrophe apocalyptique à mourir de faim et de maladies cependant que d’autres vivent dans l’opulence ? Et si certains riches de demain doivent un jour vivre comme des taupes dans des abris souterrains, je n’envie pas leur sort. Que certains paranoïaques du pouvoir soient en train de construire ces abris et de préparer un pouvoir mondial assorti de l’éradication des trois quart de l’humanité c’est bien possible mais évitons d’avoir la certitude de cela car on n’imagine pas comme ce que l’on croit dur comme fer se réalise. A l’inverse de ça, prenons le parti de la vie, et s’il n’apporte pas la paix dans le monde il apportera la paix en chacun, cette force qui fait traverser tous les dangers. Méfiance et haine de l’homme contre l’homme ne sont pas des fatalités. Que chacun dise son mot dans l’évolution ; il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il est vrai cependant que ce « mot » a besoin d’être fort aujourd’hui, plus fort que jamais. Ni pessimistes ni optimistes, agissons ! Et quand on dit : « charité bien ordonnée commence par soi-même », c’est de la valeur de l’âme que l’on parle, pas du compte en banque. N’est-ce pas là la confusion à l’origine de toutes nos angoisses ? Mais il est vrai que le veau d’or et ses adorateurs, tous ces marchands du temple, ne sont pas encore chassés, on n’a pas trouvé de vaccin contre la vénalité. Ah ! Que c’est dur de se faire « avoir » quand on devrait de faire « être ». L’abri est en soi, pas sous la terre, je vous prie de me croire.
          A.C


        • Patapom Patapom 29 janvier 2009 09:40

          Ca me ferait marrer que les "élites" se préparent des petits bunkers pour échapper à je ne sais quelle menace qui va nous tomber sur le coin du pif en 2012...
          Franchement, si après le déluge il ne restait que ces gens, imaginez une planète pleine de politiciens, de scientifiques, de bourgeois, d’ingénieurs, d’avocats et de militaires, ça serait tellement... NAZE !!! smiley


        • martoni 27 janvier 2009 20:46

          Je ne suis pas plus gai que ça. Disont que ça fait un certain temps déjà que je suis « tombé de ma chaise » et que je me suis rendu compte de la réalité énergético-climatique. Au début on passe forcement par une forme de dépression et on se dit que tout est foutu, comme une grande partie de ceux qui viennent de répondre à l’article.

          Mais en y réfléchissant un petit peu on se rend compte que non tout n’est pas foutu, une bonne partie de ce qui nous semble indispensable est en fait très futile.

          À partir du moment ou nous avons l’essentiel pour vivre, le surplus matériel n’augmente plus beaucoup notre capitale de bonheur. Lisez Matthieu Ricard il l’explique très bien :
          http://www.amazon.fr/Plaidoyer-pour-bonheur-Matthieu-Ricard/dp/2841112446

          L’essentiel est que suffisament de monde comprenne qu’il est physiquement impossible de continuer comme ça, et qu’avec force et volontée on peut tout à fait s’en sortir sans guerre.


        • olivier cabanel olivier cabanel 28 janvier 2009 08:18

          vous devriez voir le petit film sur le net "pétrole et écran de fumée" pour vous rendre compte que ce que vous déclarez n’est pas fondé,
          le pic pétrole est passé depuis longtemps,
          et ce ne sont pas des militants écolo qui le disent, ce sont des experts en pétrole, des économistes,
          bienvenu au pays de candy


        • Pierrot Pierrot 28 janvier 2009 18:37

          à @ l’auteur,

          Je pense qu’au contraire, pour le risque climatique, il s’est écoulé peu de temps entre la certitude scientifique (bien qu’encore incomplètement démontrée mais fort plausible) de l’origine principal de ce risque (fortes émissions des gaz à effet de serre : H2O, CO2, CH4, N2O, CFC, HCFC, O3, SF6 ...) et la prise en compte par les décideurs et politiques.

          Des actions sont déjà enclenchées mais la recherche et la mise en oeuvre à généraliser au monde entier demandent des décennies (subtitution du trio charbon, pétrole et gaz naturel)

          Je ne comprend pas votre titre : pourquoi 3 ans ? plutôt que 2, 4 ou 10 ?


        • miguel34 14 juillet 2009 22:31

          Le pic, on ne sait pas s’il existe, ou plutôt on ignore s’il aura forcément une forme de courbe gaussienne. C’était valable dans un monde où les techniques d’exploitation du pétrole étaient standardisées, et où quand un puits était épuisé le plus simple était d’aller creuser là où il restait du pétrole. Du coup, la somme de l’exploitation de plein de puits à peu près identiques donne une belle courbe gaussienne (=en cloche), c’est la loi des grands nombres.

          Mais aujourd’hui, le pétrole devient rare, quelle sera la forme de la courbe, personne ne le sait, car on ne connaît pas les vraies réserves, le coût de leur exploitation, ni le prix que les consommateurs sont prêts à payer. Si les consommateurs réclament du pétrole même très cher, la courbe de consommation continuera à monter, puis elle chutera d’un seul coup. Si les consommateurs renoncent à consommer le pétrole s’il est cher, le prix montera mais la courbe de consommation descendra en douceur. Si enfin, on interdit la consommation du pétrole pour raison climatique, la consommation baissera plus vite que l’état des réserves ne le justifierait.


        • Romain Desbois 27 janvier 2009 12:23

          Moi j’adore la rériode que l’on vit.
          Apocalyspe pour les uns, nouvel âge pour les autres, nous sommes à un tournant de l’humanité et tout est possible pour les humains de bonnes volonté.

          Nous n’avons jamais eu autant les moyens de faire de ce monde un paradis !

          Le Pétrole ? Qu’est-ce qui est fait de ce truc qui ne peut pas être remplacé ?

          il est bon de faire peur car ce n’est qu’au pied du mur que l’homme invente l’échelle.

          "FAIRE LE BIEN NE JUSTIFIE PAS DE LE FAIRE MAL" Romain Lutèce


          • Romain Desbois 27 janvier 2009 13:51

            Je vous prie de pardonner ces triplons de mon fait. J’autorise l’auteur à les enlever (et même si je ne l’autorise pas).


          • Yena-Marre Yena-Marre 27 janvier 2009 13:14

            Bonjour ,
            Énergie gratuite dites vous ? Pas pour moi en tous cas ! Et croyez moi les plus grosses fortunes sont basées sur le cours de l’énergie . Un truc qui commence à bien rapporter aussi , maintenant que c’est la fin du pétrole , c’est la tendance verte . Quelque soit l’énergie du futur ils vous la feront payer le plus cher possible . Mais bon , il y a consensus sur la question après tout , sauf peut-être parmi le petit peuple qui a du mal à se déplacer ne serait-ce que pour aller bosser .
            Il faudrait arreter de tendre le baton pour se faire battre !


            • tmd 27 janvier 2009 16:17

              Oui gratuite. Ou presque. Imaginez vous en train de pédaler sur votre vélo. Vous roulez bon train, plus vite que pour une petite promenade, sans toutefois faire une course. Vous roulez comme cela pendant 10 heures de temps. Oui 10 heures, sans vous arrêter. Eh bien vous avez dépensé autant d’énergie qu’il y a dans un malheureux petit litre d’essence que vous achetez à peine plus d’ 1 euro ! Oui, c’est en cela que l’énergie est vraiment très bon marché.

              De plus, l’énergie issue du pétrole est non seulement très bon marché, mais en plus elle est très facilement stockable (contrairement à l’électricité), elle est très facilement transportable (encore plus que le gaz), et elle est très facilement mobilisable, dans un moteur par exemple (contrairement au charbon, ou à l’uranium). Des avantages précieux qui font que cette source énergie dont on voit la fin sera très difficile à remplacer ...


            • olivier cabanel olivier cabanel 27 janvier 2009 14:03

              à L’auteur,
              si l’on considère tous les paramètres,
              il est bien trop tard,
              mais carpe diem, que cela ne nous empêche pas de vivre.
              la densité de la vie n’est elle pas plus importante que sa durée ?


              • Thierry LEITZ 27 janvier 2009 14:31

                @ Martoni,

                C’est bien le vélo et le logiciel libre. Mais, dites-vous :

                "Nous avons besoin de leaders qui soient capables de nous dire les choses en face, de tracer un cap à 50 ans et de s’y tenir. "

                Certes. Mais d’où les sortirons-nous ? Surement pas de peuples centrés sur leur pouvoir d’achat (bien que pour 20% d’entre eux, vraiment chiches, c’est légitime) et la jouissance puérile de nouveaux biens de conso. dont on se lasse vite et qui polluent.

                Le nucléaire est un remède partiel et limité. ITER est un leurre lointain et la puissance militaire crée le chaos pour justifier son déploiement absurde et dispendieux au mépris de toute bonne gestion.

                Ce qu’il faudrait, c’est plus d’intelligence collective, d’une vision partagée -et non venue d’"en-haut"- de ce que peut être une société équitable et soutenable dans un monde fini.

                Et çà, c’est très dur. Surtout vu les écarts de moyens de vie intra et internationaux qui n’ont cessé de croître depuis l’après-guerre.

                On touche le plafond... économique
                On touche le fond... éthique

                Schizophrénie dont il faudrait sortir en révisant sérieusement nos valeurs.

                Finalement, seul le royaume de Dieu, en nous allégeant d’une tâche trop grande pour nous (bien gérer cette planète dans la paix) fera de cette Terre ce qu’elle devait être à l’Origine : un paradis.


                • martoni 27 janvier 2009 21:16

                  Remarquez qu’a aucun moment dans mon article je ne parle de nucléaire smiley De plus je considère comme vous que ITER fait parti de ces machines merveilleuses qui ne seront pas opérationnelles dans 50ans.

                  « Le » nucléaire (mais nous devrions plutôt dire « les » nucléaires tant le nombre de technologies différentes sont disponibles) ne sont certainement pas un remède à notre problème énergético-climatique, en aucun cas construire des réacteurs nucléaire ne sauvera notre mode de gaspillage.

                  Maintenant soyons un peu pragmatique, les véritables alternatives au nucléaire pour faire de l’électricité sont le charbon et le gaz. Or ces deux sources primaires d’énergies sont des fléaux pour le climat, tous les pays qui ont promis mains sur le cœur de sortir du nucléaire se sont rués sur ces deux énergies. Et c’est même ce que propose le fameux réseau « sortir du nucléaire » pour ça sortie rapide du nucléaire (voir http://www.manicore.com/documentation/SDN-ParIci-3.pdf page 19 ). Donc oui je suis un méchant pro-nucléaire qui veut éviter la construction de nouvelles centrales à charbon/gaz, il faut à tout prix « sortir du fossile ».

                  Mais avant même de discuter du type d’énergie à mettre en place pour faire de l’électricité, il faut absolument réduire nos consommations.

                  Le nucléaire est un débat éternel mais ça n’est pas vraiment l’objet du livre.

                  Par contre vu la fin de votre commentaire il semble que vous ayez assez bien compris les enjeux décrit dans ce bouquin. En effet il faut réviser sérieusement nos valeurs et commencer par la Sainte Croissance du PIB et du pouvoir des chats.


                • Romain Desbois 27 janvier 2009 21:39

                  @l’auteur

                  affirmer que il n’y pas d’autre alternative au nucléaire que le gaz et le charbon est l’argument bateau que l’on entend dans tous les médias !

                  - des émissions de gaz à effet de serre peuvent être économisées ailleurs (par exemple l’élevage, comme le recommande le rapport du GIEC, passons au végétarisme !)

                  - de plus comme d’hab, ça fait trente qu’ave cmes amis écolo, je demande qu’on se lance dans l’énergie renouvelable ! Maintenant qu’on est au pied du mur, on nous rétorque que c’est trop tard pour des mesurettes !
                  Mais que n’a t-on pas investit autant dans les renouvelables que dans le nucléaire !
                  Nul doute que les résultats auraient meilleurs que de chauffer de l’eau pour en faire de la vapeur pour faire tourner des turbines (depuis Denis Papin l’homme sait le faire, bonjour le modernisme du nucléaire).

                  - des pays comme l’espagne sont en passe de devenir autosuffisant grâce à l’éolien (Revue S !lence) !

                  - malgré les chiffres officiels des prospectives concernant la part des renouvelables (qui resteraient stables les 30 prochaines années selon le dessous des cartes d’Arte), les installations et les recherches sont en pleine explosion !

                  Nous ne sommes qu’au début des découvertes et passer d’un génération de renouvelable à une autre ne coûtera pas autant que pour le nucléaire.






                • Croa Croa 27 janvier 2009 22:39

                  «  Surement pas de peuples centrés sur leur pouvoir d’achat »... Peut-être mais d’un peuple qui se réveillerait, de gens qui ne seraient plus des abrutis, OUI !

                  La France est peuplée de beaufs. La preuve : Elle a voté Sarkozi ! MAIS elle peut se réveiller ! D’ailleurs ce n’est pas sa vraie nature de dormir et le soporifique a un nom : TF1.

                  D’ailleurs ça commence à bouger partout. Pour ma part  smiley c’est
                  La France en Action
                  Que je vous recommanderais comme fréquentation !


                • letuyauteur 27 janvier 2009 16:42

                   La disparition du petrole ? et alors ? Quand ca viendra , On se transformera en ce qu’etait la chine il y’a encore quelques annees .
                  Un gouvernement central europeen totalitaire avec des travailleurs a velo.
                  Le pharaon et ses nobles auront des porteurs et on verra revenir les tireurs de pousse pousse .
                  Le transport maritime sera alimente en rameurs preleves dans les prisons . 
                  Beaucoup d’options non productrice de gaz co2 se presentent dans cet avenir proche .


                  • Kalki Kalki 27 janvier 2009 17:07

                    IL manque peut etre une variable dans la formule,
                    Les changements climatique a venir (et maintenant certain)
                    la démographie du monde (qui a explosé depuis la revolution industriel et la revolution verte).
                    Une alternative énergétique. Car il ne faut pas l’oublier il n’y pas que les transports dans la vie, il y a par exemple le chauffage et certaine machine devenue utile et indispensable machine a laver ... ( la lumiere n’en parlons pas). COmbien faudrait il de central nucléaire en plus ? ( si il n’yavait plus de petrol ou de gaz ou trop chere ?) Pour combien d’anné de combustible nucléaire ? On en revient toujours au meme.

                    Vous dites qu’il faudrait relocaliser dans les villes, petite ville ou village.
                    Cela pourrait etre viable, mais jusqu’a quel point pour la démographie.

                    Advienne que pourra.
                    je veux pas jouer les pessimiste mais on risque d’en baver partout dans le monde qu’on le veuille ou non, et pour nos enfants ca sera pire.


                    • Kalki Kalki 28 janvier 2009 00:58

                      Produire de l’electricité autrement que par le nucléaire et les énergie fossile ( voir meme "biomasse") ?

                      Il faut les infrastructures ET PAS SUR LA TERRE D’EUROPE, et pour en arriver ne serait ce qu’au niveau de la production nucléaire en qualité quantité, et puissance utile en sortie d’usine .... il faudra vraimnet un certain temps...
                      Et cette jolie énergie sera insuffisante, SEULE
                      INSUFFISANTE.

                      Si on se déplacais à l’ "électricité" (ou une energie sous quelque forme que ce soit), si on se chauffait a l’électricité ( car allons nous brulais tout ce qui nous reste ? peut etre et apres le pourront ils ?) si on avait besoin d’électricité pour l’agriculture.

                      Les besoins énergétique serait alors 1000 fois supérieur a ceux d’aujourdhui.

                      Le systeme humain s’est dopé au pétrole, maintenant que vient la raréfaction, il sent les premiers signe de manque.

                      On nous a pas appris a revoir nos esperance a la baisse, nos parents et sur des générations ne voyaient qu’en grand et voulaient toujours plus de croissance.

                      FOLIE.

                      http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=20935


                    • robert 27 janvier 2009 17:31

                      sincérement j’ai pas envie que l’on sauve Ce monde là qu’il créve englouti par sa voracité et son in-humanité


                      • catastrophy catastrophy 27 janvier 2009 19:50

                         Chic ! Des catastrophes en perspective ! Bon, demain j’achète du thon rouge et dans trois ans j’arrête de manger du foie gras ! smiley


                        • antireac 27 janvier 2009 20:46

                          J’apporte du champagne.


                        • Croa Croa 27 janvier 2009 22:53

                          Le titre est pas mal, bien qu’il soit déjà trop tard !

                          Le reste ressemble trop aux fausses décisions du Grenelle (on se fout de 2020) car c’est tout de suite qu’il faudrait agir, non pas pour « sauver le monde » mais pour juste limiter les dégâts !

                          On n’arrête pas un bolide qui va s’écraser en recherchant dans le manuel la procédure à suivre,

                           smiley On freine aussi fort que possible ! smiley


                          • Grasyop 28 janvier 2009 11:40

                            Il ne faut pas tout freiner ! Il faut freiner ce qui consomme les ressources et ne sert à rien ou à rien de vital. Mais il faut accélérer toute la partie de l’économie qui peut permettre de trouver une solution au problème (recherche technologique, recherche d’énergies renouvelables et propres... ).

                            Parce que si on ne fait que freiner l’ensemble de l’économie, uniformément, on arrivera certes moins vite à l’épuisement complet des ressources, mais on finira par y arriver quand même, et on ne pourra plus rien faire. Nous allons droit dans le mur. On peut freiner et s’arrêter pour ne pas foncer dedans. Et on fera quoi quand on sera arrêté ? On peut aussi envisager d’accélérer et décoller pour passer au-dessus du mur. Dans la réalité, il y a plusieurs vitesses à choisir : il faut freiner les gaspillages d’énergie sans que cela ne freine l’économie utile, celle qui peut permettre de trouver une solution à long terme. Cette économie utile, il faut même l’accélérer.


                          • JONAS JONAS 27 janvier 2009 23:14

                            @ L’Auteur :

                            Votre article part d’une bonne intention ! Je vous dirais : " Il suffit d’y croire ! ".

                            Mais, je n’y crois pas !

                            L’esprit prédateur et tordu des hommes, fait que c’est toujours l’autre qui doit faire des sacrifices !

                            Si vous dites à un touriste : " n’allez pas aux Antilles en hiver pour prendre des vacances d’été ! ". Il vous dira : " Mais, je fais vivre le tourisme de ce département ".

                            Toutes les excuses seront bonnes !

                            Il en est de cet exemple, comme de millions d’autres.

                            Mais l’espoir fait vivre ! Jusqu’au jour ou l’on est concerné !

                            Alors, comme en Aquitaine on pleurniche ! Ce sont souvent les mêmes qui sont allés visiter les pyramides, le Mexique, la Nouvelle Calédonie, etc.

                            Mais leurs cerveaux du volume d’un poids chiche, ne leur permettent pas de faire une relation de cause à effets !

                            La bêtise ne s’invente pas, elle se constate !

                            Se battre contre, c’est se battre contre un moulin à vent…. !

                            Pour l’empêcher de tourner, il faut lui couper les ailes….. ! ! !


                            • Gilles Gilles 28 janvier 2009 07:20

                              Pfffffffffffffff.............

                              Non, la catastrophe est déjà écrite est évidente (plus de carburants fossiles, surpopulation, déforestation, manque d’eau, pollution, plus de poiscaille, changements climatiques......) ! Guerres, famines, migrations....voilà le menu.

                              Seuls quelque uns s’en sortiront et sûrement pas les plus pauvres à ce moment. Chaque nation va essayer de s’avancer le plus en avancées technologiques pour sortir son épingle du jeu le moment venu

                              Aprés il s’agira de construire un Nouveau Monde, bien moins peuplé, basé sur des technologies autres ou ...... retour vers le passé technologique, la traction à cheval, le chauffage au bois


                              • olivier cabanel olivier cabanel 28 janvier 2009 08:14

                                trois ans,
                                vous plaisantez.
                                les théories farfelues de vos deux compères ne tiennent pas la route,
                                de quel coté l’on se tourne, on s’aperçoit qu’il est bien trop tard,
                                il aurait fallu prendre le bon virage dans les années 50, au pire dans les années soixante dix,
                                le constat est accablant : la pollution est partout, et pour longtemps,
                                les poissons de nos fleuves et rivières sont interdits à la consommation,
                                les pesticides, les engrais chimiques, sont présent dans la terre et pour longtemps,
                                les accidents nucléaires, pas seulement celui de tchernobyl, ont pollué notre eau, notre air, notre terre pour des siècles, sans parler des millions de tonnes de dechets radioactifs pour lesquels nous n’avons pas l’ébauche d’une solution,
                                et ce n’est pas hélas du catastrophisme,
                                juste un peu de réalisme.


                                • dup 28 janvier 2009 10:19

                                  tueur d’écologiste.

                                  j’aime bien ,car il y a RIEN à sauver , ni en 3 ans ,ni en 3 minutes

                                  http://philippe.annaba.free.fr/index.htm

                                   

                                  Vous vivez sur une boule lourde, sur une boule innocente.

                                   

                                  Et, par SA grâce infinie, la malédiction est tombée sur elle afin que vous n’adoriez pas la boule ; afin que vous ne l’adoriez pas !

                                   

                                  La boule innocente attend la délivrance. Qui la délivrera ?

                                   

                                  Il faut lâcher Adam.

                                   

                                  http://perso.wanadoo.fr/christian.boullangier/Dialogaveclange/ladelivrance. html

                                  je pense qu’on doit pas faire exprès d’augmenter les dégats ,mais qu’on a tort de culpabiliser et s’accrocher à cette boule . Après tout j’ai pas demandé de venir dans ce bordel


                                  • Un avis 30 janvier 2009 02:49

                                    C’est ça, "Antiréac", va "viver" pendant 3 ans. Ca va faire court pour être top avec le français

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