Irrigation agricole : les retenues d’eau collinaires, bonne ou mauvaise solution ?
Les épisodes de sécheresse récurrents que subit notre pays du fait du réchauffement climatique exacerbent dans les campagnes le débat sur les « retenues collinaires ». Considérées désormais par de nombreux agriculteurs comme une nécessité vitale pour la survie de leur exploitation, elles sont dénoncées avec virulence par les écologistes. Tous ont de solides arguments à faire valoir…
Avant toute chose, il convient de définir ce qu’est une « retenue collinaire ». Comme son nom l’indique, il s’agit d’un plan d’eau artificiel créé dans un paysage rural vallonné afin de stocker des eaux pluviales en période de précipitations abondantes pour répondre à divers besoins. Certaines retenues collinaires, en nombre minoritaire, peuvent également être partiellement alimentées par les hautes eaux d’une rivière via un bief de dérivation. Enfin, d’autres ne sont pas, ou sont peu, alimentées par les eaux de ruissellement, mais principalement par pompage dans les nappes phréatiques lorsqu’elles atteignent un niveau élevé.
Il existe différents types de retenues collinaires. La majorité d’entre elles répondent à des besoins techniques tels l’alimentation d’habitations en eau potable, l’aide à l’infiltration dans les sols des eaux excédentaires, le lagunage (filtrage naturel des eaux usées), ou bien encore l’alimentation des canons à neige et la prévention des incendies dans les secteurs les plus exposés. Ce ne sont pas ces plans d’eau qui nous intéressent ici, mais ceux dont la finalité est agricole.
Il s’agit dans ce cas de « constituer des réserves d’eau durant les périodes de pluie en vue de les restituer en période de pluviométrie insuffisante à des fins d’irrigation des cultures et d’abreuvage du bétail ». Énoncé de cette manière par les agriculteurs, cet objectif semble être frappé au coin du bon sens. Et cela d’autant plus que la succession, désormais accélérée par le changement climatique, des épisodes de sécheresse durant les périodes estivales donne incontestablement du poids à cet argument. Ce n’est donc pas un hasard si la plupart des Chambres d’agriculture départementales soutiennent les initiatives d’implantation de ces retenues collinaires qui prennent la forme de bassins de rétention à fond imperméable.
Pallier le manque d’eau récurrent
« Avec des étés de plus en plus secs, on ne peut plus se passer d’arroser. Il est devenu indispensable d’irriguer pour [assurer] la production. On utilise également l’eau de la retenue, via la pompe, pour abreuver les bêtes », expliquait l’an passé Gilles Dumond, un agriculteur de Corrèze, dans les colonnes du quotidien La Montagne. Une opinion partagée par de très nombreux exploitants agricoles dont les champs et les pâturages sont grillés. Au point, pour de nombreux éleveurs, de devoir nourrir dès l’été leurs animaux en puisant dans les fourrages séchés et ensilés qu’ils ont stockés en prévision de la saison d’hiver. Le discours est le même du côté des céréaliers, des maraîchers et des arboriculteurs qui, en l’absence de retenues collinaires, constatent une baisse significative de leurs rendements, et craignent un risque de disparition de leur exploitation pour les plus exposés d’entre eux.
Tout cela est vrai, et les écologistes ne le nient pas. Ils n’en réfutent pas moins avec détermination la pertinence de la création de nouvelles retenues collinaires. Certes, ces bassins de rétention permettraient aux agriculteurs de pallier le problème de manque d’eau récurrent qu’ils subissent été après été, et par conséquent de maintenir leur production à un niveau satisfaisant. Mais cela ne pourrait se faire, selon les porte-paroles des associations, qu’au prix de graves préjudices sur l’environnement. Les écologistes pointent notamment une évidence : les eaux pluviales collectées et stockées dans les bassins de rétention ne ruissellent pas et ne jouent donc pas leur rôle d’équilibre des écosystèmes situés en aval ; pire : en les privant d’une partie de l’eau qui leur est nécessaire, elles en accentuent la sécheresse. Autre évidence soulignée par les écologistes : ces plans d’eau artificiels sont soumis à une forte évaporation – les spécialistes évoquent des pertes pouvant atteindre localement 50 % – qui soustrait encore plus d’eau aux écosystèmes aval, les volumes évaporés étant remplacés dans les bassins par des précipitations ultérieures, elles-mêmes soumises à ce phénomène d’évaporation.
Les biotopes et les écosystèmes situés en aval sont d’autant plus durablement menacés que les facilités d’irrigation dont bénéficient les agriculteurs grâce à l’existence des retenues collinaires ne les incitent pas à modifier leur modèle d’exploitation. Résultat : les cultures très demandeuses en eau – par exemple le maïs – sont de facto maintenues, voire développées, dans des régions où l’évolution climatique devrait conduire les exploitants à entreprendre des mutations pour faire face aux prochains et inévitables épisodes de sécheresse.
Acclimater de nouveaux types de cultures
Autrement dit, pour reprendre le propos d’un militant écologiste de Dordogne, « C’est un cercle vicieux : plus il y a d’épisodes de sécheresse, plus on creuse des retenues collinaires sans adapter notre modèle de culture au manque d’eau. On marche sur la tête ! ». Un processus que d’autres écologistes qualifient de « désastreuse fuite en avant ». La responsable EELV du Lot-et-Garonne Annick Minnaert est même allé jusqu’à parler de « délinquance écologique » à propos de la retenue controversée de Caussade (Tarn-et-Garonne), créée en toute illégalité à des fins d’irrigation par un collectif d’une quarantaine d’agriculteurs avec la complicité des dirigeants de la Chambre d’agriculture départementale. Un point de vue partagé par la Justice : en juillet 2020, elle a condamné à de la prison ferme le président et le vice-président de cette chambre (lien).
De nouveaux affrontements de type Sivens, ou des affaires de type Caussade, sont-ils envisageables ? Probablement pas car les projets ambitieux comparables à ces deux-là ont sans doute été remisés pour longtemps dans les cartons des exploitants agricoles. Ils ont été remplacés par la volonté de multiplier les petites retenues collinaires, moins exposées à des contraintes réglementaires et moins susceptibles de mobiliser les militants de France Nature Environnement et autres associations de défense des écosystèmes. Il existe donc un risque réel de dégradation des biotopes, d’autant plus choquant que la multiplication des bassins de rétention a pour effet d’ajouter à la sécheresse naturelle ce que l’on nomme la « sécheresse anthropique », autrement dit directement imputable à l’influence des hommes sur l’écoulement des eaux.
Si l’on en croit les écologistes, rejoints par une minorité des agriculteurs, le temps est venu de bannir les cultures les plus consommatrices en eau des territoires les plus exposés au risque d’épisodes récurrents de sécheresse. D’ores et déjà, des exploitants agricoles ont, plutôt que d’opter pour la réalisation de nouvelles retenues collinaires, choisi – notamment pour l’alimentation du bétail et la méthanisation – d’acclimater des cultures comme le millet, la silphie et le sorgho, moins gourmandes en eaux et donc moins sensibles aux épisodes de sécheresse. Des initiatives saluées par les militants verts qui perçoivent dans ces mutations « la voie de la sagesse ». Il reste toutefois beaucoup de chemin à parcourir pour qu’en toutes régions les écologistes et les exploitants agricoles parviennent à trouver un point d’équilibre !
À lire, sur le site de France Nature Environnement : Sécheresse : les barrages, fausse solution face au dérèglement climatique.
153 réactions à cet article
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Du côté de là où je suis né, on appelle cela des « bassines », et la résistance est grande ! La plus importante est aussi la plus proche (environ 3 Km). Heureusement, malgré la pression des préfets, le projet s’enlise dans les méandres administratifs pleins de mauvaise volonté. Il faut dire que vouloir satisfaire quelques dizaines d’industriels de l’agriculture a un petit effet dégoûtant, comme à Sivens, où il y a eu un mort. Continuer à vouloir arroser en pleine chaleur des maïs, si gourmands d’eau, est une aberration CRIMINELLE.
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Bonjour, babelouest
Je connaissais ce terme poitevin de « bassines » car j’ai évoqué cette question avec mes logeurs dans des chambres d’hôtes de Parthenay — très jolie ville — ou des environs proches, lieu où il m’arrive de faire étape entre la Bretagne et la Lozère.
L’article en lien pose bien le problème du côté des agriculteurs, et présenté comme cela, leurs arguments sont pertinents. Ce que l’article ne dit pas, c’est que les eaux desdites bassines s’évaporent très vite lorsque s’installent les fortes chaleurs. Dès lors, ces bassines sont plus largement alimentées par des pompages dans les nappes ou par des dérivations de rivières que par d’hypothétiques précipitations. Conséquence : elles contribuent de fait à assécher les zones situées en aval et à en dénaturer le biotope, comme le soulignent les écologistes locaux.
Cette question est très difficile à régler tant les intérêts des uns et des autres sont contradictoires. Cela dit, persister à produire du maïs dans les Deux-Sèvres, département régulièrement exposé aux canicules, est une aberration.
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@Fergus autrefois mon père en produisait un peu, pour le fourrage des bestiaux. Mais là où il en récoltait, c’était entouré d’arbres sur quatre côtés, avec un cours d’eau qui passait derrière le rideau d’arbres. Résultat : il n’avait même pas à arroser ! Oui, le maïs en petite quantité dans le marais poitevin, cela passait très bien ! En intensif, c’est de la folie.
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@ babelouest
C’était le temps des bocages dont beaucoup disparu avec le remembrement. En ce temps-là et dans ces conditions, une parcelle de maïs fourrager ne posait pas de problème.
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@Fergus "Ce que l’article ne dit pas, c’est que les eaux des dites bassines s’évaporent très vite lorsque s’installent les fortes chaleurs.
"
Et les 2.5 Millions de piscines en France, pas d’évaporation ? sans compter, les espaces verts, l’arrosage de ronds points et des golfs ?
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Bonjour, Lebougnat
Ce n’est pas parce que d’autres formes de gâchis existent qu’il ne faut pas agir sur l’une d’elles !
Qui plus est, les abus que vous dénoncez — et que je réprouve, évidemment — n’incitent pas, au contraire des retenues collinaires, les agriculteurs à continuer de mettre en culture des espèces végétales qui contribuent au gaspillage et devraient être abandonnées au profit d’autres espèces nettement moins gourmandes en eau.
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@Fergus et peut on connaitre ces cultures moins gourmandes en eau ? cultures commercialisables bien sur et suffisamment rentables.
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@ Lebougnat
J’ai cité le millet, le sorgho et la silphie dans l’article. Certaines variétés de quinoa semblent également une bonne piste. Pour en savoir plus sur le sujet, je laisse s’exprimer les spécialistes.
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Il faut s’adapter au réchauffement climatique qui est accéléré par les activités humaines voire la prolifération des humains sur cette planète !
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Replanter le mais dans les régions touché par la sécheresse, ceci depuis des années, est criminel comme par exemple dans le GERS, région regorgent de champs de maïs !
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Voici des alternatives aux quelles les agriculteurs devront se tourner pour mieux affronter l’avenir :.
Le maïs bientôt remplacé par le sorgho ?
Avec le réchauffement climatique, la culture du maïs, céréale la plus cultivée au monde, pourrait être remise en question. Le maïs, trop gourmand en eau, pourrait se voir remplacé par le sorgho.
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Agriculture : le sorgho, la céréale africaine qui remplace le maïs
Plusieurs agriculteurs ont fait le choix de cultiver du sorgho, une céréale résistante à la sécheresse et moins gourmande en eau que le maïs.Comment réduire la dépendance des agriculteurs français au soja brésilien, qui permet de nourrir le bétail, mais pousse les cultivateurs à détruire la forêt amazonienne ? Peut-être grâce au sorgho. Cette céréale d’Afrique débarque en France et semble n’avoir que des qualités. Équivalente au maïs, selon un agriculteur interrogé, elle a quelques vertus supplémentaires, comme sa résistance à la sécheresse. Malgré le manque d’eau, le producteur a maintenu le volume de la récolte.
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La silphie, plante miracle contre la sécheresse et les pesticides, en test dans les Vosges
Elle pourrait bientôt remplacer le maïs trop gourmand en eau et en pesticides. La silphie, testée depuis trois ans à Dompaire dans les Vosges par la société HADN, apparait comme la plante idéale pour faire face à la sècheresse, produire du biogaz et réduire l’utilisation des produits phytosanitaires
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Il faut arrêter ses projet de fous comme vouloir produire du Coton dans le GERS !.
Saviez-vous qu’il y a en moyenne près de 2 500 litres d’eau dans un t-shirt en coton ? Et plus de 15 000 litres d’eau dans un kilo de viande de bœuf ?
https://www.geo.fr/environnement/empreinte-eau-combien-d-eau-faut-il-pour-fabriquer-nos-produits-de-consommation-courante-172085
.Cultures Besoins en eau en mm (10 m³/ hectare)
Canne à sucre 1250
Bananes 1200
Dattes 1100
Pamplemousses 825
Riz 770
Coton 750
Betterave à sucre 650
Soja 637
Arachide 600
Maïs 575
Blé 550
Patate douce 537
Pommes de terre 487
Sorgho 475
Oignons 475
Tomate 450
Tabac 400
Haricots 375
source -
Bonjour, eau-du-robinet
Merci pour ce long commentaire que je partage très largement.
J"ai d’ailleurs moi-même cité le sorgho et la silphie ainsi que le millet dans l’article, et même le quinoa dans une réponse à un intervenant.Continuer à exploiter nos sols, de plus en plus impactés par les épisodes de sécheresse sur un nombre toujours croissant de territoires, est évidemment vain. Et la réponse ne peut pas se trouver dans une multiplication des retenues collinaires visant à maintenir les mêmes types de production dans le cadre d’une fuite en avant irresponsable !
Certains agriculteurs ont pris la mesure du problème. Ils ne sont malheureusement pas assez nombreux, en grande partie parce que les dirigeants de la puissante FNSEA n’ont pas pris — ou plutôt pas voulu prendre ! — la mesure des enjeux, enfermés qu’ils sont dans une logique productiviste de court terme, en parfaite complicité avec l’industrie agro-alimentaire.
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Et quid de la productivité ?
Dans nos contrées, l’agriculture intensive existe depuis longtemps, mais dans le système traditionnel, les ressources humaines étaient nombreuses. On utilisait la force animale, la biodiversité était élevée et plusieurs espèces complémentaires étaient souvent cultivées ensemble, et les moyens matériels étaient rares ː l’intensification agricole a été fondée pendant plusieurs siècles (jusqu’à l’apparition de la mécanisation) sur un investissement humain dominant par rapport aux autres facteurs de production. On parlait même de « société rurale ». Les impacts environnementaux étaient faibles.
Aujourd’hui, la situation est inversée : les moyens humains sont remplacés par des machines ou robots, l’intensification requiert des investissements importants et une utilisation accrue d’intrants (engrais, produits phytosanitaires, matériel agricole, énergie). C’est ce système qui est trop souvent désigné par l’appellation « agriculture intensive », alors que le terme qui convient est « productiviste ». Les impacts environnementaux y sont plus importants.
La question est moins de savoir quelle monoculture productiviste (sorgo ou maïs) calmera les émois de ces « écologistes » sentimentaux de salons que celle de prendre position par rapport à la transformation de l’agriculture en exploitations industrielles dont l’objectif n’est plus l’alimentation de la population, mais le profit réalisé, en particulier par l’exportation.
Pourquoi ces « écologistes » ne s’en prennent-ils pas aux céréaliers et aux betteraviers, grands utilisateurs de produits phytosanitaires responsables de la disparition des insectes, donc des oiseux, etc… ?
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Bonjour, Séraphin Lampion
Vous résumez bien la transformation de l’agriculture, passé d’un modèle familial qui garantissait de nombreux emplois à un modèle productiviste mécanisé qui en a énormément détruit.
C’est précisément contre ce deuxième modèle, inspiré en Europe par la FNSEA française, que s’est constamment battu la Confédération paysanne, demandeuse non de primes PAC à l’hectare ou au quintal, mais de primes favorisant l’emploi agricole.« ces « écologistes » sentimentaux de salons »
Il n’y a pas que ceux-là, fort heureusement. Localement, de très nombreuses associations — dont pas mal sont adhérentes à FNE — se battent contre les dérives productivistes. A cet égard, la lutte engagée dans différentes régions de France contre l’usage des « produits phytosanitaires » n’est pas une vue de l’esprit., comme l’a montré le bras de fer engagé par l’ex-maire de Langouët (Ille-et-Vilaine), soutenu par de nombreux militants et élus dans tout le pays. Mais, cela reste insuffisant, je vous le concède.Pas facile en outre de lutter contre les « céréaliers » et les « betteraviers » dans la mesure où : d’une part, ils sont implantés dans des régions de faible densité de population ; d’autre part, ils sont de gros contributeurs aux budgets des collectivités locales, et par conséquent des gens que l’on ménage malgré les pollutions induites par leur mode d’exploitation. Ajoutez à cela qu’ils sont très influents dans les cercles de pouvoir.
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@Fergus
Bonjour,
"Pas facile en outre de lutter contre les « céréaliers » et les « betteraviers » dans la mesure où : d’une part, ils sont implantés dans des régions de faible densité de population ; d’autre part, ils sont de gros contributeurs aux budgets des collectivités locales, et par conséquent des gens que l’on ménage malgré les pollutions induites par leur mode d’exploitation«
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Vous êtes certain ?
Car à ce que je sais ce sont aussi les plus gros profiteurs des aides en tout genre , PAC et compagnie ...
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Et puis :»A cet égard, la lutte engagée dans différentes régions de France contre l’usage des « produits phytosanitaires » n’est pas une vue de l’esprit., comme l’a montré le bras de fer engagé par l’ex-maire de Langouët (Ille-et-Vilaine), soutenu par de nombreux militants et élus dans tout le pays.
Mais, cela reste insuffisant, jevous le concède ...."
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insuffisant , c’est le moins que l’on puisse dire alors que les gouvernements font tout pour neutraliser ces luttes et leur effets .
Je vous rappelle qu’un maire ne peut rien face aux décisions ministérielles , préfectorales , sauf des effets d’annonce ....
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Je laisse à fifi le soin de nous réexpliquer que tout vient de l’UE et de Bruxelles ...
des fois que ça nous aurait échappé .... -
@eau-pression
« A propos des céréaliers, je me demande parfois pourquoi le blé et autres sont les « cultures gagnantes » ? »
réponses : exportations et PAC (ça va ensemble).
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@chantecler
simple : vous vous rassemblez tous dans le même coin et survivez avec vos permaconneries.
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@foufouille
Voui foufouille .
Bisous . -
Bonjour, eau-pression
« Peut-être parce qu’elles ont un bon rapport énergie produite vs énergie consommée ? »
Ces céréales sont d’un excellent rendement : hors épisodes caniculaires marqués, celui-ci atteint les 100 quintaux dans les espaces de culture intensive.
Pour ce qui est du blé, il est en outre difficile à remplacer dans nos pays pour la consommation humaine, ce qui n’est pas forcément le cas des céréales fourragères.
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Bonjour, chantecler
« ce sont aussi les plus gros profiteurs des aides en tout genre , PAC et compagnie »
Vous avez raison. Mais je parlais des impôts locaux. Malgré la puissance de leur lobby, les gros producteurs agricoles n’y échappent pas.
« Je vous rappelle qu’un maire ne peut rien face aux décisions ministérielles , préfectorales »
Un maire a en effet peu de pouvoirs en matière de prévention contre les nuisances d’origine agricole. Le récent bras de fer engagé — et perdu — par l’ex-maire de Langouët contre l’empoisonnement de sa population par les pesticides agricoles a montré les limites de son pouvoir, ses arrêtés ayant été invalidés, du fait que seul le ministère de l’Agriculture était compétent.
Toutes les contraintes ne viennent pas de l’’Union européenne. L’UE a d’ailleurs très largement copié le modèle de la FNSEA française pour organiser la PAC sur des bases productivistes. Hors UE, il est donc probable que la politique agricole conduite par les pouvoirs publics serait grosso modo la même !
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@eau-pression quand cela se fait sur des centaines voire des milliers d’hectares, la mécanisation donne l’impression que ce rapport est favorable (encore qu’avec des tracteurs de 500 ou 600 ch je demande à voir), cela permet surtout :
- de faire cela avec une ou deux personnes
- de donner l’occasion aux banques de se faire un maximum de profit sur des matériels qui ne seront jamais finis de rembourser.
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@babelouest
le tracteur se vend aussi d’occasion .........
si c’était si merveilleux et rentable de bosser dans les champs pourquoi les gens de se précipitent pas ?
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@eau-pression
Non, c’est parce que leurs cultures sont ensuite négociables à l’année en bourse (comme la betterave) -
@foufouille il faut se dire que oui, les tracteurs d’occasion existent, mais « les banques » s’arrangent pour ne prêter que pour du matériel neuf. Un tracteur même d’occasion, ce n’est pas donné si on a déjà une trésorerie très juste !
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@babelouest
j’ai oublié de préciser que le tracteur se vend d’occasion donc il est bien remboursé.
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@foufouille
Il est bien remboursé ? Pas forcément ! Et cela ne résout pas la question de la trésorerie de l’acheteur... Dans ce cas de figure il paie le matériel moins cher, mais à moins d’avoir la totalité en cash il reprend à son compte le remboursement du prêt pas encore terminé.
(j’ai travaillé au crédit agricole) -
@eau-pression le blé est coté , et l Etat garantit un prix plancher !
C est le libéralisme à la francaise !
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@eau-pression les petits de la polyculture ; Le rendement a ete multiplie par 4 ; les bles cultives n ont plurs rien de commun avec ceux des annnées 60 notamment la hauteur . Mes problemes allergiques au gluten seraient du a ces plans
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@eau-pression
le gluten est connu chez les khmers verts.
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@eau-pression
c’est juste 1% pour les vrais allergiques.
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« ... ils sont de gros contributeurs aux budgets des collectivités locales, et par conséquent des gens que l’on ménage malgré les pollutions induites par leur mode d’exploitation. Ajoutez à cela qu’ils sont très influents dans les cercles de pouvoir. »
bien résumé, entièrement d’accord
alors, il ne faut pas que ce soit l’arbre qui cache la forêt et que le fait de faire chier les petits paysans qui restent permettent à ces gros prédateurs de dormir tranquilles : c’est se tromper de cibles, comme de s’en prendre aux PME au point de les tuer avec les mesures de confinement alors que les multinationales ont continué leur activité et se sont même gavées (hypermarchés et GAFAS).
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@Séraphin Lampion
ce commentaire était destiné à Fergus -
@eau-pression
c’est de la soumission, du conditionnement équivalent à une lobotomisation de masse sans intervention chirurgicale
mais le summum, ce sont les consultations médicales chez un médecin qui lui-même est tout sauf convaincu
si le but c’était que tout le monde se méfie de tout le monde et craigne d’être dénoncé à la kommandantur par un petit salaud qui vous caressait dos par devant et vous donne un coup de pied dans le ventre par derrière, alors l’objectif a été atteint !
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@ Séraphin Lampion
« il ne faut pas que ce soit l’arbre qui cache la forêt et que le fait de faire chier les petits paysans qui restent permettent à ces gros prédateurs de dormir tranquilles : c’est se tromper de cibles »
D’accord avec vous sur ce point : ce sont moins les paysans modestes qu’il faut cibler que les gros exploitants pollueurs qui sont cul et chemise avec les industriels de l’agro-alimentaire. Mais à ce niveau-là, cela relève de FNE et EELV,et cela passe par un combat clairement politique.
Au plan local, il n’est pas aberrant que les écologistes luttent contre des retenues qui ne sont pas durablement des solutions viables et qui perturbent de manière significative les écosystèmes situés en aval. Tout est dans l’équilibre entre les besoins d’irrigation et la sauvegarde des biotopes. Et cet équilibre passe par des efforts consentis de part et d’autre.
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ajouter à la sécheresse naturelle ce que l’on nomme la « sécheresse anthropique », autrement dit directement imputable à l’influence des hommes sur l’écoulement des eaux
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cela doit faire partie des croyances de ceux qui pensent qu’en roulant en voiture électrique à Paris, ils vont faire disparaître les tornades en Nouvelle-Calédonie.
Comme l’écrivait aussi Daniel Martin, un des rédacteurs d’agvx, avec la 6ème extinction de masse seulement due à l’homme.
Si l’homme est si influent, qu’est-ce qu’il attend pour faire disparaître toutes les zones désertiques un peu partout, à commencer par là d’où viennent les réfugiés ?
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Bonjour, leypanou
Si l’on n’y prend pas garde, les comportements d’apprentis-sorciers nous joueront des tours encore plus préjudiciables dans nos contrées, c’est une évidence.
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@ eau-pression
« Parler de « sècheresse anthropique » est abusif »
Ce serait « abusif » si l’on qualifiait d’« anthropiques » tous les épisodes de sécheresse qui touchent nos contrée. En l’occurrence, se sont les conséquences de sur-sécheresse que subissent certains terroirs du fait des aménagements humains qui sont qualifiés ainsi.
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Bonjour Fergus,
Pourquoi stocker de l’eau en plein air ?
Sous les vieux mas sur les hauteurs des Cévennes, dans les châteaux forts, (comme les châteaux de Portes, d’Aujac, notre église du 11e siècle, perchée sur un roc), il y avait de gigantesques citernes recueillant les eaux de pluie tombant des toits.
Personnellement, je recueille les eaux de pluie tombant de mes toits dans les fosses de mon ancienne station d’épuration.
Je ne crois pas que les écolos y trouveraient à redire. (Quoique, il en est qui sont toujours prêts à condamner tous ceux qui prétendent vivre comme « avant »...)
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Bonjour, cevennevive
En effet, ces citernes de stockage existent, et j’en connais dans des vieilles exploitations des grands Causses. Mais elles répondaient en général à l’usage domestique et à l’abreuvage des bêtes en cas de besoin aigu.
Le problème posé aux paysans est parfois de vouloir aller toujours plus loin, au risque de détruire leur propre environnement. Dans un article de 2018 intitulé Les villages morts de France, j’ai évoqué le cas de deux hameaux situés près de Mende ; extrait de ce texte :
« Tel est le sentiment que ressentent la plupart des randonneurs qui découvrent sur les hauteurs de Mende, en Lozère, ce qu’il reste de deux hameaux caussenards victimes de la fuite en avant des hommes : Le Gerbal et La Chaumette. Ce sont en effet les habitants de ces lieux désertés il y a bien longtemps qui, poussés par la nécessité de subvenir aux besoins de leurs familles, ont eux-mêmes rendu stériles par surexploitation les sols d’un terroir calcaire aux ressources limitées. En quelques vers, un court poème anonyme figurant sur une plaque apposée sur un mur de La Chaumette raconte le drame humain qui s’est joué là. Un texte chargé d’une indicible émotion que ressentent tous ceux qui, dans leur vie professionnelle ou par leurs origines, ont été physiquement en contact avec la terre nourricière, avec la condition paysanne qui prévalait dans ces rudes contrées :
« C’est parce qu’ils avaient déboisé les plateaux
Et sur un sol vivant décuplé les troupeaux
Que le roc apparut sous le soc des araires.
L’hiver, le vent du nord élevait des congères.
Et le soleil d’été calcinant les vallons
Consumait en juin les futures moissons.
Lors, leurs terres brûlées et n’ayant plus de sources
Ils ont quitté leur sol aride et sans ressources
Ne laissant derrière eux, tels de cuisants remords,
Que des toits effondrés et des villages morts. » »
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@cevennevive il ne faut surtout pas comparer ces citernes, avec des retenues d’eau où le rapport capacité-surface en contact avec l’air est faible. Si vous stockez, mais que le tiers s’échappe en évaporation sur une année, je vois mal l’intérêt.
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@ babelouest
Le « tiers », et parfois plus.
Ajoutez à cela les problèmes liés à un entretien défectueux qui peut entraîner un phénomène d’« eutrophisation » propre à attirer des espèces animales indésirables, voire invasives.
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@Fergus
Pour évaluer l’importance de ces « retenues » et leur impact a t-on une idée de ce que représente en surface ces dispositifs comparés à la totalité du territoire en cause.
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@Aristide
Pour le sud deux-sèvres, environ une vingtaine d’hectares. Au début, c’était la taille de la ferme de mon père, prés et champs. A la fin, un peu plus. -
@ Aristide
Je n’ai aucun idée des surfaces concernées.
Mais ce qui est sûr, c’est que les eaux prélevées — d’une manière ou d’une autre — en amont contribuent à modifier les biotopes situés en aval. Peut-être pas sur des superficies importantes, mais intéressantes en matière de diversité de faune et de flore, notamment aux abords des cours d’eau impactés.
Certains d’entre eux sont parfois soumis durant l’été à des épisodes d’assèchement total, phénomène rarissime dans le passé.
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@Fergus
En fait, il y a un impact, bon, on ne connait pas trop si ce n’est des généralités du type modifier les biotopes, et surtout on ne connait pas leur importance en terme de superficie.
Il serait peut-être souhaitable qu’un scientifique puisse donner vraiment la mesure de cet impact sur la diversité de faune et de flore, avec des chiffres et des résultats concrets.
Les biotopes en France n’ont pas tous des particularités telles que l’impact ferait disparaître des milieux uniques. On peut aussi ajouter que ces retenues permettent à des paysans de vivre et que ce sont eux qui entretiennent ces territoires. Il serait malheureux que cette espèce qui a déjà souffert depuis des décennies disparaissent, je parle des paysans.
Si on ajoute la résilience de la nature qui est bien plus forte que nos petites ingérences de ce type, on peux simplement envisager qu’à l’abandon de ces équipements, la nature recolonisera les lieux. Il y a une certaine prétention à croire que l’homme est plus fort que la nature et que ses errements auraient des conséquences définitives.
Par exemple, après Tchernobyl, tous les études menées sur les territoires contaminés ont mis en évidence cette force de la nature à s’adapter aux pires conditions. Bien sur que les dégâts étaient considérables, mais des populations d’animaux avaient su recoloniser les lieux et vivre dans cette « nature détruite ».
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Bonjour, Aristide
N’étant pas spécialiste de la question, je ne peux vous répondre. Quelques éléments sont toutefois disponibles dans la document de France Nature Environnement que j’ai mentionné en fin d’article mais dont j’ai oublié de mettre le lien. Le voici : Les Barrages : fausse solution face au dérèglement.
Cela dit, je vous concède que, comme le dit l’adage populaire, « Qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son ».
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Je viens de faire une long commentaire qui n’est pas apparu....Frustration terrible. Je tache de m’y remettre, mais cela me pompe, pour rester dans le vif du sujet. La façon d’aborder la critique et les limites de l’exploitation de la terre et de l’eau, deviennent de plus en plus aberrante, chez les ex meilleurs soit disant jardiniers de France. Je veux parler bien sûr des agriculteurs, du moins de certains, et de leur syndicat majoritaire, la FNSEA. Il n’y a pas de raisons convaincantes au mépris des ressources quand l’avenir est bouché, quand le climat se dérègle, quand les limites d’un système ont été depuis longtemps franchies.....Le summum étant d’ailleurs que des rétentions d’eau, comme vous le dites vous mêmes, ont été construite simplement par des coups de mains, c’est à dire des opérations de barbouzes, au mépris des lois de ce pays. Qu’elles touchent à l’élément constitutionnel de la vie en dit long sur son mépris....On a décrété la guerre à la terre. Le problème est qu’on est assis dessus.
Même la vigne, très peu gourmande en eau, est touchée maintenant, et grille parfois sur place. Alors le maïs...Pour nourrir des bêtes pétantes d’un élevage intensif, dont le prix ce vente est une pied de nez à l’écosystème, dans une planète, où le carbone induit par ce genre de pratique est une catastrophe...
Les élus sont bien sûr complices, apeurés, par la culture mafieuse, au service même, quand ils ne sont pas simplement des agriculteurs, tant ceux ci noyautent les mairies. Un secret pour personne ;
Le système atteint ses limites quand il tente dans toutes ces usines à gaz de trouver de nouveaux tuyaux d’échappement, comme les usines de méthanisation en bretagne. Celle de Châteaulin a accouché d’une catastrophe au lisier entrainant l’empoisonnant de l’eau à l’ammoniaque rendant impossible l’accès à l’eau potable de 150 000 personnes dans le Finistère. Et cela pour plusieurs jours. L’usine a été mise en arrêt par le préfet, pour enquète.....Un incident, du à une erreur technique informatique, nous dit le Télégramme, soucieux de ménager ses protecteurs. (Les projets d’usines de ce genre abonent, dans cette fuite en avant...)...Encore l’informatique.....Faut il en rire ou en pleurer ?....Nous voyons là que nous sommes dans un univers mafieux, où il devient impossible de dire certaines vérités, de peur de se mettre les parrains à dos....Lors du confinement, la pollution aux particules est restée majeur, bien que la circulation a été mise en veilleuse...Prouvant encore plus l’incidence majeure de la pollution d’origine agricole, dans un modèle intensif, polluant à tout va.
Les préfets ne sont pas inertes. Celui de seine maritime vient de permettre au grand scandale des associations de défense des animaux, l’abattage de quelques milliers de renard, ce pauvre bouc émissaire, qui n’est plus porteur de la rage depuis longtemps, mais qui est un prédateur pourtant des rongeurs, porteur de la tique, qui n’a fini de faire des ravages.
Il existe des solutions de remplacement à la culture du maïs, dans ce pays où il va falloir s’adapter autrement qu’en mettant des barrages en amont, et des digues en aval, pour arrêter la mer qui monte...La silphie, est par exemple de plus employée en Allemagne. Trop beau pour être vraie. Pourtant écologique, nourricière, résistant à la sécheresse, et pouvant par contre supporter l’innondaiton, elle semble avoir tout pour elle.-
@velosolex
« our nourrir des bêtes pétantes d’un élevage intensif, dont le prix ce vente est une pied de nez à l’écosystème, dans une planète, où le carbone induit par ce genre de pratique est une catastrophe... »
Je ne comprend pas ?
Je croyais que le CO2 c’était une invention ?
Parce que si ce n’en est pas une, alors il faut réhabiliter le nucléaire qui est la seule solution pour lutter contre ces émissions.
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@titi
Parce que si ce n’en est pas une, alors il faut réhabiliter le nucléaire qui est la seule solution pour lutter contre ces émissions.
Et si vous rajoutez la fuite en avant vers le véhicule électrique, le simple citoyen comprend qu’il faudra satisfaire une demande électrique qui ne cessera de croitre ... Mais bon, là demander à un écolo de rester les pieds sur terre ...
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@velosolex
donc que de la bouffe pour bobo avec la tomate à 10€ lekg.
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Bonjour, velosolex
Je suis très largement d’accord avec les constats que vous faites. Je ne trouve rien à y ajouter tant le tableau que vous dressez me semble juste.
Merci à vous pour ce long commentaire très bien argumenté. -
Bonjour, foufouille
Je connais des exploitants bretons qui, dans des conditions respectueuses des sols et moyennant une irrigation maîtrisée, produisent de la tomate à des prix raisonnables (prix de vente : entre 5 et 7 euros le kilo sur les marchés).
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@Fergus
Ce n’est pas un prix raisonnable.
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@pacem
4 oui 7 euro par kilo, c’est très raisonnable quand on gagne 2000 euros par personne à condition de pas avoir un loyer à payer. Le seul (petit) hic c’est que beaucoup de gens ont 1000 euros par mois ET un loyer à payer.
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@foufouille
je suis d’accord avec foufouille, 5 ou 7 euros le kilo, c’est pour les bobos
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nono le simplet 25 août 2020 14:53@pacem
dans mon quartier mes voisins trouvent de la tomate (andine, coeur de boeuf, green zebra, ananas, noire de crimée, cerise) chez un petit producteur bio à 0€ le kg -
@pacem
Il faut lancer une cagnotte pour Nono qui a oublie de nous annoncer les morts du covid. On attend le coup de langue de Grounlchou pour ce merveilleux article qui nous permet d’oublier la progression de la dictature micronienne
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@pacem
par ce que ce sont des crétins. il est pas mal son jardin bio.
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Je ne sais qui a raison dans ce débat sur un sujet d’une telle complexité. Mais il faut tout de même noter la différence entre les représentants de ces positions frontales.
D’un coté EELV et ses écolos de salon qui seraient capable d’expliquer l’agriculture aux paysans, d’apprendre à ruminer aux vaches, ... La prétention de ces ... est telle qu’ils n’hésitent devant rien. En d’autres temps, ils préconisaient les bio-carburants sans voir les conséquences sur les cultures vivrières dans les pays pauvres : des millions d’ha cultivés avec des plantes comme le colza en remplacement des cultures coutumières qui subvenaient aux besoins des populations locales ...
De l’autre des agriculteurs, non exempts de défauts et de compromission avec « l’industrie agricole ». Mais tout de même, des spécialistes du sujet qui savent faire leur métier et qui voudraient continuer à en vivre.
Et voilà tout les écolos-bobos qui ne connaissent de l’agriculture que les discours entendus d’une minorité politique verte voudraient imposer à tous et à toutes leurs positions.
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@Aristide, on peut fort bien gagner sa vie dans l’agriculture à condition de travailler beaucoup, ça, c’est vrai ; mais surtout en gaspillant beaucoup moins d’eau. Foi de fils de paysan (oui, de paysan, pas d’industriel de l’agriculture).
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Bonjour, Aristide
Comme toujours, la voie de la raison est, à mon avis, entre les positions les plus tranchées des uns et des autres.
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@ babelouest
Je confirme, foi de membre d’une famille de paysans qui compte encore plusieurs exploitants, principalement éleveurs.
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@babelouest
Vous croyez que le bon sens paysan est une denrée rare ! Vous croyez vraiment que ces paysans gaspillent ?
On leur fait le même procès sur les traitements et engrais, vous croyez vraiment qu’il dépensent sans compter des produits chers, payent l’essence pour que leur tracteur répande inutilement des produits, qu’ils s’equipe de masque au risue de leur santé pour juste emmerder l’écolo au mépris de toute logique et compétence ?
Les paysans ne sont pas des arrières incapables de mesurer l’impact de leur décisions, de leurs actes sur les terres qui les font vivre !!! J’aime bien les écolos citadins qui ont tous de la famille à la campagne, et qui expliquent à celui qui y vit ce qu’il faut faire ou pas.
Ces paysans sont les derniers à voir directement ce qui les fait vivre, de la naissance des animaux à leur vente pour la boucherie, du travail de la terre en passant par la graine, la récolte et la vente du produit fini.
Ce sont les artisans de la terre, et pour ma part, je me marre à voir tous ces écolos des villes donner des leçons ... C’est vrai qu’ils trouvent Greta exceptionnelle, alors que son discours est d’un inanité sans aucune limite, ils ignorent que les enjeux sont immenses : nourrir les hommes, leur offrir des conditions de vie que l’on a la chance d’avoir dans nos pays d’enfant gâtés.
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@Aristide non mélangeons surtout pas les paysans, et ces espèces d’industriels de l’agriculture qui ont des exploitations de deux mille hectares : ceux-là sont aussi paysans que des ingénieurs nucléaires !
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@babelouest
2000 ha ?
Regarder les abus d’une minorité des exploitations agricoles pour désigner les méfaits d’une profession tout entière sur la base d’une complète méconnaissance de ce que sont les paysans et leurs exploitations.
450.000 exploitations agricoles, une superficie qui va de 90 ha en moyenne pour les céréaliers à une petite dizaine d’ha pour les maraîchers et horticulteurs. 17 ha pour la viticulture.
Non, les exploitants agricoles sont presque en quasi totalité des exploitations familiales, souvent à la trèsorerie fragile, la néssité d’investissements de plus en plus couteux ..... Vous pouvez continuer à analyser le monde paysan par le seul axe de ce que vous nommez « industriels », une infime minorité, interdire à tour de bras, pointer les paysans, ... il en résultera tout simplement une conséquence pour ces exploitations qui finiront par disparaître au bénéfice de ceux dont vous souhaitez combattre les pratiques.
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@Aristide, surtout que les petits éleveurs touchent des fonds de l’UE et en vivent, le reste, le surplus, ce qu’ ils obtiennent de leur travail est investi automatiquement dans des achats de terres, de petites maisons, de bois et de bétail. Ils restent (presque) pauvres en apparence mais investissent pour l’ avenir.
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@Aristide
"50.000 exploitations agricoles, une superficie qui va de 90 ha en moyenne pour les céréaliers à une petite dizaine d’ha pour les maraîchers et horticulteurs. 17 ha pour la viticulture...."
Vous vous fichez de nous :
90 ha en moyenne chez les céréaliers .... ?
Vous ajoutez un zéro c’est le minimum .... !
ça eût payé :
https://www.youtube.com/watch?v=gH7xhjeKTnM
Et encore ça c’était dans les années 60 ! -
Bonjour, eau-pression
« ... replanter des haies dans les zones où ce serait la meilleure façon de garder l’eau ? »
Soyons objectifs : i y a des agriculteurs qui replantent des haies. Mais comme les poissons volants, il ne sont pas la majorité du genre.
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@Fergus
Ça dépend beaucoup des départements et ça a peu d’effets sur les inondations hivernale.
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@eau-pression, ils achètent des terrains ! Le rasoir d’ Okham, le plus simple et le plus court chemin. Ils plantent ou ils ne plantent pas mais ils touchent les subsides. Les fonts européens partent dans des biens privés et pas forcément dans la production !
Tomate Man fait pousser ses tomates sans eau ...
https://youtu.be/kxtX6872ozc -
Bonjour, Yanleroc
Ce que vous dites n’est pas faux : j’ai connu des cas de paysans qui défrichaient puis labouraient sommairement des parcelles peu rentables en termes de productivité qui étaient déclarées comme terres cultivées, ce qui donnait lieu à subvention de la PAC pour les surfaces concernées.
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@Fergus
Pascal Poot fait pousser ses tomates sans eau,,le lien,,au -dessus. -
@Yanleroc
mdr, c’est faux et il ne vend que les graines pour pigeons.
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@foufouille
ce sont des croisements pour aboutir à des plans de moins en moins gourmands en eau.
Les graines c’ est pour faire des pépètes en plus, pour les pigeons comme toi ! -
@Yanleroc
sa production est totalement ridicule, loin des 3 kg par pied pour une tomate ordinaire.
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Je suis stupéfait de ces pseudo débats
L’eau ne disparaît pas, elle circule en permanence
riviéres, nappes phréatiques, évaporation, pluie...
Absente momentanément d’un côté elle est présente en excès de l’autre
lors de fortes pluies, tout ruisselle et n’a aucun intérêt immédiat pour les sols
retenir une petite ( voire infime ) fraction des ces eaux pour plus tard, c’est de la gestion intelligente
Si l’on veux jouer à l’écolo radical, allons y : commençons par exemple par interdire à la ville de Marseille de se servir de l’eau de la Durance (https://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_de_Marseille) une vrai insulte à la nature qui n’a pas fait « naturellement » se jeter la Durance dans le Vieux Port !
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@jymb
Cette est est pompée dans les nappes phréatiques. Cela veut dire qu’en été, si les industriels agricoles en ont plus, les agglomérations en ont moins même en hiver. Quand je vois ces immenses arroseurs, en plein après-midi d’été, qui s’en donnent à chœur joie, alors que la modération commande de restreindre l’irrigation des jardins, et de la réserver pour les périodes sans soleil, cela me serre le cœur. -
Bonjour, jymb
Allez dire cela à ceux — de plus en plus nombreux — qui avaient naguère une rivière qui coulait devant leur porte et ne voient plus en été qu’un filet d’eau, et parfois un lit à sec !
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@babelouest
L’eau d’arrosage retourne... à la nappe phréatique, d’où l’existence des « compteurs verts »
Là encore, pas de miracle ou de malédiction de l’eau -
@Fergus
Merci d’apporter ...de l’eau à mon moulin
Je vais donc de ce pas combler le canal de Marseille et rendre son eau à la DuranceHors plaisanterie, les fortes pluies d’automne seront comme chaque années perdues à 99 % faute de solution de stockage/régulation, sinon les barrages sur les segments hauts des rivières, lorsqu’ils existent
Les agriculteurs auraient tort de ne pas chercher à mettre de côté un peu de cette manne céleste et naturelle . Je suis partisan d’encourager les solutions locales -
@jymb
Pas du tout ! Comme cela se passe en plein jour, en pleine chaleur souvent, les 9/10 s’évaporent en pure perte. Si ce n’est pas du gaspillage....
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@jymb
Oui , en attendant par chez moi , où l’eau ne manque théoriquement pas, un immense étang , cette année, est complètement à sec .
Alors l’eau c’est comme le ruissellement pour les libéraux .... -
@babelouest, c’ est une question de technologie !
même si c’ est de l’ eau qui ne retournera pas à la nappe phréatique
ce qui s’ évapore sera de toute façon récupérée dans les nuages
ça ne gêne en rien le cycle de l’ eau, c’ est tout bénèf ! -
Ce fameux réchauffement climatique qui a fait que l’hiver dernier a duré un bon mois de plus que d habitude.
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@binary
si vous voulez contecter le réchauffement climatique, ayez au moins le bon sens de na pas prendre des exemples locaux, surtout que des agriculteurs pourraient éventuellement lire cet article -
Bonjour, binary
Il semble vous avoir échappé que, sous nos climats, le réchauffement climatique se traduit, et se traduira de plus en plus, par des hivers perturbés et caractérisés par des précipitations plus nombreuses ; a contrario, les étés seront de plus en plus secs et caractérisés par des épisodes de sécheresse plus marqués et aggravés par les canicules.
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@Fergus. Ah ? Et tu as des sources scientifiques, autres que des escrocs aux ordres ?
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@Fergus
Peut être l’usage du conditionnel ajouterait de la crédibilité à ce discours asséné comme une vérité indépassable. Conditionnel dont les organismes comme le GIEC usent à juste raison, tellement le problème est complexe.
La Gretaification du discours des enragés écolos devient insupportable.Toutes les incertitudes sont balayées, ce qui rend incompréhensible la complexité du problème. L’écologie est devenu une religion ou tout est dogmatique, indiscutable.
Il parait que le doute est le moteur essentiel de la science, il faudrait peut être que les écolos évitent de le cantonner au rang de crime contre la planète.
PS : Une remarque, on ne parle plus de réchauffement climatique mais de changement climatique ...
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@Fergus
Vraiment ?
Tu as besoin d’opposer des écolos aux cultivateurs pour ne pas prendre position ?
Tu pourrais dire : « pour ma part je pense que de telles pratiques sont détestables parce que ça assèche les cours d’eau , les nappes phréatiques, que ça concentre la pollution, que ça détruit la faune , ça favorise le développement des algues toxiques sur la côte ,.... ou au contraire sont bénéfiques car ça permet aux cultivateurs de sortir un max de céréales , de betteraves , ça remplit leur escarcelle , ça les rend heureux car au passage ils emmerdent ceux qui ne sont pas de leur monde, etc etc ... » -
@ chantecler
Je ne les oppose pas, ils s’opposent tous seuls !
Heureusement pas partout. Il est de nombreux endroits en France où, par chance, les uns et les autres parviennent à trouver des terrains d’entente.
Ce n’est malheureusement pas le cas dans les départements du grand sud-ouest les plus exposés aux intenses sécheresses.En ce qui me concerne, je n’ai pas à prendre position pour un camp ou pour l’autre, sachant qu’en certains lieux, c’est aux premiers que je serais amené à donner raison, en d’autres lieux aux seconds. Il n’y a pas deux dossiers identiques !
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@Fergus
Tandis que tous les zécolos et tous les paysans sont identiques ? -
@ chantecler
Pourquoi ce persiflage ? Je n’arrête pas, dans les commentaires, de souligner qu’il y a différentes sortes d’écolos et autant de sortes d’agriculteurs !
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« dérèglement climatique ». Ah ? Tu as connu un climat « réglé » ? Raconte !
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Bonjour, JC_Lavau
Tu as raison, les changements du climat ont été très nombreux au cours de l’histoire qui se présente sous la forme de cycles plus ou moins longs.
On parle de « déréglement » dans la mesure où les changements actuels sont de facto accentués et surtout fortement accélérés par l’action de l’homme. -
@Fergus. Qu’il y ait des pantins pour te seriner cette fable, certes. Même qu’ils prétendent que les gaz polyatomiques sont désormais « à effet de serre ». On vous fait gober n’importe quoi, à vous.
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Rien contre les retenues tant qu’ils ne pompent pas la nappe phréatique. Et à condition qu’elles ne servent dans aucun cas des cultures gourmandes d’eau.
Quant à ces écolos de ville : ça a une grosse gueule mais ne sait même pas s’occuper des plans locaux d’urbanisme en imposant des constructions durables, peu gourmandes en énergie ou qui récupèrent l’eau de pluie. Ces écolos qui trouvent normal que l’eau de pluie va directement dans les égouts et pas dans le sol. Ces écolos qui ne sont rien d’autres que des supplétifs du PCF.
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Bonjour, wpjo
« à condition qu’elles ne servent dans aucun cas des cultures gourmandes d’eau »
C’est ce qui pose principalement problème dans les régions où les rapports sont les plus tendus entre les écologistes et les agriculteurs. Qui plus est, certaines retenues sont en partie alimentées par des pompages, mais aussi par des détournements de l’eau des rivières.Sur les « écolos de la ville », le fait qu’une partie d’entre eux prend des positions de nature idéologique sans maîtriser le sujet.
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Je me rappelle l’Inde. J’ai fait la traversé entre Madras et Bombay et entre les deux, il y a le semi-désert. Les seules pompes à l’eau que j’ai vu, c’étaient des agriculteurs privés qui utilisaient l’eau pour des cultures de ... riz (saisissant : en plein semi-désert des cultures de riz inondées !!) . Pour eux, les profits ; pour les autres, la désertification de leurs pauvres lopins de terre.
Et le maïs et l’irrigation, c’est du pareil au même.
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@ wpjo
D’accord avec votre commentaire de 15 h 01.
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Les écolos nous emmerdent, ces retenues, du moins, celles qui retiennent les excédents sont intelligentes, non comme ces parasites qui ne sont là que pour démolir avec le néant comme solution viables. Ils ne seront crédibles que dans le cadre d’un groupement politique qui sera capable de les recadrer. Seuls ils ne valent rien, des nuls !
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Bonjour, juan
Vous exprimez là un ressenti global qui n’est pas étayé par des arguments.
Comme les agriculteurs, les écologistes sont très divers et ne peuvent par conséquent pas être tous mis dans le même sac.
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Bonjour
Permettez-moi de vous signaler une erreur.
Le lac de Caussade ne se situe pas à Caussade (Tarn-et-Garonne) mais sur la commune de Pinel-Hauterive dans le Lot et Garonne. Caussade étant le lieu-dit de la commune où a été construit ce lac tant controversé.
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Bonjour, Caparut
Vous avez parfaitement raison. Merci d’avoir rectifié cette erreur.
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J’ai compris pourquoi les gros agriculteurs s’entêtaient à produire du maïs à grands coups d’arrosage au détriment des autres cultures. Après avoir demandé à une connaissance, gros agriculteur, quel était le rendement de ma¨s à l’hectare, il m’a annoncé 150 quintaux à l’hectare, soit 15 tonnes, le tout, sur 100 hectares ! soit 1500 tonnes ! Quand on sait que le maïs est coté environ 161 € la tonne................
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Bonsoir, marmor
Eh oui, cela peut rapporter, à condition de pouvoir disposer d’une importante irrigation.
Cela dit, vous m’étonnez avec ces 150 quintaux : en moyenne, le maïs donne en général moins de 100 quintaux. Dans quelle région atteint-on un tel rendement ? -
@Fergus
Tarn et garonne. Beaucoup d’arrosage pour obtenir ce rendement, Ils vident la rivière Aveyron !! -
@marmor
Vous nous gonflez a longueur d’années d’être les pays du soleil...assumez .
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Comme pour beaucoup de choses, le problème est la taille.
On vient d’analyser que l’assainissement non collectif est moins polluant que le tout à l’égout. En ville, ce dernier système est quasiment indispensable, mais des projets existaient en pleine campagne en pensant que les nuisances seraient moindre. Grave erreur qui a été souvent corrigée. L’épandage individuel est moins nuisible car il n’y a pas concentration de la pollution comme dans une station.
Et c’est pareil pour l’irrigation. Les réserves d’eau, lorsqu’elles demeurent à taille raisonnable, ne provoquent guère plus de nuisance que, comme chez moi, les coassements des grenouilles rieuses à la saison. Dans mon cas précis, possédant une propriété à flanc de coteau, le ravinement est évité et la réserve d’eau pour le potager assurée.
Les bassines peuvent être créées, mais en aucun cas elles ne doivent être de taille à assurer une distribution collective. Par ici, les champs de maïs sont aspergés à gogo, avec des fuites d’eau qui dégoulinent par les routes, alors que certains manquent d’eau.
Comme dans beaucoup de domaines, il faudrait que la raison et la logique humaine prédomine quand la FNSEA ne pense que gros sous.
Et s’il n’y avait que l’agriculture... Hélas !!
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Bonjour, Le421
« Comme dans beaucoup de domaines, il faudrait que la raison et la logique humaine prédomine quand la FNSEA ne pense que gros sous »
Eh oui ! Le problème est que la FNSEA est beaucoup trop soucieuse des intérêts de l’industrie agro-alimentaire. Il est vrai que nombre de ses dirigeants sont partie prenante des deux côtés, ceci expliquant cela !
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elles sont dénoncées avec virulence par les écologistes.
en tout cas ce ne sont pas les écolos qui vont nourrir la planète ….
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Bonjour, zygzornifle
Certes ! Mais il ne faudrait que la fuite en avant de certains exploitants agricoles contribue à la détruire !
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C’est d’abord les méthodes d’irrigation qu’il faut changer, afin que l’agriculture soit moins gourmande en eau. Et ensuite, il faut lutter contre les pertes des réseaux d’acheminement. Et là, ce qui est frappant, c’est que les réseaux gérés par des entreprises privées ont des performances catastrophiques. La nationalisation de l’eau s’impose.
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Bonjour, Traroth
Il faut en effet « changer les méthodes d’irrigation », mais pas seulement.
Quant à « nationalisation de l’eau », je suis bien d’accord avec vous. -
@Fergus
Nationaliser l’eau ?
Allons, la distribution de l’eau est déjà un service public en responsabilité des collectivités locales. Elles décident d’être en régie ou en DSP ( Délégation de Service Public).
Les collectivités locales décident, ce sont des élus, et on pourrait croire que le privé est favorisé par les élus de droite. et bien à Nice par exemple, Veolia a été remplacé par une régie, comme à Paris, Reims, ...
En régie pour environ 40% de la population actuelle, c’était 28% en 2000.
Il me semble de bonne politique de laisser les élus locaux décider en place de creer un machin national ...
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@ Aristide
A défaut de « nationaliser » — ce qui n’este en effet peut-être pas le meilleur moyen —, au moins en revenir partout à des régies publiques.
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@Aristide
C’est justement ces DSP le problème.Dans les municipalités qui « délèguent », l’eau est systématiquement plus chères et les déperditions systématiquement plus élevées.
Je vous renvoie vers l’émission « Cash Investigations » qu’Elise Lucet a consacré au sujet, ça sera toujours un début !
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Bonjour Fergus.
Par expérience du vécu au quotidien, je retiens que quand un « agriculteur » propose une « solution » ce n’est que pour sa gueule.
Sa vision de la nature s’arrête là ou s’arrête son terrain.
J’en ai pour preuve bien des exactions menées par cette « profession »...
Un simple exemple, de par chez moi, les coulées de boues au centre du village sont récurrentes, en raison de l’encaissement de la commune, entre plusieurs collines.
Avant il y avait des vignes, et autres céréales diversifiées qui y étaient planté.
Actuellement, c’est...maïs et houblon, houblon et maïs et surtout bien plantés dans le sens du ruissellement des eaux de pluie.
Les champs cultivés s’arrêtent à 3 m des premières maisons, pas de terrain laissé libre, le moindre centimètre, ( quitte à labourer une partie du chemin rural) est planté.
La mairie à dépensé une fortune pour creuser un bac de retenue d’eau, servant à stabiliser l’écoulement des eaux de ruissellement ....De peur de voir leur terre s’écouler dans cette retenue, les « braves paysans » ont érigés des monticules de terre afin de dévier cette eau.
Alors, je sais qu’ils ne sont pas tous comme cela, mais, franchement, la couche est profonde.
Imaginez, que lors d’une récente coulée de boue, un « exploitant laitier » à vidangé sa retenue bétonnée de pisse de vache, en se disant....cela ne se verras pas !
Alors faire croire qu’il y auras concertation et entente.....
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@ETTORE
« Sa vision de la nature s’arrête là ou s’arrête son terrain. »
Ca c’est le propre de tous les hommes, agriculteurs ou non.
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Bonjour, ETTORE
Fort heureusement, tous les exploitants agricoles ne sont pas à mettre dans le même panier. Certains sont même en accord avec les écolos pour sauvegarder les écosystèmes en adaptant leur modèle de culture. Mais ils sont peu nombreux.
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Ce qu’il faut changer c’est le pouvoir innimaginable de nuisance accordé á ces menteurs d’écologistes.
Faisons le bilan :
Fermeture de fesseheim : Plus cher plus de carbone.
Eoliennes et autre ENR : Plus cher par milliards et plus de carbone.
Agriculture bio : On bourre les produits de sulfates de cuivre je me réjouirait lorsque tous les bobos qui bouffent ca seront malade et découvrirons qu’en fait de porduit sain c’était plus mauvais.
Il faut interdire les partis écologistes. Redonner aux agriculteurs la capacité de gérer les bassins. Si l’eau s’évapore, je vais vous réveller un miracle : Elle retombera et ca maintient l’hydrométrie réduisant le besoin d’arroser.
Les écolos mentent et pervertissent. Ce qu’ils veulent c’est la disparition de l’agriculture industrielle pour réduire la population humaine par la famine.
Hors cette agriculture a pour la première fois de l’histoire de l’humanité :
-Réduit les famines.
-Permit que la nourriture ne soit plus le premier poste budgétaire des ménages.
Il ne faut pas oublier que si les gens ont un toit sur la tête cela vient aussi de cette agriculture intensive.
Pour rien au monde je ne reviendrait à cette saleté de bio.
-Il contient des sulfate de cuivre bien plus dagereux que le Glyfosate.
-Il y a réguliérement des contaminations à la maladie du charbon ou avec des plantes toxiques.
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Bonjour, Rémi Mondine
Désolé, mais je crois que la solution n’est pas dans votre discours, aussi radical que celui de certains écologistes.
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Le plus important serait d’irriguer le cerveau des mougeons. Mais, malheureusement, ce n’est pas le chemin qui est pris.
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Bonjour, troletbuse
Et irriguer le cerveau des trolls, ce ne serait pas mal non plus. Hélas ! il semble que trop de buses soient obstruées.
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@Fergus
Ainsi que les trolls faux LFI et vrais macronists ! /-)) -
Macron aurait il fermé ce service ..... ?
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Bonjour, SPQR Sono Pazzi Questi Romani
Bonne question.
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L’an passé le 25/07, sur ce sujet sur Agoravox, j’ai fais un article,
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/73-departements-en-etat-de-216834 Dans lequel j’ai écrits ceci.
Oui, j’ai critiqué les « écolos khmers verts » pour leur opposition au barrage de Sivens, mais je soutiens les « écolos responsables » pour leur lutte contre les « bassines agricoles » ! ( leur définition est plus bas )
Conclusion : pour une vulgaire < marre à canards >,nos neuneus d’écolos ont fais un binz monstre. J’aimerais voir leurs tronches dans un demi-siècle quand faute de structures de réserves d’eau, les prix des légumes pour les nourrir mes seront prohibitifs !.....,car comme je l’ai indiqué dans mon article, la flotte retenue pourra bien plus tard irriguer des cultures destinées aux humains.
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Bonjour, Gilbert Spagnolo dit P@py
A toutes fins utiles, je vous invite à lire cet intéressant texte de France Nature Environnement : Sécheresse : le barrages, fausse solution face au dérèglement.
L’un des problèmes des « bassines » est qu’elles n’incitent pas les agriculteurs à changer de modèle pour s’adapter dans les lieux les plus concernés par les épisodes de sécheresse. Seule, une toute petite minorité a entrepris d’aller dans ce sens. -
@Fergus
certainement car le kg de tomate à 5€ n’est pas un prix raisonnable mais réservé au bobo.
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@Fergus
Je vais lire ton lien mais pour info, comme je l’indique dans mon article, je suis pour les bassines qui récupèrenten periodes de pluie, de la flotte qui de toute façon ira à la mer. De plus ces retenues en été outre de permettre une irritation, sont aussi bénéfiques pour les nappes phréatiques ( système d’infiltration ) Par contre, j’ai bien spécifié que j’étais contre les pompages pour alimenter les dites bassines.
@+P@py
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Bonjour, foufouille
Tout dépend à quel moment tu achètes tes tomates, et quelle qualité tu recherches. Il en va de même des fraises : entre 500 g du Val-de-Loire à 4 euros sans grandes qualités gustatives et 500 g de fraises de Plougastel à 7 euros, si j’ai les moyens j’achète les secondes, et si ce n’est pas le cas, je me passe de fraises.
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@Fergus
Pour les fraises,le sucre,du moins leurs goûts sucrés, ne sont pas leurs qualités premières.
https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=fraise_nu
@+P@py
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Bonjour, Gilbert Spagnolo dit P@py
C’est vrai, mais personnellement, ce sont moins les qualités nutritives des fruits que je recherche que leur goût.
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@Gilbert Spagnolo dit P@py
Le goût sucré serait donc une « qualité » ? Il me semblait qu’il s’agissait des vitamines des minéraux et des oligo-éléments contenus dans le fruit ?
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@Legestr glaz
Stp, ne nous fais pas le coup du premier de la classe. Pour la majorité des consommateurs ,le gout du fruit ( en general sucré ) et bien le premièr critère donc la qualité pour son choix, non ?
@+P@py
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@Gilbert Spagnolo dit P@py
La première qualité d’un aliment ce sont ses nutriments, le goût arrive en second. Si on peut réunir les deux, c’est tant mieux.
Mais les fruits, depuis des décennies, ont été de plus en plus sélectionnés pour leur « goût sucré » et non pour leurs « nutriments ». On peut fermer les yeux sur cette affaire et traiter les autres de « premier de la classe » que cela ne change rien au problème. Et si les gens sont « conduits » à consommer des fruits maintenant chargés en fructose et dont les nutriments ont tendance à disparaître il ne faut plus s’étonner de la montée des maladies métaboliques.
Le choix des consommateurs, s’ils étaient éclairés, devraient se porter sur « la densité nutritionnelle » de l’aliment. Seulement voilà, personne ne s’émeut de la diminution de la densité nutritionnelle des aliments, même pas vous puisque vous parlez d’un choix prioritaire pour le goût « sucré » !
Seule la lucidité peut nous sauver, comme avec le masque de la honte. « Assis » dans un restaurant n’est plus l’équivalent de « debout » dans un restaurant en ce qui concerne la propagation du virus ! Tant que l’on continuera à faire avaler de telles couleuvres aux « consommateurs », tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais celui d’Aldous Huxley cette fois ci !
Et ça, c’est ce que l’on veut bien reconnaitre « officiellement » !
Nos aliments contiennent-ils moins de nutriments qu’avant ?C’EST PLUTÔT VRAI
Les études sur le sujet indiquent que la concentration de certains nutriments importants a tendance à baisser. Des travaux menés aux Etats-Unis sur 43 fruits et légumes, et publiés en 2004, indiquent que les concentrations ont baissé : 20 % pour la vitamine C, 15 % pour le fer, 16 % pour le calcium ou encore 6 % pour les protéines.
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@Legestr glaz
J’ai du mal m’exprimer, j’indique tout simplement que la majorité des consommateurs placent pour la plupart des fruits, le goût sucré en premièr. Perso,ce n’est pas mon cas ainsi j’achète les premières fraises, en sachant bien que ces dernières seront bien moins sucrées que celles qui viendront plus tard. Ce qui veux bien dire que c’est avant tout,toutes les autres qualités ( vitamines, oligoéléments etc ) propre à chaque espèces de fruits qui dictent mon choix.
@+P@py
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@Gilbert Spagnolo dit P@py
J’avais mal compris. Merci Gilbert.
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J’ai passé une semaine dans le Queyras .
L’eau des cascades est fraiche et bonne. (Cascade de la Pisse)
La journée 28 ° , la nuit 8° , de la neige sur certains sommets .Retour vers Briançon puis le Lautaret 6° pluie massive , direction Grenoble .
Donc aucun soucie......
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@ SPQR Sono Pazzi Questi Romani
Le Queyras et son voisin le Briançonnais : de superbes régions.
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@SPQR Sono Pazzi Questi Romani
...Et une petite balade au camp des Rochilles endroit oû j’ai fais mes mahnoeuvres de fin de classe au 93 ème RAM de Grenoble août 1958,juste avant de partir en Grande Kabylie en < vacances > offertes par le < sournois > de Jarnac dit également < le Spymphe >,ou plus familièrement < Tonton >. Au camp pour se laver c’était des lavabos extérieurs en ferrailles, et l’eau était captée sur une coulée d’un névé, Cette dernière coulait uniquement aux heures chaudes ( 12x16 ) Souvenirs souvenirs.
@+P@py
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@Gilbert Spagnolo dit P@py
Il y a une dizaine d’années, je suis retourné sur place également en été, ben le ruisseau de l’herbe au milieu des cailloux. Pour info, je suis monté avec ma voiture ( la piste en partant du parking de Plan l’achat, est fermée par une barrière,..mais comme ancien du 93 ..je me suis demerdé pour monter en bagnole,..secret ) @+P@py
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@Gilbert Spagnolo dit P@py
Quelques photos du camp des Rochilles.
https://photos.app.goo.gl/JpneYxitz1mhJa196
Le point rouge le ruisseau qui servait à alimenter en eau les lavabos extérieurs ( les seuls à mon époque quand j’ai fais mes classes à l’armée.
https://photos.app.goo.gl/4ern5rYusjnhmknd7
Le point rouge, indque l’emplacement du camp au bout de la piste accessible en bonne saison par une voiture classique. A l’extrême gauche les deux petits lacs de montagne ,..e
https://photos.app.goo.gl/tmmUudrWpRwaftq97
...et à hauteur du premier lac, c’est l’endroit où j’ai pu admirer longuement un troupeau de bouquetins.
@+P@py
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@Gilbert Spagnolo dit P@py
La dernière photo !!!!!!!!!,alors je la place demain.
#+P@py
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@ Gilbert Spagnolo dit P@py
Ayant disposé d’un studio à Chantemerle, mon épouse et moi connaissons très bien ce coin.
A deux reprises, nous avons effectué le grand classique qu’est le « Tour des Cerces » (à chaque fois en une journée) : départ des Chalets de Laval dans la Clarée, montée au col des Béraudes, passage par les lacs de la Ponsonnière et des Cerces, col des Rochilles, refuge des Drayères et retour vers Laval. Une superbe rando !
Dans cette région, outre les crêtes autour du Granon et du Grand Area, nous avons également pas mal fréquenté les forts de Briançon et de Montgenèvre jusqu’à l’Infernet et le Janus.
Sans oublier toutes les randos du côté parc des Ecrins.
Meilleure période : fin juin-début juillet, notamment pour la flore. -
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Bonjour, Désintox
Merci à vous d’en avoir pris connaissance.
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Pour produire et en tirer bénéfice l’homme fera toujours un assèchement de la mer d’Aral.Ce que l’on pêche industriellement n’est surement pas une bonne gestion halieutique...
On va donc tranquillement dans le mur lequel se rapproche ,par ailleurs, par la surpopulation et la variation climatique.
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Bonjour, grangeoisi
Un constat pessimiste qui, malheureusement, reflète la réalité de nos comportements.
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@grangeoisi : « On va donc tranquillement dans le mur lequel se rapproche ,par ailleurs, par la surpopulation et la variation climatique ».
Ah ? Toi y en a comprendre les fluctuations climatiques ?
Raconte nous l’optimum romain !
Raconte nous le refroidissement climatique qui a chassé les Ostrogoths et les Wisigoths hors de leur Suède natale ! -
@JC_Lavau
<<..Raconte nous le refroidissement climatique qui a chassé les Ostrogoths et les Wisigoths hors de leur Suède natale !>>
Donc il se peut se produire quelque chose lors de variations climatiques...merci de le souligner...
!!
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@grangeoisi. En totale soumission à la propagande hégémonique, toi y en a induire subrepticement que fluctuation y en a être anthropique, donc pendre ou brûler coupables, au nom des plus saintes guerres de religion...
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