Jeunesses... Climatiques ?...
L’école républicaine est en grand danger de perdre la laïcité à laquelle beaucoup d’entre nous sont encore attachés. Le dogme du « réchauffement climatique anthropique » y est enseigné, comme une vérité révélée, sans aucune réserve. Un exemple actuel venu d’outre-manche, et dont les méthodes s’inspirent de celles employées au cours des pages les plus noires de notre histoire récente, est particulièrement inquiétant. Devons-nous nous résigner ?
C’est un petit détail d’un blog relevé sur le forum "LePost" qui m’a alerté. L’auteure y énumère les résolutions prises pour 2010. Cela commence par une liste d’engagements à mieux respecter quelques règles de bonne conduite écologiques.L’un des engagements est curieusement rédigé comme suit :
" ... Ne pas mentir à mon fils en lui disant que j’ai rapporté les piles..."
la formulation choisie pour cette résolution est en effet très révélatrice des temps étranges que nous vivons.
Il n’y a guère, ce sont les parents qui disaient aux enfants ce qu’il fallait faire - cela s’appelait, si j’ai bonne mémoire, l’éducation - Il arrivait souvent, à l’inverse, que les enfants aient à se cacher de leurs parents - qui parfois faisaient semblant de pas voir - pour consommer leur petite dose d’interdit, qui faisait aussi partie de l’éducation, en tout cas nécessaire à un certain équilibre.
Aujourd’hui, les temps ont bien changé. L’école, qui s’efforçait alors de dispenser le savoir - et parfois aussi un peu de respect des autres - pratique aujourd’hui, à la place, de façon forcenée, le bourrage de crânes écologique. Et ce sont maintenant de plus en plus de parents qui "se cachent" de leurs enfants, pour faire semblant d’appliquer les directives transmises par ceux-ci du fait du lavage de cerveau subi à l’école.
- Poster « pédagogique » de npower
- L’enseignement des « crimes climatiques » aux jeunes enfants Anglais
J’ai l’occasion de pratiquer, pour améliorer mon Espagnol, des cours du soir. Ceux-ci se trouvent avoir lieu dans les locaux d’une école religieuse, et nous sommes déplacés de classe en classe au gré des nécessités de l’activité pédagogique. De mon temps - je suis devenu athée chez les Jésuites - les murs des salles de classe étaient décorés d’images pieuses. A ma grande surprise, il n’y a plus guère aujourd’hui d’images pieuses aux murs.
Bien sûr, le Christ, sur son crucifix, n’est pas - pas encore ? - remplacé par un ours polaire. Mais les murs sont couverts de posters de "terre qui chauffe", de "glace qui fond" d’idiots "ours menacés de noyade", de catastrophes naturelles diverses - avec indication claire du coupable, l’homme bien sûr - et de photos des prophètes salvateurs Albert Gore, Nicolat Hulot et autres prédicateurs climatiques. Je n’ai pas encore vu Cécile Duflot aux Maldives ... peut-être est-ce encore un peu tôt.
Avec cette nouvelle religion - l’école républicaine a, au passage, perdu, dans l’indifférence générale, sa neutralité religieuse - les enfants sont utilisés comme relais pour inculquer aux parents les règles de la "bonne conduite écologique".
La presse d’outre Atlantique commence à s’alerter des conséquences quotidiennes de cette pratique. Vous pouvez, si vous lisez l’Anglais, lire l’artiicle récent de l’Examiner, dont la traduction du titre est : "L’endoctrination du réchauffement climatique transforme les enfants en rebelles domestiques du climat."
J’attends avec anxiété le jour où l’un de mes petits enfants - j’en ai 2 en France et 2 aux USA, je vais pouvoir comparer - tentera de me revendre une des salades qu’il recevra de l’école (ils sont encore petits). Il y aura de l’explication de gravures dans l’air !...
Pour le moment, en France, il semble que l’on ait jusqu’à présent évité le pire. Ce n’est pas le cas partout. L’image d’illustration ci-dessus avait été extraite, l’an dernier, du site "pédagogique" qui a été créé par la société npower en Angleterre.
Cette société, leader de l’énergie, est très fortement engagée dans les énergies renouvelables au plan mondial, et elle a obtenu, pour son initiative "Climate Cops" trois awards :
- IVCA Clarion Award for Climate Change Communication
- International Green Apple Award for Environmental Best Practise
- Utility Industry Achievement Environment Award
Comme l’indique la page d’introduction, le programme s’adresse aux scolaires entre 7 et 11 ans.
Je vous recommande très vivement la lecture attentive du site Climate-Cops
Le poster que j’ai utilisé comme première illustration
" MOST WANTED - The climate crimes to look out for"
A été remplacé, je ne sais quand - à cause du tollé général de protestation soulevé par l’usage brutal du mot "crime" - par le slogan
"YOU CAN HELP - Energy Savings Ideas to look out for"
Mais le mot "crime" n’avait pas été choisi par hasard par les auteurs, et n’a d’ailleurs pas été complètement expurgé du site, où on retrouve la carte des principaux crimes dans le matériel pédagogique proposé aux enfants :
Regardez bien la liste des dix "Climate Crimes". Vous saviez depuis longtemps que c’était "bête" de mettre un plat chaud au frigidaire. Attention à vous ... pour les ClimateCops, c’est un crime, pas moins !
Les 10 principaux Crimes Climatiques sont donc, pour npower
- Laisser la télé en veille.
- Laisser goutter un robinet
- Utiliser le séchoir à linge un jour ensoleillé
- Laisser les lumières allumées dans une pièce vide
- Laisser branché le chargeur de téléphone
- Mettre de la nourriture chaude dans le frigidaire
- Ne pas utiliser d’ampoules basse consommation
- Faire chauffer une théière complète pour une seule tasse de thé
- Laisser les portes et fenêtres ouvertes quand il fait froid
- Avoir des vitres sales
... tiens ... ils ont oublié les vacances aux Maldives. pour ne pas faire de peine à Cécile Duflot ?
Mais, peu importe la liste précise. L’esprit de l’initiative est clair : formater, dès le plus jeune âge (cela commence à sept ans), une "race nouvelle" de citoyens, chevaliers de la défense de l’environnement et du climat.
Le site ClimateCops est très fourni en matériel pédagogique, je ne peux le traduire complètement ici, mais je ne résisterai pas à quelques extraits :
S’adressant aux prédicateurs (ils disent, eux, "professeurs", dites comme vous voulez ...).
"Le programme a pour but de donner la capacité (NDT : ils emploient " empower, qui est plus fort mais n’a pas, à ma connaissance, de bonne traduction Française) à la prochaine génération, du premier jour d’école au premier jour au travail, et de montrer aux enfants comment ils peuvent être des héros en prenant en main les causes du changement climatique, aussi bien à la maison qu’à l’école."
Et encore :
"En supplément, il y a beaucoup de matériel à télécharger, auquel les enfants peuvent accéder pour les engager plus loin dans le programme Climate Cop, et qui peut aussi être utilisé pour le travail à la maison".
Je n’ai pas traduit "COP", car vous savez tous que cela veut dire "FLIC" ... On fait donc de l’enfant un "FLIC CLIMATIQUE". Bon début !...
Mais, en quoi donc peut bien consister ce "travail à la maison" ?... allez ... un petit effort ... vous n’osez pas comprendre ?...
Les "devoirs à la maison" consistent, pour les enfants, à espionner leurs parents, et à rendre compte, à leur retour d’école, des commissions de "crimes" contre le climat dont ils ont été les témoins.
Pour réaliser cet espionnage, les enfants disposent de fiches : les "Crime Cards". Chacun des crimes dont ils sont en charge de surveiller les commissions dispose de sa "Crime Card".
Voici la "Crime Card" attachée au "crime" "Laisser la télé allumée"
La question "Who are the suspects ?" (Qui sont les suspects ?) ne vous a bien sûr pas échappé. L’enfant est en effet en charge (mais ce n’est qu’un jeu n’est-ce pas ?) d’enquêter pour identifier le coupable du crime, et la fiche dispose de l’espace destiné à enregistrer les conditions dans lesquelles a été commis le dit crime. Les enfants sont invités, pour chaque crime perpétué, à
Citation textuelle :
"Report back to your family to make sure they don’t commit those crimes again (or else) ! You may need to keep a watchful eye over them by revisiting the case every week or two to make sure they don’t slip back into any of their old habits"
Soit, en Français
"Faites un rapport à votre famille pour assurer qu’ils ne commettront plus ces crimes (ou sinon) !... Vous devriez garder un oeil attentif sur eux pour revérifier toutes les unes ou deux semaines afin d’assurer qu’ils ne retourneront pas à leurs vieilles habitudes."
Et on est aussi invité à espionner le voisinage :
"You can spread your search even wider by adding even more ’Case Files’ to your notes. What about the homes of your uncles, aunts or friends from school ?"
Soit :
"Vous pouvez élargir votre champ de recherches en ajoutant encore plus de cas à vos notes. Qu’en est-il des maisons de vos oncles, tantes ou amis d’école ?"
Bien entendu, durant les investigations nécessaires à la recherche des coupables du crime, le ClimateCop dispose, dans son matériel, d’un "door hanger", pancarte à découper et à replier pour la suspendre à la porte de la scène du crime :
L’une des faces indique
"Accès interdit, Crime Climatique en cours d’investigation".
A la fin de l’enquête, l’étiquette est retournée et indique
"Entrez, le Crime Climatique est résolu".
S’agissant de "devoirs à la maison", les fiches d’investigation sont, bien entendu, ramenées à l’école pour ... pour quoi exactement ????
L’école aurait donc aujourd’hui reçu pour mission d’ apprendre aux enfants à éduquer leur parents ? Cela devrait vous rappeler quelques épisodes assez noirs de notre histoire récente ?
Pour vous aider, le site WattsUpWithThat, qui avait dévoilé cette histoire l’an dernier, avait fait remarquer que les couleurs choisies par les designers du matériel pédagogique de l’opération ClimateCop étaient, le rouge, le noir, le gris et le blanc. Etant donné la forte connotation "Jeunesses Hitlériennes" du programme ClimateCop, le choix des couleurs du drapeau Nazi est-il le fruit d’un pur hasard ?
Tous les totalitarismes de l’histoire ont eu, à un moment où un autre, la tentation d’embrigader la jeunesse, afin de forcer la conviction des ainés. Certains, des nazis aux kmers rouges en passant par la "révolution culturelle" de Mao, ont industrialisé, à grande échelle, le procédé, avec les résultats que l’on sait.
Et c ’est peut-être dans cette perspective qu’il faut inscrire le "Children’s Climate Forum" de Copenhague 2009, organisé et financé par l’UNICEF (doit-on rappeler que l’UNICEF est le fond International pour l’enfance) où une représentation internationale de 150 enfants - à peine manipulés - a publié une déclaration dont le préambule - menaçant - dit tout (traduction perso) :
"Nous, les jeunes délégués de 44 pays, participants au Forum Climatique des enfants 2009, n’allons pas nous rasseoir et regarder. Nous subissons déjà les effets du changement climatique.
Nos communautés sont privées d’eau potable propre, on leur refuse l’accès à l"éducation et nous sommes vulnérables à la maladie à chaque inondation.
Notre futur est en danger et nous demandons qu’on fasse quelque chose. Le temps des discussions est terminé (NDT : la saloperie de "science is settled" d’Albert Gore).
A partir de maintenant, nous vous tenons pour responsables de vos engagements"
Ces gamin(e)s sont retournés chez eux porteurs de la distinction de
CLIMATE AMBASSADOR
La création de cette "Internationale des Jeunesses Climatiques" ne devrait-elle pas nous interpeller ?
Devons-nous accepter cet embrigadement international de la jeunesse mondiale ?
Devons-nous capituler ?
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