Pesticides : La mort aux trousses !... Une guerre de 14 qui ne dit pas son nom !
PESTICIDES. "Une véritable soupe chimique", c’est ce à quoi seraient exposés nos enfants au quotidien selon François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. Des pesticides jusqu’à « mille fois plus toxiques » qu’annoncé, selon une étude de « sciences et avenir »….Mince !…Cent ans après la guerre de 14 et ses gaz moutardes, le danger aurait il changé de visage dans nos vertes prairies ?
On n’en finit pas de commémorer cette guerre qui continue à faire des morts. Horreur de la boucherie, d’un pays estropié, de terres rendues impropres à la culture. Plus personne ne parle maintenant de vainqueurs. On continue de s’interroger sur les responsabilités de cette hécatombe. Certains évoquent un aveuglement imbécile. D’autres la responsabilité du grand capital, l’interdépendance des politiciens et des militaires, guidés par la main aveugle des marchands d’armes.
Et si les mêmes questions étaient tout aussi pertinentes, cent ans plus tard, appliquées à l'emploi des angrais et des pesticides.
Car la guerre n’a pas fait que des cadavres, mais produit aussi des entreprises florissantes. Cynisme, intérêts, manipulation, lobbying….L’avenir est parfois un long passé, et les entreprises qui ont tiré bénéfice de cette hécatombe, se sont reconverties dans une autre industrie de mort, l'agriculture intensive.
Au moins dans les temps obscurs, les choses étaient claires : La mort se tapait les militaires sur les champs de bataille, et laissait la terre aux paysans. Un raccourci un peu fumeux sans doute, qui fait l’impasse sur la grande barbarie de ces temps, où l’arbitraire et l’incertitude vous promettait une espérance de vie ne dépassant pas les trente ans.
En ces temps là, Dieu était la seule promesse d’avenir, la grande consolation, la justification de notre vie, et le bien et le mal fortement identifiés dans le clivage.
L’homme du moyen âge avait une conception claire des enjeux : Prier, travailler, se soumettre.
Pendant longtemps, la vision de notre terre nourricière était évidente. Un don tombé du ciel qu’il convenait de respecter, et de transmettre à la génération suivante.
« Elevage et pâturage sont les deux mamelles de la France ! » Disait le bon Sully. Ce conseiller d’Henri quatre se trouve à l’origine des première lois progressistes sur l’agriculture : Bétail et outils de travail deviennent insaisissables, l’acquisition de biens communs est encouragée…Un véritable communiste !…
On a beau avoir vu, effarés, « le monde de Montsanto », c’est comme si une partie intime de nous refusait d’admettre l’irréfutable, et de se mobiliser. On se voile les yeux, on veut oublier ce qui nous dérange ! Les abeilles, où ce qu’ils en reste, viennent se réfugier avec les apiculteurs dans les villes. Pourtant, il est toujours tentant, à l’heure des Femen, aux seins agressifs, de se faire abuser plutôt par cette jolie fille baladant son troupeau dans une campagne idyllique, vierge, mythologique, et nous proposant son fromage blanc..
Tant pis si c’est une publicité concoctée par un cabinet d’études, elle correspond à notre inconscient profond : "La terre ne peut mentir".
C’est la nostalgie qui parle en nous, celle du paradis perdu, qui nous fait prendre l’article bourré d’additifs sur l’étagère du supermarché, « au pied la lettre » de son image : Berger aimable ressemblant comme deux gouttes à José Bové, à son grand corps défendant.
L'angelus, de Millet, les livres de Giono parlant déjà d’un monde disparu, continuent à nous formater, sur l’air de « douce France », chanté par Charles Trenet ?
Pourtant, ça craint un max !
Bientôt le tour de France !
Ah les belles images de nos régions vues d’hélicoptère. On se perd en ravissement en regardant la mosaïque des prairies, les clochers, les cours d’eau serpentant. Imaginez qu’au lieu de filmer en long travelling, l’hélico lâche des pesticides ! Alors le scénario de « la petite maison dans la prairie » deviendrait subitement celui de « la mort aux trousses », d’ Hitchcock , avec cette séquence mythique ou l’on voit Gary Grant courant à travers champs pour échapper à un avion épandeur !
Bon, tranquillisez vous ! Ce ne sera pas pour nos p’tits gars du tour ! On les a repérés avec leurs maillots publicitaires sur la carte ! Même s’ils en ont vu d’autre en terme d’intoxication, ces coureurs sont des vaches sacrées dont on ne perturbera pas le système endocrinien. Suivi longitudinal des athlètes oblige ! Juré, Contador ne sera pas positif au « Roundup » !
Décidément c’est fou comme le terme d’invisibilité est devenu subitement tendance. « Pas vu, pas pris ! » Comme on disait dans le temps.
De toute façon, me direz-vous l’Europe a interdit les épandages aériens. D’accord, mais vol à géométrie variable oblige, cette directive européenne de 2009 pourtant traduite en droit national, l’état français s’obstine à tenter d’en autoriser un usage élargi sur le maïs, le riz, la vigne, et les plantations de banane.
Il suffit d’un arrêt préfectoral, et le tour d’hélicoptère ou d’avion est joué. « Les dérogations sont tellement simples à obtenir que l’on se retrouve avec une règle qui s’applique qu’exceptionnellement » décrit Benoit Hartmann, porte-parole de la fédération France-nature-environnement.
La révolte est venue cette fois ci non pas de métropole, mais de Guadeloupe, spécialisée dans la culture de la banane. L’île a été tellement traumatisé par l’utilisation du chlordécone, pesticide portant bien son nom, responsable d’un tôt de cancers inédit, que son sang n’a fait qu’un tour.
Béatrice Ibéné est devenue une redoutable avocate de sa cause.
En deux ans et demi, elle a obtenu par deux fois déjà avec d’autres associations locales, l’annulation d’arrêtés pris par le préfet qui donnaient aux planteurs des autorisations d’épandage aérien sur leurs plantations, d’une durée de douze mois, renouvelable. Le tribunal administratif de Fort-de-France, en Martinique, ayant emboîté le pas à celui de Basse-Terre, les professionnels de la filière ont même commencé à revendre leurs petits avions. Résignés.
Le ministère de l’agriculture est plus opiniâtre. Il y a quelques mois, il a tenté d’obtenir du Conseil d’Etat qu'il revienne sur une décision du tribunal administratif de Basse-Terre favorable aux associations environnementales contre l’épandage par avion.
En France, 22 régions et 66 départements sont concernés par l’épandage aérien (en 2009).. 100 000 hectares sont soumis aux traitements chimiques aériens, soit 0,3% de la surface agricole utile [1]. . « Cela dure quelques secondes, rapporte Fabrice Mirouraud, voisin de châtaigneraies traitées depuis le ciel, et président de l’association corrézienne Allassac ONGF. Les engins arrivent vrombissant, à très basse altitude, ils lâchent leurs nuages empoisonnés et s’en vont. » Son association a porté plainte il y a plus d’un an contre des épandages illégaux (sans dérogation) ou non réglementaires dans 17 communes de Corrèze. « Les pilotes sont des as. Ils larguent les produits pile au bon endroit. Le problème c’est qu’ensuite, ils ne contrôlent plus rien. Et que la volatilité de ces nuages chimiques est très élevée, explique François Veillerette, porte-parole de Générations futures
Reconnaissons à Ségolène Royale la volonté de mettre un terme aux épandages. Ceci et quelques déclarations timides, mais courageuses, ont aussitôt mis le feu aux palettes, et mis en route les paysans vers la place de la concorde, le 24 juin dernier, afin de manifester leur irritation contre les entraves jugées insupportables, à l’exercice de leur métier. La FNSEA a appelé à donner un « carton jaune » au gouvernement, accusé de multiplier les « contraintes » envers les agriculteurs, au moment où le projet de loi d’avenir sur l’agriculture commencera à être examiné en commission à l’Assemblée nationale. Le texte passera ensuite en seconde lecture dans l’hémicycle les 7 et 8 juillet.
Dans la ligne de mire du syndicat agricole figurent notamment le projet d’interdiction des épandages de pesticides à moins de 200 mètres des écoles..
L’association spécialisée dans la question des pesticides et plus particulièrement sur les risques sanitaires et environnementaux associés aux perturbateurs endocriniens (PE) a réalisé une enquête sur l’exposition des jeunes enfants vivant ou allant à l’école dans des zones agricoles.
Pour cette enquête, Générations Futures a fait analyser par un laboratoire indépendant les mèches de cheveux de 30 enfants vivant dans des zones rurales et âgés de 3 à 10 ans afin de déterminer leur exposition à 53 pesticides perturbateurs endocriniens (PE)
« On a cherché une cinquantaine de molécules différentes, et on en a trouvé plus de la moitié par enfant. Un véritable cocktail de pesticides ! »
Le psychopathe monsieur pesticide n’en semble pas à son coup d’essai. Longtemps insoupçonné, citoyen honorable, propre sur lui, l’étau cette fois semble pourtant se refermer sur lui. Les hypothèses deviennent des preuves. Selon Sud-Ouest du 15 mai 2014, « Elèves intoxiqués en Haute Gironde : une « utilisation inappropriée » de pesticides. Une enquête administrative a établi que le fongicide épandu début mai sur une vigne à proximité d’une école primaire girondine provoquant des malaises chez les élèves, était un produit autorisé, mais son utilisation s’est faite dans des « conditions inappropriées », a indiqué jeudi la préfecture de la Gironde. »
Un "cocktail" de pesticides retrouvé dans les cheveux des ...
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Ce n’est pas que la police judiciaire qui se voit aujourd’hui bénéficier de nouvelles méthodes d’investigation. Sherlock Holmes, le précurseur en la matière, serait bien surpris des avancées foudroyantes. Peut-être aujourd’hui ferait-il des études de biologie. Car avec les progrès de la science, les criminels n’ont plus l’âme tranquille. Il ne suffit plus de faire son mauvais coup la nuit, de ne laisser de traces apparentes pour s’en sortir sans dommages. Les avocats et les effets de manches ont leurs limites face à des experts scientifiques, faisant parler un cheveu, un poil.
Comment, après ces révélations, laisser faire, comme si l’on ne savait pas…C’est se retrouver à coup sûr avec un procès pour connivence avec les lobbies dans quelques années. On ne pourra plus dire « responsable mais pas coupable ! »L’affaire du sang contaminé, de l’amiante sont dans la tête de n’importe quel ministre. Eux aussi cherchent à se mettre à l’abri derrière une barrière de protection….
Ces deux cent mètres de distance, de zone tampon, entre écoles et surfaces d’épandage paraissent en fait une bien maigre protection. C’était pourtant déjà trop pour « la profession », ceux qui s’identifient sans cesse « aux jardiniers de la France ».
Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a tenté de rassurer la profession, mardi sur RTL, en réaffirmant qu'il n'était n’était pas prévu d’interdire les épandages de pesticides à moins de 200 mètres des habitations, ajoutant que des mesures de protection seraient prises près de certains bâtiments publics.
« ….Nous allons travailler, pour la loi d’Avenir, sur une solution qui permettra d’avoir un système de protection, directement sur les épandeurs ou des protections physiques, tels que haies par exemple. Si ces protections ne sont pas mises en oeuvre, nous devrons réfléchir à la question de la distance vis-à-vis des écoles, crèches et maisons de retraite », a détaillé Stéphane Le Foll.
Pour le ministre de l’Agriculture, « il y a besoin de protéger certaines populations, c’est on ne peut plus normal. Ca peut évoluer, ce ne sera pas forcément 200 mètres. Le code rural prévoit 50 mètres donc nous verrons », a-t-il conclu.
Traduction : Pendant son temps d’études, à l’école, l’enfant bénéficie d’un périmètre de protection de deux cent mètres. Mais dés qu’il rentre chez lui, cette distance se rétrécit ! Le temps d’étude rendrait-il plus fragile ?
Les laborieux pas de danse de monsieur Le Foll, tentant de ne rien perdre, ni de la chèvre gourmande, ni du choux traité aux pesticides, et devant passer le pont des arbitrages, sous le regard sourcilleux des agriculteurs sont assez pathétiques.
Le pauvre homme, pris au cœur de contradictions flagrantes, n’aura jamais assez de langue de bois traitée au xylophene pour tenter de pauvres parades démagogiques. Ce poste de ministre n’est pas de tout repos, et risque de lui faire danser la danser de saint-guy, de la même façon que s’il avait bouffé des perturbateurs endocriniens.
Question : Au sujet de ce périmètre de sécurité à observer, hormis le vieillards dans les maisons de retraite, et les enfants des écoles, qu’en est t-il pour le reste de la population ? Pourquoi ne pas appliquer les mêmes règles pour tous.
N’y a t’il pas là un viol manifeste des principes d’égalité et de protection des citoyens devant la loi ? Pire, une mise en danger manifeste de citoyens, devant un risque connu !
Peut-être que la cour européenne des droits de l’homme pourrait nous sortir de ce mic-mac ?
On connaît le feuilleton interminable qui oppose certains membres de la famille de Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif, et l’équipe médicale. Prenant le contre pied du conseil d’état, qui s’était prononcé un peu plus tôt pour l’arrêt des soins, la CEDH a demandé au gouvernement français « de faire suspendre l’exécution de cet arrêt pour la durée de la procédure devant la Cour » !
Cette cour, si susceptible devant le risque « d’atteinte au droit du vivant », si l’on peut appeler les choses ainsi, ne pourra que se montrer encore plus ferme, devant un risque majeur pour une population. Car plus qu’un lit individuel d’hôpital, ou végète un homme, ce sont les images terribles de grandes catastrophes environnementales qui s’imposent maintenant ( Seveso, Minamata, Fukushima….)
« Etes-vous exposés aux pesticides chez vous ? » Nous demande innocemment ce matin France-info. L’agence nationale de sécurité sanitaire, a annoncé le lancement d’une étude sur l’utilisation des pesticides dans les foyers français….
Ai-je l’esprit mal placé, mais j’ai tendance à me demander si cette enquête ressemblant à une volonté de passer le mistigri à d’autres, n'est pas un peu orientée ?...On a tenté pareillement de faire croire aux populations Bretonnes que l’augmentation des nitrates et l’apparition d’algues vertes mortifères sur les plages était due à l’utilisation intensive des poudres de machines à laver des particuliers. Il est toujours tentant de noyer le poison dans l’eau, en prétendant que c’est au cœur des maisons que se trouve le grand danger, exonérant ainsi les vrais responsables.
On fait avec les cartes truqués dont on dispose. Mais cela sera t’il suffisant pour calmer la population qui commence à réagir ?
Car cerise traitée sur le gâteau, une nouvelle plombante nous est tombée dessus il y a quelques jours : Le genre de truc propre à refroidir le cœur d’un réacteur nucléaire emballé. Des chercheurs américains ( mais bon dieu pourquoi ce gens ne se contentent ils pas de l’espace ! ), viennent de prouver qu’un taux de pesticides élevé est un facteur favorisant l’autisme chez les enfants. Les pesticides pourraient avoir un lien avec la survenue de l'autisme ( Le Monde du 23-06)
Les américains sont en effet inquiets : Une étude a révélé que depuis 2012, le taux d’autisme a augmenté de 30% par rapport à 2012…
« Nous avons constaté que plusieurs types de pesticides ont été plus couramment utilisés près des habitations où les enfants ont développé le syndrome de l'autisme ou ont eu des retards » de développement, a expliqué l'un des auteurs, Irva Hertz-Picciotto, vice-présidente du département de sciences et de santé publique à l'université. Environ un tiers des participants à l'étude vivaient dans un rayon de 1,25 à 1,75 kilomètre de l'endroit où les pesticides ont été utilisés.
Les américains pointent bien le risque environnemental, pas l’utilisation de pipettes anti-puces, ou l’utilisation mortifère du shampoing anti-poux. C’est à vous décourager de faire des études ciblées, en traitant la cible dans un hélicoptère amiral.
Diable, ces deux cent mètres que la pauvre Ségolène ne parvient pas à imposer, comme périmètre de sécurité, ne suffiraient pas donc pas protéger un tant soi peu les enfants scolarisés ?
Exercice de Géographie : Amusez vous à faire un cercle d’un bon kilomètre autour de chaque surface traitée, en France, avec obligation d'en faire un no man's land. A vrai dire, si cette leçon pratique est appliquée, il ne restera plus grand chose de viable en ce pays, si ce n’est qu’une suite de corridors. Les coureurs du tour de France, parviendront peut être à dessiner une boucle bancale, et à se faufiler, sur une petite route sinueuse et étroite. Pour ainsi dire une tranchée de poilus !
Et pensons à nos glorieux footballeurs ! A quoi ça sert qu’ils se décarcassent au Brésil, si de retour au pays, ils ne parviennent même plus à trouver assez de place pour s’entraîner ? Un terrain de foot et ses équipements grignotent tout de même ces quelques hectares qu’il sera bientôt plus facile à trouver dans la bande de Gaza !
Deschamps trouvera t’il la clé ? De quoi en attraper des sueurs froides !
« Sueurs froides », C’est avec la mort aux trousses, un autre très bon film d’Hitchcock. En anglais, ils l’appellent « Vertigo », c’est à dire la peur du vide.
La seule solution, quand vous êtes atteint de ce genre de trouble, c’est de se calmer, de ne pas paniquer, de s’asseoir, de reprendre sa respiration. Pour mettre un terme à leur angoisse, certains sont tentés de continuer en avant de plus belle, voir de se jeter par dessus la rambarde
L’homme possède un cerveau pour combattre ses névroses. Peut être est il temps de mettre un terme à cette culture du productivisme et du profit à tout prix, qui potentialisés ensemble, avec une bonne dose de déni et de cynisme, nous amène tout droit dans le mur.
Il y a quelques jours est repassé sur la chaîne Arte cet excellent documentaire (de MARIE-MONIQUE ROBIN) que sont « Les moissons du futur ». Voilà la preuve que si le modèle existant est à bout de course, des solutions existent, se référant au passé et composant avec les nouvelles technologies. Un mélange de génie agronome associé à l'expérience des autres. C’est tout un savoir érudit, mais aussi modeste, qui se maille, sur le terrain, avec tous les acteurs sociaux et environnementaux.
« Pluriculture au Mexique ou au Japon, agroforesterie au Malawi, méthode du push-pull au Kenya - des plantes repoussent herbes et insectes nuisibles au maïs, quand d'autres les attirent... Partout, des petits producteurs à la conscience aiguë témoignent des bénéfices vertueux de leur (re)conversion à l'agriculture biologique : lutte contre l'érosion, la pollution et les émissions de gaz à effet de serre, fertilisation des sols, mais aussi rendements nettement accrus au fil des années.
Tous plaident et s'organisent pour l'autosuffisance et la souveraineté alimentaire, à travers des circuits courts, tandis que se dessine une nouvelle alliance entre producteurs et consommateurs. De leur côté, les experts insistent : l'agroécologie de demain devra mêler savoir-faire paysan et savantes innovations dans cette révolution nécessaire pour nourrir la planète. Un documentaire édifiant où la méthode Robin, mélange de rigueur journalistique et de candeur citoyenne, livre une fois encore une implacable démonstration. Avec d'encourageantes conclusions » (extrait de la présentation de l’émission). »
Non, ces gens ne sont pas des rêveurs, à l’opposé de ceux qui s’enferrent, et nous bricolent un cercueil. Bien plus que Benetton, la nature, si on la respecte, peut nous offrir une multitude de promesses, et de couleurs.
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