@LeGus
-Courtillot parle hors de son domaine de compétence, et la seule étude
dont il est l’auteur qui s’en rapproche est fausse. POUVEZ VOUS
CONTREDIRE CECI ? Non.
Si.
Courtillot est un spécialiste des champs magnétiques terrestres. Il a travaillé sur l’impact que peuvent avoir les radiations solaires sur les phénomènes physiques planétaires. Il propose une hypothèse faisant de l’activité solaire le moteur principal des évolutions climatiques de notre planète. Son hypothèse, puisque scientifique, peut-être discutée, argumentée, contre-argumentée.
Ce que vous ne faites pas. Votre position est celle des extrémistes verts : vous prétendez qu’il n’y a pas débat. Que le sujet est clos. En science, aucun sujet n’est clos. Jamais. Il s’agit même de la qualité la plus essentielle de la science. Le scepticisme. C’est ainsi que la science ne devient pas un dogme.
Ce n’est donc pas un dialogue de sourds. Je ne suis pas sourd. Je lis, beaucoup, cette thèse et d’autres. Ce que je dénonce, c’est le ton propagandaire de vos messages.
-Les détracteur de l’hypothèse anthropiques
sont liés à des think tank néo-con, libéraux, atlantistes,
libertariens...POUVEZ VOUS CONTREDIRE CECI ? Non.
Si.
Il y a de très nombreux scientifiques, bien plus nombreux que les 2500 du GIEC et d’ailleurs, même au sein du GIEC, qui contestent la thèse anthropique et qui ont été choqués pas les révélations du climategate.
Il existe de nombreux citoyens, dont je suis, qui n’ont aucun lien, d’aucune sorte, avec les think-tanks dont vous parlez. Personnellement, je suis de gauche, l’enjeu de la planète est essentiel à mes yeux. Et précisément, je doute que la question du CO2 soit primordiale, alors qu’un grand nombre de pollutions, en particulier de l’industrie chimique, font des dégâts considérables. Et je doute du bien fondé du capitalisme vert et du marché carbone.
Je peux d’ailleurs retourner votre argument : aujourd’hui, les courtiers et les conseillers de la haute finance voient dans le marché carbone l’eldorado spéculatif des quinze années à venir. Ce qui explique pourquoi la finance et les gouvernements aient soudainement décidé de faire du sommet de Copenhague un show planétaire dégoulinant de bons sentiments.
Libre à vous de croire à un monde manichéen.
Mais si vous parlez du monde capitaliste, alors ayez au moins le courage de gratter un peu et de le regarder en face, au lieu de vous payer d’idées toutes faites, pour ne pas dire, niaises.