1,6 milliard € pour la Grande Mosquée d’Alger, 25% de la population sous le seuil de pauvreté
Selon le journal officiel de la République algérienne, voici
les budgets de fonctionnement de certains ministères pour 2007 :
Ministère de l’Education nationale : 2,6 milliards €. C’est
donc l’équivalent de 60% de ce budget pour une mosquée.
Ministère de la Santé et de la Population : 1 milliard €.
Beaucoup moins que le prix de la mosquée.
Ministère de la Justice : 234,5 millions €. Un ministère sept
fois moins doté que la mosquée.
Ministère des Ressources en eaux (une ressource critique
pour ce pays) : 106,3 millions €, quinze fois moins que la mosquée.
Ministère de la Culture : 57,8 millions €. Une mosquée c’est
27 ans de fonctionnement d’un ministère de la Culture algérien.
Le budget de l’Equipement pour toute l’Algérie en 2007 est
de 22,5 milliards €. 7% de ce budget sont voués à la construction d’une mosquée.
On continue, c’est :
22 millions de tonnes de blé au cours du jour. L’Algérie
n’est pas autosuffisante malgré ses ressources en matière alimentaire. C’est le
prix de sept airbus A380. C’est des
millions de logement pour un pays qui souffre d’une grave crise en la matière.
C’est... c’est... c’est... C’est la mégalomanie du président en exercice. Un gâchis monstrueux...
39 réactions à cet article
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Tiens, c’est pas les chinois qui vont se goinfrer ! à 68$ le baril , ça représente pas grand chose par rapport aux excedents pétroliers ... On pourrait dire la même chose des constructions pharaoniques et mégalomaniaques de nos élus locaux qui désepèrent ce pauvre jean pierre Pernaud quand pas mal de monde vit aussi en dessous du seuil de pauvreté en France
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tiens ,les Algériens feraient-ils encore mieux que le Hassan II ?
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A moins d’être un peuple obscurantiste et sous développé pour accepter l’inacceptable,celui d’accorder à la religion le droit de penser et de dire l’évolution d’une société moderne,nos amis algériens verraient mieux de faire une révolution propre (comme en ukraine) pour chasser les corrompus du pouvoir qui laisse la misère se développer dans ce pays très riche.
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C’est une façon de voir : la vie en Orange, c’est une nouvelle génération de corrompus.
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C’est bien ... les islamistes du Maroc vont pouvoir prier peinard en Algérie !
Les dirigeants du FIS avaient raison : dans 5 ans, ils seront au pouvoir (totalement).
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vaste problème.les maghrébins n’ont rien fait de leur indépendance si chèrement obtenue.
les islamistes...bof ,ils ont un seul mérite :celui d’oser combattre les régimes policiers arabes.s’il fallait attendre nos amis occidentaux, on en aurait encore pour 150 ans.
il y a urgence,malheureusement.
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@ Kabyle,
Le GSPC ne veut en effet que cela, viendrait-il de commencer avec les bombes ? Semer à nouveau la terreur ?
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Salut Ferratus,
Comme dit l’autre : le bon peuple ( affamé ) au temps des cathédrales !
Les religions sont bien l’opium des peuples !
@+ P@py
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en Europe aussi, au moyen-âge, la majorité de la population vivait dans le besoin et on batissait des cathédrales avec la foi et le coeur à l’ouvrage. Sous les pharaons, on montait des pyramides et sous louis XIV, la constructionn de versailles se faisait alors que les paysans subissait la famine. Tout un pays peut se retrouver dans la construction d’un monument symbolique qui soude la population. Dans les livres d’histoire, on parle de ces époques à travers les prouesses architecturales et pas à travers les pauvres. on ajamais interet à être pauvre.
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Bah, ca prouve qu’ils n’ont pas besoin d’argent et de notre aide.
Aides toi, le ciel (allah) t’aidera.
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En quoi cela nous regarde-t-il ???
Que l’Algérie se lance elle aussi dans la compétition d’avoir la plus grande et la plus belle mosquée du Maghreb ;cela ne nous concerne pas.
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bient dit calmos.disons simplement que ça encourage les musulmans d’Europe.
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CELA NOUS CONCERNE QUANT MEME UN PEU DANS LA MESURE OU IL Y A EU APPEL D OFFRE INTERNATIONAL ...DES SOCIETES FRANCAISES D INGENIERIE ET DE B.T.P. ONT ETE RECALEES...ET SE CONTENTERONT DE MIETTES ( EN SOUS TRAITANCE). CE QUI EST TRISTE DANS CETTE HISTOIRE C EST QUE LES PIRES DICTATEURS ARABES CONSTRUISENT « LEUR MOSQUEE » EN PENSANT EXPIER LEURS EGAREMENTS...MAIS AVEC DE L ARGENT VOLE A LEUR PEUPLE !!!. JE CROIS SAVOIR QU EN ISLAM ,ON NE FAIT JAMAIS DU LICITE AVEC DE L ILLICITE ...BREF...MALHEUREUSEMENT LES DICTATEURS NE SONT PAS A UNE CONNERIE PRES.
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Ils sont contents les pauvres d’habiter un pays riche. Coluche.
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Ce pays, depuis son indépendance, marche sur la tête...
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Les Algériens imitent les Français : ils se construisent des monuments pharaoniques, comme nous mais nous on fait mieux, la la la la lère, car les présidents de conseils généraux ceux de conseils régionaux ont fait construire des "hotels du département , de la Région, à coté desquels, souvent, le Chateau de Versailles n’est vraiment qu’une masure, une cabane de chasse. Et des Français sont comme des Algériens : ils ont presque rien à manger (les restos du coeur n’en peuvent plus) et sont parfois sans domicile (on l’a vu récemment) Et dire que nous prétendons donner des leçons à la terre entière ! Enfin les décisions algériennes ne nous regardent pas.
Mais les inventions constructives de nos élus, si ! J’espère que nous pourrons leur faire rendre des comptes, à nos élus français.
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C’est une façon de voir : la vie en Orange, c’est une nouvelle génération de corrompus.
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Qu’a construit Monsieur Eiffel comme mausolées ?!
Et combien de fidèles se rendent-ils aux deux dits mausolées par an !
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Les airs de grandeur ne dédouanent en rien la corruptibilité des dirigeants, mais la dévoilent.
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orsi (IP:xxx.x4.207.138) le 11 avril 2007 à 12H33 : « en Europe aussi, au moyen-âge, la majorité de la population vivait dans le besoin et on batissait des cathédrales avec la foi et le coeur à l’ouvrage. Sous les pharaons, on montait des pyramides et sous louis XIV, la constructionn de versailles se faisait alors que les paysans subissait la famine. Tout un pays peut se retrouver dans la construction d’un monument symbolique qui soude la population. »
Oui, c’est ça, les pharaons ont fait bâtir les pyramides par les Canadiens comme Louis XIV Versailles
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25% de la population algérienne vit sous le seuil de la pauvreté.
N’en a rien à fout’
Ministère de l’Education nationale : 2,6 milliards €. C’est donc l’équivalent de 60% de ce budget pour une mosquée.
N’en a rien à fout’
Ministère de la Santé et de la Population : 1 milliard €. Beaucoup moins que le prix de la mosquée.
N’en a rien à fout’
Ministère de la Justice : 234,5 millions €. Un ministère sept fois moins doté que la mosquée.
N’en a rien à fout’
Ministère des Ressources en eaux (une ressource critique pour ce pays) : 106,3 millions €, quinze fois moins que la mosquée.
N’en a rien à fout’
Ministère de la Culture : 57,8 millions €. Une mosquée c’est 27 ans de fonctionnement d’un ministère de la Culture algérien.
Ca, c’est rassurant, on savait même pas qu’il y avait de la culture là-bas... Preuve qu’ils cachent bien leur jeu...
Le budget de l’Equipement pour toute l’Algérie en 2007 est de 22,5 milliards €. 7% de ce budget sont voués à la construction d’une mosquée.
N’en a rien à fout’
On continue, c’est :
22 millions de tonnes de blé au cours du jour. L’Algérie n’est pas autosuffisante malgré ses ressources en matière alimentaire. C’est le prix de sept airbus A380. C’est des millions de logement pour un pays qui souffre d’une grave crise en la matière.
N’en a rien à fout’
C’est... c’est... c’est... C’est la mégalomanie du président en exercice. Un gâchis monstrueux...
N’en a vraiment, rien à fout’
Pis, d’abord, blague à part, c’est où l’Algérie ?
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Il faut que vous sortiez de votre nombril pour être à même de la situer.
(ps : je ne suis pas algérien)
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Algérie : une autoroute est-ouest pour 2009
Deux groupements chinois et japonais ont remporté le marché de l’autoroute est-ouest algérienne, le plus grand chantier de l’histoire du pays. Ils ont désormais quarante mois pour compléter le tapis autoroutier qui va relier Tlemcen à Annaba sur 1216 Km de bitumes. Prix des travaux, financés rubis sur l’ongle, sur fonds publics : 11 milliards de dollars. 100 000 emplois directs seraient concernés.
Voir aussi
- Le « casse tête » des transports urbains en Afrique
- Les routes sont des facteurs de développement
- Cameroon Airlines devient la First Delta Air Services
- L’Europe bannit les petites compagnies aériennes africaines de son cielEconomie
- Aide au développement : les pays riches sont devenus pingres
- Dessau-Soprin construira la troisième plus grande mosquée du monde à Alger
- L’Angola produira 2 millions de barils de pétrole en 2007
- L’ex Sonacotra investit dans les projets de ses résidentsPoint Afrique
El Watan
Afrique du Nord
- Attentats meurtriers à Alger
- Quatre kamikazes meurent à Casablanca
- Quatre kamikazes trouvent la mort au Maroc
- Quand des Maghrébins sont tentés par Le PenAlgérie
- Sarkozy jette Azouz Begag avec le sang du « mouton noir »
- La France demande l’extradition de Khalifa
- Ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale : qu’en pensent les Africains ?
- Algérie : une vingtaine de terroristes abattus à BéjaïaTlemcen-Annaba en 10 heures de route ? Ce sera possible à l’horizon 2009, si les trois groupements industriels qui ont décroché le 15 avril dernier le marché de l’autoroute est-ouest algérienne tiennent leurs engagements. Sept groupements industriels avaient répondu à l’appel d’offre international lancé par Alger, le 25 octobre 2005, parmi lesquels un franco-allemand, un américain, un italien ou encore un portugais. Mais sur critères techniques (60%) et financier (40%), c’est le consortium japonais Kojal qui a présenté le meilleur dossier (95,44/100) et remporté le lot pour lequel il s’était porté candidat, celui de l’est (399 km). De son côté, le chinois Citic/Crcc, qui a présenté un dossier financier défiant toute concurrence, s’est assuré les lots centre (169 km) et ouest (359 km). Sur les 1216 km d’autoroute prévus, 102 ont déjà été réalisés et livrés à la circulation, alors que 175 autres sont en cours d’achèvement. Les travaux avaient cette fois été confiés au groupement algérien ETRHB Cosider et à deux sociétés turques et italiennes, selon Omar Oukil, le chargé de communication du ministère des Travaux Publics.
Reste 927 km de route à bitumer en quarante mois pour les deux entreprises retenues. Coût des travaux : 11 milliards de dollars. Près de deux milliards avaient déjà été dépensés pour ce qui est présenté comme le plus grand chantier de l’histoire de l’Algérie indépendante. Le coût global avait d’abord été estimé à 7 milliards de dollars, mais cette première estimation n’intégrait pas des centaines de kilomètres pour lesquels aucune étude n’avait été réalisée, explique-t-on au ministère des travaux publics. C’est désormais le cas. Après hésitation, les autorités algériennes ont décidé de régler la facture sur fonds publics, sans faire appel à des fonds extérieurs, comme les voisins marocains et tunisiens. Le pactole pétrolier, qui a laissé 61 milliards de réserve de change dans les caisses de l’état, en 2005, est passé par là.
100 000 emplois directs à la clé
Selon l’agence nationale des autoroutes, le chantier devrait créer près de 100 000 emplois directs en Algérie. « Pour obtenir le nombre d’emplois indirects, il faut multiplier le chiffre par deux ou trois », explique simplement Omar Oukil. Les entreprises nationales de BTP n’ont pas trop protesté pour avoir été tenues à l’écart d’un projet aussi juteux, conscientes de son caractère hors norme, selon Lyès Malki, journaliste « économie » à El Watan. Mais elles espèrent bien profiter de ses retombées et voir les entreprises chinoises et japonaises faire appel à leurs services pour la sous-traitance. « C’est un chantier gigantesque qui nécessitera la contribution de tout le monde, assure le chargé de communication du ministère des Travaux publics. Les entreprises étrangères auront sans doute besoin d’assistance et risquent de faire appel aux gisements des sociétés algériennes, pour les agrégats. »
L’autoroute est-ouest ne modifiera pas le paysage routier national puisqu’elle va pour l’essentiel suivre le tracé des nationales 4 et 5, qui rallient Alger à Oran et Alger à Constantine. En revanche, elle risque de bouleverser la vie économique des 19 wilayas directement traversées et des 24 desservies. Dans un pays où 85% des échanges commerciaux s’effectuent par la route, l’impact risque de se faire sentir rapidement.
Onze tunnels devront être percés sur deux fois trois voies et 390 ouvrages d’art réalisés, dont 25 viaducs, pour joindre les frontières tunisienne, à l’est, et marocaine, à l’ouest, et réaliser l’autoroute trans-maghrébine. Seul problème, fait-on remarquer à Alger, la frontière algéro-marocaine est toujours fermée
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Algérie : une autoroute est-ouest pour 2009
Deux groupements chinois et japonais ont remporté le marché de l’autoroute est-ouest algérienne, le plus grand chantier de l’histoire du pays. Ils ont désormais quarante mois pour compléter le tapis autoroutier qui va relier Tlemcen à Annaba sur 1216 Km de bitumes. Prix des travaux, financés rubis sur l’ongle, sur fonds publics : 11 milliards de dollars. 100 000 emplois directs seraient concernés.
Tlemcen-Annaba en 10 heures de route ? Ce sera possible à l’horizon 2009, si les trois groupements industriels qui ont décroché le 15 avril dernier le marché de l’autoroute est-ouest algérienne tiennent leurs engagements. Sept groupements industriels avaient répondu à l’appel d’offre international lancé par Alger, le 25 octobre 2005, parmi lesquels un franco-allemand, un américain, un italien ou encore un portugais. Mais sur critères techniques (60%) et financier (40%), c’est le consortium japonais Kojal qui a présenté le meilleur dossier (95,44/100) et remporté le lot pour lequel il s’était porté candidat, celui de l’est (399 km). De son côté, le chinois Citic/Crcc, qui a présenté un dossier financier défiant toute concurrence, s’est assuré les lots centre (169 km) et ouest (359 km). Sur les 1216 km d’autoroute prévus, 102 ont déjà été réalisés et livrés à la circulation, alors que 175 autres sont en cours d’achèvement. Les travaux avaient cette fois été confiés au groupement algérien ETRHB Cosider et à deux sociétés turques et italiennes, selon Omar Oukil, le chargé de communication du ministère des Travaux Publics.
Reste 927 km de route à bitumer en quarante mois pour les deux entreprises retenues. Coût des travaux : 11 milliards de dollars. Près de deux milliards avaient déjà été dépensés pour ce qui est présenté comme le plus grand chantier de l’histoire de l’Algérie indépendante. Le coût global avait d’abord été estimé à 7 milliards de dollars, mais cette première estimation n’intégrait pas des centaines de kilomètres pour lesquels aucune étude n’avait été réalisée, explique-t-on au ministère des travaux publics. C’est désormais le cas. Après hésitation, les autorités algériennes ont décidé de régler la facture sur fonds publics, sans faire appel à des fonds extérieurs, comme les voisins marocains et tunisiens. Le pactole pétrolier, qui a laissé 61 milliards de réserve de change dans les caisses de l’état, en 2005, est passé par là.
100 000 emplois directs à la clé
Selon l’agence nationale des autoroutes, le chantier devrait créer près de 100 000 emplois directs en Algérie. « Pour obtenir le nombre d’emplois indirects, il faut multiplier le chiffre par deux ou trois », explique simplement Omar Oukil. Les entreprises nationales de BTP n’ont pas trop protesté pour avoir été tenues à l’écart d’un projet aussi juteux, conscientes de son caractère hors norme, selon Lyès Malki, journaliste « économie » à El Watan. Mais elles espèrent bien profiter de ses retombées et voir les entreprises chinoises et japonaises faire appel à leurs services pour la sous-traitance. « C’est un chantier gigantesque qui nécessitera la contribution de tout le monde, assure le chargé de communication du ministère des Travaux publics. Les entreprises étrangères auront sans doute besoin d’assistance et risquent de faire appel aux gisements des sociétés algériennes, pour les agrégats. »
L’autoroute est-ouest ne modifiera pas le paysage routier national puisqu’elle va pour l’essentiel suivre le tracé des nationales 4 et 5, qui rallient Alger à Oran et Alger à Constantine. En revanche, elle risque de bouleverser la vie économique des 19 wilayas directement traversées et des 24 desservies. Dans un pays où 85% des échanges commerciaux s’effectuent par la route, l’impact risque de se faire sentir rapidement.
Onze tunnels devront être percés sur deux fois trois voies et 390 ouvrages d’art réalisés, dont 25 viaducs, pour joindre les frontières tunisienne, à l’est, et marocaine, à l’ouest, et réaliser l’autoroute trans-maghrébine. Seul problème, fait-on remarquer à Alger, la frontière algéro-marocaine est toujours fermée.
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Le métro d’Alger opérationnel en 2008
La première ligne du métro d’Alger sera prête en septembre 2008. Les sociétés françaises Siemens Transportation Systems et Vinci, et la société espagnole Construcciones y Auxiliar de Ferrorriles se sont engagées à terminer les travaux de mise en oeuvre de la première section de 9,1 km d’ici 34 mois. Les travaux commenceront en juin, après que le tunnel aura été creusé.
Le contrat a été signé entre les trois sociétés et Métro d’Alger le 17 janvier. Il prévoit que cette ligne sera équipée de 20 km de voies, de 14 rames, d’installations à haute tension et de systèmes de signalisation, de 23 escalators, d’un centre de commande central permettant de superviser et de contrôler les déplacements des rames, et de l’équipement intérieur des dix stations. Les trois sociétés apporteront également la touche finale au complexe de maintenance des rames de ce métro.
Le président de Siemens-France, Philippe Carli, a déclaré que le métro d’Alger sera équipé du tout dernier système automatique « Trainguard CBTC » de sa société, actuellement utilisé sur de nombreuses lignes de métro dans le monde entier. Ce système automatique assure « le guidage optique et l’assistance à la conduite par un traitement numérique des images », expliquent les ingénieurs, qui assurent que cette technologie accroît la fiabilité et la sécurité des équipements et des trains.
Alger rejoint ainsi les grandes capitales mondiales « Alger rejoint ainsi les grandes capitales mondiales dont les réseaux de métro sont équipés de notre système Trainguard — comme New York, Paris, Barcelone et Budapest — et je suis sûr que les Algérois demanderont que les lignes soient étendues au vu de la qualité qui leur sera proposée », a-t-il ajouté. « Avec nos partenaires, nous répondrons rapidement aux attentes et aux besoins de la population algéroise, pour lui assurer un service de transport rapide et fiable. »
Siemens, l’une des principales sociétés technologiques européennes, est leader mondial dans le domaine de l’industrie ferroviaire et peut travailler à la fois comme fournisseur et équipementier. Elle dispose également d’une grande expertise dans la mise en oeuvre de projets clé en main et de services de maintenance.
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Tramway d’Alger : début des travaux
Les travaux de réalisation de la première ligne du tramway d’Alger commenceront dès aujourd’hui en présence du président algérien, Abdelaziz Bouteflika. mercredi 5 juillet 2006. La cérémonie d’inauguration verra la présence de la présidente du holding du groupe italien « Todini », Mme. Luisa Todini, et la direction de sa branche algérienne, selon un communiqué de l’ambassade d’Italie en Algérie. Le délai de réalisation de cette première ligne de 16,3 km en double voie et 30 stations a été fixé à 36 mois.
Le projet du tramway d’Alger, dont le contrat de réalisation a été signé jeudi dernier dans la capitale entre l’Entreprise du Métro d’Alger (EMA) et le groupement international Mediterail qui regroupe les sociétés Alstom (France), Todini (Italie) et BTPRH (Algérie) est évalué à 35 milliards de DA (320 millions d’euros). La Todini est le chef de file, avec 50% dans la partie concernant les oeuvres de génie civil, dont la valeur est de 100 millions d’euros.
Cette première ligne du tramway d’Alger d’une longueur de 16,3 km reliera le quartier El-Annasser à Bordj El-Kiffan sur trente stations qui atteindront 38 à la réception définitive du projet qui s’étendra à Dergana et touchera une population estimée à 500.000 habitants avec une fréquence de 4 minutes en heures de pointe, selon les termes de ce contrat. Elle desservira à partir de 2009 les secteurs d’Hussein Dey, El-Harrach, Cinq Maisons, Cité les Bananiers, Bab Ezzouar et Bordj El-Kiffan. Le futur tramway doit transporter entre 150.000 et 185.000 personnes par jour.
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Eau de mer pour eau potable L’Algérie prévoit 43 usines de dessalement opérationnelles d’ici 2019
L’Algérie a choisi le dessalement d’eau de mer pour faire face à la demande domestique d’eau potable dans le pays. Au dix usines de productions déjà opérationnelles, le pays souhaite en rajouter 33 autres d’ici 2019 et doubler les capacités journalières actuelles qui s’élèvent à 1, 04 million de m3. Et ce via la société d’investissement Algerian Energy Company (filiale de la Sonatrach et de la Sonelgaz) et l’Algérienne des Eaux.
« L’Algérie a vécu plus d’une décennie la sécheresse, les ressources conventionnelles en eau étaient insuffisantes pour subvenir aux besoins de la population, ceux qui a incité les autorités algériennes à chercher d’autres ressources pour garantir l’alimentation en eau potable de cette population. La solution la plus adaptée et qui ne dépend pas des aléas climatiques, était le dessalement d’eau de mer. Le dessalement de l’eau de mer en Algérie revêt un caractère stratégique, il remplacera les ressources naturelles dans la majorité des villes du nord Algérien. », explique Mlle Nabila Benaida, chargée de communication au sein de l’AEC. Un choix pour lequel ont également opté la Tunisie, le Maroc et l’Egypte.
33 usines en prévision d’ici 2016
« Il y aura 12 projets de dessalement d’eau de mer d’ici 2008, en ce qui concerne les projet de l’AEC. Mais il existe d’autres projets (de petites capacités) de dessalement qui sont pris en charge par ADE. Notre objectif à l’AEC est 1200 000 m3/j d’ici 2008. Les dites usines seront réalisées, suivant la formule BOO [*] (Acheter, posséder, exploitation]]. Ce qui signifie la conception, la réalisation et l’exploitation de l’usine sont à la charge de l’investisseur privé étranger pendant le temps de la concession accordée par l’Etat. Les 21 autres stations seront réalisées, d’ici 2016, sur le budget de l’Etat et seront confiées à la charge de l’Algérienne des Eaux.
En 2007, l’Algérie devrait disposer de la plus grande usine de dessalement d’Afrique. Le site de Hamm deviendra alors, avec ses 200 000m3/j, le principal fournisseur d’eau potable d’Alger. Il s’agit d’un projet commun de 248 millions de dollars entre le groupe américain IONICS (à hauteur de 70%), l’AEC et l’ADE (30%). « La société américaine IONICS, spécialiste du dessalement dans le monde, fournira les équipements et assurera l’exploitation et la maintenance de l’usine pendant 25 ans », d’après un communiqué de presse de l’AEC.
Réservé à un usage domestique
L’eau dessalée, du fait de son coût relativement élevé, ne peut être utilisé que pour la consommation domestique. Quant au consommateur, il ne voit pas la différence sur sa facture. « Le prix du m3 le plus bas à savoir celui de 0,8182 dollar sur la base d’un prix de l’électricité de 0,04 dollar le kWh. En tout état de cause, quel que soit le coût de production du m3 d’eau dessalée, le citoyen continuera de payer le même tarif appliqué actuellement par l’Algérienne des Eaux (ADE) », explique un communiqué de presse de l’ADE.
A la question de savoir si l’eau de mer dessalée a le même goût que l’eau douce naturelle, Nabila Benaida, explique : « En général l’eau est différente selon sa source. Même pour l’eau conventionnelle naturelle il existe des différences selon les minéraux qu’elle contient .En ce qui concerne le dessalement, ce sont les organismes chargés du secteur de l’eau qui exigent les caractéristiques et la qualité de l’eau qu’ils veulent, selon les normes appliquées par les organismes internationaux, notamment par l’OMS (Organisme Mondiale de la santé, ndlr). Le goût de l’eau dessalée pourra avoir donc le même goût que l’eau naturelle conventionnelle ». La solution pour le problème de l’eau est peut-être là... encore faut-il être un pays avec un littoral.
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Algérie : Eaux usées en Algérie 52 nouvelles stations
L’objectif étant, selon Abdelmalek Sellal, de récupérer quelque 750 millions de mètres cubes des eaux usées.
Le ministre des Ressources en eau, a estimé que des efforts sont fournis et des milliards de dinars mobilisés. pour éviter une pénurie à très long terme. « Si pour les deux ou trois années à venir, le problème de la disponibilité des ressources hydriques ne se posera pas avec acuité compte tenu du grand gisement aujourd’hui existant, il faut penser à déployer une stratégie solide pour l’horizon 2025 », a déclaré Abdelmalek Sellal dont l’intervention coïncide avec la tenue à Alger d’une rencontre africaine qui a pour thème centrale « Eau et assainissement : défis et perspectives ».
« Nous envisageons d’atteindre 12 milliards de mètres cubes à long terme. Ce qui servirait à sécuriser l’alimentation et l’irrigation », a-t-il précisé. Dans un premier temps, le ministre, qui n’a pas dit si les factures de la consommation allaient être revues à la hausse, a estimé que l’objectif est d’atteindre le cap de 1 milliard de mètres cubes à puiser des stations de dessalement d’eau de mer, situées à l’ouest du pays où une forte pénurie se fait ressentir depuis des années ce qui équivaudrait à sécuriser surtout les villes à grande consommation de l’Oranie et leurs alentours.
Le problème du stockage, qui a longtemps été considéré comme une source de malaise en dépit d’une bonne pluviométrie, sera, selon le ministre, résolu puisque l’on passerait de 57 barrages actuellement à 67 à l’orée 2008. Du coup, la capacité d’emmagasinage passera de 2,5 à 7, 2 milliards de mètres cubes, soit 50% de plus que la capacité actuelle.
Concernant la qualité de l’eau, souvent sujette à controverse, le ministre a réfuté l’idée selon laquelle l’eau dessalée est de mauvaise qualité. « L’eau des robinets, aujourd’hui, répond aux normes de sécurité standard de l’OMS », a-t-il déclaré non sans oublier de signaler que les cas d’insalubrité sont dus à l’exploitation illicite des eaux par des personnes véreuses qui pompent des collecteurs et des conduites pour l’irrigation de leurs terrains agricoles sans aucune autorisation.
Dans un autre registre, et concernant les stations d’assainissement toujours inexploitées malgré le coût exorbitant de leur réalisation, le ministre a affirmé qu’il existe aujourd’hui pas moins de 20 stations « inutilisées », à cause de panne, et que devant cet état de fait les pouvoirs publics estiment maintenant urgent de les réhabiliter. Il est prévu aussi, à moyen terme, de réaliser 52 autres stations de traitement des eaux usées à travers tout le territoire national et dont la gestion sera assurée par l’Office national d’assainissement (ONA).
L’objectif, selon M. Sellal, est de récupérer quelque 750 millions de mètres cubes d’eaux usées qui, habituellement, vont directement à la mer avec ce que cela induit comme danger sur la faune et flore maritimes.
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Un million de logements en Algérie d’ici 2009
Le programme de construction d’un million de logements en Algérie à l’horizon 2009 se déroule bien selon le ministre de l’habitat, Mohamed Nadir Hamimid. mardi 12 décembre 2006. Aussi, et pour couper court à une polémique sur la capacité des pouvoirs publics de réaliser un programme aussi gigantesque et « ambitieux » dans les délais (2009), en prenant le soin de garantir leur conformité aux normes de qualité, M. Hamimid a affirmé que les constructions étaient soumises à un contrôle rigoureux, impliquant l’ensemble des organismes qui gravitent autour de ce programme en Algérie, notamment le Contrôle technique des constructions CTC et les bureaux d’études.
Le ministre de l’Habitat a en outre indiqué que quelque 168.000 logements ont été livrés en 18 mois, sur les 701.747 dont les travaux de construction ont commencé. Réitérant ses récentes déclarations a la télévision, M. Hamimid a confirmé que 250.000 logements, sur l’ensemble du programme, auront été livrés à la fin de l’année en cours, alors que la réalisation des 300.000 logements restants doit être entamée d’ici la fin du 1er semestre 2007. Abordant le volet financier, le ministre a signalé que plus de 100 milliards de dinars, sur les 555 milliards de dinars alloués au programme, ont déjà été consommés en 2005, alors que 135 milliards devaient être dépensés en 2006.
Par ailleurs, M. Hamimid a qualifié les retards enregistrés au niveau de quelques chantiers de « minimes », dus essentiellement à l’abandon de certaines entreprises. Sur ce point précis, le ministre a rappelé la triste vérité sur les capacités et aptitudes des entreprises algériennes à répondre aux besoins d’un tel programme. Sur le potentiel d’entreprises nationales publiques et privées dont dispose le secteur du bâtiment en Algérie, estimés à 126.000, le ministre a affirmé que seules 275 d’entres elles se révèlent réellement aptes à participer à ce gigantesque programme d’investissement public. Aussi, le ministre relève que l’outil de réalisation est loin de répondre aux besoins du programme, malgré la présence d’entreprises étrangères, notamment chinoises, turques et égyptiennes.
A propos des logements réalisés par l’Agence d’amélioration et de développement du logement (AADL), dans le cadre de la formule de la location-vente, dont le nombre s’élève à quelque 55.000 unités, le ministre a indiqué que « le nombre de logements livrés dans le cadre de cette formule devrait atteindre 32.000 unités à la fin 2006 ». A une question relative aux coûts de réalisation, le ministre avait expliqué que ce volet dépendait des seules conditions du marché, précisant que les contrats de réalisation comprennent des clauses portant révision des coûts de réalisation en cas d’inflation, de changement des prix des matériaux de construction ou des coûts de la main-d’oeuvre.
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Le groupe Cevital soutient la création en Algérie d’un mégacomplexe industriel à l’embouchure de l’oued Isser où seront implantés plusieurs complexes industriels
D’un coût dépassant 20 milliards de dollars, le complexe générera avant 2015, 15 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures et permettra de créer plus de 100 000 emplois directs et plus de 1 million d’emplois indirects en Algérie. Des investisseurs sud-coréens, américains, européens et japonais, notamment, ont confirmé leur engagement à participer à ce projet. Un complexe logistique, industriel et énergétique intégré autour de 5 à 7 pôles d’activité, en présentant le projet, Cap-2015, “de grande envergure”. Hier lors des Assises nationales de l’industrie, le patron de Cevital semble “coller” à la vision développée par le ministère des Participations et de la Promotion des investissements, en un mot avec la nouvelle stratégie industrielle esquissée par l’Exécutif.
En tout cas, il est en phase avec l’idée de zones d’activités industrielles intégrées suggérées dans le document portant stratégie et politiques de relance de l’industrie. Ce projet intégré s’articule autour de la construction d’un nouveau port situé à l’embouchure de l’oued Isser au nord de l’Algérie, (plus de 20 kilomètres de quai, sur une superficie de 1 500 hectares dont 30% gagnés sur la mer), un véritable hub logistique national et international multimodal et qui permettra l’éclatement des trafics des containers en provenance d’Asie et d’Amérique. Ce complexe pourrait aussi loger des pôles de compétitivité de compétence industrielle, sept projets dans la pétrochimie, un complexe de production d’aluminium (400 000 tonnes par an), un complexe sidérurgique (réduction directe : 10 millions de tonnes par an), la construction navale, la construction automobile, la fabrication de containers, la production d’électricité (une centrale de 1 200 mégawwatts), une usine de dessalement d’eau de mer, et d’autres industries.
Le projet prévoit aussi la création d’une nouvelle ville de 250 000 habitants dotée de toutes les infrastructures modernes, (hôpitaux, écoles, université, centre de recherche, centre d’affaires, centres commerciaux, hôtels, centre de loisirs...) l’investissement total est estimé à plus de 20 milliards de dollars, en association entre l’État et les acteurs privés nationaux et internationaux. Des investisseurs sud-coréens, européens, des Chinois, des Japonais, des Américains et du Moyen- Orient ont confirmé leur engagement à participer à la réalisation de ce projet. Ce complexe logistique, industriel et énergétique intégré pourrait créer plus de 100 000 emplois directs et plus de un million d’emplois indirects. Il pourrait induire 15 milliards de dollars de recettes d’exportations hors hydrocarbures avant 2015 et 30 milliards de dollars avant 2030. Il contribuera de façon décisive à la baisse du chômage en Algérie et augmentera de façon importante la richesse nationale.
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Nouvel Aéroport d’Alger : Inauguration le 5 Juillet 2006 L’infrastructure sera inaugurée le 5 juillet Ce qu’il faut savoir sur le nouvel aéroport d’Alger
Il n’y aura plus de reconnaissance des bagages au pied de l’avion. L’enceinte de l’aérogare internationale sera accessible aux personnes accompagnant ou attendant les voyageurs. Les derniers préparatifs ont lieu cette semaine.
Le 5 Juillet, date anniversaire de l’indépendance, est avancé avec insistance pour l’inauguration de la nouvelle aérogare internationale d’Alger, qui sera mise en exploitation quelques jours plus tard. Officiellement, rien n’est encore décidé, puisqu’il revient au président de la République de fixer la date qui lui siéra pour l’inauguration de l’infrastructure. C’est ce lundi, à l’issue d’une réunion avec le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Noureddine Zerhouni, que la date sera probablement arrêtée, selon M. Boultif, directeur général de l’Entreprise de gestion des services aéroportuaires (EGSA). Depuis deux mois (après la visite du chef de l’État), les responsables de cette société mettent les bouchées doubles pour achever les dernières mises au point, dans les jours à venir. Demain, il sera procédé à une simulation au réel du traitement d’un vol d’Air Algérie, en présence de toutes les structures concernées (la compagnie nationale, les douanes, la police...). Justement mercredi dernier, au moment où nous visitions le chantier, une délégation d’Air Algérie, à sa tête le P-DG de la compagnie, M. Tayeb Benouis, accomplissait une simulation du traitement d’un avion en position internationale, programmé pour effectuer un vol domestique. “Une équipe de notre compagnie est en contact permanent avec les responsables de l’Egsa”, nous a-t-il déclaré. Il s’est dit satisfait de l’architecture et des espaces attribués au pavillon national. Le hall 2, dans son ensemble, est réservé à Air Algérie, tandis que le reste des compagnies aériennes présentes en Algérie se partageront un autre hall. “C’est normal et légitime de mettre tout un hall au service du pavillon national”, a estimé notre interlocuteur. Interrogé sur la mise en œuvre des services tels que l’envisagent d’autres compagnies aériennes, Air France par exemple, le P-DG d’Air Algérie a confirmé que la compagnie nationale s’achemine vers les services électroniques, qui “sont une facilitation pour nos clients”. L’Egsa a prévu l’option des bornes de libre-service (BLS). Mais elles ne seront pas opérationnelles immédiatement après l’ouverture de la nouvelle aérogare. Hier, c’était au tour des services des douanes de réaliser, en présence du directeur général, Sid-Ali Lebib, une simulation sur leurs dispositifs et sur les scanners. Selon le directeur général de l’Egsa, tous les systèmes sont pratiquement opérationnels. Les liaisons sont déjà établies avec le système d’enregistrement des compagnies aériennes. Le système EDX de détection des métaux et des explosifs est dûment testé. Le système de réconciliation des bagages est également fonctionnel. Les compagnies aériennes et les bénéficiaires de l’exploitation des espaces de vente et de restauration commencent à s’installer effectivement. L’Egsa a programmé pour les travailleurs dans l’aéroport (tous services confondus) une journée de volontariat pour le grand nettoyage de l’infrastructure.
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Algérie : Projets structurants de la SNTF
Ils vont permettre la modernisation de tout le secteur ferroviaire
En vue de moderniser le secteur du rail, la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) lancera incessamment de grands projets structurants qui s’inscrivent, par ailleurs, dans le cadre du Programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC).
Un grand plan d’équipement dont on dit qu’il va rénover de fond en comble ce secteur et qui coûtera au pays un total de 13 milliards de dollars.
Un coût financier qui, selon le premier responsable, se justifie par l’impact de ce programme sur le développement socio-économique du pays.
Pour rappel, la réhabilitation du rail en Algérie a déjà commencé puisque les travaux d’électrification des réseaux Est et ouest de la banlieue d’Alger sont en voie d’achèvement en attendant les nouvelles rames tirées par des locomotives électriques dont la mise en marche est attendue à la fin de l’année en cours, selon M. Leulmi, directeur des infrastructures à la SNTF. Selon lui, un autre projet est en cours de réalisation. Il s’agit de l’installation d’équipements de signalisation et de télécommunications sur le tronçon reliant Aïn Touta à M’sila confiée à la société française Alcatel après que la SNTF livré ce tronçon, long de 160 km, toutes infrastructures terminées, à savoir les rails et les ouvrages pour que la société détentrice du marché puisse entamer les travaux. Cette ligne sera dotée de plusieurs postes d’aiguillage informatisé, d’une commande centralisée, le tout relié par fibre optique pour l’utilisation du GSMR (R pour rail). Le coût global de ce projet est de 3,8 milliards DA TTC pour un délai de réalisation fixé, dans le cahier des charges, à 30 mois à partir de la date de signature du contrat, le 4 juillet 2006.
Globalement, le programme d’électrification touchera 2 200 km avec le projet d’achèvement du doublement de la voie entre Alger et Oran, dont 50% des travaux ont été réalisés.
Le P-DG de la SNTF, M. Abdelhamid Lahaïmia, avait déclaré à ce sujet sur les ondes de la Chaîne III que les travaux d’électrification des lignes seraient pilotés par de grands groupes internationaux puisque l’appel d’offres international lancé l’année dernière a retenu en présélection de grandes entreprises comme Bechtel, Astaldi, Bouygues et Pizzarotti. « Si ces entreprises étrangères sont définitivement retenues, elles auront à charge l’électrification d’une bonne partie du nouveau réseau », avait-il ajouté.
Extension du réseau pour permettre aux trains de circuler à grande vitesse
Toujours dans le cadre des grands projets structurants que compte lancer l’entreprise publique en charge du secteur du rail en Algérie, il est prévu une extension du réseau ferroviaire sur une longueur de 2 100 km dont le coût financier est fixé à 11 milliards de dollars. Selon des cadres de la SNTF rencontrés lors de la séance d’ouverture des plis relatifs au projet d’extension qui s’est déroulée le 148/06/2006 au siège de la direction générale, l’objectif recherché à travers ce nouveau réseau est de permettre à la SNTF de faire circuler des trains voyageurs à la vitesse de 220 km/h et des trains marchandises à la vitesse de 120/140km/h.
Soulignons toutefois que, compte tenu de la l’importance de ce projet d’extension, le maître de l’ouvrage, la SNTF, a opté pour la réalisation par groupe de lignes à grande vitesse (LGV). Pour le détail, ce programme a été scindé en trois grandes phases de réalisation.
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La première porte sur la construction de trois lignes LGV suivant la formule « design and build » qui veut dire dans le jargon des passations de marchés publics conception et réalisation sur une longueur totale de 740 km : LGV1 reliant la ville de Bordj Bou Arréridj à celle de Khemis Miliana (320 km) ; LGV2 : Boumedfaa/Djelfa (260 km) et la LGV 3 : Touggourt/ Hassi Messaoud (160 km).
La réception de ces trois lignes est prévue pour la fin 2009 comme exigé dans le cahier des charges de l’avis d’appel d’offres international lancé par la SNTF le 30 juillet 2005.
Le deuxième projet porte sur la construction de trois autres lignes LGV mais, contrairement au premier groupe de lignes, la SNTF a demandé à ce que les études de réalisation soient élaborées préalablement et jointes au dossier d’offres de l’entreprise présélectionnée pour ce marché. Ces lignes seront longues de 500 km. Ainsi, la LGV4 reliera Oued Tlélat à la frontière marocaine (22O km) ; la LGV5 : Relizane à Tissemsilt via Tiaret (180 km) et enfin la LGV6 : Oued Sly à Yellel (100 km).
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Mr (IP:xxx.x7.39.224) veux démontrer que le gouvernement algérien, bien élu, éclairé, investit pour le bien public. En fait Mr (IP:xxx.x7.39.224) démontre seulement que l’on est capable de jeter de l’argent par la fenêtre dans ce pays sans rien réaliser.
Métro d’Alger, Ah bon ? Premiers travaux en 1980, relance en 1990. 27 ans pour un tronçon de moins de 10 km soit 370 m/an. Quel a été le budget déjà consommé ? Aéroport international d’Alger un projet qui se traine pendant 20 ans
Autoroute est ouest, avec de tel niveau de budget, on peut se demander si le choix du rail pour le développement des infrastructures de ce pays n’est pas plus indiqué qu’une bande de bitume de 1200 km de long. Il aurait mieux valut faire en sorte de désenclaver, de relier toutes les localités à un centre économique plus important. Le cout du km de rail peut être à 4 fois inferieur au km autoroute construit et le chiffre de 11 milliards $ donné est très sous estimé. Toujours des chiffres fantaisistes : entre 100.000 et 200.000 emplois directs. Il faut dire que les chinois amènent leur main d’œuvre à tel point que ce gouvernement à décidé de limité leur nombre à 30% de l’effectif nécessaire à la construction.
C’est un gadget du président actuel qui veux rester dans les mémoires : aucun investisseur étranger n’a voulut participer à cette lubie entièrement financée par le budget de l’état. Vu le temps qu’a pris la réfection du tronçon ferroviaire dans le sen Alger -Ténia (une décennie, 60km), je souris aux chimères annoncées : tout le réseau est à refaire et on pense aux LGV, les gadgets, toujours les gadgets.......
C’est triste que sous des latitudes méditerranéennes on en arrive à utiliser des techniques de dessalement d’eau de mer à cause de l’incurie des gouvernements de ce pays pour gérer les ressources hydriques. En plus, 80% de déperdition au niveau du réseau de distribution, il ya des choses à faire là avec un peu de bon sens. Ca impressionne, les superlatifs : la plus grande usine de dessalement d’Afrique à Alger ! Il n’existe pas une seule station d’assainissement d’eau qui fonctionne correctement en Algérie. Celle d’Alger- El Harrach est en panne depuis sa mise en service car les rejets industriels n’ont pas étés prix en compte dans sa conception. Il n’y a pas un km de cote où on ne voit pas un tout à l’égout déboucher directement. Tu veux jouer au fier, eh bien un pays qui n’est pas capable de traiter sa M....de, doit faire profil bas et ses dirigeants aussi
Amusant le programme d’un million de logement, le successeur du président défunt en 1980 en parlait déjà. Pour un temps de construction de 6 mois en Europe on met 3 ans et plus en Algérie. Sans parler de la pénurie de matériaux de construction. Les promesses c’est bien. La situation, elle, évolue dans le sens du pire
Cevital ne va pas investir 20 milliards de dollars. Les lecteurs ont déjà corrigé 16 milliards € c’est quelque chose de Conséquent même pour des sociétés comme Airbus ou Alsthom alors si tu veux faire croire que les sociétés algériennes sont encore une catégorie au dessus, la folie est proche. Tu fais allusion à un article d’El Watan citant le responsable de ce groupe parlant d’un projet réunissant plusieurs sociétés étrangères en plus de Cevital. Il est question de la construction d’un port entre autre. Ce pays marche à l’esbroufe, le projet (public) de port de Djendjen à fait long feu. Les chiffres ca impressionnent. Un projet de cette envergure suppose l’organisation pendant un temps suffisamment long de compétences humaines et de ressources matérielles. C’est l’antithèse de ce pays où le chaos règne en maitre. Le dirigeant de Cevital peux rêver, son quotidien, liberté, donne tous les jours des signes de fidélité au président en exercice mais il y a une différence entre crédibilité et caresser le prince.
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Sensational export success for Stadler Rail : 64 FLIRTs for suburban rail trains in Algiers
On March 18, 2006, the Algerian federal railway (SNTF) declared Stadler Buss-nang AG as the winner of the international tender for the delivery of 64 electrical suburban trains for Algiers. The SNTF will procure 64 4-part FLIRT railcars (Fast Light Innovative Regional Turbo-train), an order worth approximately 600 million Swiss Francs. Delivery will begin at the second half of 2008 and will go until the end of 2010.
The Algerian federal railway (SNTF) published an international tender for the procurement of 64 electrical suburban trains for Algiers in the summer of 2005. Last Saturday, it was announced that Stadler was able to win this tender. With this, the FLIRT vehicle design Stadler offers was able to prevail once again on the international market against heavy competition. Since 2002, Stadler has already been able to sell 244 FLIRTs in Switzerland, Germany, Hungary, and now, even in Algeria. Peter Jenelten, Executive Vice President of Marketing and Sales of the Stadler Rail Group : “This order is the biggest single order that we’ve ever been able to win, and demonstrates the international competitiveness of the Stadler Rail Group. We have always centred our products on the demands of rail operators and passengers. The design and modularity of the FLIRT prove that we have actually met the market demands of the modern suburban railway traffic. The contract with the SNTF should take effect by the middle of the year. The order for the 64 FLIRTS is worth approximately 600 million Swiss Francs.
http://www.stadlerrail.com/default.asp?n=68&ms=2&h=1&id=57&s=2&news_id=142&ListMode=
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SNTF DIESEL TRAIN (ALGERIA)
http://www.caf.net/ingles/productos/proyecto.php?cod=5&id=608&sec=desc&pais=24
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Du Temps des Cathédrales, nous avons les avons bien bâties alors même que le Peuple Français mourrait de faim et de manière plus criante qu’actuellement en Algérie ... Alors arrêtons un peu de nous eriger en donneur de leçons ...Et laissons les pays en développement arriver à nos niveau de démocratie et de développement selon le même temps qu’il nous a fallu ...
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Du Temps des Cathédrales, nous avons les avons bien bâties alors même que le Peuple Français mourrait de faim et de manière plus criante qu’actuellement en Algérie ...
Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire comme conneries sous la plume de gens qui éprouvent le besoin viscéral de croire que nous avons été, dans le passé, pour le moins aussi médiocres que les autres le sont aujourd’hui.
Vous devriez vous informer Lucie avant de répéter les imbécilités que d’autres vous ont prémâchées. On ne gagne rien à se complaire dans l’ignorance.
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Vous êtes tous pathétiques ; quand rien n’est fait vous dites ou va l’argent du pétrole et quand l’algérie injecte dans son plan quinquenal 100 milliards de dollars pour reconstruire le pays vous avez toujours quelque chose à dire je crois que le mieux est que chacun s’occupe de ses fe...
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L’Algérie, futur géant du Maghreb
L’hebdomadaire Jeune Afrique a, dans son dernier numéro, consacré tout un dossier sur les récentes réformes effectuées pas notre pays dans divers domaines. Sous le titre « Algérie, le futur géant du Maghreb », ce dernier a, en fait, signalé d’emblée, que la réélection pour la seconde fois du président Bouteflika à la tête du pays, est consacrée entièrement « aux réformes économiques et sociales. » Qualifiés de « défis », ce mensuel, a passé en revue les objectifs que l’Etat algérien compte réaliser. Il s’agit selon l’auteur de cet article de la mise en place d’un système bancaire moderne, qui est, à ses yeux, indispensable à l’essor des activités des services et à l’arrivée d’investisseurs étrangers, à la privatisation, auxchantiers d’infrastructures, des aménagements du territoire et de rééquilibrages régionaux, de la lutte contre le chômage et enfin, la résorption de la crise de logements. « Ces réformes sont réalisables grâce à cette manne pétrolière » note le journaliste. Les prochaines élections législatives ont été, elles aussi, évoquées lors de cette édition. En effet, l’Assemblée nationale populaire sortante, n’a connu, selon Jeune Afrique, ni grands débats parlementaires, ni initiatives d’importance en matière législative, mais « son bilan est loin d’être négatif » précise son rédacteur, qui citera au passage, que des nombreux textes de loi ont été adoptés, à savoir, révision du code civil, amendement du code pénal et révision du code de la famille ainsi que celui de la nationalité. S’agissant du volet économique, qui, faut-il le préciser, s’est taillé la part du lion dans ce numéro, a été minutieusement mentionné.
Du secteur énergétique à la récente stratégie industrielle, en passant par la relance agricole, la rédaction de cette revue, s’est appesantie sur chaque domaine. Sous un titre, des plus éloquents « Du bon usage des pétrodollars », cette dernière, a souligné que « malgré un net ralentissement de la croissance en 2006, dû à une baisse de la production d’hydrocarbures, elle-même consécutive à l’arrêt provisoire du complexe pétrochimique de Skikda, le Fond monétaire international a délivré un satisfecit à l’économie algérienne pour ses réformes ». L’institution de Bretton Woods, reconnaît, à cet effet, que la mise en œuvre de certaines réformes structurelles, l’année passée, dont le processus de privatisation du Crédit populaire d’Algérie (CPA), ainsi que la modernisation du système des paiements et le renforcement des mesures de surveillance du secteur public, « consolide la position externe de l’Algérie. » Tablant sur des recettes annuelles, qui flirtent autours de 56 milliards de dollars, le FMI, renchérit le journaliste, estime que « l’excédent de la balance des paiements (2 milliards pour le seul mois de janvier 2007), en sus des réserves de change avec 78 milliards de dollars, permettent une couverture des importations sur une durée de 25 mois. » Pour ce qui est des recettes hors hydrocarbures, l’économie algérienne a enregistré en 2006, une croissance de 4,8%. Le secteur le plus performant, est, aux yeux de l’auteur dudit article, le BTP, qui réalise, avec 10%, la seule performance, et ce, grâce au programme de réalisation de
1 million de logements d’ici à 2009. Si on se réfère aux données de ce magazine, on trouve en queue de peloton, l’industrie qui a, dans ce chapitre, enregistré une progression de 3,9%. Dans cet ordre d’idée, un article a été consacré à la stratégie industrielle. Son auteur, fera savoir d’emblée, que même le président Bouteflika, qui, avait, durant la campagne électorale de 2004, promis la relance de l’industrie, a déjà manifesté son intérêt personnel à cette problématique. « Il s’agit de préparer le pays aux chocs de l’après-pétrole » souligne le journaliste. Le ministre des Participations et de la Promotion des investissements a, via Jeune Afrique, précisé que celle-ci s’articule autour de l’identification des filières prioritaires, en l’occurrence, la pétrochimie, et l’agroalimentaire, électronique et la mécanique.
http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=38537&ed=MTQ3OQ==
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