Le groupe Cevital soutient la création en Algérie d’un mégacomplexe industriel à l’embouchure de l’oued Isser où seront implantés plusieurs complexes industriels
D’un coût dépassant 20 milliards de dollars, le complexe générera avant 2015, 15 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures et permettra de créer plus de 100 000 emplois directs et plus de 1 million d’emplois indirects en Algérie. Des investisseurs sud-coréens, américains, européens et japonais, notamment, ont confirmé leur engagement à participer à ce projet. Un complexe logistique, industriel et énergétique intégré autour de 5 à 7 pôles d’activité, en présentant le projet, Cap-2015, “de grande envergure”. Hier lors des Assises nationales de l’industrie, le patron de Cevital semble “coller” à la vision développée par le ministère des Participations et de la Promotion des investissements, en un mot avec la nouvelle stratégie industrielle esquissée par l’Exécutif.
En tout cas, il est en phase avec l’idée de zones d’activités industrielles intégrées suggérées dans le document portant stratégie et politiques de relance de l’industrie. Ce projet intégré s’articule autour de la construction d’un nouveau port situé à l’embouchure de l’oued Isser au nord de l’Algérie, (plus de 20 kilomètres de quai, sur une superficie de 1 500 hectares dont 30% gagnés sur la mer), un véritable hub logistique national et international multimodal et qui permettra l’éclatement des trafics des containers en provenance d’Asie et d’Amérique. Ce complexe pourrait aussi loger des pôles de compétitivité de compétence industrielle, sept projets dans la pétrochimie, un complexe de production d’aluminium (400 000 tonnes par an), un complexe sidérurgique (réduction directe : 10 millions de tonnes par an), la construction navale, la construction automobile, la fabrication de containers, la production d’électricité (une centrale de 1 200 mégawwatts), une usine de dessalement d’eau de mer, et d’autres industries.
Le projet prévoit aussi la création d’une nouvelle ville de 250 000 habitants dotée de toutes les infrastructures modernes, (hôpitaux, écoles, université, centre de recherche, centre d’affaires, centres commerciaux, hôtels, centre de loisirs...) l’investissement total est estimé à plus de 20 milliards de dollars, en association entre l’État et les acteurs privés nationaux et internationaux. Des investisseurs sud-coréens, européens, des Chinois, des Japonais, des Américains et du Moyen- Orient ont confirmé leur engagement à participer à la réalisation de ce projet. Ce complexe logistique, industriel et énergétique intégré pourrait créer plus de 100 000 emplois directs et plus de un million d’emplois indirects. Il pourrait induire 15 milliards de dollars de recettes d’exportations hors hydrocarbures avant 2015 et 30 milliards de dollars avant 2030. Il contribuera de façon décisive à la baisse du chômage en Algérie et augmentera de façon importante la richesse nationale.