• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > L’antisionisme : un outil au service de l’antisémitisme
#16 des Tendances

L’antisionisme : un outil au service de l’antisémitisme

L'antisionisme, souvent présenté comme une critique légitime de la politique israélienne, se cache derrière un discours qui, sous couvert de défense des droits du peuple palestinien, véhicule des stéréotypes et des préjugés profondément ancrés contre les Juifs. La frontière entre critique légitime et haine manifeste est souvent floue. L'antisionisme est devenu le nouveau visage de l'antisémitisme. Il est temps de lever le voile sur cette imposture.

L'antisionisme : une définition floue

L'antisionisme se définit généralement comme une opposition au sionisme, le mouvement politique qui a conduit à la création de l'État d'Israël. Cependant, cette définition est souvent utilisée de manière ambiguë. Pour certains, critiquer les actions du gouvernement israélien est synonyme d'antisionisme, tandis que d'autres l'associent à une opposition plus large à l'existence même de l'État hébreu. Cette confusion sémantique permet à de nombreux individus de masquer de profonds sentiments antisémites sous le couvert d'une critique politique.

Il est crucial de comprendre que le sionisme, en tant que mouvement national juif, est intrinsèquement lié à l'identité juive. Ainsi, lorsque l'on remet en question la légitimité de l'État d'Israël, on remet également en question le droit des juifs à disposer d'un État souverain reconnu par la communauté internationale. Cette remise en cause peut facilement glisser vers des stéréotypes antisémites, tels que l'idée que les juifs sont responsables de tous les maux du monde ou qu'ils ont un pouvoir disproportionné sur les affaires internationales.

En outre, l'antisionisme est souvent alimenté par des discours violents qui déshumanisent les juifs, les présentant comme des oppresseurs ou des colonisateurs. Cette rhétorique, qui s'inscrit dans une longue tradition de dénigrement des juifs, contribue à la normalisation de l'antisémitisme dans le discours public. En ce sens, l'antisionisme ne se limite pas à une critique des politiques israéliennes, mais devient un vecteur de haine envers les juifs dans leur ensemble.

 



 

Les stéréotypes antisémites au cœur de l'antisionisme

L'un des aspects les plus préoccupants de l'antisionisme est son utilisation fréquente de stéréotypes antisémites. Par exemple, l'idée que les juifs contrôlent les médias, la finance ou la politique est souvent reprise dans les discours antisionistes. Ces stéréotypes, qui ont été utilisés pour justifier des persécutions à travers l'histoire, en particulier lors de la Shoah, trouvent un écho dans les critiques de l'État d'Israël, où les actions israéliennes sont souvent attribuées à une prétendue "puissance juive" omniprésente, bénéficiant du soutien inconditionnel de l’Occident.

 

 

L'antisionisme tend à réduire la complexité du conflit israélo-palestinien à une simple dichotomie entre "oppresseurs" et "opprimés". Cette simplification ignore les nuances historiques et politiques du conflit qui existe depuis la fin des années 1940, tout en renforçant des stéréotypes négatifs sur les juifs. En présentant les Israéliens comme des oppresseurs sans tenir compte des réalités de sécurité et des menaces auxquelles ils font face, l'antisionisme contribue à une vision déformée et dangereuse des juifs en tant que groupe.

Il est également important de noter que l'antisionisme peut se manifester dans des discours qui nient l'histoire juive en tant que peuple. En remettant en question le lien historique des juifs avec la terre d'Israël, les antisionistes participent à une forme de révisionnisme qui s'inscrit dans une tradition antisémite. Ce déni de l'identité juive et de son histoire est une attaque directe contre la légitimité des juifs en tant que peuple et, par conséquent, constitue une forme d'antisémitisme.

L'antisionisme dans le discours politique

Dans le discours politique contemporain, l'antisionisme est souvent utilisé comme un outil pour mobiliser des soutiens contre Israël, mais il est crucial de reconnaître les implications de cette rhétorique. De nombreux mouvements politiques, notamment à gauche et en particulier au sein de La France Insoumise, ont intégré des éléments antisionistes dans leur programme, souvent au détriment de la lutte contre l'antisémitisme. Cette convergence entre antisionisme et discours politique mainstream contribue à la banalisation de l'antisémitisme dans la société.

 

 

Les manifestations propalestiniennes, qui se sont multipliées ces derniers mois, sont souvent marquées par des slogans et des symboles qui évoquent des stéréotypes antisémites. Par exemple, des caricatures de juifs aux nez crochus ou des références à des complots juifs sont fréquemment utilisées dans ces contextes. Ces images, qui rappellent les pires heures de l'histoire antisémite, ne peuvent être considérées comme de simples critiques de la politique israélienne, mais plutôt comme des manifestations d'une haine plus profonde envers les juifs.

 

Un tag antisémite « Mort aux Juifs » et des stickers de La France insoumise à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), le 21 décembre 2023. (Crédit : Capture d’écran du compte X de Chrystopher Barolin)

 

Enfin, comparer la situation tragique à Gaza à l'Holocauste est une instrumentalisation inacceptable de l'histoire, sous couvert d’antisionisme ou de soutien aux Palestiniens. Cette comparaison outrage très gravement la mémoire des six millions de juifs assassinés et déforme la réalité complexe du conflit israélo-palestinien. Accuser l’État d’Israël de génocide est une accusation grave et infondée qui ne contribue en rien à la paix et qui ne fait qu’attiser les tensions entre les différentes communautés.

 

 

"On ne peut pas dissocier l'antisionisme de l'antisémitisme."

Rafaël Amselem

 


Moyenne des avis sur cet article :  1.36/5   (22 votes)




Réagissez à l'article

25 réactions à cet article    


  • Mustik 23 novembre 18:46

    On voit bien que la saison des Marrons bat son plein...


    • leypanou 23 novembre 18:55

      en remettant en question le lien historique des juifs avec la terre d’Israel  : quelle est la terre d’Israel ? Est-ce que vous avez la même définition que Bezalel Smotrich ou Meyer Habib¹ ?

      Cette image pourrait vous aider.

      Quant à l’antisémitisme que vous avez répété x fois dans cet article, cette image suffit à elle-même.

      ¹ : il disait qu’il n’y a pas de colons en Judée Samarie (qu’Aljazeera appelle Occupied West Bank et d’autres Cisjordanie)


      • @leypanou

        Il y a des choses qui m’échappent dans le lien qui renvoie vers des cartes de la Palestine. Si je comprends bien, cette terre était uniquement musulmane en 1946 et disposait d’un drapeau national ? C’est étrange car, en 1946, le drapeau de la Palestine sous mandat britannique était celui de l’Union Jack. De plus, le drapeau officiel du peuple palestinien n’est apparu qu’en 1964. En outre, le plan de partage de la Palestine, proposé par l’ONU en 1947, a été accepté par les juifs mais refusé par les Arabes. Et c’est après la guerre indépendance d’Israël de 1948 que les Arabes, à l’origine de celli-ci, ont perdu des territoires. Même constatation en 1967, après la guerre des Six Jours, encore menée par les Arabes. Enfin, il y a toujours eu une présence juive en Palestine. 

        Je vous invite à consulter ce lien. Ces cartes ont été réalisée par un géographe et elles ne sont pas manipulées. La prochaine fois, essayez d’avoir des arguments crédibles. Je ne suis pas un lapin de 6 semaines. 


      • @leypanou

        Il y a des choses qui m’échappent dans le lien qui renvoie vers des cartes de la Palestine. Si je comprends bien, cette terre était uniquement musulmane en 1946 et disposait d’un drapeau national ? C’est étrange car, en 1946, le drapeau de la Palestine sous mandat britannique était celui de l’Union Jack. De plus, le drapeau officiel du peuple palestinien n’est apparu qu’en 1964. En outre, le plan de partage de la Palestine, proposé par l’ONU en 1947, a été accepté par les juifs mais refusé par les Arabes. Et c’est après la guerre indépendance d’Israël de 1948 que les Arabes, à l’origine de celli-ci, ont perdu des territoires. Même constatation en 1967, après la guerre des Six Jours, encore menée par les Arabes. Enfin, il y a toujours eu une présence juive en Palestine. 

        Je vous invite à consulter ce lien. Ces cartes ont été réalisée par un géographe et elles ne sont pas manipulées. La prochaine fois, essayez d’avoir des arguments crédibles. Je ne suis pas un lapin de 6 semaines. 


      • Garibaldi2 24 novembre 03:13

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

        ’’c’est après la guerre indépendance d’Israël de 1948 que les Arabes, à l’origine de celle-ci, ont perdu des territoires.’’

        Donc, les Arabes ont perdu des territoires qui étaient bien les leurs ! Depuis quand le droit international permet de s’approprier un territoire par la force ?

        Depuis quand l’ONU a-t-elle le droit de disposer d’un territoire sans demander son avis à la population locale ?

        Cette ’’guerre d’indépendance’’ était une guerre coloniale.

        Lettre de Theodor Herzl à Joseph Cowen (un des premiers sionistes éminents en Angleterre) :

        ‘’Mon cher Joe : Comme je l’entends, Cecil Rhodes vient à Londres le 20 de ce mois... Votre tâche est d’intéresser Cecil à notre cause. Si la chose en général lui plaît, je suis prêt à venir le voir à Londres pendant quelques jours pour lui expliquer le plan de colonisation et le plan de financement. Les gens qui financent l’UG peuvent gagner une somme colossale grâce à cela, lui direz-vous. Quel sera ce bénéfice, je lui expliquerai s’il veut bien discuter de la question avec moi en détail. Je serai à Vienne le 10 juillet pour quelques jours et je reviendrai ensuite ici, où j’espère vous revoir plus tard. Votre réponse à cette lettre strictement confidentielle, adressée uniquement à vous personnellement, doit être envoyée à Vienne IX, Turkenstrasse 9. Cordialement, Votre BENJAMIN. ‘’

        Autre lettre de T. Herzl au même correspondant :


        ‘’Si, au moment où vous recevez cette lettre, vous n’avez pas parlé avec Cecil et n’avez aucune perspective de le rencontrer, veuillez vous adresser à Langermann, que j’ai déjà prévenu de votre visite. Langermann devrait dire à Cecil ce qui suit : « J’ai parlé à Vienne avec le Dr Herzl. Il m’a dit qu’il dispose d’un plan financier grâce auquel, sans aucun risque, on peut gagner 2 000 000 £ et plus si l’on aide le mouvement sioniste. Il n’est prêt à donner les détails qu’à vous, Cecil, parce que vous pouvez lui fournir les informations nécessaires….’’


        La source de ces courriers est ici : https://www.nli.org.il/en/newspapers/sydneyjn/1949/12/09/01/article/33/?e=-------en-20—1—img-txIN%7ctxTI--------------1

        La traduction en français est de Google.

        Cecil Rhodes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cecil_Rhodes

        Vous écrivez : ’’Même constatation en 1967, après la guerre des Six Jours, encore menée par les Arabes.’’

        Ça ne vous dérange pas trop de réécrire l’histoire ? L’aviation israélienne a attaqué l’aviation égyptienne au sol, sans déclaration de guerre. Déjà en octobre 1956 , suite aux Protocoles de Sèvres, Israël avait envahi le territoire Ègyptien.

        Le drapeau palestinien date de 1964 ? Un peu d’Histoire :

        Drapeau de l’Autorité palestinienne (1922, de facto). Les trois bandes horizontales d’égale largeur, noire, blanche et verte, et le triangle rouge basé sur le guindant représentent les dynasties arabes. Le drapeau de la révolte arabe de 1917 comportait déjà trois bandes horizontales, noire, verte, blanche, et un triangle rouge. Il avait été dessiné en vue d’un État uni regroupant les territoires qui correspondent aujourd’hui à la Syrie, au Liban, à Israël, aux Territoires palestiniens et à la Jordanie. En 1922, l’ordre des bandes fut modifié pour améliorer leur visibilité. Les habitants non juifs de la région (aujourd’hui appelés Palestiniens) adoptèrent alors ce drapeau comme symbole de leur lutte pour la création d’un d’État indépendant. L’Organisation de libération de la Palestine (O.L.P.) en fit son drapeau officiel le 1er décembre 1964. Au terme des négociations tenues avec l’O.L.P., Israël accepta en 1993 de voir ce drapeau flotter dans le ciel et l’Autorité palestinienne, créée la même année, le fit sien.

        https://www.universalis.fr/media/autorite-palestinienne-drapeau-de130349/

        Vous citez Martin Luther King mais la citation est fausse !

        ’’Licra94
        Cette lettre est un faux qui a été véritablement publié dans un livre mais pas par MLK. Le livre a même été préfacé par un membre de la famille de MLK...
        Mais un travail rigoureux de recherche bibliographique a montré que cette lettre a été écrite en utilisant le nom de MLK.’’

        Ce faux avait déjà été ’’débunké’’ dans Rue89, par un journaliste qui s’était rendu aux USA et avait effectué des recherches à la bibliothèque du Congrès et au centre des archives de MLK : The King Library and Archives.
        Vous pouvez leur poser vous-même la question ici : thekingcenter.org

        Bonne journée.



      • @Garibaldi2

        Je pense que vous avez mal compris mon commentaire. L’ONU avait décidé, en 1947, de partager la Palestine mandataire en deux Etats : l’un arabe l’autre juif. Les juif ont accepté ce plan de partage. Les Arabes l’ont refusé. Mais les juifs ont respecté scrupuleusement les limites géographiques de leur territoire ; Ce sont les Arabes, Palestiens et leurs alliés, qui n’ont pas voulu prendre possession de leur terrritoire qui, auparavant, ne leur appartenait pas non plus. Il n’y a jamais eu de nation indépendante portant le nom de « Palestine ». Cette zone géographique appartenait à l’Empire ottoman depuis le XIIIe siècle. Les Turcs sont des musulmans mais pas des Arabes. L’Empire ottoman, pendant la Première Guerre mondiale, était allié avec les Allemands et les Autrichiens. Il est donc dans le camp des perdants. L’Empire ottoman a donc été démembré et ses territoires répartis en faveur des vainqueurs. La Palestine a été déclarée « zone internationale » et donc dépendante des décisions de la SDN puis de l’ONU. 

        L’histoire est une science complexe. Mettez 100 historiens dans la même pièce et vous contaterez qu’il y aura plusieurs dizaines d’interprétations différentes d’un même fait historique. 

        Bonne journée à vous également.


      • Maître Yoda Maître Yoda 23 novembre 19:05

        L’idéologie sioniste est un défi à notre histoire. Comment une culture a pu implanter un Etat dans un environnement à majorité hostile juste après la 2nd guerre mondiale donc à une époque encore imprégnée de colonisation de nationalisme voire de racisme ?

        Si être antisioniste veut dire être un « rationnel pacifique », je prend sans problème. 
        Pour moi, le fond du sujet, c’est l’extrême nationalisme d’une partie des israëliens. C’est peut-être normal pour un Etat jeune, mais ça nous ramène « aux heures les plus sombres de notre histoire » comme l’Allemagne et l’Italie les deux Etats unifiés au XIXe qui, comme par hasard, ont tous les deux accueilli le facisme durant le XXe.

        Enfin, il y a le soutien inconditionnel des occidentaux qui biaise totalement les relations qu’un Etat musulman ou des BRICS pourrait avoir avec Israël.

        Sujet délicat où tout racourci me paraît mal venu. 


        • @Maître Yoda

          Le sionisme c’est le désir du peuple juif de retourner sur sa terre ancestral. Mais, il y a toujours eu une présence juive en Palestine, bien avant la Palestine mandataire ou la création d’Israël, en 1948.

          Les juifs étaient d’accord avec le plan de partage de la Palestine de 1947, proposé par l’ONU. Ce sont les Arabes qui l’ont refusé. Ils pensaient qu’en faisant la guerre au nouvel Etat d’Israël, en 1948, ils allaient pouvoir prendre possession de toute la Palestine. Ce fut une erreur. Les juifs, eux, ne sont pas à l’origine de cette guerre. Pas plus que de celle des Six Jours, en 1967. 

          Pourtant, il y avait de la place pour deux Etats, l’un juif l’autre arabe, qui auraient pu cohabiter en paix. 

          Effectivement, il s’agit d’un sujet délicat. Vous avez raison.


        • Correction : « retourner sur sa terre ancestrale ».


        • Maître Yoda Maître Yoda 23 novembre 20:05

          @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

          Je vous donne un prime une citation de Théodore Herlz, le fondateur du sionisme :
           « C’est la volonté de Dieu, écrit Herzl, que nous revenions sur la terre de nos pères, nous devrons ce faisant représenter la civilisation occidentale, et apporter l’hygiène, l’ordre et les coutumes pures de l’Occident dans ce bout d’Orient pestiféré et corrompu »


        • Maître Yoda Maître Yoda 23 novembre 23:32

          On peut se demander s’il n’y a pas un rapport entre la passion scientifique et la cruauté à l’égard des peuples moins développés.

          À quoi sert Israël ? | Cairn.info


        • Garibaldi2 24 novembre 03:52

          @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

          ’’Le sionisme c’est le désir du peuple juif de retourner sur sa terre ancestrale’’ .

          je me demande ce que penseraient les diamantaires juifs du Diamond District ou les Juifs orthodoxes du quartier Williamsburg, si une troupe d’Amérindiens venait leur demander de déguerpir, au prétexte que leurs ancêtres occupaient ces territoires avant que les colons européens ne débarquent en Amérique du Nord ?!!! Et ça ne remonte pas à 2000 ans !


        • AmonBra AmonBra 23 novembre 20:12

          Ben moi sur le coup, je suis totalement d’accord avec Lula et, fait aggravant, je suis impatient d’assister au procès de ce nazillon de $atanyahou, après avoir non moins jubilé à son arrestation, le tout en mondovision s’il vous plaît !

          Suis je antisémite en cela toubib ?. . .


          • @AmonBra

            Je ne porte pas de jugement sur un individu. Je porte un jugement sur une idéologie. Je pense que vous risquez longtemps d’attendre ce moment de jubilation. Vladimir Poutine est également sur le coup d’un mandat d’arrêt émis par la CPI, depuis le début de l’année 2023. Et je pense que cela ne l’empêche absolument pas de dormir.


          • @AmonBra

            Je ne veux pas vous décevoir mais je pense que vous risquez d’attrendre très longtemps avant d’assister à ce moment de jubilation. N’oubliez pas que Vladimir Poutine est également sous mandat d’arrêt de la CPI, depuis le début de l’année 2023. Et je suis persuadé que cela ne l’empêche absolument pas de dormir.


          • Je suis désolé pour les doublons ou les répétitions, mais il y a un problème informatique avec le site ou sur mon PC. 


          • La Bête du Gévaudan 23 novembre 21:19

            @AmonBra

            Lula... c’est pas ce pauvre type qui est socialo-communiste ??? ... ah oui... le mec adhère à une idéologie et un héritage historique absolument immondes, et il donne des leçons de « génocide » ????

             Lula n’est que passé de l’admiration de Pol-Pot à celle du Hamas... ça donne une idée du bonhomme...

            D’ailleurs, depuis 20 ans qu’ils sont au pouvoir au Brésil, lui et ses copains n’ont rien fait avec leur socialisme... le pays est toujours aussi pauvre et inégalitaire... sauf Lula qui s’est gavé d’argent public pendant que le peuple crève dans les bidonvilles...

            Mais en dehors de ça, Monsieur Lula a des zopinions...

            La vérité, c’est que le Brésil et l’Afrique-du-Sud, les deux pays les plus « antisionistes » sont deux pays qui sont sur une voie de garage... des élites gauchistes racistes et corrompues jusqu’à la moelle, de l’oppression sanitaire, des bidonvilles de masse, des polices violentes... alors pour masquer leur honteuse corruption et incompétence, et harranguer les foules, ils donnent dans la haine du Juif...


          • AmonBra AmonBra 23 novembre 22:44

            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

            Cet individu et sa bande de racialistes incarnent à présent et au grand jour, à la face de plus des 7/8ème de l’humanité, ce qu’est fondamentalement l’idéologie et l’état qu’ils représentent et, sauf a abroger toute forme d’humanisme, voire d’humanité, ce ne peut être sans lourdes conséquences pour tout ce joli monde.

            Le vent a tourné et seules les girouettes grippées idéologiquement ne le suivent plus, à leur décharge qui aurait cru au lendemain du 07/10/24, que la nouvelle secte d’assassins dirigeant l’apartheid, seraient frappés un an plus tard et . . . Plus de 40 000 morts ! D’un mandat d’arrêt international !?

            Aussi détrompez vous Giuséppé,(la prononciation à l’italienne est plus agréable car plus chantante) l’ère de l’impunité se termine tout comme celle de l’hégémonie occidentale la couvrant, le droit international se retourne contre ceux en ayant exploité la lettre tout en méprisant l’esprit et, accélération de l’Histoire oblige, l’avenir est plus proche que vous ne croyez, or lui seul tranchera la question entre vous et moi et, cela n’engage que votre contradicteur, pourrait vous réserver de non moins grandes désillusions ! . . .


          • AmonBra AmonBra 23 novembre 22:52

            @ddendum :

            La répétition n’enseignant que l’âne, cette réponse à Giuséppé est aussi valable pour « la bête du Gévaudan ». . .


          • Garibaldi2 24 novembre 03:21

            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

            Faut-il vous rappeler que le père de Bibi était le secrétaire de Vladimir Ze’ev Jabotinsky  ?!!!


          • La Bête du Gévaudan 23 novembre 21:07

            l’antisionisme est de l’antisémitisme... l’antisionisme consiste à vouloir empêcher l’émancipation nationale des juifs et à maintenir la sinistre oppression du suprémacisme islamiste séculaire...

            D’ailleurs, les antisionistes se recrutent essentiellement parmi les nostalgiques du NKVD et de la GESTAPO... vous savez, ces gens qui ont assassiné des dizaines de millions d’innocents mais qui nous causent de « génocide » toute la sainte journée...

            Comme ils ne s’assument pas, ils se masquent derrière des prétextes fallacieux... Mais on sait parfaitement à quoi s’en tenir sur eux.

            Ils veulent « combattre Israël jusqu’au dernier Palestinien »... évidemment, eux à titre perso, ils restent bien planqués à Paris, dans la vilaine France capitaliste islamophobe... leurs convictions c’est à distance...


            • karim 23 novembre 21:47

              « Le sionisme n’est rien de moins que le rêve et l’idéal du peuple juif de retourner vivre sur sa propre terre »

              Même si cette terre est sa propre terre, comment peut on l’abandonner  des centaines d’année puis venir la réclamer comme pour seule preuve La Parole d’un Livre falsifié. Israël est une création occidentale. La majorité des Juifs fut contre la création de cet Etat. L’Occident trouva dans le sionisme son allié pour ce projet. Le seul groupe juif antisioniste qui reste fidèle au principe de non création d’un foyer juif est le Neturei Karta ; tous les autres furent sionisés.


              • AmonBra AmonBra 23 novembre 23:08

                @karim

                Le $ionisme n’est qu’un colonialisme occidental à façade religieuse, ressemblant à bien des égards au colonialisme des nations européennes, venues officiellement apporter « la lumière du christ et la vraie foi » aux autochtones du nouveau monde et d’ailleurs, avec les effroyables conséquences qu’on sait à présent et qu’on redécouvre en direct et mondovision au proche orient, comme dans une machine a remonter le temps. . .


              • mursili mursili 24 novembre 08:51

                Ce qui se passe c’est que tous les Juifs ne sont pas sionistes.

                Par ailleurs, on nous a assez dit que l’islamophobie ne pouvait pas être du racisme puisque l’islam n’était pas une race.

                De même, le sionisme étant une idéologie, l’antisionisme ne peut pas être du racisme.

                Discussion entre deux Juifs antisionistes américains : la journaliste Katie Halper et le rabbin Yaakov Shapiro, si vous ne comprenez pas l’anglais vous pouvez activer les sous-titres en français. Yaakov Shapiro insiste sur la distinction entre sionisme et judaïsme et affirme qu’Israël n’est pas légitime pour parler au nom de tous les Juifs :

                 https://youtu.be/k_lAyXpJi6o


                • SilentArrow 24 novembre 09:04

                  Les juifs croient que la Palestine leur a été promise par leur idole.

                  Les mahométans croient qu’une terre conquise à leur idole doit le rester toute l’éternité.

                  Ce n’est donc pas demain qu’on va réconcilier ces deux points de vue hallucinés.

                  En attendant, un territoire appartient à ceux qui sont capables de le défendre. C’est comme ça depuis que le monde existe.

                  Ce serait mieux s’il y avait des règles respectées par tous les pays. L’ONU est un pas dans ce sens, mais on ne peut pas dire que les super puissances donnent l’exemple.

                  Du point de vue religieux, ce conflit est un duel entre deux sales bêtes : Allah et Yahweh.

                  Que le meilleur gagne serais-je tenté de dire. Mais on se doute bien que si les Arabes parvenaient à expulser les juifs de ce territoire, ils fonderaient un pays raté de plus, comme ils savent si bien le faire, et dont les habitants se presseraient à fuir à la recherche de plus verts pâturages.

                  Ce qu’Israël fait aujourd’hui aux habitants de Gaza ressemble très fort à ce que les Turcs ont fait (et continuent à faire furtivement), aux Arméniens. Le monde islamique accepte sans problème le fait accompli : les Arméniens ne récupéreront jamais leurs territoires ancestraux. Quelqu’un a-t-il entendu des voix venant d’un pays islamique et condamnant ce génocide des Arméniens ?

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité