Bal tragique en 2008 : un mort, le Dieu marché ; un blessé grave, la démocratie
Les événements de 2008 peuvent très bien s’inscrire dans un cours naturel des choses. Mais les choses ne sont jamais anodines et bien peu s’inquiétaient en 1938. Et puis, où en sommes-nous de ces choses du monde ? Bien évidemment, l’Histoire ne va pas se reproduire. Elle sera inédite. Paraît-il hasardeux de penser qu’un éclairage de l’opinion publique puisse infléchir cette Histoire dont les contours, les styles et les valeurs se sont dessinés avec un peu plus de netteté cette année 2008, riche en événements et signaux ? Laissons cette question, après tout, réfléchir, c’est mieux que rien !
![](http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH225/2008-3-3c03a.jpg)
Ce fameux libéralisme, tant vénéré depuis 1991, quand l’empire de l’économie planifiée s’effondra, tant sûr de lui, fort de ses audaces, se trouve mal en point en cette année 2008. Se conjuguent la crise des subprimes, et plus généralement la crise de l’endettement des ménages, additionnée à la dette de l’Etat, avec pour corser le tout l’augmentation du pétrole, phénomène déterminant aux States car l’essence étant peu taxée, les répercussions n’en sont que plus douloureuses, conduisant les industriels de l’automobile vers une chute et quelques autres phénomènes liés au domino de la récession. L’essentiel, c’est tout de même ce plan Paulson qui, en sauvant les institutions financières de la débâcle, envoie un signal fort aux partisans du libéralisme. Est-ce que la leçon sera analysée et entendue ? Pourtant, avec ce qui vient d’arriver, la position dite ultralibérale devient indéfendable, injustifiable. L’économie qui veut s’affranchir de la tutelle de l’Etat, eh bien elle ne fait que des bêtises et, après, elle pleure et en appelle aux autorités suprêmes centrales et aux acteurs de l’Etat.
Ces événements marquent donc la fin d’une croyance dans les capacités du marché à s’autoréguler. Bref, du pain béni comme on dit, pour les socio-démocrates adeptes de la régulation du marché. Cela dit, le marché continue de fonctionner et bien mal inspirés seraient ceux qui voudraient en revenir à l’économie d’Etat dont on a vu ce qu’elle a donné en Union soviétique. La mort du libéralisme est avant tout d’ordre symbolique. Ce n’est pas un 11-Septembre de la finance, mais plutôt un tremblement de Lisbonne. Rappelons cet épisode de l’Histoire, cette grande ville du Portugal détruite en 1755 par un séisme et Voltaire qui en fit ses choux gras pour liquider la croyance en un Dieu bienveillant participant à l’histoire des hommes. Adorno ironisa en affirmant que ce séisme permit à Voltaire d’être guéri de la théodicée de Leibniz. Revenons à notre économie qui, elle aussi, possède une sorte de théodicée avec un Dieu, le marché, et quelques penseurs, Walras le premier, adulé par Schumpeter et critiqué par Keynes. Mais ne soyons pas naïf, business is business et la croyance dans le Dieu marché ne va pas cesser, tout comme il en existe encore pour croire aux théodicées et à l’intervention de Dieu auprès des GI dans les guerres menées en Orient.
L’économie ne va jamais sans le politique. Le XXe siècle a vu s’affronter des systèmes, des empires, des idéologies. La démocratie a triomphé, ainsi pensait Fukuyama en 1991. La plupart des penseurs associent deux ressorts qui ne vont pas l’un sans l’autre. Démocratie et libéralisme. Beaucoup ont cru à l’avènement de la démocratie sur la planète, surtout après 1991. Mais en 2008, la pilule est amère. Observons d’abord la Chine et ses somptueux Jeux de Pékin, signe de son puissant développement, ayant permis de sortir des centaines de millions de Chinois de la pauvreté. La démocratie y est inexistante. La Russie, pays à forte croissance, est dans sa constitution une démocratie, mais, dans les faits, un régime assez surveillé.
La démocratie est avant tout un choix de la raison et non pas un impératif universel ou divin. Nous autres, Occidentaux, apprécions beaucoup la démocratie quand elle offre un bon niveau de vie et un libre choix pour vivre sa vie ; la liberté, c’est aussi une valeur appréciable, mais dont l’usage suppose une bonne information et dont le fonctionnement impose parfois du courage, ne serait-ce que pour combattre les tyrannies contemporaines et autres corruptions. Deux constats sur la démocratie. D’abord, elle n’est pas jugée comme une priorité dans bien des pays et l’imposer par la force ne fait que renforcer le camp anti-démocratique. Telle est la leçon à retenir des événements en Afghanistan. Par ailleurs, le semblant de démocratie apporté par les révolutions de couleur en Ukraine et en Géorgie s’avère une supercherie. L’opinion publique découvre que Saakachvili est un autocrate corrompu comme peut l’être son complice Iouchtchenko en Ukraine. Les Etats-Unis et les propagandistes ont abusé l’opinion publique européenne. Plus généralement, nombre de démocraties sont en crise à cause de manœuvres politiciennes et de corruption. Belgique, Afrique du Sud, Israël… avec des chefs de gouvernement démissionnaires ou alors contestés. Au Pakistan, la transition a eu lieu et l’évolution de ce pays est plus qu’inquiétante. En Italie, l’armée est utilisée pour des opérations de police. En Thaïlande, la situation témoigne d’une crise aiguë de la démocratie. L’APD, formation d’opposition, occupe le siège du gouvernement. Et les intellectuels sont en plein doute, questionnant les causes de cette crise. Est-ce le système thaïlandais qui est vicié, ou bien la démocratie élective dans un point mort ? (CI du 11/08/08). Là-bas, les intellectuels doutent de la démocratie, chez nous en Europe aussi, dans un contexte politique différent, mais avec de vrais intellectuels, comme Eco ou Rosanvallon. Ainsi va le monde, pas très bien, ni très mal.
La valse des puissants s’affiche au présent. Bref, 2009 sera une année à suivre de près, année de bien des dangers. Nous ne savons pas si les Républicains vont être reconduits dans leur mandat à la Maison-Blanche. Si c’est le cas, il faudra être inquiets et surveiller ce pays si soucieux de répandre la démocratie, mais qui envoie les gens non solvables dans la rue, emprisonne 1 % de sa population, fait usage de méthodes assez rudes avec une police pas forcément plus tendre que les flics de chez Poutine ou, en d’autres temps, ceux de Pinochet.
87 réactions à cet article
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Qui séme la discorde récolte à la longue ce qu’il mérite...
Des types se croyaient à l’abri dans leur système et leur vision figée du monde, ce système commence à basculer !!-
polmeuris 23 septembre 2008 10:59Tous les jours, Dugué écrit un article pour prédire une catastrophe. Et il en arrive forcément. C’est ainsi qu’il se persuade qu’il en serait le prophète quand il n’est que l’oiseau noir qui rapplique près des charniers. Il devrait prédire des catastrophes aériennes parce qu’elles sont plus spectaculaires, et qu’il y en a plus. Mais on sent bien qu’il veut être une sorte de prophète grandiose. Il se trompe de journal. Mais on ne veut de lui nulle part ailleurs.
Les imbéciles sont ceux qui trouvent un intérêt dans la lecture de son journal personnel, ses articles quoi.-
Yvance77 23 septembre 2008 11:17D’un raté je cite :"Les imbéciles sont ceux qui trouvent un intérêt dans la lecture de son journal personnel, ses articles quoi."
Il y a souvent bin plus imbécile encore, ceux qui frénétiquement attendent le moment venu, pour poster leurs biles fièvreuses ... unique moment ou ces couards ont l’impression d’exister.
Dans la lâcheté, on ne produit que deux choses : des collabos et des crétins.
A peluche -
polmeuris 23 septembre 2008 11:24Merci à Yvance, qui nous fait part de la phénoménologie de sa pulsionnelle nécessité de répondre.
On n’imaginait pas à quel point il avait conscience de son indigence, et avec des mots assez réalistes et brutaux envers lui-même. -
polmeuris 23 septembre 2008 11:27On n’attend plus que Dugué et ses menaces de mort contre ses contradicteurs. Faut bien ça pour sauvegarder le pré carré des nostradamus de pacotille de la secte.
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Quand il travaille son écriture, Polmeuris, alias Demian West, attaque frontalement le lecteur par une déstructuration raisonnée du langage habituel. Ce dérèglement expose une image un peu cubiste des choses ; les faits et les analyses et les sentiments, simultanément, sont livrés en phrases informelles qui laissent çà et là les constructions en apnée. Le vocabulaire est garni de néologismes et chargé de sens multiples : face à l’initiateur du Pacte écologique, Laurence Ferrari est comparée à un « jour de fête pour monsieur Hulot », métaphore doublée de l’image attendrissante et fantaisiste du personnage cinématographique parent de l’interviewé.
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polmeuris 23 septembre 2008 11:35Mais qu’est-ce que tu racontes ? Si j’étais Damian West, Revelli m’aurait déjà interdit et fermé mon compte. Tu délires et tu fais une fixette sur un gars qui te cause problème. Qu’est-ce que tu veux que ça me foute et au lecteur ?
Je critique tes conneries et tu ne sais pas comment me répondre, alors tu menaces de mort ou tu régresses vers ta fixette. C’est pas tout d’écrire tes articles délirants, il faut les défendre quand on dénonce les conneries que tu écris.
Tu annonces tellement la fin de la démocratie que tu l’espères. C’est trop clair.-
Allez, quelques efforts, Démian, travaille le style, fais nous du cubisme sémantique et de l’expressionnisme néo-conceptuel, tes commentaires sont insipides, fades.
En passant, m’accuser d’avoir proféré des menaces de mort, sais-tu que c’est de la diffamation et là, ton compte risque bien d’être fermé, pour une raison légale. Tu n’es pas drôle et je m’en vais cesser de te nourrir, monsieur Troll Meuris, car je ne suis pas Morice -
polmeuris 23 septembre 2008 11:49Le commentaire dans lequel vous avez menacé de mort a été effacé. Il était trop explicite.
Faudra rectifier vos philosophies de ce qui est légal. -
et les remplisseurs insipides...
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Après la mise à mort de la lobotomie communiste, 2008 me semble la mise à mort de la lobotomie libérale.
En idéologie comme dans le règne animal, le leadership, assis sur son pouvoir, ne remarque pas l’innovation à laquelle procède les soumis afin de prendre sa place.
Il est cependant évident que le libéralisme et son parangon capitaliste ont bel et bien compris la nécessité de générer des loosers en son sein aux futures dents longues ou de les chercher ailleurs (chez les déshérités chinois, indiens, etc)afin de se régénérer, il n’empêche que cela n’est pas très discret, et n’honore pas cette idéologie.
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Que vous ne soyez pas d’accord avec Friedman, libre à vous. Mais pourquoi cette grossiereté ?
D’autre part, il semble que votre critique vienne de votre ignorance. La crise actuelle a les mêmes causes que la crise de 29, et la raison est celle qu’a expliqué Friedman qui lui a valu justement son prix Nobel :
L’intervension abusive de l’Etat. En fabriquant trop de monnaie, la FED a émis un signal auprès des opérateurs privés, signifiant, endettez-vous, il n’y a aucun risque, nous créerons de la monnaie en cas de besoin. Résultat, des taux ridiculement bas, aucun controle sur la solvabilité des emprunteurs. Quand la bulle a éclatée, l’effet boule de neige à été beaucoup plus puissant que prévu par la FED, et comme le dollar est déjà fortement déprécié (pour les mêmes raisons), la catastrophe s’est répandue dans le monde entier.
Quant à la critique du libéralisme par cet exemple, elle à fait long feu :
Ou se trouve les pénurie actuellement : dans les produits manufacturés ? Non ! Dans les services ? Non.
Il s’agit là de marchés libres. Donc auto-controlé.
En revanche le pétrole (l’OPEP), l’agro-alimentaire (la PAC) et la planche à billet (la FED) sont sous le controle des états. Résultat : une pénurie au dépend des plus fragiles et des plus pauvres. Et une nouvelle preuve de Friedman a toujours raison.
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Vous affirmez que la crise actuelle est due à l’intervention de l’Etat. C’est tout simplement n’importe quoi ! La crise actuelle est due aux prêts inconsidérés consentis par les banques, qui jusqu’à preuve du contraire, sont des organismes privés, puis à la titrisation de ces créances, titres qui ont ensuite été négociés à tort et à travers dans le monde entier. Je ne vois pas où vous voyez une intervention de l’Etat là-dedans.
De plus, vous parlez de la Fed. Je vous signale qu’il s’agit d’un organisme privé, cogéré par les banques. -
A ce propos, rafraichissez-moi la mémoire. Quel économiste préconise de faire gérer les banques centrales par des mains privées, déjà ? Un indice : on parle de lui dans le présent fil.
L’éechec de cette politique est patent. -
Il semble que vous fassiez une confusion, la FED n’est pas un organisme privé :
Voyez plutot là
fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9serve_f%C3%A9d%C3%A9rale_des_%C3%89tats-Unis -
[La crise actuelle est due aux prêts inconsidérés consentis par les banques, qui jusqu’à preuve du contraire, sont des organismes privés, puis à la titrisation de ces créances, titres qui ont ensuite été négociés à tort et à travers dans le monde entier. Je ne vois pas où vous voyez une intervention de l’Etat là-dedans.]
Vous ne m’avez pas lu attentivement. C’est une banque centrale, la FED, en l’occurence, qui dé-responsabilise totalement le marché en faisant tourner la planche à billet dès qu’il y a un problème.
Actuellement, certains financiers, protégé par l’état, engrange les bénéfices, et les citoyens payent les pertes.
Un système libéral est d’abord fondé sur la "Responsabilité". Quand l’état se mèle de tout, il déresponsabilise. C’est exactement le reproche que faisait Friedman, repris récemment par l’économiste Jacques Garello :
"[...]
Un système financier ne peut fonctionner qu’avec des acteurs responsables. Banques, intermédiaires financiers, compagnies d’assurance, fonds de pension doivent assumer les conséquences de leur gestion. Malheureusement, cette obligation est noyée dans un contexte d’argent bon marché (easy money). En effet, les gestionnaires du crédit savent pouvoir compter sur le soutien de la banque centrale qui leur permettra de se procurer à bon compte les liquidités qui leur manquent parce qu’ils se sont mis en mauvaise posture.
La banque centrale a le pouvoir de fabriquer ex nihilo autant de liquidités qu’elle désire. Elle peut sans doute s’imposer une auto-limitation. On en connaît le principe sous le nom de règle de Friedman : l’inventeur du monétarisme avait établi qu’une économie en croissance a un besoin de liquidités monétaires lui aussi croissant, mais à un taux constant, de la sorte il est dommageable pour l’économie de fabriquer plus ou moins de monnaie qu’il est nécessaire, et la banque centrale doit donc rejeter les politiques monétaires « discrétionnaires », c’est-à-dire inspirées par les fluctuations conjoncturelles inéluctables : il faut savoir garder le cap et ne pas se fier à la moindre variation d’indice, ou au moindre mouvement boursier, il faut résister aux pressions des gouvernements désireux d’arranger leurs finances publiques.
Or, cette discipline a été abandonnée depuis fort longtemps. Milton FRIEDMAN n’a cessé de fustiger Alan GREENSPAN, champion des manipulations de taux d’intérêt et destructeur du dollar.[...]"
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Non, vous, boyez plutôt http://en.wikipedia.org/wiki/Federal_Reserve_System
La Fed est un organisme dont l’existence est régie par une loi, certes. Mais son conseil est composé de banquiers privés exclusivement, et le gouvernement n’a pas de contrôle sur son action. -
Ah, donc, ce que vous critiquez, en fait, c’est le plan actuel. Vous voudriez que le gouvernement laisse s’écrouler tout le système, par pur dogmatisme libéral. Les premières victimes seront à nouveau les salariés de ces banques, les petits épargnants et les futurs et inévitables chômeurs. Mais quelle bonne idée...
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La crise actuelle a été engendrée par des décisions prises à un moment où les banquiers ne pouvaient pas savoir que le gouvernement allait intervenir. Si vous affirmez qu’ils s’en doutaient, et que donc, il faut laisser la civilisation s’écrouler pour prouver que le libéralisme fonctionne, c’est la preuve éclatante que, justement, il ne fonctionne pas ! L’idée de base d’un système économique valable, c’est justement qu’il permet à la société de perdurer, et aux citoyens de vivre bien ! D’après vous, c’est quoi le but, sinon ? Un système économique qui a besoin de la fin du monde pour prouver sa validité est, par définition, mauvais.
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La crise actuelle a été engendrée par des décisions prises à un moment où les banquiers ne pouvaient pas savoir que le gouvernement allait intervenir.
Le gouvernement était déja intervenu via la FED. Organisme tellement indépendent que son chef est nominé par le chef de l’état américain. Bernanke par exemple est la à la demande de Bush. (http://en.wikipedia.org/wiki/Chairman_of_the_Federal_Reserve). Et le problème est la. Un taux d’intérêt légal à 1% comme ce fut le cas sous M. Greenspan ce n’est pas sérieux.
Après cette politique c’est la régle. Et cette régle s’impose aux banques privées qui doivent à partir d’elle maximiser leurs profits. Et la, la FED les as plaçé dans un environnement toxique. Un environnement ou l’argent est quasi-gratuit et ou la machine à prêts va nécéssairement s’emballer parce que :- Tous les gens solvables commencent par demander des prêts vu que c’est une bonne affaire.
- Le prix de l’immobillier monte vu que plein de gens ont un financement et que le nombre de ventes n’a pas augmenté tant que cela.
- La bulle est amorcée, les gens se disent que c’est le moment d’acheter parce que ca monte vite en ce moment.
- Les banques doivent faire le maximum de prêts pour que leurs résultats financier soit beau et présentable sur le moment. Et ils vont alors chercher à innover (les subprimes). Et dans le même temps, le particulier innove aussi. (Il y a beaucoup de gens qui semble t’ils ont fait des feuilles de paie avec photoshop aux etats-unis).
Mais :- L’employé a son bonus de fin d’année à toucher. Ils ferme sa geule et ramasse le fric se disant que c’est le patron qui paiera.
- Le patron est lui même salarié des actionnaires, il fait de même que ses salariés. Il n’a de toute façon pas le choix, prendre une position "inverse" à la tendence du marché c’est suicidaire.
- L’actionnaire se dit que le désastre va de toute façon être tellement gros que quelque chose va se passer. Et ce quelque chose dans le monde actuel, c’est l’état qui va faire zorro. Et ils espéraient surement pouvoir faire pression pour y perdre le moins possible.
On ne pouvait PAS laisser la civilisation s’écrouler car c’est bien de cela que l’on parle. En dernier recours il faut bien assurer la continuité du service. Imaginons que ce soit une grosse boite privée d’eau potable qui fasse faillite, il faudrait bien continuer à alimenter les gens en eau ! La le marché c’est pareil, c’est une infrastructure vitale et si on l’avait stoppé ca aurait été 1000 fois pire qu’une gréve SNCF. Cela n’empéche pas de flinguer tous ceux qui étaient actionnaires de ces institutions en faisant bien en sorte que leur coupon vale zéro. Car si eux ne sont pas punis, ils recommenceront. Pas besoin de prison ou quoi que ce soit. Les actions valent zero point. Et lorsque l’état aura pu redresser ces institutions, il les vendra et le produit de la vente remboursera il faut le souhaiter le coût de l’intervention.
Dans un tel système, on peut tout à fait avoir un état minimal mais qui a le droit d’intervenir en dernier recours pour assurer temporairement les services essentiels à la survie de la population. Les marchés financiers font partie de ces services essentiels. Le scandale n’est pas d’intervenir pour maintenir la continuité du service mais lorsque cette intervention n’a pas les conséquences d’une faillite pour les actionnaires. Ils ont mis une boite en faillite, ils doivent en payer le prix.
Et par ailleurs vu que la boite est en faillite virtuel, le parachute doré devrait mécaniquement être suspendu et considérée comme une créance qui ne sera payée qu’en dernier. (Une fois que tout le reste aura été remboursé soit jamais). Ca n’est malheureusement pas ce qui s’est passé.
Et effectivement le libéralisme a besoin de responsabilité pour vivre. Ce qui veut dire que si vous mettez une boite en faillite l’état ne vous renfloue pas et si il assure la continuité du service c’est uniquement pour ne pas mettre les citoyens dans la merde. Le fait que l’état soit responsable de la crise par sa mauvaise régulation ne doit pas atténuer cette partie de la responsabilité. De même l’état est la pour un role d’intérim. Dés que la situation est stabilisée, il retourne les entreprises au privé, en un ou plusieurs morceaux.
Et c’est à tous les niveaux. Il faut aussi apprendre aux gens à lire un contrat et à ne pas signer n’importe quoi. Parmis ceux qui ont signés des prêts subprimes, certains étaient pauvres d’autres étaient des spéculateurs qui achetaient des maisons pour les revendre 6 mois plus tard. Ces gens la on fait des profits que je ne leur plains pas. Il ne faut par contre pas leur éponger leur perte. Ils ont voulu spéculer ? En libéral je dis que grand bien leur en fasse. Maintenant si ils perdent du fric, ils connaissaient les risques, il n’y a pas lieu de les pleurer.
Et pour ceux qui ont signé le contrat sans le lire ? (ou le faire lire) ? Et bien peut être qu’aussi dur que ce soit, le mieux est de laisser les processus se dérouler jusqu’au bout.
Pour ce qui est des agences de notation ? Le problème est complexe. Mais il vient :- De l’abscence de responsabilité. Si ces agences avaient du rembourser leur client lorsqu’un triple A fesait défaut, elles auraient surement été plus prudente.
- Le faible nombre d’agences. Quand il n’y a que trois ou quatre agences "sérieuses" vous avez compris que par le jeu des connexions, celles-ci deviennent liées au gouvernement par controle indirect. Le bigboss a envie de tout sauf de se prendre un coup de fil de la maison blanche demandant pourquoi il a déclassé une entitée sponsorisée par le gouvenrement comme Fannie et Freddy. Donc il déclassera ca en dernier recours. Si ces agences étaient plus nombreuses, l’avis individuel de chaque agence aurait moins d’importance et il serait possible d’avoir des agences plus strictes que d’autres.
- De la trop grande confiance des clients. et ca c’est un phénoméne général. Les gens sont devenus crédules et croient aux entreprises too big to fail, aux bateaux insubmersibles, au réseau qui ne plante jamais, etc, etc, ... Or en ingénierie on le sait, "shit happens !" comme disent les américains. Beaucoup trop de gens savaient ce qui était en train de se passer mais se réfugiaient derriére le triple A.
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"On ne pouvait PAS laisser la civilisation s’écrouler car c’est bien de cela que l’on parle. En dernier recours il faut bien assurer la continuité du service. Imaginons que ce soit une grosse boite privée d’eau potable qui fasse faillite, il faudrait bien continuer à alimenter les gens en eau !" : Tout à fait exact. Vu la responsabilité que cela représente, il parait clair qu’on ne peut pas confier des tâches aussi vitales au secteur privé, qui fait une fois de plus la preuve de son incapacité à les assumer, sur la durée.
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Mais, Bernard, la démocratie américaine est un mythe savamment entretenu
Ce n’est pas moi qui le dit, mais John R. Macarthur, le directeur du Haper’s Magazine-
Scoop du jour , les Présidents ne tiendraient pas leurs promesses , mais ça ne s’ est jamais vu dans la vie d’ un hippopotame à hélice ....
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Haddock : Ah ben, si les autres ont menti, alors lui aussi, il a le droit.
On n’est pas sorti de l’auberge : les victimes sont consentantes ! Enfin, une majorité, malheureusment... -
@Haddock : J’ajouterais qu’il y a même une différence entre ne pas tenir ses promesses et se comporter comme un parfait connard, comme le fait Sarkozy depuis mai 2007.
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Y a t’il plus de pauvres dans ce monde .....en 2008 qu’en 1950-1960 - 1970- 1980-1990-2000 ?
si oui vous avez raison sinon vous avez laissé passé une occasion de vous taire.......
montrez moi SVP la paupérisation de la planète ces 50 dernières années... ???
la croissance mondiale , n’a JAMAIS ETE AUSSI FORTE.....
vous n’avez que des discours de riches..... nantis, et surprotégés par un système que vous vomissez...
bande de gosses de riches.
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"Y a t’il plus de pauvres dans ce monde .....en 2008 qu’en 1950-1960 - 1970- 1980-1990-2000 ?" : Mais parfaitement. C’est vrai au niveau mondial comme au niveau national. Mais pour vous les montrer, il faudrait un autre média qu’un site web.
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Cela dit, rien ne vous empêche de chercher un peu vous même. Ce n’est pas si dur, vous verrez !
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france :
niveau de vie de 70 a 2000
http://www.statapprendre.education.fr/insee/revenus/dispo/niveauvie.htm
évolution des revenu a $ constant USA 65-2000
http://www.danielmartin.eu/Economie/Pauvrete-France-USA.htm#_Toc162946746
et pour quelques pays y compris la chine
http://www.senat.fr/rap/r06-189/r06-18943.html#toc319
asie
http://books.google.fr/books?id=-3VefXY94JIC&pg=PA460&lpg=PA460&dq=niveau+de+vie+asie&source=web&ots=DZQTOoMd3a&sig=wQkSA3rmQFlZ9GuXVOmT1wlHpi4&hl=fr&sa=X&oi=book_result&resnum=10&ct=result
A part cela y a plus de pauvres dans le monde depuis 1970.
Vous etes. foncièrement anti capitaliste, antiaméricain primaire, ne trouvant chez les autres ( USA entre autres ) la justification de l’echec de votre suffisance pseudo intellectuelle, à croire que vous etes encore d’un quelconque interet dans ce monde qui bouge sans VOUS les Français.
Bossez au lieu de philosopher, sur le sexe US
.Les américains , vous disent ..... nuts........
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Niveau de vie moyen ? Mais qu’est-ce que ça a à voir avec la pauvreté ? Je vous signale que si Bill Gates s’enrichit, toutes choses étant égales par ailleurs, ça augmente le niveau de vie moyen aux Etats-Unis. Ca fait une belle jambe au clodo du coin...
Essayez plutôt de trouver la proportion de la population sous le seuil de pauvreté, ça, ça a au moins une vague signification.
Quant à vos considérations ridicules à mon égard : vous ne savez rien de moi et je vous emmerde. -
Et si vous avez quelque chose contre les Français, personne ne vous retient, hein. N’hésitez pas à faire profiter les lecteurs des forums du New-Orleans Picayune de votre vaste "culture" !
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on constate que dès que on contredit un gauchiste, il devient VULGAIRE...
C’est pas propre à vous, vous etes tous pareil, tellement imbus de vos certitudes.
Dans le fond c’est vrai ce que vous dites...
à Cuba, par exemple ; le niveau de pauvreté est le plus bas du monde....
Ainsi qu’en Corée du Nord.....
Il ne peut pas y avoir de pauvres, puisqu’il n’y a pas de riches.
Le seuil de pauvreté, augmente tout naturellement avec l’augmentation de la richesse d’un pays.
C’est tellement évident...
gérer la pauvreté, c’est du ressort de l’abbé Pierre, certainement pas du ressort, de vos théories
à la con qui ont toutes foiré dans ce monde...
demandez à votre grand mère si elle vit pas mieux aujourd’hui qu’hier....
Le grand problème c’est que nos chers socialos- gauchistes n’ont jamais crée de richesse. Ils n’ont su faire que partager d’abord ce qu’ils ont trouvé, après une prise de pouvoir en général sanglante et anti-démocratique , et ensuite géré la pénurie....
dans mon pays.... on demandait : c’est OU la boulangerie ou il y a pas de pain, et on répondait , c’est à coté de la boucherie, ou il n’y a pas de viande....
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Persiste et signe ! Quand vous me dites "Vous etes. foncièrement anti capitaliste, antiaméricain primaire, ne trouvant chez les autres ( USA entre autres ) la justification de l’echec de votre suffisance pseudo intellectuelle, à croire que vous etes encore d’un quelconque interet dans ce monde qui bouge sans VOUS les Français.
Bossez au lieu de philosopher, sur le sexe US
.Les américains , vous disent ..... nuts........", vous ne me contredisez pas, vous m’attaquez personnellement, sans fondement et sans me connaitre. A ça, il n’y a qu’une seule réponse, puisque je n’ai aucune envie de vous raconter ma vie : je vous emmerde, je le répète. Et si vous n’êtes pas content, souvenez-vous que je ne vous dois rien, même pas une réponse !
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"Il ne peut pas y avoir de pauvres, puisqu’il n’y a pas de riches" : Vous êtes conscient que ce que vous dites n’a aucun sens (puisqu’on compare au regard des standards internationaux) et démontre à quel point vous êtes coupé de la réalité ? Le but d’un état n’est pas de permettre à quelques privilégiés de s’en mettre plein les fouilles, mais de permettre à sa population de vivre bien. Cuba a l’un des niveaux de pauvreté les plus bas du monde ? C’est sensationnel, ça ! Je ne vois pas comment vous pouvez prétendre que c’est une mauvaise chose ! Simplement parce qu’on ne permet pas à quelques-uns de s’enrichir aux dépends des autres ? Ca n’est pas un inconvénient, à mes yeux. Pas plus qu’aux yeux de 99% de la population mondiale qui ne fera jamais partie des "quelques-uns" et toujours des "autres", d’ailleurs !
Juste une chose : les théoriciens libéraux prétendent qu’en permettant à quelques-uns de s’enrichir, on créé les conditions pour que tout le monde puisse vivre, par un espèce d’effet de billard à 50 bandes. C’est toute la justification morale de leurs théories. Pourtant quand on écoute les libéraux, ce n’est pas la peine de gratter longtemps pour que la logique de pillage transparaisse, exactement comme chez vous, qui trouvez scandaleux qu’il n’y ait pas de riches à Cuba !
Le fait est que les libéraux n’en ont rien à foutre, des pauvres, c’est à dire 99% de la population mondiale. Le libéralisme, ce n’est rien d’autre que la théorisation de l’égoïsme !
La logique de base du libéralisme, comme de toute forme de société de classes, est que quelques-uns veulent plus que leur part, en n’en faisant moins que leur part. Le reste n’est que littérature et théories fumeuses. -
""Il ne peut pas y avoir de pauvres, puisqu’il n’y a pas de riches" : Vous êtes conscient que ce que vous dites n’a aucun sens (puisqu’on compare au regard des standards internationaux) et démontre à quel point vous êtes coupé de la réalité ?"
Luxembourg 80 471 2005 2 République d’Irlande 44 087 2005 3 Norvège 43 574 2005 4 États-Unis 43 444 2005 5 Islande 40 277 2005 — Hong Kong 38 127 2005 6 Suisse 37 369 2005 7 Danemark 36 549 2005 8 Autriche 36 031 2005 9 Canada 35 494 2005 10 Pays-Bas 35 078 2005 11 Royaume-Uni 35 051 2005 12 Finlande 34 819 2005 13 Belgique 34 478 2005 14 Suède 34 409 2005 15 Qatar 33 049 2005 16 Australie 32 938 2004 17 Singapour 32 867 2005 18 Japon 32 647 2005 19 Allemagne 31 095 2005 20 Italie 30 732 2005 Eh oui la France arrive seulement en 21 ème position excusez moi , probablement l’influence, socialo républico-marxiste des 40 dernières années....
Quand cela vous arrange , on nous sort du chapeau des standards internationaux.
outre le fait que c’est risible quand on lit celà de vous........ Alors je vais vous en donner des listes des 20 PAYS ENN TERME DE PPA... parité de pouvoir d’achat.... OK
faudra que dans cette liste vous me citiez les pays qui ne sont pas "libéraux".......
Si vous m’emmerdez, croyez moi les 20 premiers pays libéraux , vous emmerdent, non pas par pure injure envers vous ce serait vous faire trop d’honneur, mais par les résultats qu’ils affichent ... selon "vos standards interntionaux"......
Quand aux pauvres, je vous les laisse, aux Emmaüs..... c’est leur métier......
Moi le socialisme, je connais, j’ai donné....
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que cette crise est due aux vilain ultralibéralisme. http://www.objectifliberte.fr/2008/08/subprimes.html
cette crise de "l’ultra libéralisme" est tout simplement grotesque....
hereusement que certains pensent pendant que d’autres se gavent d’info du café du commerce de TF1 et de pif gadget réunis......
EH OUI MEME LES USA SONT PRIS UNE FOIS DE PLUS EN FLAGRANT DELIT D’INTREVENTIONISME ETATIQUE.
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Pour certains, il ne s’agit que d’un refus de savoir. Pour d’autres, c’est de la malhonneteté.
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attitude de riches... attitude de nantis que vous êtes..
évidément plus on est riche , plus on est égoiste......
vous etes LAMENTABLE ... ABJECT vis à vis de milliards de gens voulant vivre comme vous et non pas régresser.....
La décroissance....... pensez à ce que vous dites , à ce que vous allez dire à des millions d’américains du sud, des millions d’asiatiques, des millions d’africains...
Vous etes MINABLE.... de suffisance..... le fascisme n’est pas mort il vit au travers de vos pensées nauséabondes........ -
l’évolution de la société moderne est un mythe savamment entretenu par des gens matérialistes !!
renseignez vus depuis dix ans la moyenne des salaires baissnet meme en France !!
et oui les bienfaits de la mondialisation vont dans les poches de ceux qui se font passer pour des démocrates alors qu’ils sont l’équivalent de la monarchie avant la révolution.... -
QUE NOUS AUSSI NOUS VOULONS NOTRE PART DU GATEAU.............
QUEL BANDE D’EGOISTES..........
QUE VOS SALAIRES BAISSENT EN FRANCE, MAIS C4EST TANT MIEUX ? CELA PERMET AUX NOTRE D’AUGMENTER DE METTRE LE TOUT A L’EGOUT, D’avoir l’eau courante, une TV en couleur par foyer, une voiture digne des votres, tout en etant modeste.
de bénéficier de 10 jours de congés payés par mois etc etc...........
Vous vous battez contre nous pays de L’Est ou pays d’asie,,,,,,,,,,,,,,, parce que vos petits privilèges de gosses de riches, comme tout bon riche vous ne voulez pour rien au monde les LACHER........
mais rassurez vous on vous rattrapera, plus vite que vous ne l’immaginez...........
car voyez vous le travail vous ne savez plus ce que c’est,,,,,,,,,,,,, et l’état providence vous donne TOUT,,,,,,,, NOUS RIEN........... Alors on se demmerde,,,,,,,,,,, et mon pays fait cette année 7.5% de croissance
plus je vous lis plus vous me dégoutez,,,,,,,,,,,,,
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bandes de peits bobos gosses de riches, de penser que d’autres que vous dans ce mondce veulent au moins la moitié de ce que vous possédez............
Ca ne vous viendrait pas à l’esprit que nous voulons
UnTV couleur par foyer
un Frigo eh oui un frigo par famille
une voiture correcte qui respecterait les normes de riches de votre CO2 de M.........de
un velo pour nos loisirs
nos 10 jours de congés payés
notre eau courante
notre tout à l’égout ( posée cette semaine dans ma rue)
Encore heureux que vos salaires baissent , pour que les notres augmentent..... Croyez vous que vous etes seuls dans ce monde.
Avec vos délires communistes, anarchistes, écologistes ou socialistes.......
On s’en fout NOUS...............ON A DONNE........ ;; pas dans les salons des années 70 à 2000 mais pendant 50 ANS..... sous des régimes que vous regrettez....
PAS NOUS......
Nous croissons, de 7.5% par an pour mon pays.....et pas grâce à vos théories de M.
Mais grâce au capitalisme.... grâce aux USA....
USA que vous haîssez , comme vous haîssez le père responsable de tous vos problèmes , alors que vous êtes incapables de voir que le probl^me ec’est vous et pas les USA......
C’est tellement facile de jeter la pierre sur l’autre, pour justifier ses propores incuries que l’on ne saurait voir et accepter..
On bosse et pas grâce à vous........
Ah propos je bosse pour une boite qui vend des materiaux de construction.... Vous savez à qui vont ses produits en priorité........ ;; A DES FONCTIONNAIRES... CEUX LA MEME qui sont en tête de manif luttant contre la mondialisation............. MORT DE RIRE..........
Vous etes des minables.... et je vous invite Une semaine dans un payx de l’est pour voir les bienfaits de vos conneries...........
-
La mondialisation est une catastrophe ... pour ceux qui n’y ont pas accès. Les pays les plus riches sont ceux qui échangent le plus, où la mondialisation est la plus intégrée.
Les pays les plus pauvres sont aussi ceux où la liberté est moindre. Les cartes du libre commerce recouvrent les cartes des pays les plus riches, et inversement. -
C’est le socialisme et l’étatisme qui 	sont responsables de la crise financière
	
"Je préfèrerais être gouverné par les trois cent premiers noms dans 	l’annuaire téléphonique de Boston que par la faculté de Harvard."
	
William Buckley
	
		
Un an après le début de la crise immobilière aux Etats-Unis, on 	s’aperçoit tardivement du rôle néfaste joué dans cette affaire par deux 	sociétés d’économie mixte créées par deux administrations démocrates.
	
Neuf banques régionales ont fait faillite depuis le début de l’année. 	Cela a commencé en janvier avec la fermeture de la Douglas National Bank, 	à Kansas City dans le Missouri. Cette banque avait en dépôt 58.5 milliards 	de dollars. A partir de juillet, le rythme de faillite s’est accéléré : 	Indy Mac à Pasadena en Californie, First Heritage Bank à Newport 	Beach en Californie, First National Bank of Nevada, à Reno dans le 	Nevada. Le mois d’août a été aussi désastreux que le précédent avec trois 	fermetures de banques régionales : First Priority Bank à Bradenton en 	Floride, The Columbia Bank and Trust à Topeka dans le Kansas et Integrity 	Bank à Alpharetta en Géorgie.
	
Mais l’attention des médias a été attirée par deux établissements 	nationaux au statut très particulier (government sponsored enterprise) 	dont la faillite pouvait entraîner un krach mondial. C’est le risque 	systémique tant redouté des experts en raison de l’effet domino qu’il 	entraînerait pour le reste du monde. Les deux établissements en question 	sont : Federal National Mortgage Association (FNMA) et Federal 	Home Loan Mortgage Corporation (FHLMC) Pour des raisons de commodité, 	elles sont connues du grand public sous leurs sobriquets respectifs de 	Fannie Mae et Freddie Mac.
	
Grâce à la complaisance des pouvoirs publics américains, ces deux 	établissements garantissent plus de cinq billions de dollars de dette 	hypothécaire. Un billion, du préfixe bi, représente un million de millions, 	soit 10 à la puissance 12 (1.000.000.000.000) Pour donner un ordre de 	grandeur, cette dette hypothécaire représente grosso modo deux fois le PNB 	de le France ! Quand la crise a débuté, les experts évaluaient à 600 	milliards de dollars les pertes probables des banques. Un an plus tard, 	c’est un montant dix fois supérieur qui était annoncé avec la faillite des 	sœurs jumelles du refinancement hypothécaire.
	
Rappel historique
	
Fannie Mae, l’aînée, est une agence gouvernementale, créée en 1938, par 	l’administration de Franklin Delano Roosevelt. Fannie Mae a joui d’un 	monopole jusqu’en 1968. En raison de la détérioration des finances publiques 	américaines pendant la guerre du Vietnam, une partie de Fannie Mae a été 	privatisée et a donné naissance à Freddie Mac. L’objectif officiel, présenté 	au congrès américain par l’administration de Lyndon Johnson, était de 	relancer le marché secondaire de refinancement des prêts hypothécaires.
	
Fonctionnement du marché secondaire des prêts hypothécaires
	
Dans un prêt traditionnel, une banque prête de l’argent à un particulier 	pour s’acheter une maison. La banque charge un intérêt jusqu’à l’extinction 	de la dette.
	Deux problèmes se posent à la banque.
	1) Le particulier veut un intérêt à taux fixe mais la banque doit se 	refinancer sur le marché où les taux fluctuent en fonction de la conjoncture 	économique. Cela expose la banque à payer plus à ses dépositaires qu’elle ne 	gagne du remboursement du prêt.
	2) La banque ne peut avoir assez de fonds pour accorder des prêts.
	La solution pour la banque est de vendre des obligations à des investisseurs 	en contrepartie des prêts hypothécaires qu’elle consent.
	Dans ce modèle, le risque de non remboursement du prêt hypothécaire est 	transféré à l’investisseur. Pour attirer les investisseurs potentiels, 	l’administration de Franklin Delano Roosevelt eut l’idée de créer un marché 	secondaire des prêts hypothécaires avec la création de Fannie Mae.	
La confusion volontairement entretenue à propos du statut juridique 	des deux sœurs jumelles
	
L’action Fannie Mae qui valait 68.60 $ le 8 août 2007, tomba à 3.53 $ le 	16 juillet 2008. Jusqu’à ce jour où la panique gagna Wall Street lorsque la 	rumeur se propagea que Fannie Mae et Freddie Mac pouvaient faire faillite, 	la confusion a régné à propos du statut hybride des sœurs jumelles du 	refinancement hypothécaire. Cette crise pourrait se résumer ainsi : « Quand 	le mot de non garantie en dernier ressort de l’État fédéral équivaut en fait 	à une garantie. » Craignant un krach du marché, le Trésor et la banque 	fédérale américaine se sont empressés d’apporter leur soutien aux deux sœurs 	jumelles.
	
La mission des sœurs jumelles est d’encourager les ménages américains à 	devenir propriétaires de leur logement. La technique utilisée est de se 	porter simultanément vendeur et acheteur des prêts hypothécaires négociés 	sur le marché secondaire. Mais contrairement aux autres corporations, elles 	sont exemptes de taxes locales ou fédérales, et également de se conformer à 	certains critères de la SEC (Security Exchange Commission) en matière 	de comptabilité. Il n’y avait pas de raison, sinon idéologique, à ce que 	cette mission soit confié à une société d’économie mixte. Le marché de 	l’assurance maritime fut créé au café d’Edward Llyod, en 1688 à Londres, par 	des marchands, des marins et des propriétaires de navires.
	
Si les sœurs jumelles étaient des sociétés privées, elles n’auraient 	jamais pu prendre autant de risques. Les sociétés lourdement endettées sont 	sanctionnées par le marché à travers les agences de rating qui émettent une 	note négative. Les investisseurs avisés sont plus réticents à leur prêter de 	l’argent. Ce n’est pas leur cas puisqu’elles ont bénéficié de la 	présomption, maintenant établie, que l’État fédéral se porterait in fine à 	leur rescousse. Jouissant de cette impunité, elles se sont lancées dans une 	folle fuite en avant. Elles ont construit une pyramide de dette. A partir 	d’une base réduite de capital de 80 milliards de dollars, elles ont apporté 	leur garantie à plus de cinq billions de dollars ! Cela représente un ratio 	(fonds propres/garantie) de 1,6%. Pour mémoire, les 	banques privées ont été soumises au ratio Cooke de 8% après la faillite des 	banques américaines dans les années 1980. Ce ratio avait été devisé par les 	gouverneurs des banques centrales, réunis sous l’égide de Peter Cooke à Bâle 	en 1988, pour conjurer un risque systémique du marché financier.
	
La leçon du marché
	
Cette crise des subprime met, une fois de plus, en exergue le rôle 	néfaste joué par l’État dans une économie de marché. Premièrement, la 	pyramide de dette hypothécaire n’aurait pu se produire si Fannie Mae et 	Freddie Mac étaient deux sociétés privées. Deuxièmement, l’État fédéral a 	incité les ménages à s’endetter plus qu’ils ne le devraient, à travers les 	déductions d’impôt des intérêts contractés pour l’achat d’un logement.
	
Ce n’est pas par hasard que deux administrations démocrates - celles de 	Franklin Delano Roosevelt et de Lyndon Johnson - sont responsables, in fine, 	de cette débâcle financière. L’étatisme conduit invariablement à 	déresponsabiliser les acteurs économiques.
	
L’État doit rester neutre en n’accordant aucune déduction d’impôt pour 	une quelconque dépense d’un contribuable. Dans le cas particulier de la 	France, il fausse gravement le fonctionnement du marché par ses innombrables 	et contradictoires interventions. La solution est de fermer l’ENA (l’Ecole 	nationale d’administration) et de ne recruter que des gens ayant fait leur 	preuve dans le secteur privé avec, bien entendu, un contrat à durée 	déterminée.
	
Tant que le Minotaure n’aura pas été mis hors d’état de nuire, on aura 	toujours plus d’impôts et d’usines à gaz. La taxe annoncée de 1,1% 	sur le capital pour financer le revenu de solidarité active (RSA) n’a-t-elle 	pas été inventée par l’énarque Martin Hirsch ? A la clé, c’est la ruine 	assurée de la France pour satisfaire les chimères de cette pseudo élite.
	
Bernard Martoïa
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je prefère MON CONFORT et celui de mon voisin......
La liberté est une valeur de RICHES de nantis et de ceux qui ont TOUT
ALLEZ DIRE AUX CHINOIS Que la liberté est mieux que leur nouveau bien-être.. ?
ALLEZ dire à un Roumain , qu’il est mieux de dépendre d’une administration bruxelloise, que du parapluie américain........
On va vous rire au nez............
ON VOUS RI AU NEZ................. HAISSEZ NOUS mais ne rejetez pas vos problèmes internes, de petits que vous devenez , sur les pauvres qui veulent EUX AUSSI LEUR PART DU GATEAU........fusse auprix de un peu moins de liberté, que de toutes façon vous n’avez pas non plus.........
risible...tant vue de chez moi cette France , s’appauvrit , phsiquement et moralement............
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"La mondialisation est une catastrophe ... pour ceux qui n’y ont pas accès" : Contresens. Vous ne voulez voir que l’aspect qui vous arrange de la mondialisation. La mondialisation, ce n’est pas seulement Time Square et les Champs Elysées. Les petits Mexicains qui triment dans les sweat-shops, c’est la mondialisation. Les Chinois qui dorment sur leur machine, c’est la mondialisation. Les Argentins qui mangent l’herbe des parcs pendant la crise de 2000, c’est la mondialisation.
La mondialisation, c’est d’abord la mise en concurrence de la main d’oeuvre, des lois fiscales et des législations, pays par pays. Si vous voulez du boulot, sacrifiez. Le retour de l’esclavage, ni plus, ni moins.
Les libéraux ne veulent pas de mondialisation des syndicats ou des gouvernements, de création de contre-pouvoirs qui pourraient s’opposer valablement aux multinationales. On va vous dire "une Europe fédérale ? Mais les cultures des différents pays sont trop différents. Faisons simplement un marché unique !" et rien ne viendra entraver l’exploitation généralisée. C’est ça, la mondialisation !
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Bravo pour votre citation éclairante de Bernard Martoïa.
En revanche, je m’étonne que vous fustigiez la notion de liberté.
C’est pour moi la valeur phare des Droits de l’Homme. Et à partir d’elle, chacun peut trouver les ressources pour mener une vie décente, parce d’elle découle la propriété et la responsabilité.
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La liberté de faire des moulinets d’arrête là où commence le nez des autres. De la même manière, la liberté e faire des affaires s’arrête là où commence l’exploitation d’autrui.
Je vais en ajouter une couche : qu’est ce qui permet cette mise en concurrence des mains-d’oeuvre des différents pays ? C’est la libre circulation des biens et des capitaux. Si vous pouvez produire à Tombouctou et vendre à New-York, puis rapatrier votre bénéfice à Zürich sans payer le moindre impôts, pourquoi vous privez de vous montrer difficile pour choisir votre lieu de production ? Il est impératif que les états reprennent leur souveraineté et la juste part qui leur revient sur l’importation de biens et services et l’exportation de capitaux. -
Et à quel endroit suis-je supposé avoir cité votre auteur conservateur ?
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sur la façon dont vous voyez la mondialisation comme de l’esclavage........
Cela vous arrange de penser celà , mais les faits démontrent le contraîre.
attendez que ces pays se structurent, et atteingent des niveaux de pourvoir d’achat comparables aux votres, et vous ne direz plus cela....
je vis dans un pays ou la mondialisation est UN FAIT........ Les gens vivenet mieux qu’il y a 5 ans et vivaient mieux il y a 5 ans qu’il y a DIX ans.....Même si pour certains c’est vrai, le capitaslime est sauvage.
Cependant, je constate, mais ce n’est qu’une constatation, que nous sommes plus solidaires, que dans les pays occidentaux.... Sans doute cet aspect des choses, permet de compenser , une certaine dureté de la vie qui pour ce que je vois et constate, n’est que transitoire.
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"Cela vous arrange de penser celà , mais les faits démontrent le contraîre" : et à quels faits faites vous allusion ?
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je suis profondémengt libéral, et en effet j’ai qq repères français notamment Martoïa.
Cependant je pense que prioritairement , la liberté d’entreprendre est essentielle. la liberté de parole est autre chose et n’est pas capitale, dans le développement d’un pays émergeant.
La Chine en est un exemple.
Cependant , je m’insurge beaucoup plus sur l’antiaméricanisme primaire, de certains ici.
Celà frise la psychiatrie.
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Putain, un mec prêt à troquer la liberté de parole contre des biftons ! Je rêve ! On devrait te couper la langue et t’envoyer en stage dans les campagnes chinoises, histoire de te confronter à ton "paradis"...
Tu ne mérite MEME pas d’avoir la nationalité française ! -
"la liberté d’entreprendre est essentielle. la liberté de parole (...) n’est pas capitale" : je vous laisse la responsabilité de vos paroles. Je ne vois pas ce que je pourrais ajouter. Personnellement, je pense exactement l’inverse.
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Ah, si, je vois une chose, finalement : ça correspond assez précisément à la réalité de la logique libérale, de Satiago du Chili à Pékin. Il y a une citation de Friedmann, ce conseiller de Pinochet et de Deng Xiaoping qui ne dit pas autre chose que vous.
Mais qu’on cesse de nous bassiner avec de grandes idées de liberté, à propos du libéralisme, surtout ! Vous voulez simplement la liberté d’exploiter les autres. Et bien pas d’accord ! -
Nous on a coupés des têtes il y a 200 ans, et il devient urgent d’envoyer une piquouse de rappel. Et vous, c’est quand ? Ah vous ne voulez pas ? Et bien, esclaves vous êtes nés, esclaves vous demeurerez !
-
la liberté de parole, n’est pas capitale, au décollage d’un pays.....
je prend pour exemple la Chine et finalement uniquement la Chine.
avec disons qq émirats type Dubai....
les dirigeants chinois ne disent pas autre chose que ce disait Guizot.... "enrichissez vous".
je ne dis pas que l’absence de liberté de parole , est bien... je dis simplement que ce n’est pas l’essentiel pour faire décoller économiquement un pays.
je serais plus critique auprès des dirigeants chinois, si la richesse n’était pas partagée..
et la liberté de parole donnée..
Vous savez je suis allé en chine en 1983, et une chose m’avait frappé, c’est que tous les chinois roulaient à vélo..
Je faisais remarquer, à mon interlocuteur chinois, que , ces vélos n’avaient pas de cataphotes à l’arrière, et je lui disais, "outre le fait que c’est dangereux, c’est une niche économique formidable de fabriquer des millions de cataphotes pour les cyclistes qu’en pensez vous ?
il me répondit du tac au tac...." vous croyez que nous n’y avons pas pensé , mais, voyez vous, la différence entre vous occidentaux, et nous chinois, c’est que vous voulez tout tout de suite, nous chinois, avons l’éternité pour nous".
...................
Ensuite , bien évidément je ne peux, aller contre mes propres convictions libérales... qui me dicte de croire,ET en la liberté d’entreprendre, ET en la liberté de Parole.
je considère , par exemple, qu’il manque cruéllement de journaux, de TV privés en France...
Je suis contre toute forme de censure...
bonne journée.
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@philbrasov et aux autres
La liberté ne se tronçonne pas ! Elle n’est ou n’est pas.
La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 est le fondement de la pensée libérale.
Liberté d’être, de faire, de dire et d’avoir. Et le rôle de l’état est uniquement de garantir cela. Ainsi que l’abolition des privilèges, de tout les privilèges.
La liberté de dire, sans la liberté de faire ne sert à rien. Et la liberté de faire, sans celle de dire est impossible. -
Tout cela me rappelle un spéculateur Américain ayant la mémoire courte. L’histoire se passe après ou avant 1929. L’homme écoute les infos du soir, s’empiffre, se cultive et lit de temps en temps le journal. Cet Américain complètement endetté jusqu’au cou est assis dans un bus, avec un colis entouré de papier journal sur les genoux. Apparemment c’est un objet lourd et très encombrant à porter. Le conducteur du bus le voyant alors paniquer de plus en plus, vient à lui et lui dit :
- Mais qu’avez-vous sur les genoux ?
- Et bien c’est une bombe, mais venant maintenant principalement du terrorisme financier, encore non désamorcée pour le moment. Mais nous avons encore de la chance les enfants et moi au gain, nous avons réussi à la déterrée tous ensemble de nos comptes et nous l’emportons maintenant au poste de police le plus proche, c’est-à-dire de nouveau pas très loin de la bourse ?
- Le conducteur du bus : Vous ne pouvez pas la garder plus longtemps sur vos genoux, mettez là tout de suite sous votre siège, ainsi l’opinion des gens s’en trouvera alors plus rassuré pour demain ?
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geko 23 septembre 2008 14:53La démocratie est vérolée depuis bien longtemps pour ne plus être aujourd’hui que des mots dénaturés de sens répétés en boucle par des automates de l’hypnose !
L’histoire ne va pas se reproduire ! Ho mais si ! Les puissants vont faire boucler l’humanité dans un projet de civlisation qui n’a pour but que de conforter leurs richesses et pouvoirs : La guerre !
Hier la dictature du péril rouge aujourd’hui la dictature religieuse, peu importe le dogme à combattre s’il s’oppose à l’idolatrie du roi Pognon !
En attendant, comme le G7 l’approuve tout le monde devra passer à la caisse pour sauver les marchés financiers ! Et si le Dieu marché doit y passer, ne doutez pas un instants que les puissants entraineront l’humanité dans le chao absolu !
"Le monde est dangereux à vivre non à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire." Albert Einstein.-
polmeuris 23 septembre 2008 16:14Il faut lire les articles de Dugué, comme ceux d’un type qui a tout intérêt que ce qui est établi se casse la gueule. Car il a été jeté de partout et il n’a plus qu’une chance pour avoir un poste, que tout se casse la gueule. C’est un petit Adolf déchu des universités et qui veut renverser tout et c’est pour ça qu’il annonce le krach.
Il espère et il perd son temps, car la machine est si complexe qu’il n’est rien à côté d’elle. Et il est tellement repéré qu’il s’est coulé lui-même.
Agoravox est son ghetto de bavasseur pour rien. Point barre. -
polmeuris 23 septembre 2008 16:35C’est plus un journal ici, c’est un squat avec les mêmes qui rabachent les mêmes obsessions à longueur de temps, Dugué, Morice, Villach et Léon Renève et c’est tout. Quel ennui chiant et plat comme la raie. Même Revelli tu l’entends plus la honte. Il a laissé la main à ces creux qui tournent en rond. Faut dire c’est un tel désastre qu’y a plus rien à dire que filmer le naufrage.
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lavabo 23 septembre 2008 16:48Tu oublies Cabanel dans ta liste........
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@polmeuris : moins d’attaque ad-hominem, plus d’argument. Ou si vous n’en avez pas, taisez-vous et laissez parler les grandes personnes.
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polmeuris 23 septembre 2008 20:05T’as vu ta photo ? c’est ton argument de grande personne à poil ?
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mais lui c’ est un Autruchien ...
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polmeuris 23 septembre 2008 20:16Il a la plume gothique dans son cul de sa grande personne alors ça fait aille et ouille, c’est normal mein Füderche.
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De plus on a un immense résistant 39/45 ...
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Il écrit à bord d’ un sous-marin , mais le plus qu’ il fait c ’est sous-lui...
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Non mais le niveau des arguments ! Ca prétend parler politique et ça finit par dire cacaboudin. Pathétique...
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Ah !
Ici aussi, les duettistes Philippulus et Roclarinette se produisent !
Décidément, elles sont inarrétables ... -
Votre article part un peu dans tous les sens, commençant par le questionnement du libéralisme puis terminant sur une étude des démocraties dans le monde.
Concernant le libéralisme, je ne crois pas du tout que la crise américaine y trouve sa cause ni le remette en question. D’ailleurs, le libéralisme c’est quoi ? Si c’est laisser aux gens la possibilité de faire des affaires et de mener leur vie comme ils l’entendent cela me paraît un bon plan.
La cause de la crise est beaucoup plus à chercher dans le mondialisme que dans le libéralisme. Les USA sont encore plus victimes que nous de la mondialisation. Leurs grands marchands en on fait un crédo au détriment évident de la société américaine en général et de toutes ces petites entreprises qui créent de la richesse. Les délocalisations à outrance ont plongé la société américaine dans la pauvreté. La seule issue qu’ils ont trouvé est de permettre aux ménages de s’endetter pour continuer à consommer de façon à cacher les dégâts. Le skin-head qui sert de secrétaire au trésor n’est pas un chantre du libéralisme. Il est la représentation d’une tumeur cancéreuse néo-fasciste formée dans la haute banque qui défigure le système libéral et incarne le parasitisme du corps social.
Le libéralisme, c’est autre chose. Pendant qu’en France Michel Morin , préfet de l’Isère, fait de l’huile à l’idée de laisser voler le suisse avec son deltaplane à réaction pendant la coupe Icare 2008 et finit par l’interdire, les USA laissent Carter avancer dans le nouvel hybride hélicoptère-avion à usage familial et permettent à Steve Fosset d’aller dans l’espace avec un engin bricolé maison. Les mentalités ne sont pas les mêmes et le libéralisme américain fait que presque toutes les nouveautés viennent de là-bas.
Il faut sûrement corriger les excès mais il ne faut pas se tromper non plus.
Quand au reste de l’article sur la démocratie, il y a des millions de gens qui vivent trés heureux sans la démocratie à la française. Vouloir l’exporter à coups de canons tient du néo-colonialisme. Je crains que les maux de notre monde trouvent leur racine dans cet impérialisme idéologique qui fait que nous voulions donner des leçons à tout le monde et s’ingérer dans les affaires des autres. Contentons-nous de leur donner un bel exemple et laissons-les le suivre si cela leur dit. Apparemment, notre système démocratique ne fait pas recette. Nous n’avons rien à faire en Afghanistan à part leur montrer que la démocratie cela tue et ampute tous les jours. Hervé Morin (encore un Morin) est ridicule lorsqu’il dt que nous allons libérer les femmes afghanes du port de la gurka et qu’en même temps il laisse les françaises de complaisance à Dreux et Mantes-La-Jolie porter la gurka. Commençons par nettoyer notre territoire avant de faire le ménage chez les autres.-
merci....
de rétablir certaines vérités...
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Ah ben si vous détenez la Vérité, alors...
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bref Bernard,
Nous vivons à l’ère de la médiocracie laquelle laisse les coudées franches à la mains invisible dont la cécité fait loi...
J’espère que je me répète plus souvent que je ne me contredis...
Par contre je doute que le dieu marché soit mort, pas plus que le dieu argent... Ces péripéties seront bientôt un mauvais souvenir car seul l’effet de la frayeur, de l’effroi (et non les craintes passagères) vient à bout des errances prolongés indéfiniment (exemple : l’arme nucléaire, l’effet de serre, les antibiotiques...)
Bien cordialement...
Marc P
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On remarquera que les gouvernements et les banques trouvent facilement 700 milliards d’euros pour les EUA et 30 milliards pour l’UE pour aider les banques mais ne trouvent aucun argent pour financer nos retraites, la construction de logement ou nos services publiques ...
Quand les gens comprendront dans quelle arnaque nous vivons !
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Après l’Etat, de quoi le Marché est-il aussi fait ? De la contribution du spéculateur à la liberté, pauvre contribuable de plus ! On ne trouve bien sur pas toujours la liberté à s’en prendre à l’Etat, encore plus si vous ne partagez pas exactement leur même conception de la liberté en société. Pourvu que le marché leur donne toujours raison. Le moderne libéral se vante si souvent d’organiser le monde, selon les seuls postulats du marché, son langage courant, hélas j’ai bien peur que le réveil ne soit plus brutal demain. Les gens qui gagnent si rapidement des fortunes à court terme ne peuvent toujours apporter la liberté à l’homme, le bien moral aux familles, de meilleures conditions de vie et autres. Si seulement un autre milliardaire de plus du cac 40, pouvait apporter à l’homme la liberté de voir autrement sa condition d’homme, hélas c’est la grande illusion du monde moderne des vaines valeurs en cours, pourvu que ça dure...
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BERNARD, vous avez un intérêt thérapeutique : le matin je vous lis, ensuite j’apprécie chaque instant de ma vie. Vous devriez être remboursé par la sécu !!!
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De deux choses l’une :
- d’une part, ça n’est pas qu’à l’étranger que la "démocratie" (autre nom de l’activité favorite des français : la masturbation intelletuelle) est en crise (cf la perte de 3 millions de voie de jospin au 1 er tour des élections, ayant permi au fascho d’être au 2eme et la branlée que ce sont prit les pseudos partis de gauche en Europe)
- d’autre part, quand on récompense un gamin qui fait une connerie (c’est pas grave les gars, on des contribuables assez cons pour accepter qu’on éponge vos conneries), on ne sanctionne PAS. Tout au juste, on ne fait que PROVOQUER la prochaine rechute : il est grand temps de guillotinner des têtes un peu trop hauttes perchées, et qui ne savent plus d’où elles viennent !-
Pour relever le débat, un édito de Ron Paul, qui rabache aux Etats Unis depuis des années ce qui va arriver :
http://edition.cnn.com/2008/POLITICS/09/23/paul.bailout/index.html
Ah si seulement il avait eu le support des médias et avait gagné la primaire du coté républicain, un débat Ron Paul vs Obama ca aurait eu beaucoup plus de class que Obama vs McCain...-
La FED est elle une banque privée ? http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=462
Les banques ont créées virtuellement des sommes colossale supérieur à la réalité des marchés économiques et aux matières premières dans le monde. Pourquoi transfère t il de la vraie économie 700 milliards de dollar vers l’économie virtuelle des banques ? Le peuple américain pourra t il surmonter cette montagne de dette ? Si cette crise est voulue, il sera difficile de rallumer le moteur économique, une foi arrêtée.
Dans un proche avenir, le pétrole sera réquisitionné par les états occidentaux pour leur survie et il n’y aura plus de cotation, alors le mythe d’un monde globalisé tombera.-
Monsieur Dugué,
Je résume votre texte ainsi.
Une crise générale est en cours. Elle met en cause l’hypothèse ultra libérale de la capacité du marché à se réguler par lui-même. Elle met à bas l’idole nommée marché. Elle abat l’idée que le marché induit forcément la démocratie.
La démocratie est alors le résultat d’un choix. Pour le faire, il faut une bonne information et du courage. Vouloir l’imposer la discrédite. L’utiliser pour asseoir son pouvoir la discrédite. Un pays démocratique qui utilise l’armée, montre sa corruption, ment, manipule, emprisonne arbitrairement et tue aveuglément discrédite la démocratie. Ce discrédit est patent en Thaïlande et en Russie.
Les républicains des USA illustrent tous ces défauts. Ils peuvent revenir au pouvoir.
J’ajoute ceci.
Vous faites référence à l’idée que la démocratie et le marché vont ensemble. Si l’un arrive, l’autre suit inévitablement. Vos exemples, tous pris dans l’actualité, disent le contraire. Je pourrais en ajouter d’autres. L’idée de l’un implique l’autre est morte.
Vous faites également référence à l’idée que le marché peut se réguler par lui-même. Tous les termes de la crise (subprimes, levier, CDS, dettes privées et publiques, flambée des matières premières) contredisent cette affirmation. J’ajoute que la défense du libéralisme en disant que la FED ou un autre truc étatique a causé cette crise va dans le même sens que vos exemples. Ces gens admettent implicitement que le marché se manipule, se change, se modifie facilement par une organisation hors de leur champ de vision. Ces gens admettent aussi implicitement que les acteurs du marché ne sont pas des gens responsables. Aveuglés par leurs profits immédiats, ils sont rigoureusement sans défenses contre ces interventions hors de leur champ de vision. L’idée de l’auto-régulation est donc morte. Même les défenseurs du marché l’admettent implicitement. J’ai toute confiance en eux pour le nier de toutes leurs forces.
J’ajoute encore que le marché ne va pas du tout avec la démocratie. Il ramène toutes les relations humaines à des échanges financiers. Tout ce qui en sort cesse littéralement d’exister.
Ce qui pose le problème de l’information dans une société de marché. Chaque individu est isolé et limité. Les informations qu’il reçoit sont des publicités ou des communiqués de presse. Cette communication est orientée. Chaque individu doit prendre tous les jours des centaines de décisions dans une telle société. Ses décisions sont à la merci de cette communication. Il va donc s’aligner sur celle-ci et agir selon les intérêts de l’émetteur pas selon les siens.
Chaque individu a une histoire qui limite ses options pour l’avenir. Ce genre de limites n’est pas du tout pris en considération par une société de marché. S’il a fait des choix qui ne conviennent pas à la société, il est ostracisé, exclu et méprisé. Il ne peut plus exister. Cette non existence protège les défenseurs du marché de tout doute.
La peur, la méfiance, l’isolement, la violence deviennent dans ce cadre des réactions naturelles, obligatoires. Nous nous retrouvons ici dans le phénomène du Léviathan de Hobbes. Nous avons la guerre du tous contre tous. Nous avons ces tensions se traduisant par le Patriot Act, l’armée dans les rues en Italie, la peur du terrorisme, l’accoutumance à la drogue, le retour des extrémismes. Plus prosaïquement, vous avez des réactions de mépris extrêmement violentes contre vous.
Vous avez raison. Il y a de quoi avoir peur. Nous allons vers une catastrophe qu’il faudra traverser.
Je vous rejoins sur l’idée de rejeter la planification à outrance et le laisser faire à outrance. Les deux options sont nuisibles.
Une régulation du marché par le politique a de très gros avantages. Elle assume une réalité. Elle implique un minimum de contrôle démocratique. Elle retient des irresponsables par avidité d’aller trop loin. Elle donne un minimum de sécurité à la population face à ces mêmes gens. Elle assure une redistribution des bénéfices dans la population et donc une base pour monter et faire vivre de petites entreprises du genre construction.
Cette régulation a aussi de gros inconvénients. Elle ne sera jamais admise en l’état par les défenseurs du libéralisme ou par ceux qui défendent le dirigisme total. Il faudra sans cesse réévaluer ses règles à cause de l’évolution de la société. Elle sera à la merci des démagogues qui ont tout le marketing pour agir efficacement. Elle sera à la merci des entreprises les plus puissantes qui feront du lobbying auprès des gouvernants.
Mais nous avons essayé le dirigisme et le libéralisme. Les deux ont échoué. Je propose donc d’essayer la voie du milieu.
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		Face à la situation de désarroi actuel, vous pouvez penser que les 		banques ont avancé elles-mêmes l’idée d’assouplir les critères 		d’obtention de crédit, tandis que les autorités de régulation ont fermé 		les yeux. En réalité, ce furent les autorités de régulation qui ont 		allégé ces critères – sous le pression de certains groupes 		communautaires et des forces politiques « progressistes ».
		
		Dans les années 1980, des groupes comme les militants de l’ACORN 		(Association of Community Organizations for Reform Now) ont commencé à 		lancer des accusations de discrimination, selon lesquelles les banques 		traiteraient différemment certaines minorités pour ce qui est des prêts 		hypothécaires. En 1989, des membres du Congrès ralliés à cette cause 		firent adopter le Home Mortgage Disclosure Act, amendé pour obliger les 		banques à collecter des données raciales concernant les emprunteurs 		potentiels. Celles-ci ont fait l’objet de nombreuses études qui 		semblaient valider l’accusation initiale.
		
		En fait, même si les dossiers des candidats au prêt issus des minorités 		étaient rejetés plus fréquemment que les autres ; la raison principale 		n’en était pas une quelconque discrimination raciale, mais le fait que 		les personnes dans ces minorités ont en général des revenus plus 		modestes. Cependant, une étude de la Réserve Fédérale de Boston qui fait 		date a conclu en 1992 que les discriminations concernant les prêts 		hypothécaires étaient systématiques.
		
		Cette étude comptait un nombre incroyable d’erreurs. Avec un collègue, 		nous avons démontré par la suite que les données utilisées contenaient 		des milliers d’erreurs grossières, comme des prêts à des taux d’intérêts 		négatifs. Notre étude a montré qu’il n’y avait aucune preuve de 		discrimination.
		
		Cependant, l’ordre du jour politique a primé – accompagné par les 		explications du Président de la Réserve Fédérale de Boston selon 		lesquelles aucune étude supplémentaire n’était nécessaire, et par les 		autorités de régulation bancaire qui soutenaient la mesure.
		
		L’encre de cette étude sur les discriminations n’avait pas eu le temps 		de sécher que la Réserve Fédérale de Boston, s’exprimant au nom de la 		Réserve Fédérale tout entière, a produit un livre à destination des 		prêteurs hypothécaires, expliquant que « des discriminations peuvent 		être observées quand les critères de prêt incluent des données 		arbitraires ou démodées qui excluent de nombreux candidats au prêt 		urbains ou originaires des minorités ».
		
		Ces critères « démodés » incluaient la valeur du bien hypothéqué par 		rapport au revenu, l’historique des crédits, l’épargne accumulée par le 		passé, ou le revenu. À la place, la Réserve Fédérale de Boston a décidé 		que la participation à un programme d’éducation sur la manière de 		contracter des prêts devait être considérée comme une preuve de la 		capacité à rembourser un crédit.
		
		Tout cela vous paraît aberrant ? En effet. C’est critères « démodés » 		existaient pour limiter les défauts de paiement. Mais les autorités de 		régulation bancaire ont demandé de les assouplir, avec l’accord des 		hommes politiques et des personnes bien-pensantes. En 1995, un 		renforcement du Community Reinvestment Act (CRA) a imposé aux banques de 		trouver des moyens de fournir des prêts hypothécaires aux membres des 		communautés les plus pauvres. Cela a aussi permis aux membres de ces 		communautés d’intervenir lors de l’examen annuel des banques.
		
		Les banques qui recevaient des critiques négatives ont été punies ; 		certaines ont vu leurs plans de fusion empêchés ; d’autres ont eu à 		faire face à des problèmes légaux avec le Ministère de la Justice.
		
		Les prêts accordés sur des critères allégés se sont donc développés, 		même si l’on observait des taux de défauts de paiement plus élevés que 		pour les prêts classiques. Sur Internet, vous pouvez toujours trouver 		des prêts CRA disponibles via ACORN avec « 100 % de financement ... pas 		d’évaluation de vos crédits passés ... pas de critères de revenu ... 		même si vous ne le signalez pas sur votre déclaration d’impôts ». Mais 		les programmes d’éducation sur la manière d’utiliser le crédit sont 		requis, bien évidemment.
		
		Ironie du sort, un rapport enthousiaste de la Fannie Mae Foundation a 		choisi de distinguer un cas de prêteur non-discriminant, qui travaillait 		avec les communautés et appliquait « les critères d’attribution de 		crédit les plus flexibles ». L’engagement de ce prêteur envers les bas 		revenus était de 1 milliard de dollars en 1992, et avait crû à 80 		milliards en 1999 et à 600 milliards en 2003.
		
		Quel était ce créancier particulièrement vertueux ? Countrywide, le plus 		grand émetteur de crédits hypothécaires aux Etats-Unis, et récemment à 		la une de l’actualité parce qu’il avançait tout droit vers la faillite. 		Dans un récent article de journal exaltant les mérites des critères 		allégés d’attribution de crédit, le directeur général de Countrywide se 		vantait en expliquant que pour accepter les dossiers provenant des 		minorités qui auraient été rejetés, « les prêteurs ont dû assouplir un 		peu les règles ». Il ne se vante plus aujourd’hui.
		
		Pendant des années, la hausse des prix de l’immobilier a masqué les 		problèmes de défauts de paiement car un refinancement rapide était 		possible pour les banques. Mais maintenant que les prix de l’immobilier 		ont cessé de croître, nous pouvons clairement réaliser les dommages 		causés par l’assouplissement des critères d’attribution de crédits.
		
		Ces dommages étaient prévisibles : « Quand l’idéal réconfortant et flou 		des ’critères flexibles d’attribution de crédit’ disparaîtra, nous 		découvrirons peut-être qu’il ne sont ni plus ni moins que des critères 		conduisant à de mauvais prêts. [...] De telles politiques n’auront pas 		rendu service à leurs bénéficiaires supposés, si ceux-ci se trouvent 		dépossédés de leurs logements ». J’ai écrit cela avec Ted Day en 1998, 		dans un article académique.La crise du Subprime ? Marchés accusés, état coupable. Comme d’habitude.
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Un blessé grave la Démocratie ??????
Oui, certes et depuis longtemps, mais surement pas depuis 2008.
Le rapprochement est non fondé.
Financer les pertes, pour faire durer le système, financer le systéme par le peuple pour que certains continuent a s’enrichir.
Malheureusement depuis que le monde est monde cela a toujours été comme cela, même si cela est immoral.
700 milliards de dollars pompé sur le populo et nous en France nous avons 1 200 milliards € ( c’est bien pire ) de dettes que nous ferons payer a nos petits enfants car depuis 30 ans de façon scandaleuse, nous continuons de nous accorder des privilèges dont nous n’avons pas les moyens.
Est ce plus moral, est ce moins scandaleux ?
Mais chut faut pas toucher au système, le petit facteur de Neuilly nous ’a bien dit.-
@ NOUS TOUS !!!
WOUAH !! IL Y A DE L’AMBIANCE SUR CE SITE , SI NOUS NOUS RELAXIONS ET ALLIONS AU CINEMA ;JE SUIS SUR QUE VOUS APPRECIEREZ BEAUCOUP CE FILM D’AARON RUSSO :
http://www.nous-les-dieux.org/America_:_from_Freedom_to_Fascism
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