Défaite de GW Bush lourde de conséquences

Après une lourde défaite aux élections parlementaires, Bush, qui s’est séparé de Rumsfeld, se tourne vers les démocrates. Admettant que la guerre avait pesé sur le scrutin, le président américain s’est dit jeudi "ouvert à toutes les idées et toutes les propositions" sur l’Irak. Au lendemain des élections parlementaires, les démocrates ont raflé 51 sièges sur 100 au Sénat, et devraient compter 229 élus à la Chambre des représentants (sur 435) et 28 gouverneurs (sur 50).
Selon NBC et CBS, Jim Webb a remporté le siège de sénateur détenu jusque-là par le républicain George Allen, en Virginie.
Les démocrates ont également remporté la majorité dans plusieurs congrès locaux.
Face à la marée démocrate, GW Bush a ouvert la voie à un changement de politique en Irak, en remplaçant son secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et en affirmant la nécessité d’une "nouvelle perspective".
Pour obtenir la majorité au Sénat, les démocrates avaient besoin d’enlever au moins six sièges aux républicains sans en perdre un seul. Outre la Virginie, ils ont ainsi remporté un siège de sénateur dans le Montana, le Missouri, en Ohio, en Pennsylvanie et dans le Rhode Island. Dans le Montana et en Virginie, la victoire a été obtenue à l’arraché, à quelques milliers de voix près.
"Les Américains ont indiqué clairement et sans hésitation que les démocrates devaient conduire ce pays vers une nouvelle direction", a affirmé Harry Reid, chef des démocrates du Sénat, après l’annonce que son parti avait remporté la majorité dans les deux chambres du Congrès. "Que ce soit en Irak ou aux Etats-Unis, les Américains sont fatigués des échecs enregistrés" depuis le début du mandat de George W. Bush, a-t-il ajouté.
Prenant acte de ce qu’il a lui-même qualifié de "raclée", le président américain George W. Bush a annoncé mercredi le départ de son secrétaire à la Défense contesté Donald Rumsfeld. Selon des analystes, la sévère défaite républicaine est largement due à l’impopularité de la guerre en Irak. George W. Bush, estimant que "beaucoup d’Américains ont voté hier pour exprimer leur mécontentement sur le manque de progrès" en Irak, a précisé que Donald Rumsfeld serait remplacé par l’ancien directeur de la CIA Robert Gates.
Le président américain, lors d’une conférence de presse organisée au lendemain des élections qui le condamnent à cohabiter avec le parti démocrate pour les deux dernières années de sa présidence, a aussi indiqué qu’il assumait une "large part de responsabilité" pour la "raclée" essuyée.
La démission de Donald Rumsfeld, qui, aux commandes du Pentagone depuis 2001, avait fini par incarner la guerre en Irak, avait été réclamée par l’opposition démocrate, et même par plusieurs candidats républicains en campagne. Elle a été saluée par des élus des deux bords. Certains analystes n’hésitent pas à prédire un retrait échelonné des forces américaines en Irak, où elles sont enlisées depuis trois ans et demi. Le remplacement de Rumsfeld par l’ancien directeur de la CIA Robert Gates est en soi annonciateur d’un changement de stratégie en Irak.
Le président américain, qui s’était habitué pendant six ans à s’appuyer sur des majorités loyales au Congrès, avait appelé dans la matinée les dirigeants démocrates pour les féliciter et leur dire sa volonté de travailler avec eux.
Les démocrates ont déjà annoncé qu’ils entendaient agir rapidement pour relever le salaire minimum.
Future présidente de la Chambre des représentants et, à ce titre, troisième plus haut personnage des Etats-Unis, la démocrate Nancy Pelosi, qui devait déjeuner jeudi à la Maison Blanche, a promis de faire de la prochaine législature, qui entrera en fonction en janvier, "le Congrès le plus honnête, le plus éthique et le plus ouvert de l’histoire", dans une référence à divers scandales de corruption qui ont pesé sur la majorité républicaine sortante, ainsi qu’à la virulence des clivages partisans de ces dernières années.
39 réactions à cet article
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Ca ne va pas changer grand chose, c’est le principe de la gouvernance à l’américaine. Les républicains gardent leur minorité de blocage et le Président son droit de veto.
Le principal avantage est que ça offre en général un bon équilibre budgétaire. Mais après, dans le fond il n’y aura que peu d’évolution. Surtout sur la guerre en Irak.
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Article naïf, merci à l’auteur car c’est assez distrayant.
Difficile de voire une (ou plusieurs) « lourde conséquence » à la défaite des Républicains, puisque Nancy Pelosi a déclaré avant même d’être élue qu’elle ne voulait pas destituer Bush (Impeachment) alors qu’elle pourrait le faire si elle le voulait (mensonge des ADM en Irak par exemple), ni même rouvrir les dossiers sensibles, car elle trouve cela... « une perte de temps ».
Elle ne souhaite pas non plus retirer les troupes d’occupation d’Irak, et elle a même récemment accusé le président irakien de manquer de soutien à la guerre isarëlo-étasunienne au Liban l’été dernier (même Rumsfeld n’aurait pas osé). Son soutien à Israël est aussi indéfectible que celui de Rumsfeld, donc on voit mal comment la politique au proche Orient pourrait changer.
Il suffit de voir son sermon devant l’Aipac pour comprendre que les démocrates font allégeance aux mêmes lobbies que les Républicains.
Avec une telle « oppposition » (rires) démocrate, Bush peut dormir tranquille d’autant que la loi lui permet de gouverner à peu près comme avant, et les Irakiens peuvent continuer à se faire du souci pour leur peau, tout comme les soldats étasuniens... hier, comme aujourd’hui.
Penser que le remplacement de Rumsfeld par l’ami personnel de georges Bush père, ex-directeur de la CIA qui a trempé dans de nombreux scandales (sans parler du 11 Septembre), pourrait conduire à de profonds changements en Irak, cela ne peut que faire rigoler les observateurs sérieux : Bush père fut le premier à envhiir l’Irak...
Et les intérêts pétroliers texans et désormais irakiens de Bush père ne sont pas très éloignés de ceux de Bush fils.
A noter selon les comptages du jour en Irak, 3 nouveaux soldats us sont morts dans les précédentes 24h, signe que tout continue comme avant...
Il faut vraiment être naïf pour penser que cette « défaite » sera lourde de conséquences.
Certes il y aura évidemment des conséquences notamment en matière budgétaire, ou encore comme une moindre pression médiatique sur Bush et les néo-conservateurs, mais ces conséquences seront limitées : c’est l’aggravation de la situation et l’échec de la politique étasunienne qui amèneront des changements lourds, si changements il y a.
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@ José.
Merci pour cette brêve et lucide analyse qui reflète aussi mon point de vue sur la question.En méttant l’accent sur les accointances communes des uns, des unes et des autres,et leurs convergences d’interêts.
En dégonflant ce ballon de baudruche qu’est la perte de la majorité au Sénat pour GW Bush, vous ramenez tout cela à sa juste proportion.Par contre lorsque vous affirmez que Nancy Pelosi se voulant grande dame, se serait toujours refusé a réclamer la destitution de GW Bush pour ses mensonges relatifs à l’Irak, mon opinion diverge alors de la votre sur ce seul point.
L’enclenchement de la « ’impeachment procédure » n’est pas si facile que cela.Je pense que Pelosi bluffait dans ses déclarations faites toujours en apparté sur le sujet.Aucun doute que si des charges suffisantes avaient pu être retenues contre Bush, les Démocrates - malgré l’ancienne majorité républicaine au Sénat- n’auraient pas hésité un seul instant, a mettre en place une telle procédure.Dans le monde politique Américain comme ailleurs le mot cadeau n’existe pas. Nixon est tombé, car les enregistrements constituaient contre lui des preuves irréfutables et accablantes.
Clinton l’a échappé belle ! S’il n’avait pas fait acte de contrition et devant les faits qui lui étaient reprochés,réclamé la clémence de la commission d’enquète sénatoriale, son destin eut été scéllé... Dans son cas ce ne sont pas des enregistrements de sa voix, mais des analyses d’ADN qui auraient été versés au dossier de l’accusation, pour preuve irréfutable de son parjure,permettant alors la mise en place de la procédure en destitution,
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Personnel @ Jose W...
Mille excuses ! Comme j’approuvais la pertinence intéressante de votre texte, j’ai cliqué sur « oui » ! Donc comptez désormais + 2 !
Je m’en veux !
Un étourdi...
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Le meilleur conseil que l’on puisse donner à GW sur l’Irak, c’est de ne pas l’avoir envahi. Les démocrates ne trouveront pas de porte de sortie car il n’y en a pas. Je suppose que quand ils s’y seront bien embourbés eux aussi, GW expliquera que c’était gagnable si on lui en avait laissé les moyens.
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Les Démocrates ont voulu la guerre en Irak autant que les Républicains. Ils se sont démarqués tardivement à quelques exceptions près seulement sur la gestion de cette guerre. Ainsi leurs critiques ne peuvent être que modérées.
Ils sont désormais tenus de présenter au président et au pays une politique alternative, sans doute pas si évidente que cela à inventer... S’ils échouent, le parti républicain aura tôt fait de les placer dans une mauvaise posture pour les prochaines élections présidentielles, les traitant de beaux parleurs.
La photo de George Bush présentée dans l’article ne reflète pas ce qu’il a montré dès la défaite. Il a semblé très décontracté et pas du tout abattu. Le système politique américain est en effet bien huilé et cette situation s’est souvent produite sans drame. Par ailleurs les grands enjeux personnels pour lui sont terminés puiqu’il ne pourra pas se représenter dans deux ans. Enfin il sait qu’il partagera désormais la responsabilité de la situation en Irak avec les Démocrates.
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« Enfin il sait qu’il partagera désormais la responsabilité de la situation en Irak avec les Démocrates. » Ce qui est exacte finalement. Les démocrates la voulaient aussi cette guerre... il suffit de remarquer la campagne de Kerry, il n’a jamais condamné cette invasion, résultat ils se font attrapper ces démocrates « grande gueule »
Je pense que les démocrates vont noyer leurs « incompétences » en essayant d’améliorer la situation intérieure du pays (augmentation du salaire moyen ...)
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il est certain que le capital de sympathie auprès de l’opinion internationale devrait remonter dans les prochains mois si l’on abandonne la diplomatie façon cowboy. peut être d’autre chose vont changer , genre salaire minimum ou regard sur le protocole de Kyoto , mais pour l’essentiel , dorénavant ça sera comme d’habitude ! les USA sont une puissance impérialiste
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oui c’est en définitive à se demander si cela n’arrange pas GWB, et qu’il n’aura plus, comme stratégie, que de se servir de l’enlisement ou de l’abandon de l’Irak pour le retourner sur les démocrates. Deux ans ça fait long, largement le temps de reconditionnner le peuple ; Les démocrates vont devoir faire trés fort pour ne pas se ramasser à propros de l’Irak, souhaitons leur de bonnes intentions et intuitions, surtout pour les Irakiens, dindons de la mauvaise farce.
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Interet de l’article ?? J’ai lu exactement la meme chose au mot prés hier sur Yahoo news. Je ne pense pas qu’agoravox soit destiné à accueillir des copiés collés aussi grossier sans aucune reflexion ou apport personnel.
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Pas tout à fait d’accord avec Roger Robert, l’article est comparable à ce qu’on trouve dans d’autres médias.Par contre il trouve sa place dans Agorafox par la qualité des commentaires
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Exact, cet article est un parfait copier collé de la dépêche AFP. J’avais proposé un article proposant une réflexion personelle de même longueur, mais refusé par les modérateurs pour le motif suivant : Article trop court.
En revanche ce copié collé a été validé en quelques heures. Pose le problème des choix éditoriaux.
Pour autant, je ne considère pas ma démarche comme tout à fait innocente, vous êtes dans une critique tout à fait recevable.
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Article purement descriptif sans analyse aucune.
La situation ne changera pas et pourrait même empirer. Sur l’OMC, le fait que les démocrates ont enlevé l’Ohio et quelques états proches, risque de renforcer encore l’ isolationnisme ce qui sera mauvais pour le cotton africain etc. Sur Kyoto, rien n’indique que les démocrates vont signer, ni même engager des actions importantes contre la pollution et la diminution de la consommation de pétrole. Sur l’Irak, le « looser » a perdu. D’accord mais il est récusé uniquement parce qu’il a perdu.Les démocrates vont « faire mieux » On attend leurs propositions concrètes. Avec une Mme Clinton sénatrice de New York et un Kerry, il n’y aucune chance de règler la question d’Israël plus facilement. Par ailleurs, le $ pourrait reculer fortement et ceci ne serait pas forcément bon pour Airbus et cie. Et on va encore avoir les flots d"éloquence et les visites amicales en Europe de ces démocrates. Bref la situation est loin d’être aussi améliorée que les naïfs Européen le pensent car les lAméricains n’ont fait que changer leur fusil d’épaule..
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« Article purement descriptif sans analyse aucune. »
Normal ca vient de Yahoo news. ctrl+c ctrl+v c’est déjà beaucoup d’effort, pour l’analyse on vera une autre fois
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Peut-être convient-il de relativiser cette « raclée »
Le dernier Congrès à majorité Démocrate :
103è Congrès (1993-1995) : 258 Démocrates, 176 Républicains
Les précédents historiques (Président Républicain en 2è mandat, mid-term élections remportées par les Démocrates) :
Eisenhower Président, élections mid-term 1956, 86è Congrès (1959-1961) : 283 Démocrates, 153 Républicains
Reagan Président, élections mid-term 1986, 100è Congrès (1987-1989) : 258 Démocrates, 177 Républicains
On est loin également du record Démocrate de 1936, avec certes un Président Démocrate (FDR) lui aussi élu pour le 2è de ses 4 mandats : 75è Congrès (1937-1939), 334 Démocrates, 88 Républicains. Les totaux ne font pas toujours 435 (nombre des Représentants depuis 1915) car le nombre d’Indépendants diffère selon les Congrès.
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Bonjour Un espoir de changement est sûrement là d’autant que lorsqu’on s’arrête sur la déclaration de la Sénatrice « Ténor » US :
- « le Congrès le plus honnête, le plus éthique et le plus ouvert de l’histoire »,dans une référence à divers scandales de corruption qui ont pesé sur la majorité républicaine sortante, ainsi qu’à la virulence des clivages partisans de ces dernières années.
Un aveu courageux et convainquant pour l’intérieur comme pour l’extérieur des USA ! un espoir également de consolider une nouvelle ère des lumières USA_EUROPE de dialogue constructif et de Paix au MOyen -Orient et dans le MONDE. En particulier entre Isaéliens et Palestiniens : Ils se sont trop entredéchirés depuis cinquante ans sans que la Paix ne puisse venir des nations « civilisées et démocrates dans leur quasi majorité » et qui pourtant ont fait des tentatives de Paix « trop encadrées et partisanes » pour pouvoir aboutir entre les parties à une paix équitable juste et donc durable !
Tout homme qui se respecte croyant fervent et Laic ; tout homme qui aîme réellement la paix et contre le le mensonge sous toute ses formes , ne peut qu’adhérer pleinement.
Se respecter, se connaître réellement les uns les autres et globalement plus enrichissant pour l’homme avec ses semblables .
Cordialement .
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La victoire des Démocrates contre BUSH : Quelques Leçons américaines pour l’Europe, si je peux me permettre... C’est « Le Temps », un journal suisse, qui l’affirme avec raison : « Les Etats-Unis ont des institutions démocratiques qui leur permettent de profonds changements d’orientation sans que soient remis en cause les fondements de leur vie en commun. La domination républicaine sur les deux chambres est terminée, comme l’avait été il y a douze ans celle des démocrates. Les électeurs ont sanctionné la politique présidentielle. Ils ont jugé leurs responsables. Et tout redevient normal. De nouveaux espoirs sont permis, dont la réalisation n’est certes jamais garantie ».
Bien vu. Les « anti-américains », si nombreux et si stupides en France, (ces « malades d’un infantilisme » de poussins qui se prennent pour des coqs, coincés entre des nostalgies d’un « paradis » hexagonal qui n’a jamais existé et des rêves d’un futur paradisiaque qui n’existera jamais) feraient bien d’y réfléchir.
Bush a perdu. Il le reconnaît. Il en tire quelques leçons, en lâchant quelques « fusibles », dont Rumsfeld. Et il continue sa « route ». Jusqu’à la prochaine échéance.
Sans esprit de « rupture », sans fantasme « vengeur » ou « révolutionnaire ». Sans tristesse cachée, mais sans démagogie affichée.
En sachant que sa « machine » en panne va affronter deux années de débats, d’enquêtes, de mises en cause, de remises en questions, de contestations qui vaudront la peine d’être suivies de (très) près...
La « jeune » Amérique affiche une maturité démocratique plus grande que la « vieille France ». Je parle de « vielle France « et non de « vieille Europe »... Car l’Europe dans son ensemble a aujourd’hui, en général, moins d’archaïsmes à combattre que les héritiers de De Gaulle et de Mitterrand.
Le « Temps » continue son éditorial, en pensant à la Suisse, comme je pense à la France : « Le système d’alternance, quand il est solidement ancré dans une Constitution, supporte une forte dose de conflits sans que ceux-ci viennent attaquer ni le sens ni le destin de la nation ».
Il poursuit : « Irak en moins bien sûr, la Suisse se pose des questions sur l’administration Blocher, sur son extrémisme, son refus permanent de négocier avec quiconque, sa façon très bushienne de s’adresser au peuple par-dessus les institutions et les règles, sa vision d’une Suisse déliée des obligations internationales auxquelles elle a souscrit, son nationalisme outrancier. Mais que peut-elle faire contre cela puisque, au nom de la concordance, elle a donné à l’UDC une place dans le gouvernement à l’égal de ceux qui pensent le contraire ? »
Grave question. « Le système de concordance est-il meilleur que le système d’alternance dès lors que l’extrémisme, au lieu de pouvoir être éjecté normalement quand il commence à apparaître comme insupportable, continue de diffuser ses thèmes en toute légitimité au sein d’une société qu’il divise et démoralise ? L’UDC croit, comme l’ont cru les néo-conservateurs américains, qu’elle peut conquérir des positions inexpugnables. Les « néocons », du fait de l’alternance, ont perdu. Christoph Blocher, du fait de la concordance, gagne, car les institutions suisses ne sont pas faites pour l’en empêcher ».
Cette question ne concerne pas que la Suisse. Elle se pose ailleurs, en Pologne, par exemple. Et elle peut se poser (elle se pose déjà) en France. Le sort des Présidentielles n’est en rien scellé. Avec des « extrêmes » de droite et de gauche qui gangrènent et la « droite » et la « gauche », par-dessus un « centre » qui a du mal à imposer ses valeurs, son ben sens et ses intelligences.
Quid des USA dans les deux ans qui viennent, avec une Maison Blanche (et tout ce qui va avec) aux mains des mêmes « néo-conservateurs » et un Congrès aux mains de « démocrates » qui comme le PS en France ont trop de leaders potentiels pour ne pas avoir de sérieux problèmes de « leadership » ?
Ils ne sont pas dans la situation d’une « cohabitation à la française »...Et ils ne sont en rien devant des vertiges « eistentiels ».
Ils sont dans une situation qui pourrait faire le jeu des intérêts européens si ces derniers étaient moins « archéo-cons » (conservateurs archaïques) donc plus unis et plus cohérents. Si l’Europe politique avait été mise sur rails par ce projet de Traité constitutionnel que les Français et les Néerlandais, pour des raisons opposées, n’avaient pas refusé.
Bush a un « plan B » : celui des « pères de la nation américaine ». Respect et continuité, avec accommodements dictés parles réalités. Et, éventuellement, procédures judiciares... Les Européens n’en n’ont pas parce qu’ils tuent leurs « pères », au nom de nostalgies, de fantasmes, de rêveries, de mythes, d’illusions...
La faute à M.Chevènement, à M. Fabius, à M. Le Pen, à Mme PCF, à MM. « alter-européens » et à quelques autres... SOS FREUD ! On tue Monnet et Schuman ...pour mieux regretter De Gaulle, Jaurès, Blum, Mitterrand et d’autres.
Monnet, reviens : ils sont vraiment devenus FOUS. Plus que les Américains les plus déments.
Alternance, concordance, connivence ? C’est son soubassement culturel que les Européens n’ont pas su cultiver. C’est la solidité de ses bases culturelles qui permet à l’ « Amérique », cet estomac géant qui digère toutes les crises, de se sortir des pires impasses. Leçon d’Amérique ? Non. Leçons de « Démocratie ». Etre « démocrate », c’est d’abord savoir voir et savoir croire en des valeurs qui nous dépassent même quand elles sont trahies. « L’après Bush » commence sous Bush. Cela n’efface en rien ses erreurs et ses fautes (irakiennes et autres).
Mais cela confirme la force de ce que Tocqueville avait bien déceler et décrypter. Le « rêve américain » est d’abord un acte de confiance ...en soi. Ce qui manque le plus, aujourd’hui, aux Européens, ou à la plupart d’entre eux. Cette confiance que, malgré ce qu’en dit Chevènement, Monnet (comme Schuman) avait. Cette confiance qui suppose la meilleure des vertus politiques : la volonté (qui n’est pas à confondre avec ce « volontarisme » que Jean-Louis Bourlanges qualifie justement comme « de la gymnastique en chambre ») Pardon d’avoir été aussi long. mais l’événement est d’importance.
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Robert Gates nous donne du temps d’exemplifier les relations entre l’Iran[« Iran-Contra(Nicaragua) »], l’UE et Kansas.Merci !
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Qu’y a t il pour s’extasier dans une alternance politique ?
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« Irak en moins bien sûr, la Suisse se pose des questions sur l’administration Blocher, sur son extrémisme, son refus permanent de négocier avec quiconque, sa façon très bushienne de s’adresser au peuple par-dessus les institutions et les règles, sa vision d’une Suisse déliée des obligations internationales auxquelles elle a souscrit, son nationalisme outrancier. Mais que peut-elle faire contre cela puisque, au nom de la concordance, elle a donné à l’UDC une place dans le gouvernement à l’égal de ceux qui pensent le contraire ? »
Le terme « administration blocher » est inexact. Blocher n’est qu’un des sept membres du conseil fédéral (la plus haute instance exécutive de suisse, le gouvernement) qui en suisse est collégial, c’est à dire que ses membres (élus par le parlement) sont issus de la gauche à la droite, la composition respectant à peu près le resultat des élections fédérales (élections des représentants des citoyens) chaque 4 ans. Dire qu’il y a une administration blocher comme il y a une administration Bush est une erreur.
« Grave question. « Le système de concordance est-il meilleur que le système d’alternance dès lors que l’extrémisme, au lieu de pouvoir être éjecté normalement quand il commence à apparaître comme insupportable, continue de diffuser ses thèmes en toute légitimité au sein d’une société qu’il divise et démoralise ? L’UDC croit, comme l’ont cru les néo-conservateurs américains, qu’elle peut conquérir des positions inexpugnables. Les « néocons », du fait de l’alternance, ont perdu. Christoph Blocher, du fait de la concordance, gagne, car les institutions suisses ne sont pas faites pour l’en empêcher ». »
Je trouve ça mauvais comme argumentation. Blocher est au conseil fédéral parce que les citoyens suisses ont fait « gagner » son parti aux dernières élections fédérales (quand je dis « gagner », ça veut dire que l’UDC avait environ 25% des voix mais le PS aussi, je dis ça de mémoire. Faudrait voir les chiffres exacts). Il a gagné des référenda pas à cause de la concordance mais parce que les citoyens l’ont suivi dans certaines de ces idées (immigration, droit d’asile). Il s’est aussi pris des rateaux avec l’adhésion à l’ONU, à l’espace Schengen ... ça c’est la démocratie directe, ça permet aux citoyenx de participer activement à la politique, et non pas de la subir pendant une legislature.
Quant à la comparaison entre le système politique suisse et français (ou autre démocratie representative basée sur l’alternance), on peut prendre l’exemple d’une des mesures phares en France les 35h : avec la gauche, on les installe ; avec la droite on les détrictote, si le PS gagne en 2007, on les remettra sur selle ... etc ... etc ... un pas en avant, un arrière (ou le contraire, en fonction de sa couleur politique). Efficacité politique quasi-nulle ! Je préfère amplement les systèmes où les idées sont débattues et votées par les citoyens (un débat citoyen sans vote ultérieur n’a aucun poids). Les votatations par les citoyens ça donne une vraie légitimité (directe) pour une texte.
Aucun système humain n’est parfait, mais franchement le système politique suisse marche infiniment mieux que n’importe quel autre système basée uniquement sur la représentativité.
Faudrait parfois que certains journalistes suisses aillent vivre quelques années dans les « démocraties » représentatives pour qu’ils se rendent compte de la chance d’avoir une vraie démocratie moderne et largement en avance sur les autres pays occidentaux. ça m’horripile toujours les pseudo-démocrates (quelque soit leur bord politique) qui disent :« ah non ce système démocratique là n’est pas bon parce que mon parti n’est pas au pouvoir ! »
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"The Iran-Contra scandal can be traced to the October Surprise during the 1980 Presidential election between incumbent Jimmy Carter and Ronald Reagan. In the fall of 1980, Carter was marginally leading Reagan in the polls with the election right around the corner. The release of hostages before election day presumably would have insured the election for Carter. The Reagan team conspired to negotiate a deal with Ayatollah Khomeini of Iran. Campaign manager William Casey and George Bush met with Iranian Prime Minister Bani-sadr in Paris in October, only weeks before the election and with Carter having a slight lead over Reagan. Part of the deal cut between the Reagan team and Iran was to provide military weapons which Iran desperately needed in its war with Iraq. As it turned out, the 52 American hostages remained captive in Teheran. Carter’s popularity continued to plummet, enabling Reagan to be elected in November, and ironically the hostages were returned at 12 o’clock noon on January 21, 1981 when Reagan was inaugurated.
The first meeting regarding arms-to-Iran occurred in July 1980 in Barcelona, Spain and not in Madrid as was initially reported. The Republican team met at the Hotel Princess Sofia and at the Pepsico International headquarters. The American team was led by Republican campaign director William Casey, who months later was to be named CIA chief by Reagan, and by Robert McFarlane, who later became National Security adviser under Reagan. Three months after Barcelona, a more important meeting took place in Paris. CIA agent Richard Brenneke testified that Bush was in Paris on Sunday, October 19, 1980 when he met with members of the Khomeini regime to consummate an arms package to Iran. Bush, along with Casey and other government officials, flew to Paris on a BAC 111 on Saturday evening, October 18. The plane arrived in Paris on Sunday morning October 19 at 8:40 a.m. European time.
While in Paris, the Republican team gave $40 million to the Iranian government as a gesture of good faith that the Reagan team was serious in dealing with the terrorist Khomeini government — and that the 52 American hostages should remain captive until after the November election. After the meeting, Bush had to quickly return to the United States in order to deliver a speech at the Washington Hilton Hotel. He departed France in an SR-71 reconnaissance plane, piloted by Gunther Russbacher. The plane was refueled by an Air Force tanker nearly 2,000 miles out of Paris. The entire return flight to the United States was less than two hours.
When news of the Paris meeting leaked out, the CIA moved quickly to cover-up Bush’s meeting. CIA agent Frank Snepp wrote an article in the Village Voice, stating that the SR-71 pilot, Gunther Russbacher, was not capable of flying an SR-71 and, therefore, his allegations were false. However, in an interview between government whistle-blower Rodney Stich and Russbacher, it was very clear that Russbacher had been trained in flying the SR-71.
Several other witnesses corroborated the story that Bush was present in Paris. Ari Ben-Menashea, a member of Israel’s Mossad and involved in the transfer of arms to Iran, stated that Bush was at the meeting. Also, Iranian Prime Minister Bani-sadr produced documents indicating that Bush was present. On the other hand, CIA agent Donald Gregg, who was on the flight to Paris, failed a polygraph test when asked about Bush’s presence.
The Secret Service unequivocally denied the fact that Bush was in Paris. Yet, the agency refused to allow any of its agents who were assigned to Bush at that time, to testify. Justice Department prosecutors called two Secret Service agents who swore that Bush was in Washington, D.C. on that weekend"(Jim).
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@ Daniel RIOT
Vous faites du Pascalbruhnerisme, et c’est quelque part inquiétant...
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« Profonds changements d’orientation » ? Ah, bon, une alliance avec Chavez et Castro ?
Am.
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« Sans esprit de « rupture », sans fantasme « vengeur » ou « révolutionnaire ». » dites-vous ? Bush s’est quand même immédiatement empressé de soumettre à nouveau la nomination de Bolton comme ambassadeur des USA à l’ONU, contre l’avis unanime des démocrates et une partie des cons. Il faut dire que Bolton est un ultra, qu’il s’est toujours prononcé contre l’idée même d’un tribunal international (tiens tiens), qu’il fut nommé responsable de la « prévention de la prolifération des armes de destruction massive » en 2001, qu’il est fermement pour une intervention américaine en Iran, et qu’il vient d’opposer son nème véto à la prise de sanction contre Israel pour le massacre de Beit Hanoun... Bush « ouvert à l’Irak » ? Je me permet d’en douter. Il fait des concessions d’une main et place ses derniers pions de l’autre, même si cette re-nomination a peu de chances d’aboutir.
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Ce qui serait plus génant pour le président et les Républicains, ce sont des enquêtes parlementaires sur l’existence des ADM en Irak, ou la reprise de l’enquête concernant le 11 septembre.
Mais avec de telles bombes, les démocrates préfèreront probablement les garder non dégoupillées jusqu’à la campagne présidentielle de 2008.
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Une comission bipartiste doit remettre d’ici peu un rapport d’enquête sur le conflit en Irak, en proposant notament une solution, à GW Bush, à sa demande.
Un rapport d’enquête a été déjà rédigé sur les circonstances qui ont mené au 11 septembre. Il révèle d’énormes questions de dysfonctioonnements sur la gestion du dossier par les services secrets. Est-ce que les conclusions ont été retenue ? L’avenir nous le dira. Il reste certainement beaucoup de zones d’ombres, mais rien ne permet de dire à l’heure actuelle que le gouvernement soit impliqué dans les attentats.
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Je dirai bien que la demission de Rams est une victoire pour ce monde..ce monsieur plutot ce monstre est le symbole de l’arrogance qu’allait ronger cette puissance, ce meme vampire peut foutre d’autres guerres et se rejouit quand le sang coule, il ne peut jamais accepter un autre pays depasse le sien ou la concurence d’un autre que ce soit « economiquement », « ideologiquement » il n’accepte meme pas un fichtre opinion qui peut le contredire ou l’opposer ( avec la france par ex pendant l’invasion de l’irak),il pourrait etre un paternaliste extremiste qui se cache derriere la pauv’mignone democratie.
Sous sa direction, l’hyperpuissance etats-uncle-samique depensait pour l’armement, la securité et le budget militaire en genaral, un budget qui pourrait depasser ce que depenserait le reste du monde.
Cela dit, le peuple americain sentait un declin, autant dans leur niveau de vie que ce que le vent leur rapporte d’ici et là surtout en amerique du sud,ce peuple a vite fait chuté aux yeux des autres,alors que dans un passé plus proche etait,une source d’inspiration,un reve lointain, un exeple, un idole et j’en passe ; ce peuple paie pour son gouvernement.Les peuples de l’amerique du sud votaient plutot contre l’amerique expansionniste que pour le programme que proposent les presidents pour lesquels ils votaient.
C’est echinant quand on pense que la democratie aurait,elle aussi, son extremisme negatif..on en est pas là en europe, en amerique ils le vivent..le monde en subit.
Un fumier de moins à la Whitehouse ..
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Daniel et d’autres, je crois que vous analysez très mal la situation actuelle aux Etats-Unis. Pourquoi ? Parce que ush est loin d’être perdant en réalité ! Oui, je le répète en persistant et en signant, Bush est en difficulté mais il est loin d’être le grand perdant que l’on dit.
Pourquoi Bush était déçu mais si serein et détendu en conférence de presse de ’défaite’ ? Personne ne s’est posé la question ? Moi je l’ai fait. Et connaissant Bush, il ne peut y avoir qu’une seule explication : il n’est pas aussi déçu qu’on le croit et il n’attendait que ça à la limite...
Oui, car les républicains voudront traiter certains questions avant la fin. Ainsi on peut raisonnablement penser que le Congrès acceptera l’accord énergétique avec l’Inde, l’accord commercial avec la Russie entre autres et pourquoi pas la nomination de Bolton même si il y a quelques doutes, sérieux pour certains. Les républicains voudront sauver les meubles et cela devrait aider Bush...
Ensuite, il y aura le début de l’année 2007 où Bush pourra se montrer particulièrement consensuel dans ses discours même si il devrait réaffirmer les valeurs américaines (anti-corruption, anti-mariage homosexuel, anti-prostitution...). Cela pourrait bien le faire gagner quelques points...
Bush tirera tout le prodit de la commission bipartite pour l’Irak puisque c’est à lui que la commission remettra son rapport. C’ets Bush qui choisira la solution qui privera les démocrates de critiques sérieuses car il s’agira de solutions bipartites... Bush devrait y gagner encore en cote de popularité.
Ensuite, il y aura le budget 2007. Là, Bush sera gagnant. Car il y aura limitation de dépense certes mais Bush pourra bénéficier de la ’santuarisation’ des budgets de la politique extérieure, de la Défense, de l’Irak, de la Sécurité nationale et de la Justice. Bush sera gagnant puisqu’il y aura limitation de dépense tout en garantissant tous les moyens à la sécurité nationale...
Bush pourra encore faire adopter sa rande réforme de l’immigration, du programme ’No Child Left Behind’ qui lui tient tout particulièrement à coeur. Car c’est la majorité républicaine qui bloquait le développementdu programme éducatif ainsi que de l’immigration. Bush sera donc là encore gagnant...
Bush pourra aussi bénéficier de manque cruel de programme économique des démocrates à travers Paulson qui est un négociateur hors pair. Les démocrates ne pourront imposer que des hausses d’impôts très marginales car ce sont des mesures très impopulaires.
Bush est un parfait leceur de sondages. Ainsi il a pu constater que la guerre en Irak n’était pas la première raison mais la quatrième alors que les corruptions, les candales, les prostitutions trsutaient les premières places. Ce n’est donc point sur ce plan un désaveu si cinglant que cela à Bush. Pis, les démocrates qui ont été élu dans les Etats dits du Sud ont tous été élu sur un programme conservateur et anti-impôt. Ces démocrates ’du Sud’ ne prendront pas le risque de contrarier ceux qui les ont élus avec des hausses d’impôts...
Enfin, au moindre succès, économique notamment, Bush dira que c’est le fruit de sa politique de baisse d’impôts notamment. Mais il suffira d’un seul petit retournement de la situation économique et Bush dira que ce sont les démocrates qui l’ont empêché de mener sa politique économique. Dans les deux cas, les démocrates sont perdants...
Bref, Bush est finalement en bonne posture et on comprend parfaitement sa décontraction au lendemain de la défaite de son parti. Bush n’est jamais aussi redoutable que quand il est sous-estimé et paraît en difficulté politique majeure. Or, tout le monde le croit ’canard poiteux’ et tous le sous-estiment...
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Le monde entier attend avec une grande majorité des américains que W Bush évacue avec ses copains la maison blanche,ces gens là sont les enemis de l’humanité sur tout les plans.J’ai vu le film avec A Gore à propos de l’effet de serre,j’ai pensé que si Al Gore avait été élu il n’y aurait probablement pas eu de 11 septembre...
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Article intéréssant.
Aussi,cette « défaite » arrive un peu tard a mon avis.
Aprés toutes ces guerres officieucement justifiés,que ce soit le peuple Americain ou le gouvernement, je ne les felicites pas ! le 11 SEPTEMBRE, n’est que starter,qui plus est aussi a mon gout une conspiration made in cowboy a la Texan.
NZ.
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Cela suffit comme ça je pense. Al Gore élu et rien n’aurait changé. Certes la sécurité aurait été renforcée mais il y aurait eu les attaques quand même, d’autant que l’organisation était déjà huilée depuis des lustres. Sans compter qu’il y a eu des Américains impliqués dans ces attentats. Bush a probablement cru que son pays n’était pas attaquable à tort. Mais de là à dire qu’il est responsable du 11 septembre, c’est d’une honte lamentable. Personne, même parmi les démocrates, ne portent de telles accusations et vous prétendez savoir... Quand on a plus rien à dire, on se tait !
Al Gore aurait-il eu un comportement plus écologique ? On peut fortement en douter. Al Gore aurait été en face aux réalités du pouvoir avec les lobbies pétroliers et cela n’aurait rien changé fondamentalement. Al Gore est désormais plus libre et il peut donc parler des problèmes et faire croire qu’il est concerné et j’en passe... Mais c’est un peu facile de parler comme il le fait.
D’autant que la Chine dépassera durablement les Etats-Unis comme premier pollueur mondial en 2007...
Bref, à un moment il faut arrêter avec cette attitude anti-Bush quasi-comique pour ne pas dire pathétique !
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Bush a conquis la présidence par une magouille monstrueuse qui devait être révélée par la presse américaine peu après le 11/9 mais évidemment cela n’a pu avoir lieu on comprend facilement pourquoi.
Faut-il encore rappeler qui sont les « amis » de W Bush,une bande d’allumés intégristes protestants,le groupe Caryle fabricants et marchands d’armes (dont papa Bush est membre),des officines comme le« Center for Security Policy »dont est membre Donald Rumsfeld ,et beaucoup d’autres encore dont la caractéristique principale est un hyper conservatisme à tout crin.
Tricheur, voleur, idiot, (études + que médiocres à Yale ou il a rejoint « Skull & Bones »confrérie secrète prônant le nouvel ordre mondial) lâche,(papa Bush lui a évité le Vietnam) menteur,alcoolique tel est le triste portrait du pire président que les Etats Unis aient connu...
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les commentaires sont plus judicieux que l article .je ne peux imaginer un retzait meme partiel des forces americaines en l etat des choses .les democrates seront contraints de poursuivre l ocupation .etje ne vois aucune solution et la partition de l irak en 3zones le reve de bush changerait les frontieres presentes au profit d un iran belliqueux
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Exactement. Maintenant que l’omelette est faite, difficile de reconstituer les oeufs.
Une tentative possible du nouveau pouvoir serait de faire revenir les européens, russes et chinois sur le dossier. Mais pour cela il lui faudra lacher le pétrole, ... et là ça risque de coïncer.
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Un post pertinent en effet. Il est fort possible que vu de chez nous, peu de choses changent.
Cependant les plus grands changements (et c’est souhaitable) se passeront certainement à l’intérieur des USA, que ce soit dans l’Education, ou le social par ex. Car si on est tous d’accord sur le fait que la politique internationale du clan Bush est un désastre absolu, il est aussi une politique intérieure catastrophique à plus d’un titre. C’est à ce niveau là que les changements seront les plus sensibles à mon sens, mais nous ne le verrons probablement pas puisque nos médias n’en parleront pas.
Concernant la possibilité pour Mme Pelosi d’utiliser l’impeachment contre Bush, on peut se poser la question si effectivement il est utile et efficace d’entrer dans une telle procédure extrêmement longue (et coùteuse). Même s’il est clair qu’il mériterait de se faire mettre à la porte manu militari depuis longtemps déjà. Mais est-ce tout simplement utile ? Tout le monde verrait une vengeance claire de la part du clan démocrate, qui risquerait aussi de lui retomber dessus. Et n’oublions pas que les élections présidentielles ne sont pas encore pour tout de suite... il peut se passer bcp de choses en 2 ans, y compris des retournements spectaculaires.
Si les démocrates veulent profiter de cette aubaine de renverser la vapeur, il va falloir le faire avec intelligence et surtout éviter les prévisibles vengeances ostentatoires (même si celles-ci sont légitimes).
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par Z.... (IP:xxx.x7.71.55) le 12 novembre 2006 à 12H02 Bush a conquis la présidence par une magouille monstrueuse qui devait être révélée par la presse américaine peu après le 11/9 mais évidemment cela n’a pu avoir lieu on comprend facilement pourquoi.
Faut-il encore rappeler qui sont les « amis » de W Bush,une bande d’allumés intégristes protestants,le groupe Caryle fabricants et marchands d’armes (dont papa Bush est membre),des officines comme le« Center for Security Policy »dont est membre Donald Rumsfeld ,et beaucoup d’autres encore dont la caractéristique principale est un hyper conservatisme à tout crin.
Tricheur, voleur, idiot, (études + que médiocres à Yale ou il a rejoint « Skull & Bones »confrérie secrète prônant le nouvel ordre mondial) lâche,(papa Bush lui a évité le Vietnam) menteur,alcoolique tel est le triste portrait du pire président que les Etats Unis aient connu...
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En tout cas, les Américains eux-mêmes sentent que la situation en Irak va bien changer.
Les sociétés américaines quittent ainsi discrètement ce pays, à l’instar de Bechtel, le géant américain des travaux publics. Profitant de l’épuisement des crédits américains, l’entreprise a quitté l’Irak la semaine dernière sur un constat d’échec et avec une image détériorée.
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@Robin, Tu reprends mon post pour déclencher « échelon » ? Ou bien tu es tellement d’accord avec moi que tu ne peux dire plus ?
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Je reviens de vacances, ils ont en trouvé finalement des armes de destruction massive ou pas ?
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