L’anglais, le nouveau stress des employés coréens
A : « Do you speak English ? » B : « No, thank you ». Voilà le type de conversation auquel il est courant d’assister dans la mégalopole de Séoul entre un étranger et un Coréen. Oui, les hommes d’affaires coréens ont toujours du mal à maîtriser la langue de Shakespeare.
Pour terminer, un petit rappel avec la publicité télévisée de Olleh KT qui se moquait ouvertement du niveau d’anglais des Coréens : cliquez ici.
47 réactions à cet article
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Et si c’était l’anglais qui n’était pas adapté à la communication internationale, du fait de sa phonétique irrationnelle ? Si c’était un appareil, il y a longtemps que des tests comparatifs type « Que choisir » auraient conclu à son faible rapport temps/résultats, à son échec mondial malgré les incroyables investissements en temps, cerveau et argent de nombreux pays, y compris le nôtre. Mais voilà, c’est aussi de la poltiique et des intérêts économiques...
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Tant mieux. En Corée fait comme les Coréens.
Qu’est-ce que c’est que cette prétention à vouloir remplacer toutes les langues du monde, sans déconner ?
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Je pense qu’il serait particulièrement malvenu de se moquer des coréens. N’oublions pas que l’anglais est encore bien plus difficile pour eux que pour nous.
De fait, l’anglais de la plupart des asiatiques (y compris bac + 8 là où je travaille), malgré le nombre d’heures qu’ils y ont consacré, est souvent difficilement compréhensible pour nous et pour plusieurs raisons : prononciation, syntaxe originale à l’asiatique (bouts de phrases avec mots accolés sans prépositions ni liens logiques).
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C’est parce que leurs systèmes scolaires sont mauvais, en tout cas de ce point de vue.
Typhon
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Typhon, tu vas encore nous suggérer d’augmenter le nombre d’heures de cours ?
Et on fait comment dans un pays où le système scolaire c’est douze heures par jour ? -
Peut-être que la solution n’est pas du côté de la quantité mais de la qualité.
Peut-être que la solution consiste à redéfinir ses priorités en matière d’instruction.
Qu’est-ce que j’en sais ? Je ne connais pas bien le système scolaire coréen, je me permet d’affirmer ce que j’affirme compte tenu de la pauvreté des résultats affichés par rapport à l’objectif théorique.
De fait, en France, si on avait plus d’heures de cours, et que les dites heures étaient réellement des heures d’enseignement et pas de la branlette pédagogiste, je ne doute pas que le niveau des élèves remonterait non seulement en anglais, mais dans toutes les matières.
Typhon
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Ah oui très bonne idée : au lieu de consacrer 30% du temps aux matières littéraires, 30% aux matières scientifiques et 30% à la culture, que diriez-vous de 98% à l’anglais, 1% aux matières scientifiques et 1% à la culture ? Là on devrait y arriver...
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Pingveno, l’enseignement, la transmission de la culture dans le système actuel tient plus de l’épiphénomène que de l’objectif.
Votre présentation du débat est une caricature grossière et ridicule, vous mélangez tout et vous racontez n’importe quoi.
Je suggère qu’on commence par supprimer les matières inutiles :
Au collège :
Arts Plastiques. (où l’on apprend à tout sauf à dessiner)
Musique (Où la prof passe aux élèves les tubes pourris de sa jeunesse et impose ses goûts de chiotte aux pauvres gosses)
Technologie « (matière » où l’on branle des fers à souder et qui serait mieux nommée « bricolage »)
Physique ( attention, je ne dis pas qu’il faut supprimer l’enseignement de la physique, mais selon diverses sources versées dans la pédagogie des matières scientifiques, il ne sert à rien d’en introduire l’enseignement trop tôt, nommément, avant que les élèves n’aient suffisamment fait de mathématiques)Au Lycée :
Toutes les conneries d’options de seconde, style MPI, ISI, SES...
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Une fois qu’on aura supprimé tout ce petit monde, ça fera de la place pour les matières véritablement importantes, comme les mathématiques, le français, l’anglais, l’histoire.
Ensuite, on revoit les programmes en faisant monter l’exigence dans toutes ces matières, et le tour sera joué.
Je doute que le système éducatif français produise un jour une classe d’âge parfaitement bilingue, dans quelque langue que ce soit.
Je ne l’exige pas. Par contre, ce serait bien de donner aux élèves les moyens de le devenir rapidement et efficacement.Vous noterez que je n’ai pas parlé de l’école primaire, parce que j’ai voulu rester modéré, mais il y aurait beaucoup de chose à dire, sur cet endroit où l’on gâche les élèves et leur fait perdre leur temps.
Typhon
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Krokodillo : « ...phonétique irrationnelle ... »
je vois que vous avez le sens de l’humour
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Renseignez-vous, c’était sérieux. Cette difficulté phonétique (absence de règles, ou des centaines, ce qui est la même chose) est même décrite quelque part dans les recommandations pédagogiques aux enseignants, mais l’autocensure des médias interdit d’évoquer cet aspect ; le dogme politique actuel veut que l’anglais soit facile, bravo à l’auteur de rappeler que de nombreux Asiatiques souffrent pour l’apprendre, et pas mal d’Européens aussi...
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Dans une langue normale, la grammaire est une construction artificielle et limitée qui sert à décrire la langue, et les plus grands écrivains ont beau jeu de se moquer des élucubrations grammairiennes. Jamais l’usage ne se plie à la grammaire, toujours la grammaire se plie à l’usage.
Dans les langues normales.
A contrario, dans les langues incultes et apatrides que personne ne parle, la langue se résume à la grammaire.
Typhon
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Dans la plupart des pays , seuls 5 à 10 % des travailleurs ont besoin de connaître couramment une langue étrangère .
En tant que médecin, je peux consulter sans problème en anglais, plus difficilement en grec moderne et en allemand , quant à l’espagnol et au portugais , si je les comprend plus ou moins , je ne les parle pas .L’anglais me sert au cours d’une consultation par jour environ, parce que j’habite dans une capitale régionale de plus de 100 000 habitants . La plupart de mes confrères dans des villes plus petites ou à la campagne n’ont strictement besoin d’aucune langue étrangère pour leur travail.De même que l’immense majorité des travailleurs en France :- ma coiffeuse n’a pas besoin de parler l’anglais, pas plus que mon plombier, mon électricien ou mon couvreur. Les employés de la cafétéria dans laquelle je prends mes repas du midi n’ont pas besoin de parler l’anglais , pas plus que les fleuristes, les balayeurs des rues, les bouchers charcutiers, les poissonniers, le barman , sauf dans le centre touristique de ma ville .En fait , l’apprentissage approfondi d’une langue étrangère n’est véritablement utile professionnellement que pour l’infime pourcentage de la population qui s’occupe de commerce international ou qui travaillent en contact avec des touristes étrangers.Le seul usage de l’anglais dont ont besoin les autres citoyens , c’est lorsqu’ils voyagent à l’étranger . Mais pour cela, il suffit de bien maîtriser l’anglais élémentaire, celui qui permet de demander son chemin, les horaires du train ou de l’avion, et de se débrouiller à l’hôtel ou au restaurant .En conséquence de quoi , faire apprendre de façon approfondie l’anglais à tous les élèves est une perte de temps et d’argent pour l’Education Nationale . Il suffit de donner des cours intensifs d’anglais , après la terminale, aux seuls étudiants en commerce international ou en tourisme ou en quelques autres professions .-
Tiens, vous me permettez de rectifier un sophisme de Pingveno que j’avais malencontreusement laissé passer.
Cher Docdory, si vous pensez que connaître une autre langue n’a d’utilité que dans un cadre professionnel, et c’est ce qu’il ressort de votre message, à l’exclusion de tout autre, je vous plains sincèrement.
Car, contrairement à ce que sous-entendait Pingveno, l’apprentissage de l’anglais n’est pas du temps pris à l’enseignement de la culture dans l’ÉN.
D’une part parce que l’enseignement de la culture dans notre système gangrené est devenu quasiment inexistant, mais aussi, parce que, d’une façon plus générale, l’apprentissage des langues est ouverture sur le monde, ouverture vers d’autres cultures, d’autres idiomatismes, d’autres modes de pensée.Le (mauvais) goût de nos concitoyens pour les films et les séries américaines n’est plus à démontrer.
Typhon
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@ HWR
Non, si j’ai appris plusieurs langues étrangères, c’est que ça m’intéresse et que ça m’amuse ( en ce moment , j’essaie d’apprendre le mongol ). Mais j’observe que vous voulez supprimer les cours de dessin au profit de l’anglais, or, le dessin fait tout autant partie de la culture que l’apprentissage d’une langue étrangère, et qui peut d’ailleurs tout autant servir professionnellement .Par conséquent, s’il est utile d’ apprendre les bases de l’anglais , ne serait-ce que pour voyager, il est néfaste de sacrifier d’autres matières d’éveil au profit de l’anglais . -
Je veux faire supprimer le cours dont l’intitulé est « Arts Plastiques » et non pas dessin pour la bonne raison que les élèves n’y apprennent RIEN, et qu’ils s’agit donc d’une heure de garderie.
De plus, on n’a aucun besoin de savoir dessiner soi-même pour admirer une gravure de Dürer, tandis qu’apprécier un poème de William Blake sans connaitre l’anglais me parait rigoureusement impossible.
Typhon
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100% d’accord. Et de ce point de vue, les sections européennes sont un début d’école à deux vitesses, avec les profs en séjour linguistique qui ne sont pas remplacés pour leurs autres classes, ainsi que les matières enseignées en anglais, nouveau dada du petit monde de la pédagogie des langues, folie douce heureusement freinée par le bon sens et par la force des choses.
Tout ça pour une infime partie des élèves de quelques filières type sciences-Po et grandes écoles qui ont décidé qu’il fallait un meilleur niveau en anglais - ils parlent maintenant de C2 à la sortie ! -, et qui réclament donc un meilleur niveau à l’entrée, ainsi de suite en cascade jusqu’à stresser les parents qui réclament de l’anglais à la maternelle !
D’une manière générale, c’est tout l’enseignement des langues qui marche sur la tête, faute de rester réalistes et de s’accorder sur les objectifs.
Le nombre de fois où mes enfants me racontent que tel ou tel prof de langue s’énerve ou râle parce qu’ils ne comprennent rien ou presque, alors que le malheureux prof croule sous les consignes de faire de l’oral, toujours plus d’oral sans rien expliquer en français... et d’amener ses élèves à tel niveau à tel âge, progression « savemment » calculée par un enseignant de bureau.
Le privé nous a montré que le plus sûr moyen de stresser les cadres était de fixer un objectif inatteignable... c’est vrai aussi à l’école.Vivement la liberté de valider deux langues à un niveau raisonnable, à choisir parmi celles proposées par l’école OU en-dehors - complémentarité et non transfert au privé - tout à fait possible techniquement grâce aux TICE, à coût constant, en tenant compte (rien que l’économie de la certification en langue, usine à gaz concoctée par l’UE , compenserait facilement) du volet culturel avec un programme raisonnable à valider par l’école.
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Tiens, pour une fois serais-je d’accord avec notre habitué ? Les miens font dans l’abstrait et le conceptuel, ça plane très haut, total : ils n’y ont même pas appris les bases du dessin ! trop vulgaire, trop vieux jeu peut-être, pour les profs d’arts plastiques, cette matière relativement récente et dont le programme officiel est digne des Beaux-arts ! (disponible en ligne)
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Et encore, si les profs appliquaient vraiment le programme, ce serait déjà un progrès par rapport à la situation actuelle.
Typhon
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@ HWR
Je suis d’accord avec le fait que les cours d’arts plastiques actuels n’apprennent rien aux élèves, et que, à mon époque, tout élève en fin de troisième savait faire un dessin en perspective avec trois points de fuite , et savait mettre les ombres et les lumières sur un dessin.Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain : il faut refaire des cours de dessin à l’ancienne et non supprimer les cours de dessin.PS : je n’ai jamais entendu parler de William Blake, bien que je parle presque couramment anglais.Cela dit , l’été dernier, une canadienne a essayé de me faire lire « Roméo et Juliette » de Shakespeare en VO, je n’ai pas compris une seule phrase de la première page du texte, mais je suppose qu’un anglais francophone ne comprendrait pratiquement rien à une tragédie de Racine.Si la poésie de William Blake est aussi illisible en anglais que Shakespeare , mes connaissances en anglais , qui me permettent de regarder la CNN sans sous titres ou de lire un bouquin de SF ou un article médical sans problèmes ne me seraient d’aucune utilité. -
mais aussi, parce que, d’une façon plus générale, l’apprentissage des langues est ouverture sur le monde, ouverture vers d’autres cultures, d’autres idiomatismes, d’autres modes de pensée.
Le (mauvais) goût de nos concitoyens pour les films et les séries américaines n’est plus à démontrer.
Bon alors arrêtons de pratiquer l’auto-contradiction.
Je n’ai pas ce goût pour les films et séries américaines. Est-ce une bonne chose ou dois-je me forcer à mater des films américains en VO alors que je ne les aprécie même pas en VF ?
Oui il y a un lien entre apprendre une langue et la culture qui va avec. J’ai appris le russe hors temps scolaire parce que la culture m’attirait. La culture anglo-américaine ne m’attire pas, pourquoi dois-je me forcer à apprendre la langue qui va avec ?
La seule réponse que vous pourrez alors donner c’est son aspect utilitaire. Et hop exit la culture parce que pas besoin de connaître Shakespeare pour faire des affaires.
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@Pingveno
Chose amusante, l’Education nationale elle-même utilise depuis quelques années l’expression « langue de communication », ce qui eût été autrefois un blasphème car les profs ont comme mission quasi-sacrée de transmettre une langue ET une culture. Mais un peu de pragmatisme s’est glissé dans le dogme... -
Bonan tagon !
Il y a douze ans déjà ma fille Daniela, à présent médecin diplomée par deux facultés françaises s’est initiée à l’acupuncture à Pékin où les cours étaient dispensés en langue internationale espéranto à des étudiants d’une quinzaine de pays. Elle a aussi ramené un diplôme de l’académie Sinica des sciences et techniques de Pékin. Des cours de médecine en espéranto existant aussi en Corée.Mais comme beaucoup ici le clament (à tort faut-il le dire ?) l’espéranto ne vaut pas tripette ! LOL !Amikajn salutojn al la esperanto-parolantoj.-
On en reparlera quand l’espéranto sera parlé par un milliard de personnes et langue de travail de dizaines d’organisation internationales, et que tout les cadres de la planète se devront de le parler.Enfin, si ça arrive, ce qui, (pour reprendre vos tournures de phrases condescendantes) faut-il le dire ? n’est pas près d’arriver.
Typhon
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Comme toujours, vous confondez (volontairement, je présume) la situation actuelle et le futur, ce qui est et ce qui sera. Une situation donnée n’empêche nullement de proposer autre chose, de réfléchir, tester, innover. Le conservatisme, c’est demander pourquoi fabriquer des fours à micro-ondes puisqu’on a des fours normaux.
Le bilan réel de l’anglais comme langue de communication mondiale, compte tenu des immenses investissements scolaires et extra-scolaires qui lui ont été consacrés durant des décennies, est un échec flagrant si on considère l’infime fraction de l’humanité qui peut converser sans interprètes avec des gens d’une dizaine de nations.
Le fait que les pilotes parlent aux tours de contrôles (difficilement, en répétant les phrases mutuellement suite à un accident...), que des chimistes fassent des conférences en anglais (les non-anglophones parlent moins longtemps, et posent moins de questions) n’empêche pas que la vraie situation de l’humanité soit l’incommunicabilité, la non-compréhension entre individus, l’impossibilité de discussion réelle sans interprète.
l’hégémonie de l’anglais est une question politico-économique sans aucune relation avec son adéquation au rôle de langue-pont de l’humanité. La possibilité qu’ont deux individus lambda de discuter entre eux assez précisément est l’exception. -
Je viens de remporter un appel d’offres interessant. Je compte embaucher quelques jeunes, pour faire du dessin bâtiment. Un des criteres d’embauche très impôrtant sera le niveau de l’anglais.
Pourquoi ?
Il y a une différence entre les gens qui parlent couramment une ou plusieurs langues etrengères et les monoglottes : c’est l’ouverture d’esprit. Parce que le boulot ne consiste pas simplement à faire du dessin, mais de faire marcher son imagination pour mener la mission jusqu’au bout, ensemble. Dans la vie j’ai du mal à faire durer une relation avec quelqu’un qui ne parle qu’une seule langue. Même s’il est cultivé (ce qui est rare), il voit toujours le monde d’un seul côté. Connaitre plusieurs langues c’est multiplier des points de vue, avoir une vision plus complète des choses. Sans parler de l’enrichissement de sa propre langue maternelle, que l’on maîtrise bien mieux dés que l’on en connaît une autre.
Si les gens s’intéressaient plus aux langues étrangères, ils se comprendraient mieux les uns les autres. Il y aurait alors moins de guerres et plus de communication.
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Je décèle la petite tendance des polyglottes de bon niveau à se croire plus ouverts au monde que les autres. Or, le premier moyen d’ouverture au monde est -de loin - la traduction. et heureusement, sinon notre horizon se limiterait à deux cultures, trois au maximum, car ce n’est pas une médiocre connaissance d’une langue qui informe sur la culture correspondante.
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Un des criteres d’embauche très impôrtant sera le niveau de l’anglais. Pourquoi ?
Il y a une différence entre les gens qui parlent couramment une ou plusieurs langues etrengères et les monoglottes : c’est l’ouverture d’esprit.
Je relève quand même un problème dans ce que vous dites. Vous souhaitez des gens parlant une ou plusieurs langues étrangèrres donc vous regardez uniquement le niveau en anglais. ça c’est de l’ouverture d’esprit !Soit vous souhaitez un niveau en anglais parce qu’ils sont susceptibles d’être en contact avec des étrangers, soit c’est juste pour faire comme tout le monde. Si c’était vraiment pour l’ouverture d’esprit vous regarderiez la rubrique « langues étrangères » toute entière sur le CV, point final.
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Tiens, Denneb est de retour, tout aussi imbu de sa « supériorité »... L’ouverture d’esprit ne dépend nullement du nombre de langues parlées. Ça permet tout juste de dire des bêtises en plusieurs langues, ce que vos interventions illustrent avec brio. Jamais aucune étude n’a démontré que les polyglottes ont une intelligence supérieure à celle de monolingues. Cette sacre-sainte « ouverture d’esprit », moussée en permanence par eurobureaucrates, n’est pas une donnée quantifiable. Mais vous pouvez embaucher un polyglotte pour la construction de votre baraque, seulement ne vous étonnez pas si le résultat soit similaire aux oeuvres de Numérobis
Et puis arrêtez de vous décerner une médaille pour votre « polyglottisme » - c’est un loisir qui ne vous rend nullement meilleur que les autres. -
Rough 14 mai 2010 22:19Je ne connais rien à la Corée...mais je ne comprends rien à cet article...L’anglais langue difficile ?.....pour qui ?....
Au collège et au lycée j’ai « appris » le russe 1ere langue, le latrin et le grec....En deuxième langue l’anglais...dont j’ai systématiquement refusé de suivre les cours de la 4eme à la TC....car ça me gavait.....Aujourd’hui je ne parle ni russe, ni latin et encore moins grec classique....Vers 40 ans j’ai du prendre un poste dans un pays anglophone.....15 jours à Bournemouth...et je me débrouillais...3 mois de plus dans le pays et ça roulait....
Faut quand même pas déconner tout le monde, en tout cas au moins les chimistes, parle anglais....dans quelle autre langue peut-on tenir, à Vienne, un congrès sur les ylures et autres voies de synthèse, si ce n’est en anglais....Je précise avec des bulgares, des chinois, des français, des anglais, des USA, des russes...Les plus durs à comprendre étant bien sur les USA et les anglais...
Comment écrit-on « FISH » en anglais ?....Dites-moi !-
Comme ça se prononce. (et oui, ça a du sens de dire ça)
Typhon
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Ca s’écrit Gothi, of course, mais nos enfants l’ignorent parce que les profs n’osent pas expliquer à leurs élèves qu’aucune langue au monde a une phonétique aussi loufoque... à moins que ça ne leur soit interdit, par le Ministère, secret défense, ou alors des menaces de John Steed ?
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Krokodillo : « aucune langue au monde a une phonétique aussi loufoque »
J’adore ! En tant qu’étranger, j’ai eu bien moins de mal à apprendre l’anglais que le français, que je trouvais jadis proprement incompréhensible. La phonétique française est une des plus particulières : au bout de 30 ans en France, je n’arrive toujours pas à parler sans accent, alors que j’arrive à me faire facilement passer pour un anglophone natif avec les anglais, ou pour un italien, quand je fais un tour en Italie.
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@ Rough
Fish , en anglais , pourrait s’écrire « Ghoti »En effet- gh se prononce « f » dans « enough »- o se prononce « i » dans « women »- ti se prononce « sh » dans « emotion » ! -
Vu que je suis loin de connaître toutes les langues du monde... je me suis un peu avancé dans ma formulation, mais pourquoi vouloir nier un point que tous les linguistes, anglophones ou pas, reconnaissent ?
Par ailleurs, se faire passer pour des natifs dans une conversation qui dépasse une question simple est bien plus difficile que dans les films d’espionnage ; peut-être les Italiens, ou même les Anglais, sont-ils polis avec vous ? -
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« Comment écrit-on »FISH« en anglais ? »
On s’en fish un peu ...
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Sauf que, contrairement à ce qu’un saurien qui sait rien prétend, il existe des règles précises concernant la prononciation des mots anglais, qui font que le groupe « gh » ne se prononce f qu’à la fin d’un mot et jamais ailleurs, que le « ti » ne se prononcerait jamais « sh » dans « emotion » n’était pour l’héritage francophone des anglais (c’est donc du français que vient le problème : partout ailleurs, « ti » se prononcera « tee » ou « tie »), quand à « o », c’est une des lettres les plus régulière en anglais, qui pousse la gentillesse jusqu’à se prononcer de la même manière qu’en français dans toutes les situations.
En fait, même dans « women », il se prononce plus généralement « è », seul certains accents britanniques le prononçant i.
Il existe donc bien des règles phonétiques en anglais. Probablement trop compliquées pour les incultes qui préfèrent répéter en boucle un mot d’esprit proféré par un individu bien plus brillant que ça.
@Docdory : Si vous n’avez jamais entendu parler de William Blake, c’est que vous avez un usage assez limité de l’anglais. C’est un auteur du XVIIIème siècle, donc bien plus compréhensible que Shakespeare. La seule chose qui peut surprendre un débutant, c’est le tutoiement, encore présent en anglais à l’époque.
Typhon
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Votre voie de Messie est toute tracée : porter la bonne parole à tous ces anglophones natifs qui disent ne pas pouvoir deviner comment un mot se prononce s’il ne l’ont pas déjà entendu.
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Denneb, et moi en tant qu’étrangère, je trouve le français plus accessible que l’anglais. Chacun son expérience, et vous n’incarnez pas l’avis de tous les étrangers. Quant à votre accent « natif » anglais, ne faites pas rire mes pantoufles. Lequel des accents ?.. En anglais, ils sont plusieurs. Décidément, il vous faut une pilule anti-manie des grandeurs...
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Comenius, l’humaniste dont l’UE utilise sans vergogne le nom tout en imposant de plus en plus l’anglais comme langue-pont, avait défini le cahier des charges d’une langue-pont avant même la création de l’espéranto par Zamenhof, de même que d’autres grands esprits l’avaient pressenti :
« Comenius (1592 - 1670) humaniste tchèque, auteur de Porte ouverte sur les langues (1631), il est un précurseur de la pédagogie moderne. Une langue commune est nécessaire pour le monde. Elle doit être « entièrement nouvelle » et « plus facile que toutes les langues ». »
Wiki
Il est bien évident que ni le français ni l’anglais ne correspondent à ces critères, sans même parler de l’internationalité.
L’itlaien, l’espagnol, sont plus réguliers, de même que, dit-on, le malais, mais si l’on tient compte de tous ces critères à la fois, l’espéranto est -de loin - le meilleur produit en rayon. Seul le nationalisme et la passion attachée à notre langue maternelle freinent l’acceptation de l’idée d ’une langue construite, car la passion aveugle le jugement, que ce soit celle d’un homme ou d’un état, sans oublier les immenses intérêts économiques et poltiiques favorables à l’anglais... Car il s’agit aussi de pognon !-
On peut aussi se demander pourquoi le simple fait de dire que l’anglais est aussi difficile que le français provoque tant de protestations indignées, comme si on avait injurié ou rabaissé cette langue, sa culture, ses femmes, ses paysages, sa cuisine et ses ancêtres.
Peut-être que les Français sont masos et tiennent à leur réputation de langue difficile, tandis que les anglophones se contentent de ramasser le pognon procuré par son hégémonie, à moins que cette évidence n’oblige à reconnaître l’anglais facile pour le boniment qu’il est, et à se demander pourquoi ce cliché est si répandu, jusque dans nos écoles...
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Je crois qu’il serait de bon ton de recentrer le débat sur le sujet de cet article, à savoir la gène que constitue le médiocre niveau d’anglais des businessmen coréen qui est pour la plus grande partie du aux sons employés dans leur langue maternelle.
En effet, ils ont du mal à reproduire les sons présents dans d’autres langues car ceux-ci sont totalement absent du coréen, leur cerveau a donc du mal à les distinguer.
De manière à remédier à ce problème, il serait donc bon de les faire apprendre de l’anglais plus jeune, de manière à ce que leur cerveau prenne en compte ces sons et la structure des phrases de l’anglais. Mais vu la vitesse à laquelle ce pays a été capable de développer son niveau d’éducation je doute que ce problème perdure longtemps.Et épargnez nous, s’il vous plait, votre parano sur la domination hégémoniste et assoiffée de sang de l’anglais qui se repait de sa supériorité et se gausse de l’exploitation des autres langues, blah, blah, blah...
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Il n’y a que la vérité qui fâche ! L’auteur n’a pas l’air de se plaindre que nous soyons hors-sujet. Son article ne prend pas réellement position sur le sujet de la guerre des langues, car il écrit d’une part « Aujourd’hui, tout le monde veut savoir parler anglais, », ce qui est contestable, mais aussi ce qui peut semble une critique de comportements extrêmes induits par la course à l’anglais : "Rappelez-vous de ces enfants qui se faisaient opérer la langue dès le plus jeune âge afin de pouvoir prononcer les mots anglais avec le meilleur accent possible."
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Déjà on dit : « Il n’y a que la vérité qui blesse ! »
Ensuite personne ne parle de guerre des langues (à part vous, bien entendu) et si effectivement l’auteur décrit des comportements extrême c’est, je crois, pour montrer l’importance que cela a pour les Coréens et jusqu’où ils sont prêts à aller. C’est de l’ordre du culturel et n’a pas vraiment grand chose à voir avec la difficulté de la langue.
Pour ce qui est de la course à l’anglais, les Etats ne se font pas concurrence pour avoir le plus d’anglophones possibles, ils ont d’autres priorités et considèrent juste que c’est un avantage pour la communication dans le village planétaire qu’est devenu le monde. Il facilite le développement économique, la croissance et la bonne santé des Etats.
Mais lorsque l’on voit la mise en oeuvre de l’apprentissage de l’anglais et des autres langues, on ne peut pas vraiment parler de course, c’est plutôt de la marche à pied. -
Eh non, l’expression « guerre des langues » est utilisée par certains universitaires, désignant naturellement une lutte d’influence, de même que La guerre des boutons ne parle pas d’une vraie guerre. Nous ne sommes pas complètement hors-sujet, disons en amont du sujet, à savoir les raisons pour lesquelles certains en arrivent à des comportements aussi aberrants que de faire couper le frein de la langue à leurs enfants. J’en ai parlé souvent, et je ne veux pas faire long ici.
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« Nous ne sommes pas complètement hors-sujet, disons en amont du sujet, à savoir les raisons pour lesquelles certains en arrivent à des comportements aussi aberrants que de faire couper le frein de la langue à leurs enfants. »
Et bien sûr, c’est la faute de l’anglais, et non pas, comme un observateur distrait tel que moi aurait pu croire, la faute de parents complètement cinglés, obsédés par la réussite sociale de leur enfant au point d’abandonner toute considération de bon sens.
Typhon
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